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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 09:55

 

4 octobre 2009 à 09h21   Le Télégramme


Les Bretons se sont déplacés en nombre, hier, pour participer à la votation citoyenne organisée par le comité national contre la privatisation de La Poste.

 Et notamment, plus de 32.000 dans les Côtes-d'Armor et plus de 37.000 dans le Finistère.

 Dans certaines villes, il a fallu faire la queue. Bien que ce vote n'ait aucune valeur juridique, les participants ont tenu à dire symboliquement leur attachement à ce service public.
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 09:35

BORDEAUX, 3 oct 2009 (AFP) - Une large majorité de Français (59%) souhaite que le gouvernement organise un référendum sur le changement de statut et l'avenir de La Poste, selon un sondage Ifop à paraître dimanche dans Sud Ouest Dimanche.


Cette tendance se vérifie dans l'ensemble de la population quelque soit l'âge, le sexe, le lieu d'habitation ou la profession des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage.


Ainsi, si 57% des habitants des communes rurales désirent l'organisation d'un référendum, ce pourcentage atteint 58% dans l'agglomération parisienne et 59% dans les communes urbaines de province.


Le clivage politique s'avère cependant plus prononcé sur cet enjeu. Ainsi, 70% des sympathisants de gauche appellent de leurs voeux un tel référendum contre 43% pour les personnes de droite.


C'est au sein du PC et du Parti de gauche que les personnes sont le plus grand nombre (77%) à réclamer une consultation contre 66% au PS et 72% des partisans de Lutte Ouvrière et NPA.


Une part cependant non négligeable des proches de l'UMP (41%) exprime leur désir de voir organiser un référendum.


La réforme de la Constitution, adoptée à l'été 2008, prévoit l'instauration d'un référendum d'initiative populaire. Mais il faut une loi organique pour qu'il puisse être mis en application. Or pour l'instant aucun projet de texte en ce sens n'est inscrit à l'ordre du jour du Parlement.


Selon la réforme, le référendum pourrait être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenu par un dixième des électeurs inscrits.


Ce sondage a été réalisé par téléphone les 1er et 2 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 personnes, selon la méthode des quotas.

 

 

________________________________________________________

 

 

Finistère : immense succès de la votation citoyenne contre la privatisation de La Poste
Résultats presque définitifs du Finistère:

il manque encore Carhaix et une partie de Morlaix

Les chiffres sont impressionnants:
37 199 Votant-e-s
37 011 exprimés

36 581 CONTRE le projet gouvernemental (98,84%)
430 POUR

un exemple: 408 votants à Ouessant dont 2 pour le Oui et 2 nuls !
408 votants, c'est 52% des exprimés des dernières présidentielles !
On les comprend, s'il faut aller demain chercher son courrier en barque sur le continent!

Sur le Finistère, on dépasse donc à 19h les 37 000 votants avec un score dépassant 95% de NON à la privatisation.

C'est un immense succès populaire, [sans la CFDT et même contre elle (elle a fait des communiqué dénonçant la votation de 'populiste')].

Ce résultat est obtenu malgré un démarrage très en retard par rapport à d'autres régions qui bossent dessus depuis des mois, et avec des inégalités dans la prise en charge et la mobilisation militante. On ne citera pas tel parti politique qui s'est réveillé le 3 octobre pour être sur la photo mais qui a refusé d'ouvrir les mairies qu'il dirige...

Malgré tout, c'est une leçon de la dynamique que peut prendre une mobilisation pourvu qu'elle soit unitaire et sur UNE REVENDICATION TRES CLAIRE. Quand les gens peuvent s'en emparer, elle peut bousculer bien des appareils.

On devrait atteindre 2 millions de votants, cela appelle une suite rapidement, ça pourrait être une manifestation nationale avant que le projet ne passe au Sénat: le 2 novembre.


 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 09:06





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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 12:06
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Premier de cordée de la rentrée sociale 2009 du secteur public, la poste, son personnel, les syndicats et les usagers sont désormais à la croisée des chemins.

