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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 10:36
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L'annonce de Total de la fermeture de la rafinerie des Flandres a lancé une forte mobilisation de l'ensemble des salariés du groupe. Nous faisons le point avec Benjamin Desjardin, salarié à la raffinerie de Normandie à Gonfreville l'Orcher.


NPA: Peux-tu expliquer les raisons de la grève actuelle ?


« Depuis mercredi 18 février, les salariés des raffineries, centre de dépôts et des établissements de production de Total en France sont en grève en solidarité avec les collègues de la raffinerie des Flandres (à Dunkerque) avec arrêt total de la production de carburant depuis jeudi soir dans les raffineries.
Toute cette mobilisation a pour origine l’arrêt depuis septembre 2009 de la raffinerie dunkerquoise, suite à une supposée diminution des consommations françaises alors qu’on y fait parvenir des produits de l’étranger déjà raffinés.
Ils se sont mis en grève illimitée suite aux rumeurs médiatiques patronales en janvier sur la fermeture de la raffinerie dunkerquoise afin d’avoir des réponses de la direction générale.


Les autres raffineries se sont mises en grève par solidarité avec leurs collègues. Ils se sont donnés rendez vous à Paris au siège social le 1er février, le jour du CCE mais sans réponse claire de la direction et un calendrier lointain, malgré une forte mobilisation de milliers de salariés de Total de toute la France avec appui de ceux des entreprises dunkerquoises et d’Exxon. Suite à cela les salariés de dunkerque ont posé un ultimatum à la direction au 15 février pour redémarrer la raffinerie, sans quoi ils l’exécuteront eux même. Le mardi 16, ils ont donc investi le site malgré la présence de la police privée patronale en nombre qui a réussi à blesser quelques salariés, et les autres raffineries se sont mises en grève de 48 heures par solidarité.
De plus, le groupe Total a prévu également de fermer ou vendre des dépôts, ce qui a mené à une grève plus importante. »


NPA: Comment se déroule le mouvement ?


« Le mouvement de grève se passe dans un climat serein, malgré les pressions patronales et hiérarchiques habituelles sur les salariés gréviste. La grève est appuyée par l’intersyndicale CGT, FO, SUD et CFDT. Le syndicat des cadres CGC nous ayant abandonné, sans surprise. Les prises de paroles sont effectuées à chaque relève pour informer de la situation et consulter les salariés qu’ils soient en quart ou de journée. Les salariés sont toujours très nombreux à poursuivre le mouvement à chaque relève depuis le début de la grève. »


NPA: Comment vois-tu la suite du mouvement ?


« La balle est désormais dans le camp de la direction générale et leur silence ne fait que durcir le mouvement de grève totale.
Le ton s’est d’ailleurs endurci depuis jeudi soir à cause du mutisme face aux exigences fixées par les salariés de Total. De plus, à l’heure où je vous parle, les salariés d’Exxon, également inquiets de leurs avenirs, nous rejoindraient dès lundi dans le mouvement.
Il faut savoir que la discrétion de leur part n’est pas innocente, en effet, le gouvernement, à l’approche des élections régionales, fait pression afin qu’une réunion ne s’y tienne qu’après ces scrutins. On pourra craindre une forte recrudescence des suppressions d’emplois en général en France suite aux élections, et ce serait valable pour le groupe Total si nous ne nous sommes pas mobilisés en ce moment.
Les conditions fixées par la majorité des syndicats et par les salariés sont les suivantes :

  • Départ immédiat des vigiles du site de Flandre
  • Engagement écrit de la direction du groupe pour retraits des plaintes, aucune pression sur les salariés de Flandre et d’où que soient les salariés grévistes.
  • Dispositions pour permettre le maintien du contrat de travail Total en cas de cession.
  • Tenue d’une table ronde nationale sur l’avenir du raffinage et l’indépendance énergétique du pays (gouvernement).
  • Tenue d’une table ronde sur dunkerque pour la pérennité du site des Flandres et du bassin Dunkerquois. (réalisation du grand arrêt d’entretien prévu initialement en mars, redémarrage...)
  • Respect des IRP et du code du travail, et engagement sur un plan d’investissement pour l’ensemble des sites, donnant une vision claire de la stratégie de l’entreprise.
  • Obtention, au-delà des expertises au niveau français, d’une expertise européenne sur l’avenir du raffinage. »
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 10:15
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Collectif   
Lundi 15 février, la Belgique a connu l’une de ses catastrophes ferroviaires les plus meurtrières avec la collision de deux trains près de Hal. Le bilan est lourd : 18 décès et 162 blessés. L’accident aurait-il pu être évité ? Pourquoi les incidents se multiplient-ils sur le réseau belge ? La privatisation de la SNCB est-elle la solution ou le problème? Les réponses par quelques extraits d’articles choisis et réunis par

