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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 10:49
Cultures mercredi 01 février 

L’équipe de Kevre Breizh : Patrick Hervé (vice-président), Tangi Louarn (président), Gweltaz Ar Fur (coordinateur de la manifestation) et Leslie Tavennec (responsable de la promotion Internet).


Le 31 mars prochain, à Quimper, une manifestation « Deomp de’i ! » (allons-y) en faveur des langues et cultures régionales est organisée par Kevre Breizh, coordination associative culturelle de Bretagne.

 

L’action est menée en coordination avec les associations défendant d’autres langues régionales comme l’alsacien, le corse, le basque, l’occitan ainsi que les langues des territoires d’Outremer. Constituées en Collectif du 31 mars, elles défileront ce même jour en Corse, en Alsace, en Catalogne et ailleurs en France pour la reconnaissance de la diversité des langues et cultures des territoires de la République. L’objectif : inscrire leurs revendications dans le débat présidentiel et que « la France reconnaisse sa diversité, ses langues et cultures », indique Tangi Louarn, président de Kerve Breizh. Au programme de la journée de mobilisation : débats, rassemblement, animations et concert, en présence de nombreux artistes et personnalités.


Une lettre aux candidats


Le Collectif du 31 mars a déjà écrit aux différents candidats à la présidence de la République pour demander une modification de la constitution pour la reconnaissance de la diversité des langues et la nécessité de les protéger, la ratification de la Charte des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe et enfin le vote d’une loi permettant la reconnaissance et le développement des langues régionales.


Dans la région, Kevre Breizh rassemble 40 fédérations et associations qui comptent 50 000 membres et organismes tels que les écoles Diwan, les fédérations culturelles ou encore les médias.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Quimper.-Langue-bretonne-manifestation-le-31-mars-a-l-appel-de-Kevre-Breizh_40820-2039199_actu.Htm

 


 

Langues régionales. Mobilisation le 31mars

3 février 2012 -

 

C'est une première dans l'Hexagone. Le31mars, les défenseurs des langues régionales manifesteront dans six villes. Lebut: obtenir des engagements des candidats.


À Quimper, Ajaccio (Corse), Strasbourg (Alsace), Toulouse (Occitanie), Perpignan (Catalogne), Bayonne (Pays Basque), sans doute aussi en Martinique, Guyane, à La Réunion, peut-être même à Amiens (Picardie), Poitiers (langue d'oïl)... Des dizaines de milliers de manifestants sont attendus, le samedi 31mars, pour la défense des droits culturels. «L'idée est partie des grandes manifestations organisées tous les deux ans en Occitanie, explique Patrick Hervé, coordinateur pour Kevre Breizh.

 

Ils étaient 25.000 à Carcassonne, en 2009. Nous avons décidé de caler la manifestation par rapport à la présidentielle car il y avait un risque que les débats économiques et financiers occultent tout le reste. Or, la culture est un élément essentiel de la politique». Le Collectif du 31mars a donc été créé pour fédérer les initiatives. Il s'est mis d'accord sur deux thèmes communs: une loi pour les langues et cultures et donc la modification de la Constitution et la ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Les Bretons ont rajouté au mot d'ordre, «de vrais pouvoirs pour la Bretagne réunifiée». «Les choses avancent en France, mais très lentement, constate TangiLouarn, président de KevreBreizh. Or, il faut agir vite. Les mentalités ont du mal à évoluer, comme on l'a vu lors d'un récent débat au Sénat».

Objectif: 10.000 personnes à Quimper

Quimper sera bien sûr une des places fortes du 31mars. L'événement y sera précédé, le vendredi 30mars, d'une conférence du sociolinguiste Gilbert Dalgalian. «Le samedi, plus de 10.000 personnes sont attendues en ville, explique Gweltaz Ar Fur, coordinateur local. Toutes les grandes fédérations culturelles bretonnes ont appelé à manifester: Kendalc'h, War'lLeur, BAS, Gouelioù Breizh, Kanomp Breizh, Gorsedd, etc.».

