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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:03

29 mars 2010


Le conseil général 22 va verser 3 M€ aux collèges privés dont une rallonge de 300.000 €. Bien, mais pas assez selon l'opposition.

 

«Nous considérions qu'il y avait une provocation à l'égard des 40% des familles qui ont choisi les collèges privés pour leurs enfants, souligne Régine Andrée. Nous notons avec satisfaction que vous en avez pris conscience, bien que les 300.000€ supplémentaires affectés au forfait externat soient loin d'être suffisants pour combler le manque à percevoir accumulé ces dernières années, estimé à 1,5M€. L'effort doit être poursuivi». Le conseiller général de Merdrignac souligne, par ailleurs, que cette dotation -30 € par élève- serait inférieure, selon la Direction diocésaine de l'Enseignement catholique (DDEC), de 70 € à ce qui est versé pour un collégien du public. S'interrogeant sur le fait que les collèges privés ne percevraient que 4% d'aides pour leurs travaux d'entretien contre 10% pour les établissements publics, Régine Andrée demande que soient clairement définis les critères de répartition entre privé et public.

Pour le personnel

Des comptes, le groupe communiste en demande aussi: «Quelle est la participation des familles dans le privé? Quels sont les budgets de ces établissements?». Autant de questions qui conduisent le groupe à s'abstenir, tant sur la subvention de 37.000€ allouée à la DDEC que sur ces 300.000€: «Déjà que 70.000€ sont non compensés par l'État, ça commence à faire beaucoup», estime Gérard Le Caer. Des comptes? Oui, mais dans les deux sens, répond Isabelle Nicolas pour le groupe socialiste. Une porte-parole «heureuse de constater que Régine Andrée met en avant la sous-estimation du forfait externat fixée par l'État depuis des années». Quand à la rallonge, Isabelle Nicolas précise qu'elle a été motivée par un souci d'amélioration de la situation des personnels d'entretien et administratifs.

Menace sur les collèges ruraux

Philippe Delsol et Vincent Le Meaux expliquent, quant à eux, que le département n'a fait qu'appliquer la loi, «sans état d'âme». Claudy Lebreton souligne que les quatre départements bretons et la Région travaillent en commun afin d'harmoniser le traitement des collèges privés. Mais, privé ou public, les inquiétudes sont les mêmes s'agissant des établissements en secteur rural, précise le président du conseil général, évoquant les menaces sur les collèges des chefs-lieux de canton, «l'Éducation nationale parlant de fixer la taille significative des établissements à 250 élèves...».

 

Note:

 

En tout cas, c'est la crise, mais du fric y en a!


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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 08:52

29 mars 2010


La cour d'appel de Paris rendra demain sa décision dans le procès du naufrage de l'Erika. Un arrêt très attendu quant à la responsabilité pénale de l'affréteur Total et la reconnaissance d'un préjudice écologique.


Durant les sept semaines du procès en appel, qui s'est achevé le 18novembre 2009, le groupe pétrolier et ses co-prévenus ont tous clamé leur innocence dans cette catastrophe écologique. Total, la société de classification Rina, l'armateur du navire, Giuseppe Savarese, et son gestionnaire, Antonio Pollara, avaient été reconnus coupables du délit de pollution en première instance. Ils avaient écopé de l'amende maximale: 375.000€ pour les personnes morales, 75.000€ pour les personnes physiques.

Un jugement novateur


Le jugement du 16 janvier 2008 avait innové en reconnaissant la responsabilité pénale de Total, alors que le droit maritime vise plutôt le capitaine - relaxé - ou l'armateur. Le parquet général a requis la confirmation de ces peines et a également demandé l'amende maximale pour une filiale de Total relaxée en première instance, Total Petroleum Services (TPS).


L'avocat de Total, Me Daniel Soulez-Larivière, avait exhorté la cour d'appel à infirmer un jugement qui constitue «une véritable révolution». Il avait plaidé la relaxe du groupe, victime selon lui d'un «travail de diabolisation» et de la recherche d'un «coupable idéal». Les conseils des trois autres principaux prévenus avaient également invoqué une incompatibilité de la loi française avec la convention internationale sur la pollution maritime Marpol.