 Investig'Action - michelcollon.info


La catastrophe aurait pu être évitée

Depuis le drame de Pécrot en 2001 dans des circonstances analogues (un feu rouge probablement brûlé par un des deux trains impliqués dans la collision), nous soutenons, à l’instar des cheminots, l’installation d’un système TBL1+ qui rendrait impossible de brûler un feu rouge.

Un tel système existe aux Pays-Bas, en France et en Allemagne sur la plupart des lignes. Or, ce système indispensable n’a été introduit aujourd’hui que sur 1% des locomotives en Belgique. Et le comble est que l’Etat ne peut subsidier directement ces investissements pour la sécurité en raison des directives européennes de libéralisation interdisant les aides publiques pour la filiale exploitation de la SNCB. Les partis au pouvoir portent donc une grande responsabilité.


Source : Drame ferroviaire de Hal: pourquoi les moyens n'ont pas été mis en oeuvre pour éviter la catastrophe
 
Nos vies valent plus que leurs profits

Les cadences imposées aux conducteurs, accompagnateurs, aiguilleurs de la SNCB sont intolérables. Les conducteurs doivent prester 9 heures de travail sans pauses, à part 6 min par changement de train, doivent combiner plusieurs prestations prolongées au cours de la même semaine et assumer des déplacements domicile/travail parfois très long. Ces cadences imposées par la direction vont à l'encontre de la sécurité élémentaire nécessaire sur un réseau ferroviaire.

Depuis la scission de ses activités, la SNCB est mise sur les rails de sa privatisation complète, avec comme conséquence logique et directe une nouvelle priorité: la rentabilité à tout prix. Or, le critère de rentabilité entre frontalement en contradiction avec celui de la sécurité. La rentabilité ne peut absolument pas assurer aux travailleurs de bonnes conditions de travail et, par là, garantir un bon service, efficace et sécurisé, à la fois pour le personnel et pour les usagers.

La poursuite de la logique de rentabilité qui imprègne de plus en plus nos transports ferroviaires implique forcément de faire des économies drastiques sur l'entretien du matériel (ce qui multiplie les "incidents", causant retards et accidents), et sur la réduction des “couts salariaux” par la réduction du personnel (à titre d'exemple; il n'y a plus un annonceur par gare, dorénavant à peine une vingtaine de personnes assurent les annonces dans toutes les gares!), ce qui entraîne une dangereuse augmentation des cadences et de l'intensité du travail sur les travailleurs restants, à commencer par le personnel roulant.

La scission des activités de la SNCB, qui, rappelons-le, s'est construite pendant 100 ans avec les finances publiques, préfigure sa vente au privée et son entrée en Bourse. Cette réforme s'inscrit dans le cadre des directives européennes visant à la complète “libéralisation” du “marché ferroviaire” et son ouverture, y compris pour le transport des passagers, à la concurrence privée.


Source : Accident ferroviaire de Hal: nos vies valent plus que leurs profits


Réduire les coûts de production, donc le personnel

«La suppression de personnel dans les gares de formation, la multiplication des tâches à effectuer et le déplacement des agents dans des gares qu'ils connaissent peu va encore détériorer la sécurité, constate un responsable syndical. De plus, avec la libéralisation du trafic marchandises (déjà effective sur une partie du réseau), des sociétés ferroviaires privées font leur apparition et on a déjà pu constater qu'elle ne respectaient pas les normes de sécurité.»

Un cheminot signale aussi que, dans sa région, certains sous-chefs des cabines de signalisation accumulent 50 à 100 jours de congés de retard. Pendant ces grandes vacances, certains ne se sont vu accordé que 13 jours de vacances en continu... Ces agents, qui ont souvent plus de dix ans d'ancienneté, n'ont jamais vu une situation aussi désastreuse. Elle entraîne une situation de fatigue aussi néfaste pour les travailleurs que dangereuse sur le plan de la sécurité.

