http://nddlagirdesobeir.noblogs.org/
Le Collectif d’associations Gaspare (Garantir l’Avenir solidaire par l’autonomie régionale énergétique) s’est constitué pour s’opposer à l’implantation d’une centrale à cycle combiné gaz (CCCG), notamment dans le Finistère.
L’implantation de la centrale à Landivisiau s’inscrit dans le cadre du pacte électrique breton, avec le soutien de l’État.
À 10 jours de la Conférence environnementale organisée par le nouveau gouvernement, les 14 et 15 septembre, le collectif interpelle la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, et sollicite une audience : « L’objet souhaité de cette entrevue porte sur le développement des CCCG et une demande de moratoire sur la construction de toute nouvelle structure de ce type. »
Actuellement en France, six centrales de ce type sont en activité. La construction de trois autres est engagée. Six autres ont obtenu leur autorisation d’exploiter. Enfin, trois projets (dont celle de Landivisiau) sont en attente d’instruction. Au total, pour la seule année 2013, cinq nouvelles centrales devraient ainsi entrer en activité.
D’ici l’automne, le collectif Gaspare présentera aux élus et au public un scénario chiffré sur les alternatives à l’implantation d’une CCCG dans la région Bretagne.
mardi 4 septembre 2012
Nous, Christiane, Claude, Loula, Théo Herbin, comparaissons au tribunal le 11 septembre 2012 car nous refusons de quitter notre maison.
Nous sommes la première famille à être traînée devant le tribunal par Vinci.
Si on les laisse faire maintenant, ce sont tous nos amis qui seront jugés et expulsés en silence.
Il ne s’agit pas que de notre maison mais de la lutte contre l’aéroport dans son ensemble.
Nous appelons tous et toutes à venir nous soutenir massivement pour montrer à Vinci notre détermination à rester.
Avec ou sans droit ni titre, avec ou sans sommation, nous ne partirons pas.
Contre la répression, les expulsions et les mensonges de Vinci AGO et des politiques.
31 août 2012 à 07h45
Le tribunal administratif de Rennes vient de donner raison à l'association Eau et Rivières de
Bretagne qui lui demandait d'annuler une décision du préfet d'Ille-et-Vilaine régularisant une porcherie de Montauban-de-Bretagne (35).
Cette régularisation, portant sur 254 reproducteurs, 900 porcelets et 1.704 porcs à l'engraissement, avait été accordée voici quatre ans après une étude d'impact
portant sur le projet de plan d'épandage. Ce plan prévoyait une surface épandable de 290 hectares, dont 20 apportés par l'éleveur et 270 par huit prêteurs.
Le tribunal a relevé que l'analyse de la capacité des sols à recevoir le lisier n'avait porté que sur une partie des parcelles, les deux plus importantes (125
hectares) n'ayant pas fait l'objet d'études. Il note également que les quelques prélèvements effectués sur les cours d'eau proches ne permettent pas d'analyser les effets de l'épandange sur ces
ruisseaux. «Ni l'administration, ni le public n'ont ainsi été mis à même de mesurer les conséquences du plan d'épandage» sur la qualité des eaux, a considéré la juridiction. «Il s'ensuit que
l'étude d'impact est entachée d'insuffisances substantielles de nature à justifier l'annulation de l'arrêté préfectoral» attaqué.
2000 ha de terres agricoles seraient massacrés si le projet d’aéroport se concrétisait.
2000 hectares en moins dans le bassin laitier de Notre Dame des Landes ce sont 600 emplois qui disparaissent. Autour d’un exploitant agricole se greffent six emplois : ouvrières et ouvriers de fermes et de CUMA, de l’industrie laitière, d’entretien-vente de machine-outils, vétérinaires, etc... 100 exploitant-es disparaîtraient avec ce projet, soit 600 emplois pérennes.
Le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, c’est la disparition de 600 emplois !
Les terres agricoles sont l’outil de travail de plusieurs centaines de salarié-e-s agricoles (fermes, coopératives, usines de transformation et de conditionnement ?). Ces terres nourricières, travaillées depuis des siècles, doivent poursuivre leur vocation : nourrir les populations alentour. Pourtant, d’année en année, cet outil se réduit. La Loire Atlantique est dans le peloton de tête de la stérilisation des terres agricoles : 16% des terres du département sont déjà bétonnées.
Création d’emplois : nous ne sommes pas dupes !
Le transfert de l’activité aéroportuaire du sud au nord du département, à notre époque de crise écologique (la capacité de NDL ne serait pas supérieure à celle de Bouguenais !) n’impliquera pas d’augmentation du personnel aéroportuaire, mais une diminution comme chaque « modernisation ».
Les entreprises (Vinci) de construction s’engagent verbalement à « favoriser » la main d’ ?uvre locale mais nous savons bien que le chantier terminé, les ouvriers repartiraient...sur d’autres chantiers. Ceux qui prétendent que ce projet sera source de nombreux emplois nouveaux devraient prendre en compte le solde des emplois. Ne perdons pas ceux qui sont liés à de l’économie locale.
L’AÉROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES : PROJET INUTILE IMPOSÉ.
Gourmand en argent public, néfaste pour l’environnement, l’économie et l’aménagement du territoire, ce projet est inutile. Le Grand Ouest est déjà sur-doté en équipements aéroportuaires. Nous ne pouvons pas accepter un tel gaspillage de l’argent public (pas perdu pour tout le monde !), tant de destructions économiques, écologiques et sociales pour servir les intérêts d’une entreprise privée de travaux dits publics.
