3 novembre 2010 - Le Télégramme
La troisième et dernière réunion du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui touche la fédération ADMR du Finistère aura été de la même veine que les précédentes. «Nous n'avons pu aller au bout... Tous les documents nécessaires ne nous ont pas été transmis et ceux qui nous ont été remis, l'ont été très tard et n'étaient pas exempts d'erreurs», ont indiqué les élus du personnel.
«L'employeur ne comprend pas le fonctionnement d'un PSE. Sur les critères de licenciement, il ignorait la situation exacte des salariés. Logiquement, la liste nominative des personnes à licencier devait être adressée demain (aujourd'hui, ndlr) à l'inspection du travail. On ne s'en sort absolument pas». Prochaine étape: l'audience des référés du 8novembre. Contestant la forme et le fond du PSE, les élus du personnel ont assigné la gouvernance fédérale de l'ADMR en justice. Malgré l'échec du 21octobre lors de l'assemblée générale à Fouesnant -comptes 2009 non validés et budget 2011 non voté-, celle-ci, épaulée par l'Union nationale, poursuit son bonhomme de chemin, laissant aussi de côté son conseil d'administration. «C'est incroyable. On va droit dans le mur», disent des présidents.
Le 8novembre également, le tribunal de grande instance de Brest étudiera le dossier dans le cadre de la procédure de sauvegarde.
- Karine Joncqueur