Le manque de personnel peut prendre des aspects surprenants. Ainsi, un conducteur remarque que, normalement, des équipes retirent chaque année les branchages, feuillages et broussailles qui peuvent cacher les panneaux de signalisation.

«Cette année, cela n'a presque pas été fait. Ces deux derniers mois, des dizaines de panneaux ne sont plus visibles. Il y a aussi des branches qui touchent les câbles électriques. Avant, on élaguait les arbres préventivement. Maintenant, c'est seulement lorsqu'on signale un problème. Et encore : sur une certaine ligne, j'ai constaté et signalé ces problèmes en mai et rien n'a été fait jusqu'ici.»

Le même conducteur pointe aussi l'état déplorable des locomotives, dû au manque de personnel dans les ateliers: «Depuis six mois, je n'ai pas eu une loco dont je peux dire qu'elle était parfaitement en ordre.»


Source : Catastrophe de Pécrot: la SNCB condamnée (Extrait d’un article de 2004 suite au procès où la SNCB avait été reconnu coupable dans la catastrophe de Pécrot. A l’époque, les cheminots redoutaient déjà de nouveaux incidents)

Faut-il prendre le modèle anglais comme exemple ?

Il n’existe aucun exemple réussi de privatisation des chemins de fer. Nulle part dans le monde entier. La Suisse a l’un des meilleurs réseaux ferroviaires. Le chemin de fer y appartient entièrement à l’Etat. Il n’empêche que l’Etat Suisse paie moins pour ses chemins de fer que les subventions injectées par l’Etat dans son réseau ferroviaire privatisé. L’idée que la privatisation diminue les dépenses publiques n’est qu’un leurre. Entre-temps, les opérateurs ferroviaires et les propriétaires du matériel roulant  réalisent de grands bénéfices. Et pourquoi les grands actionnaires seraient-ils plus intéressés par le confort de voyageurs ou par la sécurité que par les taux de leurs actions ? Les libéraux préfèrent ne pas répondre à une question aussi simple. Et en matière d’investissements et de sécurité, les chasseurs de rendement n’ont aucun scrupule. Pendant dix ans, les voyageurs et le personnel des chemins de fer britanniques  ont réclamé le système ATP, qui actionne les freins lorsque le train brûle un feu. Celui-ci coûtait « trop cher » aux yeux des actionnaires de Railtrack. Après la grande catastrophe ferroviaire de Paddington en 1999, qui n’était déjà pas la première... l’Etat qu’on avait tellement vilipendé a fini par intervenir.

Les navetteurs britanniques voyagent dans des wagons pleins à craquer, serrés comme des sardines. S’ils ont de la chance. Car souvent, le train est annulé. La Grande Bretagne détient le record européen du nombre d’annulations de trains. Les réclamations fusent concernant les retards, les trains supprimés à la dernière minute, la mauvaise information, la sur-occupation, le chauffage défectueux, la saleté des wagons, des toilettes et des gares. Et le prix des billets ? Il a grimpé au point de compter parmi les plus élevés d’Europe. Il n’est pas étonnant que trois quarts des Britanniques réclament la renationalisation du chemin de fer. Take back the track. (Littéralement, « rendez-nous le rail »)

L’Etat européen tire une toute autre conclusion de l’histoire de Railtrack. La phase suivante de la libéralisation du chemin de fer est annoncée pour 2010. Sans vergogne, l’Europe veut continuer à attribuer les avantages au privé et les désavantages à l’Etat. Désormais, les entreprises privées ne se chargeront que de l’exploitation des lignes ferroviaires, c’est-à-dire des parties rentables. Le développement coûteux et l’entretien du réseau seront à la charge de l’Etat.


Source : ptb-challe.over-blog.com (Extrait du livre Priorité de gauche de Peter Mertens et Raoul Hedebrouw)
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:09

TEMOIGNAGE - Licenciés à la va-vite il y a deux ans, des ouvriers de l'équipementier automobile rennais La Barre Thomas racontent le K.O et l'humiliation de leur licenciement sans ménagement dans un livre intitulé "BT Barre Toi!" pour laisser une trace "aux générations futures".


 

Ce sont d'anciens salariés eux-mêmes qui ont recueilli une vingtaine de témoignages de leurs anciens collègues.