Le 22 septembre, les postiers donnent leurs voix !

La fin du printemps et l’été ont été marqués par des luttes dures et longues de salariés du secteur privé. Leur radicalité a parfois payé et et a eu des échos dans l'opinion. Ces luttes ont souvent été présentées par les médias comme des actions de voyous, alors que face à des patrons et des raquetteurs agissant sous l’œil bienveillant de l’État, l'action est la seule alternative.

 

 

Le 22 septembre, à l’appel des syndicats de La Poste, CGT, FO, CFTC, CFDT et SUD, le personnel s’est fortement mobilisé contre le projet gouvernemental de changement de statut qui conduit  tout droit à privatisation. Cette journée devrait inciter les postiers à amplifier le mouvement avec le soutien de la population.

Le 3 octobre : voter et faire voter contre la privatisation ! Et préparer la suite.

Le 3 octobre, à l’occasion de la votation citoyenne organisée sur tout le territoire par le Comité  national contre la privatisation de la poste, tous les usagers en âge de voter, et ce sans discrimination, pourront s’exprimer. Car l’avenir de la poste ne laisse personne indifférent. Nous devons nous mobiliser partout, dans les entreprises, les quartiers, les lieux de vie pour participer à cette consultation.

Un succès en termes de participation serait une claque pour Sarkozy et son gouvernement. La galette serait complète, si dans la continuité, les confédérations prenaient en compte ce baromètre électoral pour proposer un mouvement social interprofessionnel public/privé au-delà des grèves de 24 heures. Les salariés s'étaient exprimés dans ce sens en participant massivement aux journées des 29 janvier et 19 mars. Ce n’est peut-être que partie remise. 

Les fausses raisons d’un changement de statut :

La poste a beaucoup communiqué sur sa dette et le besoin que représenterait un « investissement supplémentaire de 2,7 milliards » pour « moderniser » l’entreprise. C’est pourtant faire abstraction de la dette contractée par l’État envers la poste. Dans le cadre des missions de service public confiées à la poste pour 2007, l’État doit à la poste :

•415 millions pour la distribution de la presse,

•255 millions pour l’aménagement du territoire (la présence postale sur tout le territoire),

•88 millions pour l’accessibilité bancaire.

Chaque année, ce sont près de 800 millions d’euros qui sont laissés au passif de la poste. Aujourd’hui, avec les centaines de milliards que les différents gouvernements sont prêts à injecter dans les banques pour les banques, on voit bien que les 2,7 milliards sont dérisoires.

La logique de profits du système capitaliste est clairement mise à nue. Il s’agit de socialiser les pertes et de privatiser les profits. Et c’est vrai que la poste fait des profits :

579 millions d’euros en 2005, 789 millions d’euros en 2006, 943 millions d’euros en 2007, 529 millions en 2008.

 

 

Un autre argument largement diffusé : « il ne s’agit que d’une ouverture du capital ». Rien de nouveau sous le soleil, c’est la chansonnette favorite des gouvernements, qu’ils soient de gauche ou de droite, pour faire avaler la pilule de la privatisation. Pour France Télécom, l’État devait rester actionnaire à hauteur de 50 %. Aujourd’hui, la part de l’État est de 26 %.

Autre exemple, celui d’EDF-GDF. Le 6 avril 2004, Sarkozy – alors ministre des Finances – jurait la main sur le cœur : « On ne viendra pas à la privatisation. C’est clair, c’est simple et c’est net. Il n’y aura pas de privatisation d’EDF ou Gaz de France ». Ce qui est clair et net, c’est la séparation entre EDF et GDF, qui a elle-même fusionné avec Suez.