La décision du président Joseph Valantin concernant le volet civil du procès sera également lourde de conséquences. Le jugement de première instance avait reconnu un préjudice écologique pour le Morbihan et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), donnant pour la première fois un prix à la nature et ouvrant une perspective novatrice en droit de l'environnement. D'autres collectivités prétendent à une indemnisation à ce titre, comme les régions Bretagne, Poitou-Charentes et Pays-de-la-Loire, et les départements du Finistère et de la Vendée.

192 M€ d'indemnités en première instance


Au total, le jugement de première instance avait condamné Total, Rina, MM.Savarese et Pollara à verser solidairement 192M€ d'indemnités à une centaine de parties civiles. L'État s'était taillé la part du lion avec 154M€, ce qui explique que plusieurs dizaines d'associations et collectivités s'estimant victimes de la marée noire se soient à nouveau portées parties civiles.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 10:34

27 mars 2010 à 18h43


En novembre dernier, 942 Costarmoricains avaient déposé plainte contre X, auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance de Saint-Brieuc (22), pour demander à la justice de déterminer la chaîne des responsabilités à l’origine de la pollution des algues vertes. «    Mais à ce jour, nous avons aucune réponse. C’est le silence total     », déclare Denis Baulier.


Du coup, le mouvement «     Bretagne, terres d’eau pure     », créé pour la circonstance, repasse à l’offensive sur le terrain juridique, mais cette fois,devant le doyen des juges d’instruction. Une réunion publique avait lieu cet après-midi à Saint-Brieuc, sur le campus Mazier, pour recueillir à nouveau les plaintes mais aussi les cotisations qui alimenteront le dépôt de garantie indispensable à l’ouverture de cette procédure particulière.

Plaintes accompagnées d'un argumentaire juridique

En effet, les plaintes seront accompagnées d’un «     argumentaire juridique conséquent     » préparé par le même avocat, qui, en décembre 2009, avait obtenu la confirmation de la responsabilité de l’État dans la prolifération des algues vertes devant la cour administrative d’appel de Nantes. Et le magistrat saisi est tenu d’ouvrir une instruction.

Pas de plaintes contre les représentants de l'Etat

D’autres associations et citoyens, dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, ont déjà engagé le fer sur le terrain juridique. Ce qui différencie la dernière initiative en date, c’est la volonté de ne pas porter plainte contre le préfet des Côtes-d’Armor ou tout autre représentant de l’État. «     Ce n’est pas à nous, simples citoyens, de dire qui sont les responsables !     » estime Denis Baulier.

Appel à l'épargne populaire

D’autre part, plusieurs des adhérents de «     Bretagne, terres d’eau pure     » étaient à l’origine de l’opération «     Nénuphar     » qui, en son temps, avait défrayé la chronique. Enfin, cette action juridique s’accompagne d’un appel à l’épargne populaire pour la création de nouveaux instruments de transformation et de distribution de produits agricoles.


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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 07:42

27 mars 2010 


Deux ans après le lancement du mouvement «Ni pauvre, ni soumis» (NPNS), leurs représentants font le même constat «d'extrême pauvreté des personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante».

 «Pire encore, ces personnes déjà en situation difficile doivent désormais payer des frais supplémentaires (hausse du forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités du travail, déremboursement de certains médicaments...)», indique le collectif.

Répétant qu'il est inacceptable de laisser durablement sous le seuil de pauvreté des personnes en raison de leur handicap ou de leur état de santé, le collectif NPNS lance un appel à tous les citoyens touchés ou révoltés par cette situation d'injustice sociale à manifester partout en France, aujourd'hui.

 Une manifestation est prévue à Rennes.
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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 07:35

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27 mars 2010 


La carte scolaire sera officiellement annoncée vendredi prochain par Philippe Couturaud, l'inspecteur d'académie.


La veille, il aura rendu ses derniers arbitrages. Les syndicats ont donc décidé de montrer leur mécontentement dans les jours précédents.


