Né en 1910, Yann Fouéré, l'auteur de « L'Europe aux cent drapeaux », a été un des protagonistes importants de l'histoire bretonne pendant la seconde guerre mondiale puis l'inspirateur des mouvements autonomistes qui inscrivaient leur démarche au sein d'un fédéralisme européen désignant clairement l'Etat-Nation centralisateur comme l'ennemi principal.
Fonctionnaire au ministère de l'Intérieur d'un Etat français qu'il n'aimait guère, Fouéré fit après 1940 le choix de pousser les revendications régionalistes dans un sens compréhensible par Vichy, tandis que l'aile radicale du mouvement séparatiste échafaudait des rêves d'indépendance bretonne vite échaudés par les nazis.
Ephémère sous-préfet de Morlaix à la fin de 1940, il lance en 1941 le quotidien La Bretagne et devient de 1942 à 1944 , avec l'appui des maréchalistes, le secrétaire général du Comité consultatif de Bretagne (CCB) installé auprès du préfet de région à Rennes.
A la Libération, Fouéré paye au maximum son jeu hasardeux consistant à miser sur le goût de Vichy pour des provinces « enracinées » incarnant la France « saine » face au décadentisme de la ville cosmopolite, sentiment qui explique sans doute les articles antisémites et anti-maçons publiés dans le journal qu'il dirigeait.
En 1946, il est condamné à perpétuité, mais il a déjà fui au Pays de Galles puis, à partir de 1948, en Irlande. Amnistié en 1953, acquitté lors d'un nouveau procès en 1955, il reprend rapidement une activité de militant régionaliste finalement au moins aussi marquante qu'avant et sous l'Occupation et qui lui vaut d'acquérir la stature de figure de proue incontestable du mouvement breton.
A partir de 1957 il dirige le Mouvement pour l'organisation de la Bretagne (MOB) et le journal L'Avenir de la Bretagne, qui laisseront une empreinte durable. Du milieu des années 60 à celui de la décennie suivante, il est soupçonné par la police de jouer un rôle moteur dans l'émergence du Front de Libération de la Bretagne (FLB) qui s'est engagé dans la voie activiste. Il repart alors se mettre à l'abri en Irlande.
Fouéré continue ensuite à inspirer diverses tentatives autonomistes comme parti SAV - Strollad Ar Vro et en 1982 le Parti pour l'Organisation d'une Bretagne Libre (POBL).
Son aura personnelle dans les milieux bretons a transcendé les clivages politiques, même si ses héritiers les plus directs se trouvent sans aucun doute dans les milieux identitaires et chez les
partisans de l'Europe des ethnies.
Il sera enterré le 25 octobre à Guingamp, dans les Côtes d'Armor.
http://www.rue89.com/2011/10/23/mort-101-ans-de-yann-fouere-figure-de-lautonomisme-breton-225855
Commentaire:
Ce ne serait pas plutôt Yann Goulet, devenu sculpteur de la République d'Irlande qui "représentait" le FLB?
YF fait partie des personnalités qu'il convient de vénérer, respecter ou réhabiliter, dès qu'on entre en "mouvement breton". Or tous ces "grands hommes qui ont lutté pour la Bretagne ou la langue bretonne" étaient aussi unanimement rejetés par le peuple, qui décidemment ne comprend jamais rien! Cherchez l'erreur.
Synopsis
A l’appel du Front de Libération Nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre.
50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mises en place au plus haut niveau de l’Etat : manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes...
Bonjour,
Suite à votre relais de l’appel à manifester du collectif du 17 ocoobre 1961, je me permets d’attirer votre attention sur la sortie en salles le 19 octobre prochain du documentaire « Ici, on noie les algériens, 17 octobre 1961 » de Yasmina Adi.
50 ans après, Yasmina Adi met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mises en place au plus haut niveau de l’Etat : manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes
Vous pouvez accéder à la bande annonce du film, DP, photos, note d’intention et entretien de la réalisatrice en cliquant sur ce lien :http://www.icionnoielesalgeriens-le...
Je me tiens bien entendu à votre disposition pour toute demande particulière au sujet du film et de la réalisatrice.
Bien cordialement,
Rafaelle Berne pour Shellac distribution
http://www.icionnoielesalgeriens-le...
http://www.facebook.com/17octobre1961
Le 17 octobre, le gouvernement gaulliste de Nicolas Sarkozy ignorera le cinquantième anniversaire d'un événement meurtrier qui, enveloppé dans le silence et la confusion jusqu'aujourd'hui, éclaire de manière cruciale la relation complexe entre le passé et le présent, entre les Français et les Algériens dans la France contemporaine.
