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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 10:17

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La LCR soutient le combat des petits producteurs de lait contre l’agrobusiness et la grande distribution. Elle exige des pouvoirs publics à tous les niveaux – fédéral et régional – qu’ils rompent avec la politique néolibérale de l’Union Européenne. Elle appelle à une vaste mobilisation sociale permettant le maintien d’une agriculture paysanne de proximité et de qualité, dans l’intérêt des producteurs, des consommateurs et de l’environnement.

La chute des prix du lait menace de faillite pure et simple de nombreuses exploitations étranglées par la crise économique, les prix de l’énergie et ceux des intrants agricoles.

Faute d’un tournant radical et rapide, des milliers d’agriculteurs ruinés n’auront d’autre possibilité que de grossir les rangs des demandeurs d’emploi. Ils seront remplacés par de grandes entreprises ultra-productives, peu intensives en emploi, pratiquant des salaires très bas et qui ne respectent pas l’environnement.

Cette logique de destruction de l’agriculture paysanne opère non seulement dans nos pays mais aussi dans les pays du Sud, où elle a des conséquences catastrophiques.

La chute des prix est principalement le résultat de la politique néolibérale de l’Union Européenne. En effet, après avoir utilisé la Politique Agricole Commune pour renforcer l’agrobusiness aux dépens de l’agriculture paysanne, la Commission veut maintenant ouvrir complètement le marché du lait à la concurrence sur les marchés mondiaux.

Son but est de produire en masse à bas prix pour gagner le maximum de parts de marché. Cette politique est taillée sur mesure pour les intérêts égoïstes de la grande distribution, des multinationales du secteur agro-alimentaire et de l’agrobusiness industriel mondialisé. Les petits producteurs du Nord et du Sud, les consommateurs, l’environnement et la collectivité paient la facture.

Ces dernières années, le renforcement des groupes capitalistes dans la grande distribution a créé une situation intolérable où les distributeurs sont devenus les maîtres du jeu. Alors que les prix de production augmentent, les chaînes de distribution et les intermédiaires (notamment l’industrie agroalimentaire) imposent la baisse des prix producteur et continuent à vendre le produit aux consommateurs à un prix relativement stable, mais deux ou trois fois supérieur au prix d’achat.

La LCR :

  • Soutient le combat des producteurs de lait et de tous les agriculteurs pour des prix supérieurs aux coûts de production, afin que les agriculteurs puissent mener une vie digne, bénéficier de conditions de travail décentes et remplir leur mission sociale dans le respect de l’environnement, bien commun de l’humanité ;


  • Demande que le prix moyen estimé par la Direction Générale de l’Agriculture (entre 0,4055 et 0,4505 euros par litre) soit pris comme base pour fixer le prix de base minimum d’un litre de lait à payer à l’agriculteur;


  • Refuse la politique néolibérale de l’Union Européenne, notamment la mondialisation et la dérégulation des marchés agricoles, et plaide pour une relocalisation de l’agriculture au service des besoins sociaux et écologiques ;


  • Dénonce les autorités politiques qui renvoient la balle au niveau européen alors que la politique européenne est décidée par les Etats membres. Exige le vote d’une loi limitant strictement les marges des distributeurs et des intermédiaires capitalistes ;

  • Appelle le monde du travail, en particulier les organisations syndicales, à mettre en place, dans les entreprises et les quartiers, des réseaux alternatifs d’achat et de distribution du lait et des autres produits agricoles, à un prix correct, dans l’intérêt commun des agriculteurs et des travailleurs ;

  • Appelle les travailleurs de la grande distribution à marquer leur solidarité avec les agriculteurs, notamment en exigeant l’ouverture des livres de compte des entreprises du secteur ;

  • Félicite les agriculteurs dont la détermination et la combativité constituent un exemple à suivre et souligne d’un combat d’ensemble contre la politique capitaliste qui détruit les deux seules sources de toute richesse : la Terre et les travailleurs-euses.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 08:58
COMMUNIQUE DE VIA CAMPESINA

Crise laitière : la Coordination Européenne Via Campesina soutient les producteurs de lait en grève

La crise laitière s’aggrave dans l’Union Européenne. L’inertie et l’absence de volonté politique des gouvernements et de la Commission Européenne engendrent la colère et le désespoir des producteurs [1]. Dans ce contexte, une grève du lait est lancée ce jeudi en France, à l’initiative du European Milk Board.

