Pierre Laurent, au nom du PCF, (intervenant après Jean-Luc Mélenchon) a cru nécessaire de préciser son propos. S'adressant aux dirigeants socialistes il leur a demandé « d'être de gauche ». C'est
donc qu'à ses yeux, ils ne le sont pas.
S'adressant cette fois aux militants et aux sympathisants du PCF, il a ajouté : « Amis et camarades, tenez-vous prêts... Le lendemain de la victoire, c'est la grève, c'est la mobilisation, c'est
la lutte, c'est la poursuite du mouvement qui permettra que l'espoir devienne la politique de la France ». Est-ce une manière de préparer les esprits en disant que la victoire ne sera acquise
qu'avec les luttes, ou un de ces vœux pieux sans importance que l'on émet dans les fêtes et banquets ?
Si on se réfère à l'expérience et à la pratique de la direction du PCF, en 1981 et en 1997, c'est-à-dire à chaque fois qu'elle a accepté d'envoyer des ministres siéger dans un gouvernement, sous
la direction des socialistes, la seconde hypothèse est certainement, et malheureusement, la bonne.
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