La CGT appelle tous les salariés à se rassembler ce vendredi, à 14 h, au juvénat à Châteaulin, pour accompagner leurs délégués, à l'occasion de l'assemblée générale de la fédération.
La CGT appelle tous les salariés à se rassembler ce vendredi, à 14 h, au juvénat à Châteaulin, pour accompagner leurs délégués, à l'occasion de l'assemblée générale de la fédération.
Les organisations finistériennes signataires du collectif national « L’école est notre avenir » manifesteront samedi 19 mars dans le Finistère, à Brest (11 h, place de la Liberté) et à Quimper (11 h 30, devant la préfecture).
Les raisons de leur colère ? « L’éducation n’est plus une ambition pour ce gouvernement. Avec 50 000 postes supprimés dans le service public d’éducation en cinq ans, c’est l’ensemble du système éducatif qui est tiré vers le bas, affirme un communiqué.
À la rentrée 2011, ce seront encore 16 000 postes supprimés malgré l’augmentation des effectifs d’élèves, avec des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement. Ce gouvernement fait le choix de la régression, tournant le dos à l’avenir, le choix d’une école inégalitaire, plus dure pour les moins favorisés. La mobilisation citoyenne doit permettre d’inverser ces choix. »
Les retraités CGT du Finistère prendront part à la journée d’action nationale de défense du pouvoir d’achat. Ils se rassembleront jeudi 17 mars, à 10 h 30, place de la Résistance, à Quimper (Finistère). Un appel suivi par la Fédération syndicale unitaire (FSU) et la Fédération générale des retraités (FGR). Quelles sont leurs revendications ?
« L’insupportable est atteint. Notre pouvoir d’achat est devenu misérable, martèle Marie-Andrée Bernard, membre de l’Union syndicale des retraités du Finistère. Nos pensions de base n’ont été revalorisées que de 0,9 % l’an dernier, et nos retraites complémentaires de 0,72 %. C’est insuffisant face à l’augmentation du coût de la vie : hausse du prix des énergies, augmentation des produits alimentaires de base, baisse du remboursement des médicaments, etc. Les retraités s’enfoncent dans la pauvreté. »
La CGT demande notamment 300 € de « rattrapage » par mois et par retraité. Avec « un plus » pour les plus petites pensions. L’intersyndicale réclame la mise à niveau des plus petites pensions sur le RSA.
La première phase est terminée, et elle recommandait que « la phase 2 soit achevée dans les plus brefs délais ». Du coup, EDF a représenté un projet de démantèlement à l’Etat, mais y incluant le démantèlement des échangeurs, situés à l’intérieur du réacteur.
Pour les écologistes, ces échangeurs font partie du niveau 3 et ne doivent pas être intégrés au projet de décret. « Les autorités s’autoriseront-elles à nouveau une entorse à la légalité ? » questionnent-elles.
en savoir plus:
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/demantelement.html
Rassemblement départemental 11h pl de la Liberté, Brest
Comment nous battre ?
Après les retraites, le gouvernement accélère la casse de l’École publique dans un cadre général de destruction des services publics.
16.000 suppressions de postes en 2011
A la rentrée 2011, les effectifs enseignants vont fondre dans toutes les académies métropolitaines. Lycées, collèges, écoles et services doivent subir 16 000 suppressions de postes prévues au budget 2011. Depuis 2007, 66 000 postes ont été supprimés dans l’Education Nationale. Dans le premier degré, on attend 8 300 nouveaux élèves et 8 967 postes d’enseignants disparaissent (et 40 pour le département du Finistère). Dans le secondaire, sont attendus 61 900 élèves supplémentaires et il faudra faire avec 4 800 postes de moins (40 créations en collège mais 53 fermetures en lycée dans l’académie).
Comment justifier les suppressions, alors que les indicateurs démographiques les contredisent, que bien des études montrent que l’investissement dans l’école doit être développé, que les parents d’élèves s’opposent à cette politique de démantèlement du service public d’éducation ?
