Un pouvoir d’achat en baisse de 1,2%, du jamais vu depuis 1984.
Une revalorisation du SMIC de 21,50 € par mois. La consommation finale des ménages qui se dégrade. Des prix à la consommation qui à mai 2012 avaient augmenté de 2% sur les douze derniers mois. La moitié des salariés qui ont un salaire net inférieur à 1.675 euros quand ils sont à temps plein.
Un salaire médian qui n’a progressé que de 0,3% en 2010 après inflation.
Plus de 4 millions de femmes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et plus de 2 millions d’hommes (revenus inférieurs à 60% du revenu médian), hors Dom-Tom.
Et tout cela serait « normal » !
Normal du fait de la crise, normal parce que les entreprises ne peuvent pas mettre en péril leur compétitivité, normal parce que l’Etat lui-même ne peut pas faire mieux pour ses agents, normal parce que les PME ont le couteau sous la gorge, normal parce que le taux de charges sociales surenchérirait exagérément le coût salarial, normal parce que les entreprise ont d’abord besoin d’investir...