17 février 2012 à 16h15 -
Début février, l’intersyndicale (CGT, Sud Rail) des personnels du site de Brest a déposé un préavis de grève appelant à cesser le travail une journée par semaine du jeudi, 20 h, au samedi, 8 h, et ce jusqu’au 16 mars. Motif de la grogne : la décision de la direction de réduire l’ouverture dans trois guichets extérieurs à la gare, à savoir dans la galerie de Géant, à Carrefour et à Laninon, dans l’enceinte de l’arsenal.
« C’est ce qui a déclenché les hostilités », résume Philippe Hernot, secrétaire CGT. « En y ajoutant la réduction des
heures de présence au guichet à la gare SNCF, ce sont trois emplois qui disparaissent. Nous avons poussé un peu plus loin et constaté que le site de Brest perdait en fait dix postes au total, en
y ajoutant le non-remplacement de départs en retraite aux objets trouvés, au bureau comptable, à l’équipement et chez les contrôleurs ».
Des TER touchés
Concernant les guichets - restés fermés au public vendredi - la direction, elle, parle de redéploiement, l’explosion d’Internet ayant
changé les habitudes de consommation des clients. Elle a proposé, lors d’une réunion qui s’est tenue à Rennes mardi dernier, « des journées de renfort aux guichets, à raison de 52 à
l’année » mais les syndicats disent « ne pas avoir de détails « sur leur répartition et les statuts des personnels employés en renfort
».
La grève a été « plutôt mieux suivie » vendredi que le vendredi précédent, selon les syndicats, « moins suivie
» selon la direction.
Outre les guichets, la principale conséquence visible a été la suppression de plusieurs TER sur la ligne Brest-Landerneau et, au moins un sur l’axe Brest-Quimper.
Dans ces cas, les voyageurs ont été embarqués à bord de cars spécialement affrétés par la SNCF. Les trains assurés l’ont été grâce à du personnel non-gréviste ou venu en renfort d’autres
gares.
- Alain Coquil