Propriété du fonds d'investissement Silver Point, le fabricant de caoutchouc a connu entre 2007 et 2009 trois vagues de licenciements d'affilée. En 2007 et 2008, le salarié avait la surprise d'apprendre son licenciement par son chef d'atelier qui venait le chercher devant ses collègues, une méthode jugée alors "inadmissible" et "exécrable", notamment par des syndicats.


"Humiliation", "atteinte à la dignité", impossibilité de "faire le deuil de l'activité passé" quand on a même pas le temps de dire au revoir à ses collègues, les témoignages bruts relatent tous une sidération, "un bloc de béton sur la tête" pour un licenciement "réglé en cinq minutes".


Le ministre du Travail de l'époque, Xavier Bertrand, avait déploré une méthode "scandaleuse". Ainsi, Chantal, 51 ans, souffrant des articulations des épaules, s'était vue entendre dire: "Ici, il n'y a pas de postes pour les gens malades".


"J'ai été licenciée comme une chienne", témoigne-t-elle. "On a pensé que les générations futures devaient savoir ce qui s'était passé", a raconté Jean-Luc Beaulieu, l'un des quatre artisans d'un ouvrage qui a eu des vertus thérapeutiques. "Cela a permis aux gens d'évacuer énormément", ou de se rendre compte "qu'ils n'étaient pas tout seuls", ajoute-t-il. Préfacé par l'ancien maire socialiste de Rennes Edmond Hervé et illustré par des dessins, le livre est publié aux Editions Apogée, à 800 exemplaires dans un premier temps.

(AFP)

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:04
jeudi 18 février 2010

Après une année difficile (62 licenciements), la direction veut faire passer le temps de travail à 37 h 30.

La direction de Cummins Filtration (400 salariés à Quimper) veut imposer aux syndicats une renégociation de l'accord 35 heures. L'entreprise avait été l'une des premières à signer les 35 heures. Aujourd'hui, elle veut ajouter, et payer, deux heures et demie de travail par semaine.

« Comment peut-on justifier une augmentation du temps de travail alors que la direction avait motivé le plan social par un effectif trop important ! » s'insurge l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, CFDT). Outre les 62 salariés licenciés pour motif économique, 21 autres ont quitté l'entreprise depuis septembre pour diverses raisons.

« On ne retient personne... »


Les négociations se poursuivront vendredi. Mais l'intersyndicale se dit soumise à un véritable « chantage ». La direction a refusé les propositions des syndicats, notamment une augmentation de 5,2 % et a conditionné son offre (+ 2 %) à la renégociation de l'accord 35 heures. De plus, faute d'une signature des partenaires sociaux, « ce sera une augmentation de 1 % » aurait prévenu la direction.


Ces négociations difficiles se déroulent dans un contexte dégradé. L'an passé, le mouvement d'opposition au plan social avait mobilisé les ouvriers pendant des semaines au printemps. Aujourd'hui, les syndicats disent avoir du mal à cerner la stratégie de l'entreprise américaine.


« L'effectif ne cesse de baisser : on ne retient personne. Et pour fabriquer quels produits ? Le comité d'entreprise vient d'apprendre l'arrêt et le départ de produits d'avenir. Les salariés concernés seraient reclassés sur des lignes et des produits vieillisants condamnés à terme. »


De plus, les syndicats assurent que la direction « réfléchit à la vente ou la location du centre de distribution, un entrepôt de 6000 m2) hébergeant la logistique, le bureau d'études, le service clients... » Les plus modérés notent : « Un plan social, on l'encaisse quand ça va mal. Et on repart. Ici, on ne sait pas ce que veut l'entreprise. Et ce que nous voyons est inquiétant. » Que feront les syndicats vendredi ? Signeront-ils l'accord ? « Nous ne savons pas. Nous sommes coincés... »

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:02
jeudi 18 février 2010
Le bras de fer continue entre le personnel de l'Afobat (le centre de formation des apprentis aux métiers du bâtiment) et la direction.

 Suite au licenciement d'un animateur pour faute grave, ses collègues exigent sa réintégration.

Selon eux, le motif invoqué - l'animateur aurait laissé un apprenti sans surveillance à l'infirmerie - ne serait pas valable. Après deux journées de grève ponctuelle, environ 35 employés sur les 51 que compte le centre, ont voté, mardi soir, la grève illimitée à partir du 2 mars.


