14 novembre 2012
Des manifestations contre les politiques d'austérité sont prévues aujourd'hui à travers toute l'Europe. Même le FMI a mis en garde les gouvernements contre les conséquences de ces mesures. En Bretagne et dans l'Ouest, plusieurs rassemblements sont prévus.
Rassemblements unitaires dans le Finistère
Dans les Côtes d'Armor, manifestations à Lannion, Saint-Brieuc, et à Guingamp (11H30, sous-préfecture)
Dans le Morbihan, manifestations à 10H30 à Belle-ile (embarcadère), Lorient (maison des syndicats), Vannes (Rabine) et également Pontivy
En Ille-et-Vilaine, manifestations à 11H30 à Rennes (place de la mairie) et Saint-Malo (sous-préfecture)
En Loire-Atlantique, manifestations à 10H30 à Nantes (CCI) et Saint-Nazaire (gare).
L'Europe se mobilise aujourd'hui contre l'austérité, au cours d'une journée qui sera marquée
par une grève générale en Espagne et au Portugal, deux des pays les plus fragiles de la région, et de nombreuses manifestations.
L'Espagne, étranglée par un chômage qui frappe un quart des actifs et par une politique derigueurdraconienne, s'apprête à vivre sa deuxième grève générale en un an.
Les grands syndicats appellent à manifester en fin de journée à Madrid, mais aussi, séparément, la mouvance des «indignés», témoin de l'exaspération face à la pauvreté grandissante, aux
expulsions de propriétaires surendettés, aux milliards d'euros engloutis dans l'aide aux banques. Le Portugal vivra également au ralenti tandis que manifestations et actions diverses ponctueront
la journée dans les pays du Sud frappés par la crise, Italie et Grèce, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en France ou en Pologne.
La mise en garde du FMI contre l'austérité
Le principal syndicat italien Cgil a, lui, appelé à une grève de quatre heures, mais plusieurs grands secteurs - comme celui des transports- ne participeront pas au
mouvement. Parmi les conséquences prévisibles des actions syndicales, les trains Thalys entre la Belgique et l'Allemagne seront à l'arrêt et des perturbations sont possibles vers Paris et
Amsterdam.
«Pour l'instant, ce sont avant tout les gens du sud de l'Europe qui pâtissent d'une crise qu'ils n'ont pas engendrée. Mais les conséquences vont très certainement se faire sentir dans le reste de l'Europe», a averti la confédération allemande des syndicatsDGB.
Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort (+0,1%) en 2013, selon la Commission européenne, le Fonds monétaire international a lui-même averti que les politiques d'austérité mises en oeuvre par plusieurs pays risquaient de devenir «politiquement et socialement intenables».