Sur son site Internet, mardi, le magazine Challenges annonce en « exclusivité » que « le Crédit Maritime Bretagne-Normandie ferme des agences » et que « le Crédit Maritime Bretagne-Normandie (BPCE) s’est engagé dans un plan de réduction de coûts ».
Selon le magazine parisien, le Crédit Maritime Bretagne-Normandie (filiale du groupe Banque Populaire Caisse d'Epargne) se serait « engagé dans un plan de restructuration avec la fermeture prévue de sept des 49 agences que compte son réseau réparti sur cinq départements, du Calvados au Finistère. Dans son dernier rapport annuel, la banque ne prévoyait aucune fermeture définitive, se contentant d’évoquer pour 2012 la continuation du plan de rénovations et de réimplantations d’agences ».
Une réorganisation à Quimper ?
Le journal poursuit en annonçant que « le produit net bancaire (équivalent du chiffre d’affaires dans ce secteur d’activité) du Crédit Maritime Bretagne Normandie s’est contracté de 5 % au premier semestre après avoir progressé de 1,5 % sur l’exercice 2011 à 42 millions d’euros et que le résultat net, lui, a été divisé par deux à 2,6 millions d’euros en 2011. L’objectif pour 2012 est de réaliser 2 millions d’euros de résultat net. Outre les fermetures d’agences, cette caisse régionale pourrait « réorganiser » son siège social à Quimper afin de réduire ses coûts.
Les actions de promotion et de sponsoring sportif, notamment dans la voile, devraient également être réduites.
Contacté, Patrick Dufour, directeur général de la banque dément « ce que l’article présente aujourd’hui ». Il est aussi visiblement très étonné du contenu. Pour lui, « il n’y a pas de réorganisation du siège social à Quimper et le résultat n’a jamais été divisé par deux ».
Pourtant, selon nos informations, la suppression de sept agences, sur les 49, a bien été évoquée, jeudi dernier, lors d’un conseil d’administration qui a eu lieu à Quimper. « Si la suppression de sept agences ne suffit pas, le Crédit Maritime pourrait en fermer d’autres », annonce une source proche du dossier.
Lors du comité d’entreprise et du comité d’administration, organisés en septembre, le directeur général présentera ses projets pour les années à venir, sans précision sur le contenu, mais insiste qu’il n’y aura « pas de plan de réorganisation ».