Enfin un dernier argument : « la Constitution nous protége de la privatisation ». Cela se saurait si la Constitution était faite par et pour les travailleurs. Sans faire un catalogue des droits qui y sont allégrement bafoués, prenons le droit au logement qui y est inscrit, cela n’empêche aucunement de se retrouver à la rue. La Constitution préfère, il est vrai, faire respecter le droit de propriété lui aussi inscrit dans le texte… 

Filialisation, réorganisation : la privatisation rampante du groupe La Poste 

À l'instar de Mao en 1958, le président de la poste, Bailly, a annoncé avec l'ouverture du capital et la transformation en société anonyme, « un grand pas en avant ». Et c’est vrai que la privatisation va changer beaucoup de choses.

Mais depuis de nombreuses années, il faut aussi mesurer à quel point les réorganisations ont été incessantes pour faire de la poste un groupe capable de s’imposer sur les marchés mondiaux à l’égal des grands trusts du privé. Avec près de 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la poste se place d’ores et déjà dans le peloton de tête des prétendants au leadership mondial. Ses trois holdings regroupant près de vingt filiales (dites de « premier plan ») lui permettent de figurer parmi les principaux opérateurs européens. Directement implantée en Grande-Bretagne, en Irlande et en Pologne, le groupe se positionne en seconde place européenne sur le colis express. Assurances, placements immobiliers, courtages, partenariat divers (aux USA avec Fedex) promettent un avenir radieux aux futurs actionnaires qui peuvent déjà faire leur armes avec Néopost, une filiale cotée dans au CAC Next 20, l'antichambre du CAC 40.

Le grand projet qui se met en place depuis plus de vingt ans est donc bien éloigné  de ce que l'on pourrait attendre d'un service public. Près de la moitié des salariés de la poste sont déjà sous statut privé, et c’est aussi le cas de la presque totalité des filiales. Fallait-il aller encore plus loin ? Évidemment non. 

Des attaques incessantes contre le personnel 

Pour anticiper la privatisation de la poste, la direction cherche à la rentabiliser et attaque frontalement les droits des postiers.

Les « réorganisations » permanentes se traduisent systématiquement par des suppressions d’emploi (50 000 emplois en moins depuis 2002). Pour les presonnels, cela signifie une augmentation de la charge de travail, travailler plus pour gagner pareil, alors que les salaires des postiers « de base » sont déjà proches du Smic. Les salariés sont de plus en plus souvent remplacés par des machines, au point que des centres de tri entiers ferment pour laisser la place à des « Plateformes industrielles courrier ».

La pression du tout commercial s’intensifie : objectifs chiffrés de vente pour les guichetiers, revenus liés en partie à des commissions… les bureaux de poste se transforment en épicerie, où l'on vend de tout et n’importe quoi. Les guichetiers sont mis en concurrence ; on met en vente des timbres « Johnny » et on fait miroiter une promotion aux meilleurs vendeurs au détriment de leurs collègues.

La répression revêt deux visages à la poste : les poursuites disciplinaires de plus en plus systématiques sous n'importe quel prétexte, visant particulièrement les agents non-alignés, âgés et à la santé fragile… Et le « pack huissiers-police-justice » contre les grèves. La direction ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de cogner sur les salariés. 

Ce que la privatisation va changer 

Si la privatisation passe, cela se traduira d’abord par une accélération de toutes les attaques en cours. Avec des éléments nouveaux et parfois décisifs comme les licenciements collectifs, et la possibilité d’aligner le régime des retraites sur le régime général, ce qui se traduirait par une hausse des cotisations et une baisse des pensions.

La qualité du service va baisser : avec des milliers de facteurs en moins, le courrier ne pourra pas être correctement distribué ? Les prix vont augmenter : envoyer une lettre à l’autre bout de la France ne coûte en réalité pas 56 centimes à la poste. Quand il faudra payer les services rendus au prix du marché, ce sera douloureux pour les usagers. D’autant plus que la concurrence n’a pas les vertus qu’on lui prête :  tôt ou tard des multinationales qui ne se gênent pas pour faire payer très cher leurs services, contrôleront du marché.

