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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 09:12
Langues régionales : Frédéric Mitterrand ne voit pas l'intérêt d'une loi

Frédéric Mitterrand est en Bretagne ce samedi 13 août, au Festival du chant de marin de Paimpol et à l'Interceltique de Lorient. A la faveur de cette visite, il a accordé une interview à la rédaction "Ouest-France" de Lorient. Le ministre de la Culture revient sur sa déclaration de Quimper, annonçant, le 10 juin dernier, qu'il allait soumettre au Parlement un projet de loi accordant un statut aux langues régionales. Il n'y est plus favorable. Explications.

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Kevre Breizh veut interpeller Frédéric Mitterrand à Lorient

Kevre Breizh, la Coordination des associations culturelles bretonnes, veut profiter, ce samedi 13 août,  de la venue à Lorient du ministre de la Culture pour lui remettre un courrier. Kevre Breizh interpelle Frédéric Mitterrand sur "les avancées" qu'il promettait en matière de langues régionales lors d'un passage à Quimper, en juin.

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Source: http://breizh.blogs.ouest-france.fr/

 

Commentaire: 

 

Où en est-on? Il y a encore environ 75 langues, en comptant tous "les confettis de l'empire". En "métropole" il y en a une grande, l'occitan, sur 30 départements et aucune demande massive. L'alsacien ( et divers "patois" germaniques)  très présents, ont été habilement remplacés à l'école par l'allemand, qui est lui-même en perte de vitesse dans l'enseignement. Le catalan bien que très présent au sud de la frontière, ne semble pas susciter la même demande au Nord. Le corse encore assez parlé est confronté à "l'invasion"  des gens du continent, comme souvent près de la Méditerranée. En Flandre la question semble être réglée. Le franco-provençal, Savoie, Suisse et Val d'Aoste, est réduit à un "patois" déclinant.

Au Pays Basque par contre, le nationalisme du Sud a un effet évident sur l'envie de pratiquer chez les jeunes. Le bilinguisme scolaire devient très important.

Et en Bretagne? Un mix de tout çà! 

D'abord un "stock" de locuteurs âgés de plus de 60 ans en Basse Bretagne uniquement, qui sert habilement dans la propagande des "200 000 locuteurs". En fait ce sont ceux qui revendiquent le moins.

Et une envie très forte des mouvements nationalistes qui réunissent quelques  milliers de néo-locuteurs de "néo-breton" de "sauver la langue", pas que dans l'Ouest "patoisant", mais dans TOUTE la Bretagne francophone.  Ce combat suscite une prudente indifférence générale, malgré toutes les campagnes régionales ou départementales pour inscrire les enfants, suivre les cours, devenir professeur. Comme si "l'identité bretonne" ne passait pas vraiment  (nécessairement) par la langue! Gast!  C'est tellement évident ! Mais cela remettrait trop de choses en cause! Les subventions par exemple.

 

Que devrions-nous faire au NPA?

Ne pas se voiler la face, chez les militants de gauche et d'extrême gauche, issus du peuple, on a souvent eu du mal à se débarasser de sa "foutue" langue bretonne, de son accent "à couper au couteau" , marre d'être un petit plouc rejeté à l'internat et à l'armée; et si on a acquis un certain statut culturel et social, c'est en démontrant sa non bretonnitude, son excellence au maniement de la langue française. La langue bretonne c'est pas très "glamour"! Pas plus pour les camarades venant d'autres régions.

 

Alors adopter l'utopie de "sauver la langue" alors qu'elle nous dérange? Pour faire plaisir aux divers mouvements qu'on cotoie? Par électoralisme, puisque çà rapporte au PS ? (Tant que çà?)

 

A-t-on vraiment réfléchi à ce que cela implique de "sauver une langue" en l'absence de toute transmission familiale?

Il faudait à terme "convertir" par toutes sortes de méthodes, coercitives de toute façon, des dizaines de milliers de francophones de naissance, monolingues et fiers de l'être, qui n'ont jamais approché ni la langue "traditionnelle", ni la langue "scolaire" et leur donner l'envie de "parler breton" ex-nihilo. Et sans le moindre début de motivation nationaliste dans la population, là où est  le coeur de cible du nationalisme: la Haute Bretagne!   Est-ce à nous de faire ce que les mouvements nationalistes n'ont jamais réussi et  "marcher" avec eux sur le Pays Gallo, la terre de mission à reconquérir ?