La Coordination Européenne Via Campesina soutient et soutiendra les producteurs et productrices de lait en grève.

* Elle appelle les organisations paysannes à entreprendre des actions de blocage des laiteries, des usines de fabrication de poudre de lait, ainsi que des centres de stockage de poudre de lait (pour éviter un déstockage briseur de grève).
* Elle appelle les consommateurs à soutenir la revendication des producteurs pour un prix du lait à la production qui reconnaît la valeur de leur travail et pour une limitation des marges entre la production et la consommation.
* Elle appelle les contribuables à refuser que le budget de l’UE serve à exporter des produits laitiers à des prix en-dessous des coûts de production (dumping), qui ruinent la production laitière locale dans les pays du Sud.

C’est la mauvaise politique laitière qui est responsable de la situation de surproduction : il faut en changer, comme nous l’avons proposé ces derniers mois. Il s’agit d’abord de réduire la production du pourcentage nécessaire pour équilibrer le marché et faire remonter les prix à la production. Il s’agit de le faire proportionnellement au volume de production par actif de l’exploitation, les petits producteurs ne subissant pas de baisse.

Il s’agit aussi de lancer un débat européen sur les modes de production laitière. A quelques mois de la conférence climatique de Copenhague, l’UE ne peut plus défendre un modèle de production intensif basé sur l’importation de soja d’Amérique latine, transformé en excédent de beurre et de poudre de lait. Non seulement cette dépendance rend l’UE très vulnérable sur le plan stratégique, mais elle va de pair avec des dégâts environnementaux et sociaux tant en Amérique Latine qu’en Europe.

L’UE n’a pas le droit de parier sur la résignation des producteurs. Elle peut, elle doit résoudre rapidement cette grave crise. Elle doit changer la politique laitière pour obtenir la légitimité économique, sociale, environnementale, et internationale nécessaire pour affronter les défis immenses qui nous attendent.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 08:44
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Après les blocages des centrales d'achats de la grande distribution un peu partout en France ces derniers jours, quelques 2000 agriculteurs, en provenance de France, de Belgique et d'Allemagne ont manifesté à Bruxelles le 17 juin dernier pour réclamer auprès des dirigeants européens des solutions concrètes à la crise du lait.


Confrontés à une chute brutale des prix, ils réclament une baisse des quotas et un prix du lait à 400 euros la tonne, contre 200 euros actuellement. Selon un projet de texte, les dirigeants européens devraient réclamer ce vendredi à la Commission européenne de proposer d'ici septembre des «formules pour stabiliser» les prix du lait.


Tout comme les propositions de transparence sur les prix et les marges obtenues par la FNSEA auprès du gouvernement français le matin même, ces propositions se limitent à de bonnes intentions sans lendemains quant à la remise en cause de ces marges et à une juste répartition du profit tout au long de la filière, ni à la juste rémunération du travail des paysans.


Avec des niveaux de prix qui ne garantissent même pas un revenu au dessus du seuil de pauvreté, des cessations d'activité et une restructuration terrible s'annoncent, avec toutes les conséquences négatives qu'un agrandissement des structures restantes pourra avoir sur les conditions de travail des paysans, la vie dans les campagnes, l'intensification des productions fourragères, le zéro pâturage et les problèmes de pollution de l'eau et d'émissions de gaz à effets de serre qui en découlent.


Une grève du lait unitaire dans toute l'Europe pourrait être aujourd'hui un des moyens de faire échec à ces politiques libérales. Le puissant syndicat allemand BVD, qui l'avait expérimentée l'an passé avec succès, menace de recourir à cette ultime solution à nouveau, si les revendications des producteurs n'aboutissent pas.

 

Lait : propositions de Via Campesina pour sortir de la crise mondiale

Partout dans le monde le prix du lait à la production a baissé de manière spectaculaire (1), mettant en danger des millions de producteurs et productrices.


Ceci a conduit les producteurs de lait à protester dans de nombreuses régions du monde. Depuis le début de l’année, des milliers de paysans et paysannes des organisations membres de Via Campesina se sont joint à des manifestations à Bruxelles et Strasbourg (UE), Madrid, Berlin, Galice, France, Belgique, Allemagne, Portugal, Suisse, Indonésie, République Dominicaine et dans tous les Etats Unis.