 

Des bagadoù et autres groupes grossiront et animeront ainsi le défilé. De nombreux artistes ont aussi rejoint l'appel, menés par Alan Stivell et trop nombreux pour être cités. Le samedi matin, un débat sera organisé avec les représentants des partis politiques. La manifestation partira à 14h et se terminera par un grand concert gratuit avec les artistes engagés pour la diversité culturelle.  

 

Contact e-mail:arfurgweltaz@gmail.com

 

Un site internet a été ouvert pour toutes les informations : www.deompdei-kemper2012.org

  • Ronan Larvor

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/langues-regionales-mobilisation-le-31mars-03-02-2012-1588288.php

 

 


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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 11:43

Alrededordelfuego Castelao

1 février 2012 - 

 

Dans le pays de Guingamp, plus de700 élèves sont scolarisés à Diwan et dans les classes breton-français. Une progression de 80% en dix ans. À la rentrée, une classe maternelle bilingue pourrait ouvrir à Ploumagoar. Pourquoi la filière bretonnante a-t-elle le vent en poupe ? Enquête.

> Un projet de classe maternelle bilingue à Ploumagoar

Quelle est l'offre scolaire bretonne dans le pays de Guingamp (1)?


De la maternelle au CM2, les petits Guingampais peuvent apprendre le breton dans trois établissements: à l'école Diwan, à l'école privée Saint-Léonard, toutes deux à Guingamp, et à l'école publique de Pabu. Entre2003 et2011, l'offre d'enseignement bilingue s'est considérablement développée dans le pays de Guingamp. Ce qui correspond à la tendance régionale: en dix ans, les effectifs ont doublé (2)!

 

En parallèle de la filière guingampaise, seuls les sites bilingues de Louargat et Belle-Isle-en-Terre existaient en 2003. Depuis, quatre écoles ont vu le jour. «En dix ans, les chiffres ont augmenté de 80%», se félicite Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office de la langue bretonne, basé à Cavan. Un projet d'ouverture de classe maternelle bilingue pourrait aboutir à la rentrée de septembre à Ploumagoar (lire par ailleurs). Après le CM2, les élèves peuvent poursuivre le breton en intégrant le collège Prévert de Guingamp (filière bilingue) ou le collège Diwan de Plésidy.

Comment se porte la filière?


Ici, le breton ne connaît pas la crise! Plus de 700 élèves pratiquent le breton (sur 2.716 Costarmoricains). «On a un taux de scolarisation très important à Pabu, souligne Guillaume Morin. Un tiers des enfants de la commune sont à l'école bilingue.Cette filière marche bien!» Soixante-dix-huit enfants y sont inscrits (un chiffre à rapprocher des 82élèves de Diwan). Plus de 200 élèves vivent à l'heure du breton au collège Diwan de Plésidy, contre une quinzaine au collège Prévert de Guingamp.

Pourquoi les écoles bilingues ont la cote?


Immersion totale à Diwan ou moitié des cours en breton dans les classes bilingues... Dans le pays de Guingamp, apprendre le breton est presque devenu naturel. Peut-être parce que la langue y est encore «vivante». «On recense 17% de locuteurs sur le secteur», indique GuillaumeMorin. Le pays guingampais est le deuxième pays du département après le Trégor-Goëlo et leCentre-Ouest Bretagne (exaequo) où l'on parle le plus le breton. Autre atout convaincant: les arguments de la filière bretonnante. Le bilinguisme précoce, une pensée plus créative, des compétences intellectuelles développées dans certains domaines... Il n'enfaut pas plus pour séduire les jeunes parents à l'heure des inscriptions.

1. Le pays regroupe 65 communes, de Belle-Isle-en-Terre à Châtelaudren et de Bulat-Plestivien à Plouha, ce qui représente une population de plus de 80.000habitants.

2. De la maternelle au lycée, 14.082 élèves (Bretagne et Loire-Atlantique).

  • Soizic Quéro

    «Le bilinguisme peut être une chance pour l'enfant»

    Plaquettes breton-français à la main, Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office public de la langue bretonne, s'installe à la garderie de l'école maternelle Christian-Le Verge. Hier, il est un peu plus de 17h et nous sommes à Ploumagoar. La mission de Guillaume? Informer les parents sur le projet de la classe maternelle bilingue.