C'était dans la fin d'après-midi d'un dimanche froid, il y a cinquante ans, qu'entre 20 000 et 30 000 Algériens, hommes, femmes et enfants, se mirent à converger vers le centre de Paris.
Portant leurs plus beaux costumes et robes, prenant le métro ou le bus depuis leurs quartiers de la périphérie parisienne, les Algériens répondaient à un appel à la protestation contre plusieurs cas de violence policière ayant eu lieu contre leur communauté.
Les organisateurs avaient vivement conseillé aux manifestants de rester calmes et dignes en cas de provocation de la police. Sans succès...
Lorsque la nuit tomba sur Paris, les forces de police se déplacèrent rapidement vers une série de grèves organisées. Armés de mitraillettes et de « bidules » (matraques), ils se jetèrent sur les manifestants, les rassemblant en grands groupes sous les coups violents de leurs matraques (un groupe de policiers a brisé trente des cinquante matraques utilisées), de la crosse de leurs mitraillettes et de leurs Rangers.
En plus du saccage fermement contrôlé, on entendait aussi de temps à autres des coups de feu. Tout comme un policier s'en rappela plus tard, « on tirait sur tout ce qui bougeait ».
Plus tard dans la soirée, cependant, peu de choses bougèrent. Plusieurs témoins ont vu un grand tas de corps sans vie, ramassés par la police devant le fameux Grand Rex (IIe arrondissement), tandis que d'autres ont aperçu de longs morceaux de tissu étendus sur des piles bosselées, le long des trottoirs ensanglantés près de la place de l'Opéra (IXe arrondissement).
En fait, les seuls objets en mouvement étaient ces cadavres qui, jetés du haut des ponts de la ville, flottaient sur la Seine, ainsi que les bus de police qui arrêtaient avec lourdeur les manifestants pour les envoyer en centres de détention provisoire.
Loin d'offrir du répit aux manifestants, les centres (des stades pour la plupart) représentaient les arènes de la violence policière. Les Algériens devaient se frayer un passage à travers les matraques et les bâtons des policiers, de la sortie des vans jusqu'à l'entrée.
« Le Jardin des délices » de Jérôme Bosch (1503-1504) (Musé ; e du Prado/Wikimedia Commons/CC)
Une fois à l'intérieur, ils étaient confrontés à une scène digne de Jérôme Bosch (« Le Jardin des délices ») : des centaines d'hommes et de femmes, ensanglantés et mutilés. Avant que Maurice Papon, préfet de police, ne déclare victoire quelques jours après dans ce qu'il appelait la « Bataille de Paris », pas moins de 300 civils algériens étaient morts, tandis que plusieurs centaines d'autres étaient blessés, traumatisés ou toujours déportés.
Ce qui est remarquable dans la « Bataille de Paris », c'est que personne ne l'ait remarquée, pendant si longtemps en France. Après un premier ballet des compte-rendus de la presse, l'histoire a connu le même sort que les victimes algériennes : elle a été enterrée et oubliée. Les raisons de cet oubli général résonnent encore aujourd'hui.
Premièrement, le gouvernement de Charles de Gaulle s'était engagé dans un effort futile et désespéré pour vaincre le FLN, le mouvement nationaliste qui se battait pour l'indépendance de l'Algérie. La prétendue « guerre sale » était en fait, positivement épouvantable : les deux camps étaient coupables d'employer une violence hasardeuse qui réclamait la vie de milliers de civils français et algériens. Des actes de terrorisme et de contre-terrorisme ont, de plus, provoqué des vagues sur la Méditerranée qui venaient se briser sur le sol français.
Effrayés par cette marée teintée de sang, beaucoup de Français et de Françaises se sont trop vite hâtés de classer cette tentative de manifestation comme une couverture pour une action militante.
Le cerveau de cette répression policière, Maurice Papon, a exploité cette peur. Il a insisté sur le fait que la République avait vaincu l'initiative du FLN (qui avait en fait appelé à la manifestation) voulant se servir d'enfants comme boucliers et otages dans une manifestation destinée à provoquer la violence des policiers.
Comme les historiens Jim House et Neil MacMaster le notent, Papon s'est présenté avec succès à la nation comme étant le « héros qui a satisfait la mission personnelle de De Gaulle : vouloir “ garder Paris ” » (beaucoup des techniques employées par Papon contre les Algériens avaient d'abord été testées lorsqu'il était bureaucrate à Vichy, au moment où il avait déporté 1600 juifs à Auschwitz – un autre fait passé inaperçu jusqu'au procès de Papon pour crimes contre l'humanité en 1997).