Pour l’instant, le monopole public permet à tout le monde d’être raccordé gratuitement au réseau postal. Qu’est-ce qui empêchera de faire payer ce service, à part les promesses de Sarkozy ? On imagine la fragilisation sociale que cela entraînerait pour les plus démunis de ne même plus avoir de droit garanti à recevoir du courrier… Sans parler des milliers de fermetures de bureaux de poste en zone rurale et dans les quartiers populaires. La privatisation signifie la transformation de la poste en machine à broyer les salariés à l’intérieur et à fabriquer de l’exclusion à l’extérieur. 

Dans les autres pays d’Europe 

Sur le plan européen, la privatisation des postes européennes a entraîné de lourdes conséquences aussi bien pour les usagers que pour les postiers.

Au Royaume Uni, la privatisation de la Royal Mail mise en œuvre par le «socialiste» Tony Blair en 1999 est un tel échec que l'entreprise doit être renationalisée en catastrophe avec une perte évaluée à 1,5 milliard de livres payée par le contribuable. Une réorganisation en 2006 a conduit à la fermeture de 2 500 bureaux et à des réductions massives d'emplois.

La Suède a transformé  sa poste en SARL en 1994, un tiers des emplois a été supprimé, les bureaux de postes sont passés de 2 000 à 500 et le prix du timbre bat tous les records avec une augmentation de 90 % du prix en dix ans !

Aux Pays-Bas, la poste a été transformée en SA en 1989 et a fusionné avec le groupe australien TNT en 1996. L'entreprise est connue pour avoir fait travailler les enfants dans le portage et la publicité non adressée. Elle envisage de supprimer un quart des emplois environ dans les années qui viennent. 70 % de la main-d'œuvre travaille à temps partiel et le pays compte deux à trois fois plus de points de vente que de vrais bureaux de postes.

La bataille pour un grand service public postal européen est donc plus que jamais à l'ordre du jour pour mettre à mal des privatisations qui vont bien au-delà de ce seul secteur et concernent aussi le rail, la santé ou l'éducation. 

Et demain ? Une poste vraiment au service du public ? 

C’est loin d’être le cas aujourd’hui et c’est d’ailleurs l’un des arguments de Sarkozy : ça ne va pas, il faut donc réformer. Mais des réformes pour quoi faire ?

Défendre les services publics aujourd’hui, de notre point de vue, ce n’est pas défendre l’existant, cela serait d’ailleurs mal compris par la population. D’abord parce qu’en régime capitaliste, les services publics ont toujours eu un rôle ambigu, en partie au service du public et en partie au service de l’économie capitaliste. Mais aussi parce que cela s’est aggravé avec la mise en œuvre des logiques libérales qui ont souvent profondément transformé le fonctionnement des services publics avant même que le changement de statut n’ait eu lieu.

La poste que nous voulons, c’est un réseau de distribution où le rôle social des facteurs et des factrices notamment auprès des personnes âgées ne deviendrait pas un service payant. C’est un réseau qui participerait activement aux politiques d’aménagement du territoire, notamment dans les campagnes, au lieu de contribuer à la désertification. C’est un service bancaire qui permettrait aux plus pauvres de disposer d’un compte, même s’ils n'ont pas grand-chose à mettre dessus, pour ne pas amplifier le processus d’exclusion. C’est un réseau d’agences qui mettrait au service de tous les moyens d’accéder facilement aux nouvelles technologies afin de réduire « fracture numérique ».

C’est aussi un réseau qui se construirait à l’échelle européenne, mais sans négliger la dimension locale et les problèmes d’environnement : la circulation du courrier devrait être à l’évidence entièrement repensée, en commençant par éviter le « tout camion » et les kilomètres inutiles sous prétexte de rationalisation.

Enfin un service public digne de ce nom, c’est une entreprise qui n’écrase pas ses salariés. La lutte contre la privatisation n’est évidemment pas déconnectée de toutes les revendications concrètes, immédiates, que les travailleurs portent dans les luttes même les plus modestes. C’est même entièrement lié.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 18:51
 Consultation citoyenne le 3 octobre !
Image Non à la privatisation de la Poste ! Consultation citoyenne le 3 octobre !