Bien qu’une très faible part du lait produit dans le monde soit vendu sur le marché internationl, la “libéralisation” du marché laitier a conduit à la dépendance des tous les producteurs vis à vis des prix mondiaux. L’OMC monte les producteurs du monde entier les uns contre les autres dans une course aux prix bas, tandis que l’industrie laitière transnationale telle que Nestlé, Fonterra, Kraft… Bénéficie de l’accès au lait le moins cher.


Le prix est largement influencé par les bas coûts de production de quelques pays exportateurs comme la Nouvelle Zélande et l’Australie ainsi que par le dumping des excédents des USA et de l’Union Européenne (UE) sur le marché mondial. Cependant, au lieu de réduire leur production, l’UE et les USA ont récemment réactivé leurs aides à l’exportation, poussant davantage les prix à la baisse.


Partout dans le monde, le prix actuel du lait est bien trop bas pour que les producteurs puissant en vivre. Cela ne bénéficie même pas aux consommateurs car les prix des produits laitiers dans les supermarchés sont restés hauts depuis la crise des prix alimentaires de 2007/08. L’industrie laitière et la grande distribution font de très gros profits sur le dos des producteurs et des consommateurs.


L’Union Européenne a décidée de “libéraliser” davantage le marché laitier en mettant un terme en 2015 à son système de maîtrise de la production (quotas), et en augmentant annuellement de 1% le quota jusqu’en 2015. Cette politique a conduit les producteurs de lait, femmes et hommes, à une crise sans précédent qui pourrait aboutir à un désastre social et environnemental.


Aux Etats-Unis, les partisans du “libre”-échange et l’industrie laitière continuent de demander plus de dérégulation des marchés laitiers et insistent sur la nécessité d’être « compétitif au niveau mondial » et de s’orienter vers l’exportation.


La fixation du prix du lait est en grande partie déterminée par le prix du fromage à la bourse de Chicago, manipulée facilement par quelques firmes. En décembre 2008, Dairy Farmers of America (DFA), la plus grande coopérative laitière du pays, a été condamnée à une amende de 12 millions $ pour manipulation des prix à la bourse.


Depuis deux ans, DFA fait aussi l’objet d’une enquête du gouvernement des Etats Unis dans le cadre d’abus vis-à-vis de la loi antitrust sur des marchés de monopole et pour avoir forcé des producteurs à faire partie de leur coopérative. Dans de nombreuses régions du pays, les producteurs de lait n’ont d’autre choix que de vendre leur lait à la DFA.


A cause d’un échappatoire dans les règles de l’OMC, les producteurs de lait aux Etats Unis ont également souffert du dumping de concentré de protéines de lait étranger, surtout de Nouvelle Zélande, qui a évincé les producteur nord-américains tout en réduisant la qualité des produits laitiers pour les consommateurs.


Au plan international, l’accord OMC de 1994 et les conditions de prêt du FMI ont poussé les gouvernements à déréguler leur marché laitier. A l’exception de quelques pays comme le Canada, les mécanismes de maîtrise de la production laitière ont disparu.


Le lait est un produit frais, nourrissant, qui valorise économiquement des millions d’hectares de prairies dans le monde, favorisant le développement rural et l’emploi, pour peu qu’il soit produit par de nombreuses exploitations familiales durables.


Cependant, à cause de la « libéralisation » du commerce, la production laitière industrielle a remplacé massivement les petites exploitations. Cela a eu des conséquences dévastatrices : la production industrielle dépend d’intrants chers (aliments du bétail, énergie...), elle contamine l’environnement (lisier, méthane, transport des aliments importés...), et conduit à des désastres sociaux (les exploitations familiales disparaissent, les salariés ont souvent de mauvaises conditions de travail dans les exploitations industrielles…).


En janvier 2009, l’Union des Paysans Indonésiens (SPI) a demandé au gouvernement de protéger ses producteurs de lait de la faillite complète. La firme transnationale Nestlé, l’un des plus grands acheteurs de lait du pays, a commencé à baisser le prix du lait à la production alors que les produits laitiers étaient vendus à un prix exceptionnellement élevé aux consommateurs.


Toute l’industrie laitière a suivi le mouvement. Ce fut le bouquet de 25 ans de dérégulation du secteur laitier national. En 1983, dans le cadre du FMI, le gouvernement a démantelé la législation qui forçait les firmes opérant en Indonésie à acheter un certain pourcentage de lait aux éleveurs locaux à côté du lait importé. En 2003, le gouvernement indonésien a été plus loin en réduisant les droits de douane de 5 à 0% sur le lait importé. Il en résulte aujourd’hui que 70% du lait consommé Indonésie est importé d’Australie et de Nouvelle Zélande. Les paysans se demandent s’ils vont pouvoir poursuivre leur activité.


