Ce sont les salariéEs qui par la décision du tribunal payent les frais, d’une dette et d’une politique industrielle aventuriste dont ils ne sont pas responsables.
Le groupe Doux se retrouve dans les mains de la Banque Barclays, celle-ci va recouvrir ses créances tandis que la famille Doux garde sa fortune intacte et les travailleurs, eux, sont jetés à la rue.
Depuis le début du conflit, tout a été fait pour diviser les salariéEs entre sites, en faisant croire que certains bénéficieraient d’une meilleure solution que les autres.
Au final, toutes et tous les salariéES sont dans l’angoisse, attendant les listes fatidiques et ballotéEs comme de vulgaires pions.
Une fois de plus, la variable d’ajustement, ce sont les travailleurs et eux seuls.
L’absence de mobilisation unifiée a joué contre leur sort, alors même que la « gauche au pouvoir » aurait dû imposer avant toute autre décision « le blocage de tous les licenciements »
Décidément, le changement n’est pas au rendez-vous !