    Né un an trop tôt!

    Catherine attend son petit dernier. Antonin, 5 ans, termine son goûter. L'échange s'engage. «La filière bilingue, c'est comme l'enseignement monolingue, sauf que la moitié des cours sont dispensés en breton», explique Guillaume Morin. Son discours est rodé. «Très tôt, l'enfant entend une langue différente. Il comprend assez vite et passe facilement du français au breton.

     

    On ne lui demande pas de travail supplémentaire, ni une prédisposition particulière aux langues. Le bilinguisme peut être une chance pour l'enfant.» Catherine jette un coup d'oeil à la plaquette. «Mon fils est né en 2006», sourit-elle. Un an trop tôt en effet pour être inscrit... . Dommage, le projet aurait pu l'intéresser. «Les parents se posent beaucoup de questions. Le but est d'engager la conversation.» Hier soir, une dizaine de familles ont discuté avec Guillaume Morin. «C'est une bonne formule. J'ai senti un bon accueil, conclut-il, prêt à recommencer. Maintenant, la réflexion va se poursuivre à la maison.»

     

    «À Pabu, un tiers des enfants de la commune sont à l'école bilingue. »

    • Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office de la langue bretonne

    http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/enseignement-breton-la-crise-connait-pas-01-02-2012-1585731.php

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    23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:50

    yannick-martin.jpg

    Politique dimanche 22 janvier 2012

     

    Elle ne s'en est ouverte qu'aujourd'hui auprès des militants, à l'occasion du pot de la nouvelle année de la section guingampaise de l'Union démocratique bretonne (UDB).

     

    La conseillère municipale et régionale de Guingamp Mona Bras a été victime l'an dernier de menaces qui l'ont conduite à déposer plainte en gendarmerie. « Un groupe de l’extrême droite bretonne m’a menacée physiquement sur un site Internet, notamment suite à l’affaire du sonneur sacré champion de Bretagne, Yannick Martin. Sa couleur de peau déplaisait à ce groupuscule aux idées nauséabondes » a-t-elle rapporté aux adhérents.


    Pourquoi l'avoir passé sous silence ? « Le divulguer aurait immanquablement fait de la publicité à ce site et son idéologie » indique l'élue.

     

    http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_--La-conseillere-regionale-Mona-Bras-victime-de-menaces_40798-2035009_actu.Htm

     

    Note: Soutien total à la camarade et au champion de Bretagne!

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    18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 09:24

    17 janvier 2012 à 19h59 

     

    Ce sera une première en France : en même temps que le recensement, une enquête d'initiative locale sera menée auprès des habitants de Carhaix (29) pour évaluer leur connaissance de la langue bretonne. Mais aussi leurs attentes en la matière. "Jamais une telle enquête n'a été mise en place", se félicite l'Office de la langue bretonne.

     

    Cette enquête "sur la pratique du breton", voulue par la mairie de Carhaix et l'Office public de la langue bretonne, sera réalisée à partir de jeudi et jusqu'au 18 février "simultanément au recensement général de la population 2012", selon un arrêté publié ce mardi au Journal officiel.


    Carhaix : un quart des élèves de primaire en classe bilingue

     
    La ville de Carhaix, qui compte 8.165 habitants, conduit depuis plusieurs années une politique linguistique active, avec une signalétique et un site internet bilingue. Elle accueille le seul lycée où l'enseignement se fait en langue bretonne (Diwan) et un quart de ses élèves de primaire fréquente une classe bilingue.


    Etat des lieux.. et souhaits en matière des bilinguisme


    Chaque foyer de Carhaix sera ainsi interrogé par les agents du recensement sur le degré de compréhension du breton de chacun de ses membres, ainsi que sur l'origine de leur connaissance de la langue. Il sera également demandé si des émissions en langue bretonne ont été suivies dans les différents médias : télévision, radios, internet... Les personnes interrogées seront aussi amenées à formuler leurs souhaits en matière de bilinguisme, par exemple pour les documents administratifs, l'accueil en mairie ou en crèche notamment.