 

Ne serait-il pas plus "raisonnable", tout en soutenant inconditionnellement les droits des locuteurs et des parents à voir leurs enfants recevoir un enseignement en langue régionale,  pour un parti politique, de se pencher sur les questions politiques :

Y-a-t-il seulement un peuple breton (au sein du peuple français)? 

Sur quel territoire? 3,4,5 départements?

Le Npa 35 est-il apparenté aux Npa 22,35,56 ?

Le Npa 44 fait-il partie des Pays de Loire?

Après on pourra (s'il en reste) passer à la réunification et se demander s'il est possible de brandir le drapeau breton en manif, de chanter le "Bro Goz" et d'aimer Nolwenn Leroi!

 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 10:18

23 juin 2011

 

Loeiz Roparz a beaucoup oeuvré pour populariser la culture bretonne sous ses formes musicales et linguistiques. Un livre CD d'éminents témoignages lui rend hommage.


Né en 1921 à Poullaouen, puis ayant vécu à Quimper au sortir de la guerre jusqu'à sa disparition, en novembre2007, Loeiz Ropars est avant tout considéré comme le «rénovateur du fest-noz». Ce raccourci conduit vers l'infatigable action de cet «autodidacte formé à l'école de la tradition», selon ses propres propos. Professeur de français, latin, grec mais aussi breton, il transmit sa langue maternelle et la danse des terroirs jusqu'à ses derniers instants. Sonneur de couple et chanteur de kan ha diskan, Loeiz Roparz fut aussi à l'origine des premiers pas du Bagad Kemper (alias Kevrenn C'hlazig) dont il assuma la première présidence: «Plus honorifique que réelle», précisait-il volontiers. Mais, outre ses infatigables mises en valeur de ce patrimoine culturel, beaucoup tiennent aussi à citer son action anti-remembrement. «Une bataille pas toujours soutenue à sa juste mesure par certains milieux bretons», selon les concepteurs du livre CD «Paotr ar festoù-noz» qui sort en ce moment.

Propos reconnaissants

Co-réalisé par son fils Jefig, Armel Morgant et Gilles Goyat, cet ouvrage rassemble une quarantaine de témoignages en breton ou en français, de personnalités louant la grande valeur de l'homme et ce qu'il leur a apporté. Fanch Broudig, Donatien Laurent, Bernez Rouz, Andrea Ar Gouilh, Marthe Vassallo, tant d'autres et même Jean Failler et ses noms de poissons en breton (!)* forment ce généreux sommaire complété par un CD d'archives essentielles. «Brut de pomme», celles-ci restituent une prise sur le vif d'airs par Loeiz chanteur ou joueur de bombarde et ses compères. On y retrouve, entre autres, Fanch Bodivit au biniou dans ce qui fut le tout premier enregistrement (78 tours) du label «Mouez Breiz». Des Fêtes de Cornouaille 1950 à son dernier chant, accompagné à la flûte par son fils Erwan, capté en 2005, ce CD hors commerce est un trésor. Sa pépite en étant forcément le chant militant d'Ifig Pichon, que Loeiz interprète, accompagné au piano par son épouse Marie-Thérèse Hénaff (document ORTF).

 

Pratique Loeiz Roparz «Paotr ar festou-noz» est édité chez Emgleo Breiz

  • Gérard Classe

http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/livres/culture-bretonne-un-livre-hommage-a-loeiz-roparz-23-06-2011-1345825.php

 

*: Vous rendez vous compte! Et si maint'nant les poissons avaient  "aussi"  un nom breton, comment s'y retrouver!

Ce "!" me laisse perplexe! Il ne lui vient pas à l'encéphale que des gens ont pu nommer des poissons dans toutes sortes de "patois" pendant des millénaires avant qu'on ne leur impose l'exclusivité du français pendant les 60 dernières années! Et même que le goéland est un nom breton!

 

Note:

 

Ce que bien évidemment, ne peut  pas dire le journal, c'est que Loeiz Roparz, dit  aussi "Loulou La Gavotte- l'inventeur du Fest Noz" (par ses détracteurs?) s'est trouvé au coeur d'une lutte farouche, dès que le mouvement nationaliste s'est relevé après la guerre. Après les initiatives dans le cadre de l'occupation des uns et la "retraite"  volontaire des autres,  il s'est agi de recréer un nouveau mouvement culturel. Et cela au moment où personne ne soupçonnait d'ailleurs que les locuteurs commençaient à refuser de transmettre la langue bretonne à leurs enfants. Rôle de l'économie ou de la collaboration des nationalistes? un peu des deux! En tout cas personne à l'époque ne soupçonnait qu'il irait si loin, pas même Roparz Hemon qui tablait pour sa "langue littéraire" sur un maintien du breton "populaire-patoisant" à côté. Personne n'imaginait  la situation actuelle de pré-extinction.