Se mobiliser pour le service public d’éducation
Exigence d’une autre politique éducative, refus des suppressions de postes, nécessité d’un autre budget, abrogation des contre-réformes gouvernementales, (mastérisation, programmes du primaire, aide personnalisée, suppression des RASED, réformes des lycées généraux, technologiques et professionnels et bac pro 3 ans, dispositif CLAIR, primes au mérite, individualisation des rémunérations…), les raisons d’une mobilisation d’ampleur pour le service public d’éducation ne manquent pas !
Or, si nous pensons que la grève est un instrument majeur des salarié-e-s dans leurs combats (bien plus que les arrêts maladies des CRS) encore faut-il pour cela qu’elle ne soit pas dévaluée, et qu’elle aille jusqu’au bout de sa logique de blocage pour être efficace. Car personne ne peut avoir l’illusion que nous pourrions faire céder le gouvernement avec une grève d’un jour, même très largement suivie, ni même avec des journées d’action isolées. Il faut pour cela qu’elles s’inscrivent dans une stratégie qui soit une stratégie pour gagner
Ne pas s’arréter au milieu du gué
Participer à une grève le 10 février, ce n’est pas uniquement pour témoigner de notre refus de la politique éducative du pouvoir en place. Pour espérer gagner, il faut construire un rapport de force de haut niveau et ne pas s’arrêter au milieu du gué.
En 2003, il ne fallait surtout pas toucher au bac. Cet automne, seul Solidaires a appelé clairement les collègues à la grève reconductible et a soutenu les grévistes qui reconduisaient la grève. Construire un rapport de force avec des journées d’action, soit, mais si c’est pour reculer lorsque le bras de fer est engagé, on peut se demander « à quoi bon ? ».
Bien entendu, rien ne garantit que les collègues s’inscriront dans des propositions syndicales, quelles qu’elles soient. Mais les organisations syndicales ont la responsabilité de leur proposer des modes d’actions à la hauteur des enjeux. Après la grève du 10 février,SUD éducation proposera aux personnels et aux organisations syndicales une journée de mobilisation départemental le samedi 19 février. Après les vacances, il nous faudra construire la réussite du samedi 19 mars
Le vent libéral souffle sur l’Ecole Publique, nos conditions de travail ne sont plus leur problème. Ils ne s’arrêteront que là où nous les arrêterons. Nous avons besoin d’un mouvement social large et fort en faveur de l’Ecole Publique. Nous avons besoin d’un mouvement syndical déterminé et unitaire. Il faut construire le rapport de force pour dire que la rentrée ne peut pas se dérouler dans ces conditions.
Un mouvement social national perturbera les ouvertures de points d’accueil de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), ce mardi 8 février, dans le Finistère. Ce mouvement national porte sur des revendications salariales. « Face aux dégradations des conditions de travail constatées dans plusieurs départements et suite aux négociations de revalorisation de salaire avec l’UNCASS », la CGT et quatre autres syndicats appellent les personnels des Caf, CPAM et de l’Urssaf à faire grève ce mardi 8 février.
En fonction des agents grévistes, certaines permanences ne seront pas assurées.
Les sites ouverts
Les points qui resteront ouverts ce mardi matin, uniquement de 8 h 30 à 12 h 30 : Quimper, Brest Bellevue, Douarnenez et Quimperlé.
Les sites fermés
Les points qui seront fermés : Brest centre-ville, Concarneau, Carhaix, Landerneau, Landivisiau, Lesneven, Pont-L’Abbé. La permanence du mardi à Châteaulin ne sera pas assurée ce mardi.
Samedi, cette association d'informations sur le droit des femmes et la sexualité a reçu l'appel « révolté » d'une médecin gynécologue. « Vers le milieu de 2008, elle avait déposé une demande d'emploi pour un poste en septembre. Mais, le 27 mai, le Département a décliné son offre ! » Le départ en retraite de Kerigonan « était pourtant en cours ». La médecin avait exercé dans des centres de planification en région parisienne.
