40 salariés de Quimper et Châteaulin réclamaient, mardi devant les prud'hommes, le paiement de cette pause.
« 7 heures de travail et plus »
Si désormais le paiement du temps de pause est considéré comme un avantage individuel acquis pour les salariés dans l'entreprise au moment de l'accord, c'est le montant des sommes à payer qui fait débat. Hier, le défenseur CFDT a dénoncé la position de la direction qui reconnaît le droit au paiement du temps de pause uniquement pour les journées de « 7 h de travail et plus ». Alain Person est catégorique : « Jusqu'ici Doux n'a jamais parlé de ce point. C'est déloyal ! » Selon la CFDT, ce point peut faire varier les indemnisations du simple au double. « C'est très variable selon les dossiers. »
« Il fallait bien mettre le curseur quelque part ! » rétorque Me de Raincourt, défenseur du groupe Doux. D'ailleurs ce point n'a pas été contesté par la CGT. » La ligne de l'entreprise est claire. « Le groupe Doux prend acte du fait que le temps de pause est considéré comme un avantage individuel acquis. Encore faut-il calculer de façon précise les sommes dues. »
Jugement attendu le 5 avril.