    "On va sortir de l'ignorance totale"


    "On va sortir de l'ignorance totale. Jamais une telle enquête n'a été mise en place. Ce sera certes un petit échantillon, mais on va obtenir des éléments de réflexion à partir d'une situation précise qui sera étudiée en profondeur", s'est félicité Erwan Le Coadic, chargé du développement à l'Office de la langue bretonne.


    Non obligatoire et anonyme


    Selon l'Insee, c'est la première fois qu'est utilisée la possibilité, prévue par la loi, de coupler une "enquête d'initiative locale" avec le recensement. L'enquête bénéficie de la garantie de confidentialité totale et de l'anonymat, comme le recensement. Mais la réponse n'est pas obligatoire.

    Selon l'Office de la langue bretonne, la Bretagne est passée de plus d'un million de brittophones au début du XXe siècle à 206.000 cent ans plus tard et les chiffres continuent de baisser.

    • La redac web avec AFP

    http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/carhaix-les-habitants-interroges-sur-leur-pratique-du-breton-17-01-2012-1568627.php

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    17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 09:38

    17 janvier 2012 

     

    Les femmes, responsables de l'abandon de la langue bretonne? Marie-Thérèse Legendre, écrivain et photographe, s'élève contre cette idée «un peu trop reçue» à son goût. Elle lance le débat via une exposition itinérante passionnante(*).


    En six photos, six familles, trois générations et des centaines de mots, l'artiste costarmoricaine plante le décor: «Langue des mères? Langue des maîtres?». Les Bretonnes sont-elles à l'origine de la désaffection de leur langue maternelle? Ou n'ont-elles été que les victimes, plus ou moins consentantes, du «modernisme», de l'école de la République ou des grands bouleversements du XXesiècle?

    Pas responsables

    «Lire, sous la plume d'un rédacteur d'un journal bretonnant, que si nos mères et grands-mères avaient décidé de continuer à parler le breton, la langue serait encore couramment utilisée, m'a interpellée. Cela m'a donné envie de creuser le sujet», explique l'artiste costarmoricaine. «En fait, je me suis rendu compte que les sociologues ou historiens qui ont travaillé sur le sujet reprennent quasiment tous les conclusions de l'étude que le chanoine Nédélec avait effectuée en 1946 qui mettait en avant, sans nuances, la responsabilité des femmes dans cette affaire».

     

    Pour en avoir le coeur net, Marie-Thérèse Legendre est allée recueillir les témoignages de grands-mères, mères et petites-filles de six familles du Trégor qui parlent toujours le breton; plus une famille d'origine italienne, «pour voir si le phénomène s'applique à toute langue». Dans chaque famille, il y a eu rupture de la pratique de la langue - par la mère - puis reconquête. Si les femmes n'ont pas joué un rôle dans le maintien du breton, elles ne sont pas, pour autant, seules responsables de son abandon.

    Plus influençables?

    Certes, au début du XXesiècle, les filles sont moins punies que les garçons à l'école quand le breton leur échappe de la bouche. Parce qu'elles ne veulent pas être humiliées en portant au cou le fameux symbole - un sabot - attribué au «puni»? Parce qu'elles sont plus sensibles aux paroles des maîtres? Au «modernisme», voyant dans le changement de langue un moyen d'offrir à leurs enfants une vie plus facile? «Vrai. Encore que, dans les familles que j'ai rencontrées, les garçons sont deux fois plus nombreux que les filles et, plus largement, qu'il a fallu attendre 2000 pour qu'il y ait une femme prof de breton à la section celtique de l'Université de Brest», ajoute Marie-Thérèse Legendre.

    Le mythe du matriarcat

    Pour autant, trop simpliste d'exclure l'homme de la responsabilité de la transmission, estime la Costarmoricaine. Et de s'appuyer sur une étude de la sociologue Anne Guillou qui, en 2007 («Pour en finir avec le matriarcat breton»), «se prononce radicalement contre l'idée d'une autorité féminine bretonne, dominatrice des hommes. Il faut dissocier l'exécutant des décideurs. La mère est-elle seule à décider de la langue qui doit être transmise?». À cet égard, Marie-Thérèse Legendre constate l'importance de la fratrie dans la décision linguistique: «Plus elles avaient de frères et plus les filles avaient de chances de continuer à parler breton».