La réponse fut : « Aucun poste correspondant à vos compétences n'est actuellement à pourvoir. »
Le Planning familial demande à l'assemblée départementale de revenir sur sa décision. « L'État déjà se désengage. Mais si le conseil général fait de même sur une de ses missions, on ne comprend pas ! »
Kerigonan avait accueilli 300 personnes l'an passé, 1 200 il y a deux ans. Celui de l'hôpital, qui est financé indirectement par le Département, a reçu 3 200 consultantes en 2010. Mais, celui de Kérigonan, situé dans le pôle de santé de la Ville, rue Alexandre-Ribot, aurait des atouts. « Les personnes précaires iront moins facilement à l'hôpital. »
L'association met aussi en cause le centre de l'hôpital. Dont « l'hospitalisation systématique, la veille de l'intervention, » des mineures en cas d'IVG (Interruptions volontaires de grossesse), sous « anesthésie générale »... alors que « l'anesthésie locale est possible », et que « les femmes majeures rentrent le matin et ressortent le soir ».
Rassemblements le 9
Le centre serait « fermé le samedi », et « le midi ». Les femmes de plus de 21 ans ne pourraient y consulter pour contraception (stérilet ou implant) alors que la mission de ces centres est d'accueillir de « 15 à 50 ans ». « Et qu'il faut de 6 à 9 mois pour obtenir un rendez-vous chez un gynécologue en ville. »
Mercredi 9, à 18 h, le Planning organise deux rassemblements : place de la Liberté, à Brest ; et place de la Résistance, à Quimper, car il craint aussi que l'un des deux centres y soit en sursis avec son médecin sur le départ en retraite. Une pétition sera à signer.
Pierre Maille, président du conseil général, rétorque : « Je ne peux répondre comme cela. Je n'ai pas connaissance de tout le dossier. » Pour lui, la problématique n'est pas spécifiquement brestoise. « Avec les mêmes moyens, nous voulons un traitement équitable sur l'ensemble du Finistère. Nous réfléchissons à l'ouverture d'une antenne à Lesneven. » Une réunion de travail est prévue la semaine prochaine avec le Département, l'hôpital et les associations.
Et après minuit ?
Des inquiétudes s'expriment sur la pérennité des urgences de Pont-l'Abbé. « Nous craignons clairement que la mise en place, en février, de la maison médicale de garde n'entraîne, à terme, la fermeture des urgences de nuit, précise Yves Jardin. Cette maison est notamment mise en place pour prendre en charge la petite traumatologie de 20 h à minuit. Pour nous, elle ne peut se substituer à un service hospitalier. »
D'autant que l'avenir du Smur est également posé, si les urgences disparaissent. « Quand on voit le temps qu'il faut pour se déplacer d'un bout à l'autre du Pays bigouden, on se rend compte de l'importance des établissements de proximité », ajoute Théo Le Faou du comité de Pont-l'Abbé.
Les membres des comités s'interrogent également sur l'avenir des services de chirurgie. « Certains documents évoquent déjà la fermeture éventuelle, dans trois ans, du service de chirurgie de l'Hôtel-Dieu, informe Yves Jardin. Il faut faire très attention de ne pas surcharger Quimper déjà en suractivité chronique. De plus, les conditions d'accueil sont souvent meilleures quand on est soigné près de chez soi. »
Davantage de kilomètres
Par ailleurs, ils réclament la réouverture de la maternité de Douarnenez. Tous redoutent en effet que tout soit centralisé sur l'hôpital Quimper qui devrait ainsi prendre en charge 3 000 accouchements par an. « Qu'en sera-t-il de l'accueil des jeunes mères qui sortent parfois au bout de 48 heures ? demande Yves Jardin. Quand on sait que certaines maladies du nourrisson réapparaissent, en France, faute de soins ou de suivi après la naissance. »
Les représentants des comités vont faire circuler des pétitions au sein de la population. « Il faut mobiliser les patients pour qu'ils se rendent compte que demain, ils devront peut-être faire beaucoup plus de kilomètres pour se soigner correctement, conclut Yves Jardin. Nous allons également écrire aux élus et notamment aux candidats des élections cantonales. » Une manifestation est également envisagée.