Au retour des vacances, les apprentis risquent donc de trouver porte close. À moins qu'une solution ne soit trouvée avant la date fatidique. Un conseil d'administration de la structure doit se tenir, demain, à 9 h 30, à Châteaulin. Une réunion de médiation au tribunal des prud'hommes est aussi prévue le mardi 23 février.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 08:46

17 février 2010 à 20h55 -


Ils auront tenu bon. Les salariés de Saupiquet étaient en grève depuis lundi dernier pour réclamer une prime de départ de 20.000 euros à la suite de la fermeture annoncée du site à la fin du mois de juin prochain et déterminés à "aller jusqu’au bout".


 

Ce matin, un responsable syndical indiquait que les négociations entamées mardi soir, contrairement aux précédentes "pourraient déboucher sur un accord". En effet, les salariés qui demandaient 20.000 euros au départ avaient, à la suite de l’échec des premières négociations, revu leurs ambitions à la baisse pour ne plus exiger que 16.000 euros.


10.000 euros de prime


Finalement, il semblerait que direction et salariés soient parvenus à un accord dans la journée d’aujourd'hui. Selon l’AFP, les salariés auraient obtenu une prime de "10.000 euros". Dans un premier temps, la direction avait d’abord proposé d’augmenter les salaires de 100% jusqu’à la fermeture de l’usine, avant, dans une seconde phase de négociation, de proposer une prime de 3.000 euros ce qui ne satisfaisait pas du tout les salariés, certains considérants même que "la direction se moquait d’eux".


La prime de 10.000 euros obtenue vient s’ajouter aux 5.000 euros de prime de bonne fin, prévue initialement par la direction. Un soulagement pour les salariés qui avaient durci le mouvement en fin de semaine dernière en s’invitant au conseil municipal de Vannes pour plaider leur cause auprès des élus, puis en bloquant l’accès de l’usine 24 heures sur 24, craignant que la direction ne profite de la nuit pour faire sortir des marchandises.


Salariés satisfaits


Daniel Auffret, représentant de la CFDT a déclaré à l’AFP que les "deux tiers" des salariés ont "voté" l’accord et que dans l’ensemble ils étaient "assez satisfaits".

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 08:43

 Arrêt du raffinage à Donges (44) vendredi matin

18 février 2010 à 16h30 


Une assemblée générale du personnel de la raffinerie Total de Donges (44) a voté jeudi le début des manoeuvres d'arrêt des unités de raffinage dès vendredi 5 h, a-t-on appris jeudi auprès de la CGT.


 

Environ 280 salariés se sont réunis jeudi à l'appel de la CGT et de la CFDT sur le site de la raffinerie et seulement 15 se sont opposés à la poursuite de la grève entamée mercredi, tandis que 14 se sont abstenus.


Soutien à la raffinerie de Dunkerque


Outre le soutien à la raffinerie de Dunkerque, ce mouvement reflète "l'inquiétude que l'on a sur l'avenir du raffinage en France à long terme chez Total", a expliqué Jérôme Pavy, délégué CGT. La totalité des personnels postés est en grève depuis mercredi mais ils assuraient jusqu'alors le débit minimum des unités de raffinage, permettant de redémarrer rapidement la production.


Plusieurs jours pour redémarrer


L'arrêt total du raffinage va obliger à engager des manoeuvres de redémarrage qui pour certaines unités peuvent prendre plusieurs jours.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 08:39

19 février 2010


La CGT des marins a retardé hier l'appareillage du Normandie à Caen-Ouistreham et annonce des mouvements sociaux sur les navires de Brittany Ferries à Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg et Caen-Ouistreham. «Ces mouvements risquent de perturber le trafic transmanche sur ces lignes dans les jours à venir», indique le syndicat. Il explique ce mouvement d'humeur par «le comportement antisocial de la direction de l'armement et des opérations».

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 09:41
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La collision frontale de deux trains de voyageurs à Halle, au sud de Bruxelles, a fait au moins 18 morts et 162 blessés. D'autres morts pourraient encore être découverts quand la SNCB (Société nationale des chemins de fer belges) finira de relever les wagons renversés. L'hypothèse immédiatement avancée par la SNCB pour se décharger à bon compte de ses responsabilités est qu'un des conducteurs aurait passé un feu rouge.

Voire. Car dans cet accident, comme dans celui de Pecrot en mars 2001 avec là aussi une collision frontale de deux trains (8 morts), les responsabilités des autorités de la SNCB et des gouvernements successifs sont écrasantes. Globalement, le transport par rail en Belgique est victime d'un sous-investissement chronique, au profit des lignes TGV, des gares de prestige... et du transport de colis par route, avec son ex-filiale ABX.

