Ambiance tendue hier en mairie : entre 70 et 90 employés sont venus dire « non » à l'annualisation du temps de travail.
Les fonctionnaires protestent contre « l'annualisation » du temps de travail.« Le chef de service nous a proposé un planning avec cinq horaires différents à l'année. On nous propose de travailler moins en hiver et plus en été », peste Jean-Marie Dagorn, employé aux espaces verts. Aimé Gourlet, à la voirie, dénonce « l'augmentation de l'amplitude des journées. On nous propose de travailler selon les besoins. Mais on ne veut pas perdre nos 35 heures. »
Une réunion aujourd'hui
Trois agents ont été reçus par le maire, « furieux » que les employés aient investi la mairie, selon Aimé Gourlet. L'entretien a débouché sur la mise en place d'une réunion ce vendredi, à 14 h, avec le maire et les parties concernées.
Aux ressources humaines, on assure être « surpris » par le mouvement social.« Nous étions dans une phase de discussions avec les employés. Rien n'est tranché », indique Lenaïc Robin, la directrice des ressources humaines.
Une première réunion entre le personnel et les ressources humaines a eu lieu en octobre.
« Il s'agissait de voir s'il y avait des aménagements d'horaires possibles. »Du côté des employés, on conteste la « méthode » de ces réunions. « On ne nous laisse pas le temps de parler. Et on nous affirme que les autres services ont validé l'annualisation alors que c'est faux », dénonce Aimé Gourlet. Pour le parti A Bâbord Toute, « cette action traduit, pour le moins un malaise, et sans doute plus encore, un mal être ».
Enfin, le malaise entre les cadres dirigeants et le personnel se dessine. Puisque cinq représentants du personnel de la CGT sur huit vont démissionner de leur poste pour protester contre « le non-respect des règles et du temps de parole » en comité technique paritaire.