«Trente-neuf écoles vont être touchées par des fermetures. Il n'y aurait que douze ouvertures», explique Martine Derrien, pour le Snuipp.


«La plupart des fermetures vont encore toucher cette année les écoles maternelles car les enfants de deux à trois ans ne sont plus comptabilisés. On va se retrouver avec des classes de 32 à 33 élèves.


L'élémentaire va également souffrir et l'on sera aussi confronté à des classes surchargées avec plus de 28 élèves.»


Les enseignants, parents et élus sont donc appelés à venir occuper symboliquement, mardi, à 17h, les écoles dans l'ensemble du département. Une motion qui sera lue lors du rassemblement sera ensuite envoyée au préfet.


Autre action, prévue cette fois mercredi, à 17h30, à la veille du conseil départemental.


Enseignants, parents et élus iront manifester devant chaque inspection départementale à Lorient, Vannes, Hennebont, Pontivy, Auray, Questembert et Ploërmel.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:08

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Samedi 27 mars 2010, la coordination Bretagne/Pays de Loire des asso de luttes pour les sans papiers organise un rassemblement devant le Centre de rétention de St Jacques de la Lande (près de Rennes)

 

Mis en fonctionnement le 1er aout 2007 avec le soutien actif de l’ex-préfète d’Ille-et-Vilaine, Bernadette Malgorn, le Centre de Rétention Administrative (CRA) de St Jacques de la Lande (coût de construction : 10 millions d’euros) doit son existence à la politique de reconduites à la frontière exigée par le gouvernement. Il a pour fonction de retenir les personnes sans-papiers en attente de leur jugement d’expulsion (coût d’une expulsion : 20 à 27000 euros). Véritable prison pour migrants, le CRA de St Jacques a une capacité « d’accueil » de 58 personnes (46 hommes et 12 femmes) et peut « accueillir » 2 familles.


Depuis son ouverture, ce centre a connu des grèves de la faim, des tentatives de suicides et des enfermements d’enfants, dont celui d’un bébé de 3 semaines qualifié par la cour d’appel de Rennes de «traitement inhumain et dégradant». Pour essayer d’atteindre ses objectifs chiffrés d’expulsions, l’Etat fait officiellement pression sur ses préfets pour qu’ils arrêtent (effectifs de la police aux frontière multipliés par 6 depuis 4 ans en Ille-et-Vilaine) et enferment des hommes, des femmes et des enfants, qui d’ailleurs pour la plupart d’entre eux, ne sont pas expulsables.


Aussi doivent-ils être relâchés au terme de la période légale de rétention, avec la crainte d’être à nouveau arrêtés. Comment s’insérer dans ces conditions alors qu’il est maintenant reconnu que les migrants contribuent à l’activité économique d’un pays sans encombrer le marché du travail ?

 

Alors, pour dire STOP à cette politique humainement honteuse et économiquement absurde, qui criminalise des personnes au seul motif d’avoir fuit la guerre, la persécution, la misère ou d’avoir rêvé d’un avenir meilleur pour leurs enfants.

Pour l’arrêt des expulsions et la fermeture des Centres de Rétention.

Pour la liberté de circulation et d’installation et la régularisation de toutes les personnes sans papiers.

 

Le NPA 35 soutient l’initiative de la Coordination régionale Bretagne-Pays de Loire, solidaire des personnes immigrées et appelle à participer à la marche de blocage du CRA de St Jacques le samedi 27 mars.


RDV 14H30 devant l’aéroport

Rennes-St Jacques

(bus n°57, direction St Jacques, arrêt « Gautrais »)

 

Rennes, le 25/03/2010

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:33

24 mars 2010 à 08h30 


Hier, une soixantaine de postiers de Dinan, Caulnes, Broons et Jugon-les-Lacs s'est rassemblée devant la Poste de Lamballe, siège du groupement du Penthièvre.