C’est une campagne unitaire sans précédent depuis longtemps, avec en particulier l’appui de beaucoup d’associations de maires, qui va s'organiser dans de nombreuses villes durant toutes cette semaine…


L’enjeu est d’importance. Gagner la bataille de l’opinion publique et infliger sans attendre un désaveu à la politique de Sarkozy est possible, tant ce projet paraît peu légitime, accompagné de régressions qu’il est facile d’identifier et de dénoncer.


Ce sera une première étape pour encourager les luttes, construire des convergences avec les salariés et les usagers des autres services publics, et commencer à changer le rapport de forces.

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 17:12

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 13:13
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 12:56


Relayant une action nationale, le collectif quimpérois contre la 
privatisation de La Poste organise un référendum le 3octobre.


«Nous organisons le référendum que le gouvernement nous a refusé. C'est 
notre façon de protester contre le fait que la population n'est pas consultée sur l'évolution irréversible d'un service public vers une privatisation», souligne Jean-Paul Le Pohon pour le collectif.

«Voter, c'est un engagement plus fort que signer une pétition. Ceux qui vont 
se déplacer vont faire un signe fort et montrer qu'ils tiennent au service public», poursuit le comité.

Des consultations dans les collèges et lycées

Ce vote, qui se tiendra dans plusieurs communes de Cornouaille, dont 
certaines adoptent ou vont adopter des voeux contre le changement de 
statut de La Poste, sera aussi précédé de consultations dans les collèges et les lycées. À Quimper, des urnes, mises à disposition par la Ville, seront installées devant les différents bureaux de poste, au centre-ville et dans les quartiers. Sans doute aussi à Ergué-Gabéric et au Rouillen.

Comme dans un référendum officiel, les électeurs seront appelés à voter «oui» ou «non» à la question suivante:

«Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser, 
êtes-vous d'accord avec ce projet?».

Pratique, les consultations:

  • région de Brest:
Votation durant la foire St Michel si possibilité de stand.
Votation le 3 octobre devant les bureaux de poste de Brest.
La CGT Cheminot s'occupe du vote devant la gare et la FSU dans les collèges et lycées.

  • région de Quimper:
Le 30 septembre au restaurant inter entreprise de Creac'h Gwenn entre 11h30 et 13h30

 Le samedi 3 octobre, toute la matinée, devant les bureaux de poste de:

Centre-ville, Chapeau-Rouge, Kerfeunteun, Braden, Penhars, Kermoysan et
Ergue Gabéric.
  • région de Pont L'Abbé:
Votation le jeudi 1er octobre sur les marchés de Pont L'Abbé le matin
Votation le samedi 3 octobre de 9h00 à 12h00 devant les bureaux de poste du pays Bigouden (10 points de vote)
 
  • région de Concarneau:
Votation le 3 octobre devant les bureaux de Concarneau ,Trégunc,et Quimperlé.

 
  • région de Douarnenez:
Votation le 30 septembre sur le marché de Tréboul
Votation le 2 octobre à 16 h00 devant l'agence postale de Ploaré et devant l'école de Pouldavid
Votation le 3 octobre à partir de 10h00,

- devant les bureaux de poste de Douarnenez,
- aux Halles de Douarnenez,
- au marché de Tréboul et devant le bureau de poste de Plogonnec.


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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 07:24
fret-deux.JPG

 

Les cheminots se mobilisent contre la décision de la SNCF d’abandonner une partie de son activité fret dont les conséquences néfastes seront sociales et environnementales.


Le 22 septembre, le jour même de la grève contre la privatisation de la poste, a eu lieu une journée d’action appelée par SUD-Rail. Elle faisait suite à un rassemblement au Bourget (Seine-Saint-Denis) appelée par la CGT le 16 septembre où 2 500 à 5 000 cheminots se sont retrouvés, et un autre le 9 septembre à Thouars (Deux-Sèvres), où les cheminots sont en lutte contre une direction qui menace de supprimer les emplois si les agents n’acceptent pas la remise en cause de leur statut.