 

Les deux références possibles étaient, soit la version calquée sur le succès d'Israël, qui consistait à imposer une langue "moderne", "ex-nihilo" (sortie du néant) aux nouvelles générations, une langue arbitraire, épurée, normalisée, préservée des iffluences "patoisantes" néfastes. Les tenants de cette positions étaient dirigés depuis Dublin par Roparz Hemon et d'autres, en exil suite à certains "détails". Leur orthographe magique était le "ZH" de 1941, imposé par l'occupant.

 

L'immense majorité des gens "sur le terrain" à l'époque, d'où leur proximité avec les paysans en lutte contre le remembrement technocratique, avaient leurs racines politiques et affectives dans la Résistance. Le PCF, Ar Falz, avec le reste de la gauche, étaient (malgré leur peu d'enthousiasme envers la langue bretonne dans les villes ) la référence. Leur vision de la langue était la préservation et le rayonnement de la forme de la langue, telle qu'elle a toujours été parlée au sein du peuple. Du "folklorisme" selon les autres, bien sûr "scientifiques". L' anti nationalisme de la gauche, ne la poussait nullement à essayer de l'enseigner aux jeunes des villes et encore moins en Haute-Bretagne en concurrence avec le gallo.

 

Or les gens des campagnes se sont détournés de leur langue, et ce sont les gens éduqués des villes de l'Ouest comme de l'Est, qui s'y sont interressés. L'eau s'est raréfiée autour du poisson "de gauche" et les nationalistes (pas tous de "droite") ont retrouvé un oxygène auprès de le jeunesse scolarisée, en ringardisant habilement l'autre courant de pensée qui était dirigé par des "vieux" : Per Jakez Helias et un "chanoine", Falc'hun, rendez-vous compte!

 

Il s'en est suivi un "clash" profond entre les défenseurs des deux orthographes, qui cachait mal un conflit politique, générationnel, éthique, sociologique plus profond.

 

Aujourd'hui, l'orthographe "zh" a gagné la partie, elle est dans tous les écrits bizzaroïdes que nous voyons au bord des routes, suite aux luttes linguistiques. Mais l'aspiration a connaître la seule langue authentiquement bretonne, celle que parlaient les paysans et marins pêcheurs n 'a pas disparu, elle est même majoritaire, "hégémonique" auprès des nouvelles générations.  Même si ce n'est plus que de la nostalgie, cela remet quand même un peu en cause l'idéologie dominante (en France) de la langue "littéraire unifiée" supérieure aux "patois bordéliques".

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:31

 

 

Encore un exemple de chanson fasciste de notre province! Peuvent pas se contenter de chanter le curé de Camaret ou Paimpol et sa falaise ces habitants extra muros (de Paname )?

 

Nolwenn Leroi  Choquée par la polémique « parisienne » (Ouest France)

 

Quid, enfin, de la polémique avec le Nouvel Observateur et une certaine presse parisienne (rappelons que certains ont fait le reproche à Nolwenn Leroy d’avoir des velléités « identitaires » bretonnes et tenté de créer un amalgame surprenant entre son album « enraciné » et la percée dans les sondages de Marine Le Pen). « Franchement, j’ai été choquée. Recevoir une bordée de critiques par rapport à sa musique, bon, voilà, il faut l’accepter. Mais ça! Avec des proches, on s’est même dit que si, au lieu de s’adresser à une « Bretonne », ces propos insultants s’étaient adressés à des Africains, par exemple, on aurait vraiment pu qualifier cela de racisme. »

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Nolwenn-Leroy-On-n%E2%80%99avait-rien-calcule-_40820-1827368_actu.Htm

 

Note:

 

Ce n'est pas la première fois que des journaux parisiens ( Télérama, Charlie Hebdo) et avec des journalistes d'origine bretonne, s'en prennent à des artistes ou autres succès culturels bretons ( comme la parade bretonne sur des champs Elysées, réservés à la légion étrangère) . On appelle cela le "haine de soi". 

 

Car il leur faut bien reconnaître l'absence de force du FN en Bretagne contrairement à d'autres régions plus "acceptables". Plus c 'est  "folklo", plus c'est "acceptables par les parisiens.  Comme les gitaneries de Le Boloc'h. Ca c'est du folklore distrayant, exotique, çà c'est bien!