Finalement, le public français avait été préparé à oublier cet évènement atroce grâce à ce que les sociologues appellent « la construction sociale de l'indifférence » et que le reste d'entre nous appellerait un processus d'abrutissement.
La spirale de violence en Algérie, ainsi que l'Etat français et la propension des médias publics à représenter les Algériens comme étant profondément « différents », ont conditionné la réponse du public français au massacre. Plutôt que comme massacre, en réalité, l'action de la police fut comprise comme un acte nécessaire d'auto-défense contre des barbares. Il leur était beaucoup plus simple de sympathiser avec les manifestants français tués par la police quelques mois plus tard lors du tristement célèbre « Massacre de Charonne », qu'avec leurs pairs Nord-Africains.
Le Pont Saint-Michel à Paris (Franç ; ois Trazzi/Wikimedia Commons/CC)
Depuis les années 80, les historiens et les scientifiques politiques ont méticuleusement recréé les évènements du 17 octobre 1961. Ce qui s'est passé cette nuit-là ne fait désormais plus de doutes. De nombreuses organisations civiques, y compris 17 Octobre : contre l'oubli, ont longtemps marqué cet anniversaire, en choisissant le Pont Saint-Michel, duquel les manifestants algériens avaient été jetés, comme site de commémoration.
Et pourtant la République française, qu'elle soit dirigée par la gauche, la droite ou le centre, a toujours maintenu un silence assourdissant.
Ce silence est particulièrement et douloureusement bruyant sous le gouvernement actuel. En 2005, lorsque Sarkozy était ministre de l'Intérieur, son parti l'UMP a voté une loi qui demandait aux enseignants de discuter des avantages de la « mission civilisatrice » de la France.
Peu après être devenu Président, Sarkozy est allé à Dakar (Sénégal) et dans undiscours controversé, les opinions de la loi votée plus tôt (et rapidement abrogée) ont vite trouvé écho. Son effort, créer le ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, qui a finalement avorté, a largement été vu comme une action pour isoler les musulmans français, tout comme l'est la loi qui interdit le port du voile islamique en public.
Mais Sarkozy a le don pour les changements de bord soudains : en témoigne le rôle joué par la France en Libye. De même qu'avec la récente image de Sarkozy effectuant un salut de héros dans la ville libérée de Tripoli, imaginez l'impact du Président, se tenant devant le Pont Saint-Michel, reconnaissant les crimes commis par la France contre d'autres Nord-Africains il y a un demi-siècle.
Dans un pays où la rhétorique xénophobe est de nouveau en hausse, le geste de Sarkozy servirait de rappel décisif : ceux qui ont perdu la vie il y a cinquante ans n'étaient pas « différents » mais des hommes et des femmes, tout comme nous. Les fantômes du passé de la France pourraient bien faire écho au chant que l'on vient d'entendre à Tripoli :
« Un, deux, trois : Sarkozy, merci ! »
Traduction : Agathe Raymond Carlo
Le 9 septembre 1971, dans l'État de New York, éclatait la révolte des détenus de la prison d'Attica aux États-Unis. Elle dura cinq jours et fut sauvagement réprimée, se concluant par la mort
de 31 prisonniers et neuf gardiens, tous tués pendant l'assaut par une police armée jusqu'aux dents.
Il y a toujours eu des révoltes dans les prisons américaines. En 1920, mille six cents détenus s'étaient soulevés à la prison de Clinton, dans l'État de New York. Après 1950, il y eut une
cinquantaine de soulèvements. Cela n'empêcha pas l'administration qui en avait la charge de se déclarer, en 1966, « fière, satisfaite et heureuse » de son système.
Mais, dès l'année suivante, en 1967, la prison de Saint-Quentin (Californie), avec ses quatre mille détenus, connut une émeute raciale. En 1968, une grève des détenus mobilisa les prisonniers
noirs comme blancs et stoppa la production industrielle dans la prison. À l'automne 1970, des détenus de Long Island prenaient le contrôle de la maison d'arrêt et exigeaient la mise en liberté
sur parole de 47 détenus. En novembre 1970, 2 400 prisonniers du pénitencier de Folsom (Californie) entamaient une grève de trois mois.