Nous, syndicalistes de toutes obédiences, exigeons l’abandon pur et simple de ce projet !
Confédération Paysanne - 31 Bd Einstein CS12316 - 4323 Nantes cedex 3 - cp44@free.fr
Union syndicale solidaires - 9 rue Jeanne d’Arc 44000 Nantes - solidaires44@orange.fr
30 juillet 2012
POUR SIGNER LA PETITION : http://www.petitionpublique.fr/Peti...
7 août 2012 à 17h31 -
C'est ce mardi que l'enquête publique sur le dossier "loi sur l'eau" s'achevait. Une dizaine d'organisations opposées au projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes accusent l'Etat de vouloir faire passer le dossier en force.
Dans le cadre du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui doit être construit d'ici à 2017 au nord de Nantes, cinq enquêtes publiques ont été organisées, fin juillet. Parmi elles, deux, dites "loi sur l'eau", ont notamment pour objectif d'évaluer "l'impact de l'aéroport et de sa desserte routière sur l'eau et les milieux aquatiques". En cas d'impacts négatifs sur l'environnement, le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest/Vinci doit proposer des mesures compensatoires.
"Une façon de déshabiller la loi sur l'eau"
Les opposants (*), réunis ce mardi dans la commune, ont dénoncé ces propositions : "Le dossier ne dit ni comment, ni quand, ces
mesures compensatoires seront mises en place. Il n'y a également aucune évaluation financière des coûts. Ce projet est une façon de déshabiller cette loi sur l'eau parce que l'Etat et les maîtres d'oeuvre passent outre et en force", juge Hélène Debost, secrétaire régionale
d'EELV.
"Il y a 50 ans, quand on a commencé à parler du projet, on ne se souciait pas des zones humides. Et généralement, quand il y a un dossier d'aménagement sur des zones
humides, l'Etat est très regardant, il faut aboutir à un plus écologique. Ce n'est pas le cas ici", relève de son côté Geneviève Lebouteux, co-présidente du Collectif d'élu-e-s
doutant de la pertinence de l'aéroport. Les Alternatifs dénoncent une méthode "dérogatoire", "réductrice" et "imprécise" dans leur contribution à l'enquête publique.
La commission d'enquête doit à présent analyser chaque courrier et dresser un procès-verbal aux deux maîtres d'ouvrage : AGO/Vinci et la Direction régionale de
l'environnement. La commission remettra ensuite son avis au préfet vers la mi-octobre.
* Parmi eux : les délégations régionales des Alternatifs, d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), d'Attac ou encore de France Nature Environnement.
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Nous sommes de retour du Deuxième Forum Thématique Européen contre les Grands Projets Inutiles et Imposés (GPII), organisé du 7 au 11 juillet sur le site du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans les environs de Nantes du 7 au 11 juillet.
Accueilli-e-s par la pluie dans ce coin très vert de bocage le premier jour du Forum, nous avons du arriver par un chemin détourné, car nous ratons l'accueil bigarré de la barrière douanière « Pillage Vinci » qui interpelle les automobilistes à proximité du rassemblement.
Nous ne découvrirons ces activistes clowns que le lendemain, et c'est par la guérite plus classique de l’Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes (ACIPA), qui se charge de l'organisation du forum, que nous entrons..
La lutte contre le projet d'aéroport est menée depuis le début des années 70 et a pris les formes d'une lutte de temps-long.
D'abord organisée autour d'une association de paysan-ne-s crée en 72 (ADECA), l'ACIPA est crée dans les années 2000 pour élargir le spectre des mobilisé-e-s.
Sous ces diverses formes, la contestation affronte l'entêtement toujours reformulé des pouvoirs locaux et nationaux pour justifier le projet (sécurité, environnement, affluence, tourisme, etc).
26 juillet 2012 -
Suite à l'annulation de l'autorisation d'exploiter la maternité porcine de Trébrivan par le tribunal administratif de Rennes (le Télégramme du 19 et 20juillet), les Verts demandent la fermeture de cet établissement de 3.210 équivalents animaux et l'indemnisation, par l'État, des exploitants.
«Lors de la campagne des Européennes, avec les associations locales, nous nous étions élevés contre ce projet qui mettait à mal l'emploi, l'environnement et l'équilibre d'un secteur déjà en crise», soulignent René Louail, paysan, conseiller régional Europe Écologie-Les Verts de Bretagne et Yannick Jadot, eurodéputé EELV du Grand Ouest.
S'appuyant sur ce jugement, ils considèrent que «le passage en force d'un projet qui nuit à l'environnement n'est plus possible. Force reste à la loi. La question du phosphore devient centrale et repose la question de l'infraction de la France, au regard de la directive européenne».
À ce stade, les élus verts exigent l'application immédiate du jugement, qui n'est pas suspensif.
Commentaire:
Les Verts, ils doivent fumer la moquette! Ils croient que la gauche a gagné, ou quoi?
Le "jugement n'est pas suspensif" qu'on vous dit! Donc, on continue l'exploitation, comme on a toujours fait, et après on aura une "régularisation" dans six mois. Et on passe à la construction d'une plus grande porcherie! Rien ne pourra entraver la marche du progrès et donc la production de lisier. Demandez donc à Le Drian comment que c'est qu'ici on fait ! Gast!
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00