Le conseil d'administration d'hier n'a duré que peu de temps. Sur 25, 19 administrateurs ont voté une résolution qui stipulait que si la fédération se trouvait en cessation de paiements, le conseil d'administration autorise le président à procéder à la déclaration de cessation de paiements auprès du tribunal de grande instance (TGI). Un conseil d'administration doit se tenir le 28 janvier à Châteaulin en présence du commissaire aux comptes.
La fédération d'Aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Finistère avait jusqu'au 20-22 janvier pour rembourser ses dettes. Mise en place en 2009, la procédure de sauvegarde, une fois levée, rendait exigible leur remboursement pour éviter la cessation de paiements. Il fallait donc trouver des solutions.
Du lundi 10 au vendredi 14 janvier, des responsables fédéraux ont fait le tour des 87 associations locales ADMR du Finistère. Et ce, pour s'entretenir avec les dirigeants. « Notre directeur leur a expliqué la situation actuelle », résume Yves Derrien, le président fédéral. La fédération a des dettes envers une quarantaine d'associations. « Plus de la moitié accepte un échéancier de remboursement, indiquait, jeudi, Yves Derrien. D'autres non. »
Conseil d'administration aujourd'hui
« Ce n'est qu'une manière de repousser l'échéance, estime une personne proche du dossier et souhaitant garder l'anonymat. Les associations qui sont bien gérées ne sont pas pressées d'aider la fédération à poursuivre sa mauvaise gestion. »
Hier, un nouveau point sur le passif de la fédération devait être fait avant un conseil d'administration, ce vendredi, à Châteaulin. « A la sortie de la procédure de sauvegarde [en décembre], la fédération avait une dette de 3,7 millions d'euros. » Si la fédération ne peut y faire face, « elle se retrouve en cessation de paiements », s'inquiète Yves Derrien.
Une situation que certains espèrent. « Il n'y a plus un sou dans les caisses, je ne vois pas comment on pourrait échapper au dépôt de bilan. Et ce ne sont pas quelques milliers d'euros qui vont sauver la mise. Nommer un administrateur judiciaire musclé qui prendra les bonnes décisions s'impose le plus vite possible. »
Certaines associations locales débitrices de la fédération (elles seraient 50 environ) pourraient être en difficulté.
Dans tous les cas, en plusieurs secteurs géographiques, comme à la pointe de Cornouaille, touchée par le vieillissement de sa population et la faible activité économique, on est attentif à l'avenir de l'ADMR : « Nous sommes en attente des décisions. Nous sommes prêts à nous impliquer au regard de l'enjeu social et économique pour notre territoire », déclare Bernard Le Gall, président de la communauté de communes du Cap-Sizun.
Un plan social en stand-by
Dans les couloirs circulent depuis quelque temps les noms des « mauvais élèves » : Quimper devrait plus de 400 000 € à la fédération, Concarneau 200 000 €, Guipavas 300 000 €... « Il est temps de réfléchir à une réorganisation du réseau, propose une adhérente. Les associations sont trop nombreuses, trop dispersées et chacun doit apporter la preuve d'une bonne gestion. »
D'autant que la fédération regrette de ne pas avoir pu mettre en oeuvre son plan social. « Nous perdons 130 000 euros chaque mois. On avait prévu 1,5 million d'euros d'économie par an. » Elle table beaucoup sur un nouveau tarif horaire établi en accord avec le conseil général, financeur. « Pour tenir le budget 2011, on lui a fait une proposition à 22,06€ pour le tarif horaire moyen », indique Yves Derrien.
D'autres n'y croient pas. « Je vois mal comment la collectivité pourrait accepter ce tarif alors que les comptes de 2009 n'ont même pas été approuvés et qu'ils ne sont pas certifiés par le commissaire aux comptes.
Brest
06 42 22 96 37
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Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
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Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00