La chose nouvelle était que dans les prisons bien des détenus se disaient « révolutionnaires ». En effet, dans les années soixante, le mouvement des Noirs américains et l'enlisement des
États-Unis dans la guerre du Viêt Nam avaient conduit à une radicalisation politique. Au début des années soixante-dix, celle-ci touchait toutes les catégories de la population, et même les
détenus. Un nouveau type de prisonnier apparut : le condamné de droit commun dont la conscience politique s'éveillait en prison. George Jackson en fut le meilleur représentant. Son livre
racontant son évolution, Les Frères de Soledad, devint le livre de chevet de ceux qui soutenaient la lutte des Noirs américains.
Jackson avait fait dix ans de prison pour un vol évalué à 70 dollars et soutenait le mouvement radical des Panthères noires. Devenu un exemple à imiter, il savait sa vie menacée car l'État
américain était alors résolu à décapiter l'aile radicale du mouvement noir. En août 1971, George Jackson fut tué dans le dos par un gardien de la prison de Saint-Quentin. Les autorités tentèrent
de maquiller cet assassinat, mais la vérité, facile à deviner, déclencha une série d'émeutes dans plusieurs prisons. C'est à Attica que la révolte fut la plus profonde.
Là, 54 % des détenus étaient des Noirs mais 100 % des gardiens étaient blancs. Les prisonniers passaient 14 à 16 heures en cellule. Leur courrier était surveillé, leurs lectures contrôlées,
ils voyaient leur famille derrière un grillage, les soins médicaux étaient quasi nuls et le régime des remises en liberté arbitraire. Le système de la peine négociée (75 % des incarcérations se
faisaient sans procès) accentuait le sentiment d'injustice, car l'accusé plaidait coupable, qu'il le soit ou non, en échange d'une promesse de peine réduite... pas toujours effective.
Le système carcéral américain, comme partout, reflète les inégalités sociales. En 1969, pour une fraude fiscale d'environ 200 000 dollars, crime commis plutôt par des gens aisés, on
risquait, au pire, sept mois de prison. En revanche, la peine de prison pour un cambriolage ayant rapporté en moyenne 321 dollars était de 33 mois. En outre, le fait d'être noir était
une circonstance aggravante.
Malgré tout, un cours de sociologie donné à Attica devint un lieu de discussion pour les prisonniers sur les changements qu'ils souhaitaient. Ils organisèrent des manifestations et présentèrent
des revendications modestes.
L'assassinat de George Jackson fit grandir la tension jusqu'à ce 9 septembre, où une partie des détenus s'empara d'une des cours de la prison et y retint quarante gardiens. Des observateurs,
dont un journaliste du New York Times, furent invités par les détenus à visiter les lieux. Celui-ci écrivit : « L'harmonie raciale qui régnait parmi les prisonniers était stupéfiante. Cette cour
de prison est le premier endroit que j'ai vu où il n'y avait aucun racisme. » Et un détenu noir lui déclara : « Je ne pensais pas que les Blancs s'y feraient. J'ai pleuré à l'idée que nous étions
tous si proches. Tous unis. »
L'administration lanterna les prisonniers et, le 13 septembre, le gouverneur Rockefeller donna le feu vert à un assaut de la garde nationale, des gardiens de prison et de la police locale,
armés de fusils automatiques, de mitraillettes et de gaz lacrymogènes. En un quart d'heure, 31 détenus et neuf gardiens furent tués. L'administration expliqua d'abord que ces derniers
avaient été égorgés par les détenus, mais l'autopsie prouva qu'ils avaient été tués eux aussi par les rafales des policiers.
Ces événements n'empêchèrent pas d'autres mouvements dans les prisons et la création de comités de soutien, au point que les autorités judiciaires finirent par abandonner les peines de prison à
perpétuité envisagées pour les détenus survivants de l'assaut.
Le président Nixon félicita Rockefeller pour sa décision. Les dirigeants américains, plutôt que de satisfaire des revendications élémentaires, avaient préféré sauver la face d'une administration
pénitentiaire incapable, même au prix d'un massacre non seulement des détenus mais aussi des gardiens, unis dans le même mépris.
Des massacres de ce genre, l'impérialisme américain en avait commis d'autres, notamment au Viêt Nam, mais à Attica, il s'était montré capable d'en perpétrer aussi sur son propre sol.
Jacques FONTENOY
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2252&id=45
Par François Sabado le 25-09-2011
A l’heure où l’anticapitalisme doit plus que jamais retrouver ses « lettres de noblesse », nous reproduisons ci-dessous la préface écrite par notre camarade François Sabado au texte de Lénine « La Maladie infantile du communisme », ouvrage récemment réédité sous le titre : "Lénine, Petit Manuel pour rompre avec le capitalisme".
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00