Claudine Quéric, directrice de la CPAM : « La lutte contre la fraude est un axe majeur de l’assurance-maladie dans le Finistère. » Deux milliards d’euros, c’est le montant de la totalité des prestations servies par la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) du Finistère chaque année. « Chaque jour, on verse 8 millions d’euros à 17 000 destinataires. Les gros jours, c’est 45 millions d’euros, explique la directrice, Claudine Quéric. Cet argent est affecté aux besoins sociaux de 650 000 assurés. Mais c’est aussi une source de revenus pour un peu plus de 5 000 professionnels de santé (médecins, kiné, infirmier, ambulancier, taxi, transporteur…), sans oublier 125 établissements hospitaliers. »
La CPAM du Finistère n’échappe pas aux fraudes. Montant du préjudice chaque année ? 900 000 €. Pour lutter contre les fraudeurs, l’assurance-maladie dispose d’une cinquantaine de contrôleurs et de cinq enquêteurs. Ils passent les revenus imposants au peigne fin.
Les plus gros fraudeurs ? Les professionnels de la santé
Constat de la directrice : « Les fraudes importantes concernent surtout les professionnels de santé »… et non pas les particuliers bénéficiaires de « petites » prestations sociales. La preuve par les chiffres ? En 2010, 36 assurés se sont fait prendre la main dans le sac pour un montant de 140 000 €. Un tout petit nombre d’infirmiers et de médecins ayant raflé à eux seuls 760 000 €.
Le 15 avril dernier, après une enquête de plus de 1 000 heures de la CPAM, la justice a ainsi condamné un infirmier quimpérois de 37 ans à deux ans de prison avec sursis. Préjudice pour la CPAM : 550 000 € !
Note: Encore de la désinformation communiste! Il ya une taupe à Ouest France! Les gens ( de la santé) qui votent à droite sont des gentils! Les pauvres qui n'ont pas d'argent sont des méchants qui fraudent. Voilà comment il faut dire! Gast!