Ils s'inquiètent de la nouvelle organisation qui doit être mise en place à partir du 13 avril et qui prévoit notamment des suppressions de postes (départs à la retraite pas remplacés) et des conditions de travail plus difficiles (suppressions de tournées).


C'est en tout cas le constat fait par les syndicats et notamment, par Pierre Spaeth, délégué FO. Lundi, ils ont été reçus par Olivier Colin, directeur du développement industriel à La Poste. Hier, ils se sont entretenus toute la journée avec Marie-Gabrielle Le Camus, directrice du groupement Penthièvre. Les négociations concernant les centres de Dinan et de Broons-Caulnes ont échoué. La grève pourrait, en conséquence, être reconduite.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:19

 Vers un nouvel appel d'offres?

17 mars 2010 à 07h30


Dans un courrier adressé au maire de Ploufragan il y a quelques jours, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo indique qu'une décision concernant le projet de centrale à Ploufragan sera prise peu de temps après les élections régionales.


12juillet 2009: Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie annonce que la centrale à gaz de Ploufragan (quatre turbines de 50MW) «ne se fera pas en l'état». Pour les opposants au projet porté par GDF-Suez, c'est - pensent-ils - la fin heureuse d'un combat long de deux ans. Mais depuis quelques jours, l'inquiétude est réapparue chez les militants écologiques et les élus locaux.

«La seule solution»


À l'origine de cette agitation, un courrier de Jean-François Carenco à destination de Rémi Moulin. Dans cette lettre, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo rappelle au maire de Ploufragan la fragilité électrique de la région: «Le caractère alarmant de la situation en Bretagne nécessite des mesures d'urgence».


Avant de poursuivre: «La mise en service d'un moyen de production dans la région de Saint-Brieuc, en complément du parc de production existant qu'il est nécessaire de pérenniser, apparaît comme la seule solution permettant de faire face à la situation dans les délais impartis pour mettre en oeuvre le renforcement du réseau de transport en Bretagne». Et Jean-François Carenco de conclure: «Je crois pouvoir affirmer que des décisions pourraient être présentées aux élus dans les toutes prochaines semaines». L'annonce du lancement d'un nouvel appel d'offres pour une unité de production électrique dans la région de Saint-Brieuc n'est donc pas encore officielle. Mais se rapproche...

Une centrale d'appoint au gaz ou au fuel


Car à la fin du mois de février, Rémi Moulin s'est aussi entretenu avec Gérard Yvé, le délégué régional de GDF-Suez. Et ce dernier l'a également informé qu'aucune décision ne serait prise avant le second tour des élections régionales. Mais il a ajouté que la construction d'une unité de production, de plus faible puissance, permettant de couvrir les périodes de pointe, était à l'étude.


Cette centrale d'appoint, faisant appel aux énergies fossiles, le B15 (structure rassemblant les plus importantes collectivités locales bretonnes) ne s'y était pas opposé l'été dernier. Mais uniquement si les actions «de maîtrise de la demande et de production renouvelable» étaient trop difficiles à mettre en place d'ici 2012. Depuis, le B15 prône l'installation de petites unités de production.

  • Julien Vaillant
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 09:11
L'eau, ressource essentielle à la vie, est un patrimoine commun de l'humanité. Il s'agit de le préserver des intérêts particuliers et de la logique marchande.

 


Aujourd'hui, toutes les études pointent un surcoût d'au minimum 25% pour la gestion déléguée du service de l'eau, surcoût payé par les usagers, alors que ce mode de gestion ne permet pas de savoir ce qui est facturé précisément.


La différence entre le prix facturé et le coût réel du service est dénoncé par un nombre grandissant d'élus et d'associations d'usagers et constitue un véritable scandale financier.


Les collectivités territoriales et les usagers sont laissées seuls face aux géants de l'eau (Véolia Environnement-Générale des Eaux, Suez Environnement, Saur), eux qui n'ont bien souvent ni les moyens financiers ni les moyens techniques de leur indépendance. Les nombreux cas de corruption avérée d'élu ont provoqué le vote de la loi Sapin contre la corruption en 1993.