Les voies ne sont que peu modernisées, notamment le système de freinage automatique en cas de franchissement de feu rouge ne sera installé, dans 50 % des secteurs à risque, que l'année prochaine et il ne le serait qu'à 80 % en 2015 ! Quant aux locomotives, qui devraient être équipées du système correspondant pour pouvoir suppléer à l'inattention ou au malaise d'un conducteur, une vingtaine sur un millier seulement le sont ! Le programme de modernisation devrait s'étaler jusqu'en 2013. Les locomotives et wagons datent souvent d'une trentaine d'années, très inconfortables pour les plus anciens... et surchargés aux heures de pointe.

Tout cela est compliqué par la scission de la SNCB depuis juillet 2005, en trois entités : Infrabel qui s'occupe des voies, la SNCB en charge du matériel roulant, chapeautés par la SNCB Holding qui gère les finances et le personnel. Bien sûr, Infrabel et la SNCB se renvoient les responsabilités chaque fois qu'il y a un incident ou un accident.

Quant au personnel, la situation s'est aggravée depuis des années : de 68 000 cheminots en 1982, il en reste 38 000 aujourd'hui. En moyenne, chaque agent a 40 jours de congés de retard, les conducteurs sont surchargés, faisant parfois six vacations de neuf heures dans la semaine. Pourtant il y a de plus en plus de voyageurs qui prennent le train, surtout pour se rendre à Bruxelles, dont les accès routiers sont complètement engorgés.

Cet accident s'est produit quasiment à la limite de la Flandre et de la Wallonie, entre un train d'un dépôt flamand et l'autre d'un dépôt wallon. Mais dans cette tragédie, au lieu des surenchères communautaires des politiciens des deux bords, il y a eu une solidarité remarquable des sauveteurs et des cheminots. Et la grève qui a spontanément éclaté a paralysé les trains des deux côtés du pays, malgré les dirigeants syndicaux, dont l'un a déclaré : « Nous avons signé un accord visant à éviter ce type d'action, que nous ne soutenons donc pas. Mais nous comprenons la réaction des conducteurs. » Merci quand même !

Le réseau et les conditions de travail du personnel ne pourront s'améliorer que s'il y a une forte réaction des cheminots comme des voyageurs, pour imposer les investissements et les embauches nécessaires.

Correspondant LO
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 11:17

  La rumeur avait pris forme dimanche soir et a enflé ce matin : la direction de Saupiquet envisagerait de faire appel aux forces de l’ordre pour déloger en ce début de semaine les grévistes barrant l’accès à l’usine depuis vendredi. Mais ce soir les salariés pouvaient constater que leurs craintes n’étaient pas fondées pour cette journée de lundi au cours de laquelle les nouvelles négociations n’ont rien donné.


Nuit très longue et très froide


« Les propositions de la direction restent insuffisantes. Nous continuons notre occupation. Même si nous nous sommes équipés avec des bâches et des braseros, il fait très froid, surtout la nuit. Mais nous tiendrons dans ces conditions difficiles parce que c’est toute une vie de labeur que nous défendons. Le plus jeune a huit ans de boîte, le plus ancien en a trente-six ! »


Ce soir à 18 h, alors que les grévistes dans leur grande majorité avaient regagné leurs domiciles, une poignée continuait de veiller à l’entrée des entrepôts, route de Plaisance. La nuit s’annonçait longue, très longue.

SAINT-AVÉ (56).

Hier, en début d'après-midi, les salariés de l'usine Saupiquet à Saint-Avé ont rencontré la direction locale pour tenter de négocier une nouvelle fois les termes de leur départ après la fermeture de l'usine à la fin du mois de juin. «Un véritable dialogue de sourds», selon un représentant de l'intersyndicale. «Aujourd'hui, on nous propose une prime de 3.000euros».

 La direction avait déjà proposé, en plus de la prime de «bonne fin» de 5.000euros, d'augmenter les salaires de 100% pour les deux mois restant à travailler. Les salariés, qui jusque-là réclamaient une prime de 20.000 euros, ne demandent désormais plus que 16.000 euros. Après ce nouvel échec des négociations, les salariés ont décidé d'aller faire entendre leur colère sous les fenêtres de la direction et de poursuivre leur mouvement de grève.

 


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