 

Et pourquoi?   N'ayant jamais été des pays indépendants les autres régions sont insoupçonnables ! Car c'est cela en fait qui est en jeu! Regardez la situation géostratégique de la Bretagne: çà leur fout encore des sueurs froides!

 

Il est insupportable jusqu'à trafiquer l'histoire que certaines régions aient été il y a des siècles indépendants de la France actuelle éternelle.

 

C'est pas notre faute! Et pourtant cela fait de nous des "suspects" un peu comme les fameux "bi nationaux" qui vont aller jouer dans les équipes de "leurs pays".

 

Ploucs, immigrés, même combat!

 

Par contre le particularisme patriotique, lui est encouragé! Quand les bretons restent à leur place de chair à canon, ya bon. Comme disait le Général Nivelle en 1917: "J'en ai usé des bretons aujourd'hui!"! Ya bon!

 

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Ils sont partout ces Bretons ! Et, lorsqu'ils voyagent, ne manquent jamais d'emporter un "gwen-ha-du". Jusque dans les coins les plus reculés de la planète.

Notre confrère reporter Philippe Chapleau, spécialiste des questions de Défense, a récemment été surpris de découvrir, sur l'uniforme de soldats combattants en Afghanistan, cet étonnant écusson : "Breizh special forces".

Dans le vocabulaire militaire, cela s'appelle un "badge d'épaule". Pas tout à fait réglementaire, mais toléré par l'institution. Philippe Chapleau a voulu en savoir plus sur l'origine de cette "unité" très spéciale, rencontrée dans la vallée afghane de Tagab. Elle serait, semble-t-il, composée de Bretons engagés dans les régiments de Vannes et du Mans. Quant aux écussons, ils ont été brodés, sur commande, par des artisans du souk de Kaboul. Le travail est sans doute moins soigné que celui des brodeurs bigoudens, mais le gwen-ha-du "Breizh special forces" est déjà un collector !

L'initiative des marins-sauveteurs de Lanvéoc-Poulmic est, elle, plus pacifique et plus altruiste. La flotille 32 F, qui assure les missions de sauvetage en mer (désormais à bord des hélicoptères EC 225, remplaçants des Super-Frelons) vient de se doter d'une devise. Après une consultation et un vote de l'ensemble du personnel, il a été décidé d'adopter la devise en breton : « Evit ma vevo ar re all » (« Pour que les autres vivent »).

Gourc'hemennoù !  Félicitations !

 

http://breizh.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/06/08/les-bretons-sur-tous-les-fronts.html

 

 

* Jacobin est un terme à qui on fait dire ce qu'on veut, je l'ai repris car il veut plus ou moins dire "parisianiste" aujourd'hui. Ce ne sont pas le révolutionnaires de 1789 qu'il faut blâmer, des bretons en étaient. Il faudrait dire "colbertisme, bonapartisme" qui ne parlent pas autant aujourd'hui. Et puis dire un mot sur le transfert de toute  la révolution sur Robespierre par la gauche de gauche. Stalinisme et patriotisme français on fusionné à une époque.

Il faut se réapproprier Lénine sur les "nationalités" et Graccus Baboeuf et les enragés (si proches des "indignados") sur la  Révolution de 1789.

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 09:13

Redimensionnement de deguignet


vendredi 03 juin 2011

Un siècle après avoir été écrite, l'autobiographie en breton d'Hervé Burel retrouve la lumière. Nelly Blanchard nous parle de ce texte étonnant, qu'elle a retranscrit et traduit.

Interview

Qui est Hervé Burel, l'auteur de cette « Histoire d'une famille de Basse-Bretagne » ?

 

Hervé Burel est un paysan léonard qui a vécu de 1858 à 1943. Né à Plouider, il a d'abord travaillé la terre à Saint-Thonan, puis il a été employé à la poudrerie du Relecq-Kerhuon. Fait étonnant pour un paysan, il est instruit et pratique un très bon breton. J'ai fait la retranscription du manuscrit de 350 pages qu'il nous a laissés, ainsi que la traduction en français pour les lecteurs non bretonnants.

 

Que raconte Hervé Burel ?


Il commence à écrire une autobiographie en 1905. Il y raconte sa vie en général, son quotidien, son histoire sentimentale, de son premier baiser à sa demande en mariage. Il retrace la vie de sa famille sur quatre générations. Il fait une critique sévère de la domination qu'exerçaient le clergé et la noblesse dans le Léon. Hervé Burel est quelqu'un d'atypique pour son temps. De religion protestante, syndicaliste, il ne cache pas ses idées anticléricales.