Les géants de l'eau tiennent sous leur coupe le secteur entier du service de l'eau (production, distribution, assainissement) et son corollaire (actions de protection de la ressource et de reconquête de la qualité de l'eau). Il n'y a pas de concurrence réelle sur ce marché, véritable oligopole.


Les géants de l'eau ont mis en œuvre une véritable stratégie de raréfaction des compétences aidés en cela par l'État qui a supprimé les services compétents (DDE,DDA) via la RGPP. Pilotant de l'intérieur et de l'extérieur tous les organes de décision officiels, ils imposent les normes techniques d'aujourd'hui et de demain, écartant les techniques ou les usages alternatifs préjudiciables à leur activité.


Ils se placent comme des acteurs incontournables pour présider demain au contrôle des usages de l'eau.


L'effet dévastateur à long terme des micro-polluants a été récemment mis en lumière. L'Europe rend dorénavant obligatoire leur prise en compte dans le processus d'assainissement et ce dès 2015. Cette obligation va entraîner une hausse massive de la facture des usagers et pose les questions de la pertinence du modèle actuel de gestion de l'eau et de la nécessaire solidarité entre collectivités territoriales.


Les effets du dérèglement climatique risque d'accroître encore les tensions autour des ressources souterraines profondes en eau y compris en Europe et met en péril la paix dans le monde.


Nos élus défendront une gestion directe du cycle étendu de l'eau (production, distribution, assainissement, actions de prévention et de reconquête de la qualité de l'eau) sous contrôle des usagers dans toutes les instances où la région est représentée. Nos élus conditionneront l'attribution de subventions à l'existence d'une gestion directe ou à un transfert rapide et planifié vers ce mode de gestion.


Nos élus créeront un observatoire de l'eau chargés d'accompagner techniquement (observatoire du prix de l'eau, information, soutien pour la gestion directe ou la migration de la gestion déléguée vers la gestion directe) et administrativement (veille législative) les collectivités territoriales et les associations d'usagers. Ce comité pourra être saisi par les collectivités territoriales ou les associations d'usagers afin de contrôler l'activité des exploitants privés. Les usagers seront représentés au sein de ce comité d'experts. Les travaux de ce comité seront publics.


Nos élus défendront la coordination la plus large possible entre les services de l'eau des collectivités territoriales. Ils militeront en faveur d'une mise hors marché de l'eau, c'est à dire la création d'un monopole public de la gestion de l'eau et la création d'une entreprise publique de l'eau à partir de la nationalisation sans indemnités des entreprises privées. Cette entreprise publique sera financée par son activité commerciale auprès des entreprises en France et à l'étranger, son budget sera équilibré par l'État. Son conseil d'administration sera composé pour un tiers des représentants de l'État, un tiers des représentants du personnels et un tiers des représentants des usagers.


Nos élus militeront pour que l'accès à l'eau soit reconnu droit inaliénable de l'être humain et donc garanti par la puissance publique pour que nul ne puisse plus en interdire l'accès à quiconque a contrario de la situation actuelle où un portefeuille mal garni peut nous interdire l'utilisation d'une ressource élémentaire.


Nos élus défendront l'application stricte du principe pollueur/payeur a contrario de la situation actuelle où les particuliers payent 85% de la redevance « pollution » à l'agence de l'eau Loire-Bretagne alors qu'ils ne génèrent que 15% de la pollution.


Nos élus s'opposeront à la tarification préférentielle pour les gros consommateurs.


Nos élus militeront en faveur d'une dotation inconditionnelle d'autonomie de 55 m3 pour un foyer de deux personnes, à moduler selon la taille du foyer, puisque l'eau est une ressource essentielle à tous.


Nos élus militeront en faveur d'une gouvernance mondiale de l'eau pour faire face aux conflits d'usage des ressources en eau et préserver la paix.


Nos élus militeront en faveur d'un nouveau modèle de gestion des ressources en eau : traitement de la pollution à la source – y compris les effluents domestiques – et arrêt du gâchis des eaux souterraines profondes par le recyclage des eaux superficielles (ex: toilettes sans eau et eau hygiénique au robinet).