     

    D'autre part, elle affirme «qu'aucune de ces femmes n'a imposé à son mari, au moment du mariage, la langue qui serait parlée. Ce sont les couples, les hommes et les femmes ensemble, qui ont décidé de poursuivre, ou non, leur langue maternelle». Autant de pistes que l'auteur souhaiterait voir creusées par les chercheurs. Sans oublier les grands événements du XXesiècle - hécatombe de 14-18, exode rural - qui ont lourdement pesé sur le destin des Bretons et de leur langue. Le débat est ouvert; en breton et en français.

     

    * Actuellement à Cavan (22), à Ti ar Vro (02.96.49.80.55).

    Contact: Marie-Thérèse Legendre, tél.02.96.70.15.26 ou 06.08.16.83.60. 

    • Hervé Queillé

    http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/abandon-du-breton-a-cause-des-femmes-17-01-2012-1567474.php

     

    Commentaire:


    Les enquêtes du clergé portaient sur des centaines de jeunes, pas sur quelques "survivantEs"dans une zone (rouge) où le breton s'est maintenu jusqu'à récemment. Les cercles de filles parlaient plutôt français et les garçons breton. On peut remarquer que dans une société rurale, quitter tôt  l'école est un honneur pour les garçons qui rejoignent ainsi le monde des adultes. Comme les petits garçons qui veulent faire le ramadan, car çà les grandit. Tous les métiers masculins pouvaient se faire quasi exclusivement en breton. Tandis que les métiers féminins impliquaient au moins de savoir un peu de français. Les usines de sardines...


    Autre pondération: et l'oppression des femmes? Le droit à l'indépendance financière? Dans la société traditionnelle bretonne, la femme élève les enfants à la maison et transmet les traditions. Ce qui s'est passé après guerre, c'est exactement ce à quoi on assiste dans les pays musulmans: l'accès au monde du travail salarié. Les femmes travaillent et s'émancipent de l'influence de la belle-mère. Malgré les hommes, ou même avec le soutien de certains, elles s'émancipent de la tutelle de la tradition. En 1950, dans les conditions spécifiques de la France jacobine, cela ne pouvait passer, pour elles et leurs enfants, que par la langue française. On ne va pas pour autant glorifier le "progrès" ou "l'économie" qui leur aurait permis de devenir enfin "des françaises comme les autres" en se débarassant enfin de la langue bretonne.


    Une anecdote de mon père en 1943, au bal (pas "fest noz") du "31" (décembre). Aucun garçon ou plus rare, fille ne parlant que breton, ne trouvait de cavalièr(E), ne trouvait  donc à "fréquenter" et donc devait rester "vieux garçon" par la suite . De langue maternelle bretonne, ils s'appliquaient à passer cette soirée "décisive" uniquement en français sans laisser échapper le moindre mot, alors que tout le monde savait que les autres savaient. Et là, il n'y avait pas de "hussard noir" pour les punir.Quelques années après, on verra des ouvriers défiler avec des drapeaux tricolore, revendiquant d'être traités comme des "français"... De Gaulle finira par faire les autoroutes sans péage, uniques en France,  pour nous rapprocher de Paris...

     

    Comment échapper à une telle pression sans un mouvement  nationaliste? On peut être d'accord avec Roparz Hemon: seul un état a intérêt à défendre sa langue! Dès l'après guerre il y a eu un vaste mouvement d'orientation traditionnaliste et "républicain" qui prônait la langue bretonne à ceux qui la parlaient. Malgré les succès d'estime, il n'a pu inciter les parents à transmettre la langue aux enfants. L'émancipation passait par la langue française et pas par la conservation de la tradition.  

     

    Ni rire, ni pleure, comprendre.

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    29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 13:26

    Alrededordelfuego Castelao

     

    Et de vingt-deux pour le fest-noz d'Amnesty du groupe morlaisien qui attire chaque année un millier de danseurs.

     

    22 ans de fest-noz et toujours la même ambiance, extra. Du début à la fin, de 22 h le 31 décembre à l'aube du 1er janvier... quand la soupe à l'oignon gratuite préparée par Bloaz Nevez répand son fumet dans la grande salle des fêtes de Saint-Thégonnec.