À l’origine de ces actions, la décision de la direction de la SNCF qui se prépare à annoncer l’abandon de près de 60 % de l’activité « wagon isolé » de la branche fret. Il s’agit d’acheminer – le plus souvent pour des petits entrepreneurs et industriels – des wagons individuels ou par petits groupes. Ces convois transportent souvent de petits chargements « sur mesure » pour plusieurs clients et passent par différentes gares de triage au cours de leur trajet. Une activité qui est du point de vue économique, moins rentable que les trains entiers sur lesquels la direction souhaite se « recentrer ».


Les trains entiers de marchandises sont en général acheminés sans passage intermédiaire par les triages, avec un gros chargement homogène pour un grand industriel payant une grosse facture. Les opérateurs ferroviaires privés se positionnent d’ailleurs uniquement sur ces trains et délaissent complètement l’activité wagon isolé, uniquement assurée par la SNCF. Le quasi-abandon du wagon isolé entraînerait non seulement 6 000 à 8 000 suppressions d’emplois, mais mettraient aussi 700 000 camions supplémentaires sur les routes chaque année, alors que beaucoup de « com’ » est faite autour du Grenelle de l’environnement.


Les cheminots de tous les services subissent sans arrêt des réorganisations et des suppressions de postes. À cela s’ajoute les attaques d’une direction qui cherche à détruire les acquis sociaux du statut, au nom de la « compétitivité face à la concurrence ».


Pourtant, la concurrence, c’est avant tout la direction de la SNCF qui l’organise par ses filiales. En effet, le groupe SNCF est aujourd’hui le premier transporteur routier du pays et ses filiales ferroviaires (VFLI, Naviland Cargo, etc.) représentent plus en termes de trafic que l’ensemble des autres entreprises privées circulant sur le réseau ferré. Face à de telles attaques qui en annoncent bien d’autres, seule peut répondre une mobilisation importante de cheminots de tous services, déterminés à défendre leurs emplois et leur statut et à imposer les embauches nécessaires.


Cette lutte est celle que mènent bien des travailleurs, du public comme du privé, contre les licenciements et les suppressions d’emplois. C’est l’ensemble du monde du travail qui se retrouve dos au mur face au patronat qui prend prétexte de la crise pour multiplier les attaques !

C’est tous ensemble que nous devons nous défendre.

Axel Persson
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 08:57
Communiqué du NPA.

Le NPA soutient totalement la grève qui a démarré dans les bureaux de poste parisiens, aujourd'hui 21 septembre, et la grève nationale mardi 22 à l'appel de l'intersyndicale nationale.


Depuis 6 mois, les organisations syndicales ont dénombré 140 suppressions de postes, dans les bureaux parisiens, sur les 6 derniers mois, et 7500 postes en moins au niveau national. De plus, plus de 1000 bureaux de plein exercice ont été fermés.


Autrement dit, le service public est miné de l'intérieur par les choix de la direction.


C'est dans ce contexte que survient le changement de statut de La Poste, planifié depuis le dernier conseil de ministres en juillet, impliquant l'ouverture du capital c'est-à-dire la privatisation du service public postal comme auparavant à France Télécom et à EDF-GDF.


Pour les usagers et les personnels, si la privatisation n'est pas stoppée c'est l'augmentation des tarifs postaux, moins de bureaux de poste, plus d'attente aux guichets et une dégradation des conditions de travail des postiers.

C'est pourquoi, l'enjeu du vote citoyen, contre la privatisation, autour du 3 octobre est important pour montrer que le refus de cette privatisation est largement partagé.


Le 22 septembre, Olivier Besancenot sera en grève et participera à la manifestation syndicale qui partira à 14h du siège de la direction de la Poste, 44 boulevard de Vaugirard, en direction du Sénat.


Solidaire de la grève et de la manifestation, le NPA sera présent à la manifestation contre la privatisation.

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