Communiqué du NPA
23 habitants de Carhaix viennent de recevoir une convocation pour se rendre à la gendarmerie le lundi
16 mars, à 9 heures, suite aux manifestations de 2008 qui ont abouti au maintien de l’hôpital de Carhaix.
Parmi ces 23 personnes, quatre d’entre elles sont convoquées, en plus, le même jour, à la Police Judiciaire, pour « une affaire les concernant » : Christian Troadec, maire de Carhaix, un
conseiller municipal qui s’est investi dans la défense de l’hôpital, Mathieu Guillemot, militant du NPA sur la ville et qui a été candidat LCR aux élections, et un responsable
associatif.
Quand on se rappelle que, suite aux mobilisations de la population de Carhaix, l’Agence régionale de santé a été obligé de retirer son projet de fermeture de l’hôpital, ces convocations visent à
criminaliser le mouvement social et flairent le règlement de compte politique.
Par contre, la plainte déposée par le collectif des femmes enceintes, lorsque la maternité a été fermée pendant deux mois est restée sans suite? Chacun pourra constater qu’il y a, une fois de
plus, deux poids, deux mesures.
Les comités du NPA du Finistère dénoncent cet acharnement judiciaire à l’égard de citoyens et de militants qui se sont mobilisés pour le maintien d’un hôpital de proximité, pour que le droit à la
santé soit accessible à tous. Le NPA assure les personnes poursuivies de toute sa solidarité et suivra avec attention l’évolution de cette affaire.
D’ores et déjà, la réaction, à Carhaix, se met en place et un rassemblement est prévu, dimanche 15 mars à 11h.
Les comités du NPA du Finistère