     

    Samedi 31 le rendez-vous est pris pour une affiche d'exception avec les groupes Titom, Meltan, Yod, et Loened Fall avec Marthe Vassallo, une des plus belles voix de Bretagne. Ainsi que de nombreuses formations qui se produiront sur la petite scène.

     

    Samedi 31 décembre, de 22 h à l'aube à Saint-Thégonnec. 11 €.

     

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-22e-fest-noz-d-Amnesty-a-Saint-Thegonnec-samedi-_40734-2026863------29019-aud_actu.Htm

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    7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 09:23
    lundi 07 novembre 2011
    Valoriser une culture

     

    Cours de langue bretonne, de danse, de gouren ou de littérature... Sked, rayon lumineux en breton, est une fédération d'associations de disciplines diverses engagée dans la mise en valeur du patrimoine régional. Créée en novembre 1991 par huit associations, elle en réunit aujourd'hui quarante-six. « L'idée de départ était d'avoir plus de poids devant les collectivités », rappelle Bernez Kerdraon, le directeur. Voilà pour la forme. Sur le fond, Sked porte une volonté, encouragée par les quelque 5 000 membres du réseau. « Notre mission est de transmettre, ajoute Bernez Kerdraon. C'est obligatoire, car on ne veut pas passer pour les derniers des Mohicans. »


    Vers le futur


    Un anniversaire, c'est généralement l'occasion de regarder dans le rétroviseur... Bernez Kerdraon, lui, se tourne vers l'avenir. « Car il y aura des enjeux. Aujourd'hui, pour dix bretonnants qui décèdent, nous en « fabriquons» deux. » Il veut aussi proposer un panel d'activités susceptible d'intéresser les 4 000 jeunes bilingues du Pays de Brest, afin que la langue bretonne vive vraiment. Sked milite aussi pour que le breton soit présent dans les rames du futur tramway, que ce soit de manière audible ou visuelle.

     

    Un week-end de fêtes


    Pour les 20 ans, les festivités seront organisées sur deux jours, samedi 12 et dimanche 13 novembre, dans la salle Alizé de Guipavas. Au programme du premier jour, kig ha farz à 19 h puis fest-noz de 21 h à 1 h. Le bagad Brest Sant Mark et le groupe Diatonik Penn are Bed s'y produiront, entre autres. Le lendemain, à 14 h 30, la troupe Beg An Douar proposera des démonstrations de danses, avant une pièce de théâtre en breton, inspirée du Roman de Renart, jouée par Mat ar Jeu et accompagnée d'images projetées (à 15 h).

     

    Le programme sur le site


    http://sked.infini.fr.

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    5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:42
    mardi 04 octobre 2011

    La candidate à la primaire du PS propose un enseignement obligatoire du breton, sauf si les parents expriment clairement leur désaccord.

    Martine Aubry, dans la semaine qui précède le premier tour de la primaire du PS, s'exprime clairement en faveur de l'enseignement du breton. Elle préconise même, là où une langue régionale est pratiquée, son enseignement presque obligatoire sous la forme d'un apprentissage français/langue régionale. La proposition de Martine Aubry est précise : cet enseignement sera la règle « sauf désaccord express des familles ».

     

    Pour la maire de Lille, ce renforcement de l'identité régionale ne peut que renforcer la République. Et l'enjeu n'est pas seulement culturel. « Il est devenu évident qu'on défend mieux la République française quand on la vit dans son territoire, avec sa culture. Et c'est parce que je défends avec ardeur l'idéal républicain que je défends la diversité culturelle de la France et des Français », poursuit Martine Aubry, qui rejette vertement l'idée selon laquelle le développement des langues régionales viendrait fissurer l'unité nationale. C'est même, pour elle, tout le contraire. « L'unité de la France doit-elle passer par l'uniformité ? », demande-t-elle.

     

    Une nouvelle compétence régionale


    Voilà pour l'objectif. Quant aux moyens, Martine Aubry fait une proposition. Jugeant qu'il reste sans doute illusoire de laisser à l'État l'apprentissage des langues régionales, elle propose d'en faire une compétence nouvelle des Régions. Avec la suite logique :« Bien évidemment, les décisions des recteurs d'académie devront s'articuler avec cette politique régionale ».