 

Comment le manuscrit est-il parvenu jusqu'à nous ?

 

Il était rangé dans une malle du grenier de la famille Burel à Guipavas. Ses membres en connaissaient l'existence mais ils n'avaient jamais osé ouvrir cette malle. Puis un jour, ils ont franchi le pas. La famille n'étant pas bretonnante, elle a confié les deux cahiers manuscrits au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) qui m'en a parlé. À l'époque, je travaillais déjà sur la traduction d'un manuscrit d'un paysan breton. Je l'ai mis de côté pour me concentrer sur celui d'Hervé Burel.

 

Quel est l'intérêt de cet ouvrage pour vous ?


L'intérêt est d'abord linguistique. Hervé Burel écrit très bien le breton, alors que normalement son rang social aurait dû l'exclure de l'écriture littéraire. Il raconte sa vie avec un tel niveau de langue que j'ai mis trois ans à retranscrire tout le texte. Les témoignages de paysans bretons de cette époque sont rares. La plupart étaient illettrés. Tous les témoignages que l'on trouve de cette époque sont écrits par des personnes d'un niveau social plutôt élevé.

 

Pourquoi Burel choisit-il d'écrire en breton ?


Hervé Burel écrit son autobiographie à une époque charnière. En 1902, le breton est interdit dans les écoles. En 1905, c'est la séparation de l'État et de l'Église. La comparaison avec Jean-Marie Déguignet, l'auteur des « Mémoires d'un paysan bas-breton », est possible. Ils vivent à peu près à la même époque. Tous les deux sont des paysans qui s'élèvent contre le clergé et la noblesse. Mais, pour Hervé Burel, la langue de l'émancipation sociale est le breton, sa langue maternelle, alors que pour Jean-Marie Déguignet, c'est le français.

 

Propos recueillis par Gurvan KRISTANADJAJA.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-paysan-leonard-avait-raconte-sa-vie-en-breton-_40734-1819277------29019-aud_actu.Htm

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 10:04

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Action Brennilis lundi 25 avril :

En Ukraine, à Tchernobyl, le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 explosait…..
au Japon, à Fukushima, depuis le 11 mars, TEPCO trust nucléaire nippon ne contrôle plus les réacteurs, on parle de fusion, de « syndrôme chinois », d’irradiés, de contamination du sol et de la mer, des poissons et des aliments …..


Commémoration à la mémoire des irradiés de Tchernobyl et Fukushima le 25 avril 2011 (lundi de Pâques)

 
Organisation d’un pique nique et d’une marche à Brennilis(Finistère)

 

12 H Pique Nique sur un terrain situé prés du camping municipal de Nestavel

14 H Marche autour de la Centrale de Brennilis

15 H Rassemblement devant la centrale de Brennilis

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 13:14

Alrededordelfuego Castelao

 

Éducation mercredi 06 avril 2011

Le rectorat assume parfaitement sa décision de fermer l’option breton au lycée Ernest-Renan à la rentrée prochaine. « Les effectifs sont très insuffisants, constate Rémy Guillou, inspecteur chargé des langues régionales au rectorat. Nous avions demandé en 2009 au lycée d’avoir 10 élèves pour la rentrée 2011. On en est très loin. »

L’établissement était le seul lycée briochin à proposer l’enseignement de la langue bretonne. « On ne peut que déplorer le manque d’intérêts des familles pour le breton, poursuit Rémy Guillou. Trouver 10 élèves dans l’agglomération, ce n’était pas énorme. »

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 09:17

 

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  André Queffelec, président de la Bodaged Ar Sonerien (BAS) qui rassemble quelque 10 000 sonneurs de musique traditionnelle, l’a annoncé ce lundi matin à Lorient : « Pour manifester notre soutien à Yannick Martin, champion de Bretagne, insulté récemment sur un site internet extrémiste, pour la couleur de sa peau, les membres des bagads qui participeront à la première manche du championnat première catégorie, à Brest, dimanche, porteront tous un petit ruban de couleur noire et blanche, au revers de leurs costumes. »

 

Les couleurs du drapeau breton, mais aussi des couleurs symboliques pour dénoncer les injures à caractère racial, proférées récemment via internet, à l’encontre de ce jeune sonneur de 24 ans, d’origine africaine et adopté à la naissance par un couple de Finistériens qui lui ont transmis leur passion pour la culture bretonne.