Pour résoudre la crise de toute urgence, Via Campesina demande aux gouvernements d’agir :


- Maintenir et développer dans toutes les régions laitières une production paysanne durable, basée sur des fourrages locaux ;

- (Ré)introduire des politiques de maîtrise de la production pour maintenir la production en équilibre avec la demande, afin que les producteurs et les consommateurs, femmes et hommes, bénéficient de prix justes ;

- Les prix du lait à la production doivent couvrir les coûts de production, en incluant la rémunération du travail ;

- Mettre fin à l’obligation par l’OMC d’importer au moins 5% de produits laitiers ;

- Interdire toute aide à l’exportation et autoriser chaque pays ou union à introduire des droits de douane pour protéger leur propre production laitière ;

- Maintenir des normes élevées d’identité pour les produits laitiers afin de garantir l’intégrité de la définition du lait et empêcher le dumping de produits de substitution bas de gamme.

(1) En Europe le prix du lait a baissé de 30% depuis fin 2007, jusqu’en dessous des très bas prix de 2006

Djakarta/Bruxelles, le 1er septembre 2009.


Contacts :

Europe (ECVC) :
Lidia Senra : (ES-PT-FR) : +34609..., René Louail (FR) + 33672848792
Gérard Choplin (FR-EN-DE) + 3222173112 – gerard ; choplin@eurovia.org www.eurovia.org

USA (National Family Farm Coalition) : Katherine Ozer, , kozer@nffc.net, +1 20...

Indonesie (SPI) : Achmad Ya’kub (EN), tel : +62 817712347 SPI- Elisha Kartini (EN), tel : +62 81314761305

La Via Campesina : Tejo Pramono (EN), tel : +6281586699975 viacampesina@viacampesina.org

 

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 08:35



Déjà accusée de ruiner les agriculteurs du Sud en permettant aux Européens de pratiquer des prix artificiellement bas, la politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne fait l'objet, dans l'International Herald Tribune et le New York Times du 17 juillet, d'une enquête approfondie mettant en lumière d'autres de ses aspects contestables. Non seulement ce fonds doté de 50 milliards d'euros – plus de la moitié du budget de l'Union – vient en « aide » à des propriétaires fonciers qui ne sont pas forcément les plus nécessiteux, comme la reine Elizabeth II d'Angleterre, le prince Albert II de Monaco ou l'Eglise catholique romaine, mais plusieurs centaines de millions d'euros de subventions vont à des entreprises qui ont parfois un lien très ténu avec l'agriculture (voir l'article sur le site du New York Times : « European Subsidies Stray From the Farm »).


La forte décentralisation du processus d'attribution, ainsi que la possibilité de financer toutes les activités qui « contribuent au développement rural », comme la construction de routes, ou encore de rembourser aux entreprises exportatrices la différence entre le prix européen d'une marchandise et son prix sur le marché mondial, expliquent la présence, parmi les bénéficiaires de la PAC, d'une entreprise de construction catalane, ou du fabricant de bonbons allemand Haribo. En France, le plus gros bénéficiaire (62,8 millions d'euros en 2008) est le volailler Doux, auquel nous avions consacré l'année dernière une enquête montrant comme le groupe conjugue « subventions publiques, délocalisation et restructurations » (lire « Quand les volailles donnent la chair de poule », par Tristan Coloma, juillet 2008).


Le Monde Diplomatique

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 07:46

Conférence de Presse :


Crise laitière

Les paysans en marche vers Strasbourg

La Confédération paysanne appelle les paysans et tous ceux qui les soutiennent, à participer aux marches vers Strasbourg, en vue d'un grand rassemblement le 14 juillet lors de la première session parlementaire des députés européens.

Trois caravanes sillonneront la France à partir du 6 juillet, au départ de la Manche, du Finistère, et de la Haute-Loire.

Nous vous invitons à une conférence de presse nationale au départ de la marche partant de Bretagne :

Lundi 6 juillet 2009 à 12 heures

Espace Glenmor

Kerampuilh

29270 CARHAIX (Finistère)

Un barbecue géant est organisé à l'issue de la conférence de presse.

Contacts:

Vincent PENNOBER, Confédération paysanne Bretagne :

06 99 39 50 92 ou 06 17 37 52 61

André BOUCHUT, secrétaire national : 06 73 39 58 99
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