Nos élus militeront en faveur pour le renforcement des moyens de la police de l'eau, l'intensification des contrôles et la fin de l'auto-surveillance des installations par les industriels.

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 08:54
vendredi 05 mars 2010

Avant le vote, les têtes de liste aux élections régionales doivent s'exposer à de gros risques financiers. Dans l'incertitude. Et dans un cadre réglementaire très strict.

Enquête

Les gros budgets


Le budget de la liste de Bernadette Malgorn (majorité présidentielle) frôle les 450 000 €. Le tout a été réuni « par emprunt personnel », ainsi que par « une contribution de chaque colistier », indique Mathieu Guillemin, son codirecteur de campagne : « 4 000 € pour les candidats en position éligible, 600 € pour les autres. » La même règle avait déjà été appliquée, « en 2004, pour la liste Rohan ». Ce gros budget est essentiellement mangé par les frais d'impression et la communication, « notamment Internet ».


Celui de Jean-Yves Le Drian (PS) « restera sous la barre des 400 000 € », précise Pierrick Massiot, directeur-adjoint de la campagne. Des fonds réunis par l'apport des partis (PS et PC) et, surtout, « par un emprunt personnel de Jean-Yves Le Drian, comme en 2004 ». Ils ont d'abord servi « à payer tous les documents », les salaires des permanents de la campagne, un cabinet de conseil en communication ainsi que l'organisation.


Les moyens


Pour la liste de Guy Hascoët (Europe Écologie Bretagne), le budget est bloqué « au plus juste, à 350 000 € », note Laurent Hamon, mandataire financier. Des fonds réunis par emprunt bancaire d'un candidat tête de liste, en position éligible, avec caution des deux partis (Verts et UDB).


Pour Bruno Joncour (MoDem), il s'élève à « environ 100 000 € », en plus des 80 000 € de base, réunis par emprunts personnels « de plusieurs candidats éligibles », constate Boris Guillou, le mandataire financier.

Pour Gérard Perron (Ensemble pour une Bretagne à gauche, solidaire, écologique et citoyenne), on en reste à 100 000 €, « dont 62 000 € seulement pour les bulletins et professions de foi », pointe Alain Guichard, directeur de campagne. Ils ont été réunis par des dons individuels et un emprunt souscrit par la tête de liste.


Les petits


Pour Christian Troadec (Nous te ferons Bretagne), le ticket des 80 000 € a été « divisé en trois » entre Gauche alternative, Parti breton et Alliance écologiste indépendante. S'y ajoutent quelques militants et donateurs. La quasi-totalité va « aux frais d'imprimerie ».


Pour Bretagne phare du nouveau monde (Alexandre Noury), le budget se limite « à 45 000 € » réunis par emprunts des candidats et dons des militants. Du coup, « nous n'enverrons pas de bulletins par La Poste, on ne les trouvera que dans les bureaux ».


Et les tout petits


Pour Laurence de Bouard (Vraiment à gauche), le budget est de 30 000 €, essentiellement apportés par le NPA, le Nouveau parti anticapitaliste. Pas d'emprunts, mais des appels à dons.


Comme pour Lutte ouvrière qui estime que sa campagne ne devrait pas dépasser « 7 000 € à 9 000 € ». Elle sera financée par souscription, avec des petits dons « allant de 10 € à 30 € ». Par économie, le bulletin LO ne sera disponible que « dans les bureaux de vote », il ne sera pas adressé aux électeurs.


Charles Laot et ses colistiers de Terres de Bretagne font, eux aussi, au plus strict minimum : « 15 000 € en tout et pour tout », grâce à « des dons de sympathisants ». Pas de profession de foi ni de bulletins de vote. Par économie. Mais aussi par respect pour l'environnement : « Ça représente 45 t de papier, soit deux semi-remorques ! » Alors, ils appellent leurs électeurs à imprimer eux-mêmes leur bulletin de vote, en le téléchargeant sur Internet.


 

Christophe VIOLETTE.
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