    Les propositions de Martine Aubry s'inscrivent dans une volonté forte de décentralisation. Et si elle s'installe à l'Élysée en 2012, elle promet de nouvelles avancées pour donner plus de poids aux Régions.

     

    À moins d'une semaine du premier tour de la primaire socialiste, la prise de position de Martine Aubry ne manque pas, non plus, de calcul politique. Elle s'adresse en particulier aux électeurs bretons dans une région ou François Hollande, le favori des sondages, peut s'appuyer sur le soutien de pas mal d'élus du Parti socialiste. Ce n'est pas d'ailleurs le seul dossier « régional » à faire irruption dans les primaires du PS. Hier, après Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, autre candidat à la candidature socialiste, a réclamé que le dossier du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, soit à nouveau étudié, et même « depuis le début ».

     

    Didier GOURIN.
    Commentaire d'un individu ne représentant que lui-même:
    Questions:
    1/ Pourquoi le PS n'a-t-il donc pas fait cette proposition quand l'ensemble de la Basse-Bretagne était bretonnante? Au plus fort de la mobilisation pour que les enfants encore  bretonnants soient alphabétisés dans leur langue maternelle, dans les années 60, les militants d'Emgleo Breiz qui ont fait signer des centaines de milliers de gens pour les langues de France, étaient bien seuls... au PS alors que la moitié du corps enseignant savait encore le breton, mais oralement! Prenez un stylo vous avez 4 heures!
    2/ La question de donner des compétences d'éducation à la région par le biais des langues régionales, va faire hurler, y compris au Npa! La période est à la défiance envers la régionalisation associée au libéralisme.
    Sur les langues en général, en dehors de tout électoralisme passager, personnellement, je défends:
    1/ Le droit d'apprendre les langues que l'on veut, point. Que ce soit le chinois, le turc, le portugais etc pour les enfants issus de l'immigration,  et les langues régionales sur une base volontaire, vu qu'il n'y a plus un seul enfant locuteur de naissance . Y compris d'avoir des radios et chaînes de télé. 
    2/ Les droits des locuteurs des petites langues, afin qu'ils ne soient pas noyés dans la masse. C'est ainsi que les droits des locuteurs du kurde en Turquie et de la langue amazight au Maghreb doivent être fermement défendus. Ce sont des millions de locuteurs.
    3/ Je souhaite bonne chance à ceux qui se mettent à apprendre des langues, mais je ne défends pas pour autant le droit de personnes ayant appris une langue à réclamer des droits pour cette langue, que ce soit l'espéranto ou le breton... Le droit démocratique d'apprendre un langue c'est une chose, le droit ensuite de faire du prosélitisme afin de la rendre plus ou moins "officielle" donc "obligatoire" à l'ensemble de la société, c'est autre chose. Cela ressemble en plus furieusement à une religion qui ne demanderait qu'à devenir obligatoire.  J'appelle cela "nationalisme" sans insulter personne.
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    8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:50

     

    jeudi 08 septembre 2011

     

    Les Frères Morvan, icônes de la musique bretonne, oeuvrent à ce que la tradition perdure. Dimanche, ils feront danser Landerneau au Pont de Rohan.


     

    Portrait

     

    « Quand quelqu'un vient nous demander de chanter, si la date est libre, on n'aime pas refuser. » Les FrèresMorvan, icônes de la musique traditionnelle bretonne et ambassadeurs du kan ha diskan, vont faire danser le Pont de Rohan, à Landerneau, dimanche 11 septembre.

    Pour le dernier fest-deiz de l'été organisé sur le pont habité, les organisateurs prévoient une affluence record. Et qu'on soit prévenu : les deux chanteurs de Saint-Nicodème (Côtes-d'Armor), chemises à carreaux et béret sur la tête, viennent sur les bords de l'Elorn « pour faire la fête ! ».

     

    53 ans de scène


    « Chanter devant du public, c'est ce que nous aimons, explique Yvon, 76 ans, le benjamin des deux frères. À la sortie de scène, les gens viennent discuter avec nous, même s'ils ne nous connaissent pas. C'est génial. »

    Habitués des micros - ils chantent ensemble depuis 1958 - Ar Vreudeur Morvan le sont aussi de Landerneau. « La première fois que nous sommes venus chanter ici, nous étions encore trois », se souvient Henri, 79 ans.

    Depuis, ils écument les scènes de Bretagne, conscients d'avoir encore un rôle à jouer pour préserver la tradition. « Partout les gens dansent sur nos airs traditionnels, même les jeunes, s'enthousiasment les deux frères. Il faut veiller à ce que cette culture ne se perde pas, c'est important. »


    « Chanter, c'est naturel »


    Symboles d'une génération qui a permis au chant populaire breton de sortir de l'oubli, les Frères Morvan n'en restent pas moins plein d'humilité. Dans la rue, mélomanes et touristes les reconnaissent, les interpellent parfois. « On nous demande même des autographes », sourit Yvon.

     

    Un phénomène qui dépasse ces deux anciens agriculteurs. « Nous sommes de la terre et le chant nous ne l'avons pas appris, c'est venu en entendant les anciens chanter, s'excuse presque Henri. On ne connaît pas les notes de musique, chanter pour nous, c'est comme aller travailler dans les champs, c'est naturel. »


    Naturel. L'une des caractéristiques qui fait le charme du duo. Dimanche, au milieu des danses plinn, fisel et gavottes, Yvon et Henri entonneront sans doute leur Joli coucou (presque) nationalement connu.

     

    Suffisant pour déchaîner les danseurs ? « Je ne sais pas mais quand nous voyons tous ces gens qui s'accrochent par le bras pour danser, ça nous donne envie d'y mettre tout notre coeur », répond Yvon.

    Pour ceux qui ne pourront être de la partie, soyez rassurés : ils n'ont pas prévu de s'arrêter !

     

    Julien COQUET.
    Pour en savoir plus: 

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    26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 08:57

    debrin

    Comment dit-on "manger" en breton? Ce n'est pas tout à fait ce qu'on apprend à l'école...
    vendredi 26 août 2011
    Des parents d'élèves de Querrien et Pluguffan ont manifesté pour une classe bilingue devant l'inspection académique

    Jeudi matin, devant l'inspection académique du Finistère, une cinquantaine d'adultes et d'enfants discutent avec pancartes et drapeau breton, sur fond de cornemuse.

     

    « Nous sommes là pour soutenir la délégation de Querrien, explique Anne Vigouroux, représentante des parents d'élèves pour une filière bilingue à Pluguffan. Nous réclamons l'ouverture d'une classe français-breton dans les maternelles publiques de Querrien et Pluguffan. »


    Portée par l'association Div Yezh, la revendication s'appuie sur une donnée simple. « Avant l'âge de 5 ans, les enfants apprennent plus facilement une langue. S'ouvrir à une seconde langue, à une seconde culture, c'est très enrichissant, s'exclame Christine Peusy, présidente de l'Association des parents d'élève de l'école publique de Querrien.

     

    L'enseignement bilingue n'a rien de chauvin. »


    « Plus de quinze enfants sont déjà inscrits dans chacune des deux écoles. Les conseils d'école sont d'accord. Les instituteurs et les salles sont disponibles. Toutes les conditions sont réunies, rappellent les manifestants. De nombreux élus locaux et nationaux nous soutiennent mais l'inspection académique trouve toujours une bonne raison (1) pour refuser l'ouverture. »


    La délégation a été reçue par l'adjoint de l'inspectrice d'académie. À la sortie de la réunion, aucune réponse définitive n'a été donnée. Naïg Le Gars, conseillère régionale, prévient : « La rentrée aura lieu dans les classes bilingues. S'il le faut, on ouvrira de manière sauvage. »


    Lundi matin, les parents d'élèves de Querrien et Pluguffan seront reçus par Brigitte Kieffer, l'inspectrice d'académie.

     

     

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ils-veulent-l-enseignement-public-bilingue-_40884-1969083------29232-aud_actu.Htm

     

    Commentaire: Il est sous la carte.

     

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