 

Note:

 

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Yannick et son frère jumeau adopté par deux familles différentes et qui se sont retrouvés au bagad.

 

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Tu parles d'un geste, même pas un brassard, un tract ou une banderolle! Au revers du costume! Pourquoi pas un autocollant sur son frigo ou dans son portefeuille! Nous et d'autres antifafs, on a bien sorti cet autocollant avec nos modestes moyens!

 

Contre les fachos "identitaires" il faut frapper fort! Mais BAS, crée en 1943, a sûrement peur de "faire de la politique". Aujourd'hui personne (sauf la Libre Pensée) ne songe à rappeler le souvenir des anciens. Les bagads font partie du paysage breton, diantre!

 

Souvenir perso: au festival de Lorient impossible de trouver un sonneur breton "qui ne fait pas de politique" pour jouer un air pour commemorer Bobby Sands, c'est un asturien qui est venu.

 

Considérons donc que le BAS a fait un énorme effort!

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 08:30

 

 

Éducation vendredi 18 février 2011

Ce vendredi, vers 17 h, des parents d’élèves de Jacquard se sont rassemblés devant l'école pour demander la création d’un nouveau poste d’instituteur.

 

En section bilingue franco-breton, l’école compte 79 élèves répartis dans trois classes. « Ils sont 44 dans l’unique classe de maternelle, de la très petite à la grande section. Inadmissible ! » proteste Isabelle Loaëc, mère d’une fille de deux ans et demi. Les 13 enfants de moins de 3 ans ne sont pas comptabilisés par l’Inspection académique.


« Le problème va s’accentuer. Après Pâques, suite à des travaux dans la cantine, les maternelles bilingues devront s’installer dans un autre bâtiment, où ils seront répartis en deux classes. Et toujours avec une seule institutrice et une Atsem (aide-maternelle), explique David Redoute, président de l’association des parents d’élèves de Div Yezh Brest. La sécurité des enfants ne sera plus assurée. » Quatre courriers de protestation ont été adressés à l’Inspection académique.


Jacquard est la seule école brestoise à accueillir des classes bilingues.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-44-maternelles-en-classe-franco-breton-a-Jacquard-a-Brest-des-parents-protestent_40779-1698777_actu.Htm

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 12:24

EDUCATION - “En matière d’enseignement du breton, il y a un hiatus entre l’offre et la demande. C’est la fracture bretonne”, juge Fanch Broudic, auteur d’un rapport “l’Enseignement du et en breton”, pour le Rectorat d’académie de Rennes. Ou comment le manque d’enseignants du breton pénalise d’autant la survie d’une langue qui pourrait perdre d’ici 2017 plus de 13 000 locuteurs par an (1). 


Le comble c’est que les postes existent mais il n’y a pas suffisamment de candidats. “Les moyens sont là, c’est la ressource humaine qui fait défaut”, a constaté le recteur d’académie Alain Miossec. Depuis 2006, dix postes d’enseignants en moyenne par an n’ont pas été pourvus. En 2011, sur 38 postes de professeurs des écoles à pourvoir pour le breton, 11 n’ont pu être attribués. Les effectifs des établissements n’en continuent pas moins de progresser, pour atteindre quelque 13 500 élèves aujourd’hui, toutes filières confondues (+ 3,83% par rapport à 2009). Ce sont surtout des élèves en écoles primaires, car, dès le secondaire, les effectifs fondent, notamment dans les écoles publiques et les écoles privés qui perdent la moitié de leurs effectifs en breton à l'entrée de la sixième. Même si la filière des écoles associatives Diwan s’en sort mieux, la boucle est bouclée. Car une telle déperdition à l’entrée de la sixième signifie encore moins d’élèves en seconde et donc un nombre toujours plus faible de candidats susceptibles de poursuivre jusqu'au bac puis d'engager des études pour passer les concours et devenir enseignant. D’où l’une des principales préconisations de Fanch Broudic pour redresser la barre (2): consolider l’enseignement du breton dans le secondaire. Le chercheur insiste aussi sur la nécessité de favoriser un “environnement favorable”, une “empathie du public en faveur du breton", de le “valoriser” pour lui faire perdre l’image de ringardise qui lui reste accrochée aux basques. "Il y a des gens en Bretagne qui ne savent pas que d'autres parlent breton", souligne t-il. Drôle de situation: alors qu’à la première moitié du 20è siècle, la langue bretonne, langue du quotidien, était interdite à l'école, aujourd'hui, depuis son abandon massif comme langue maternelle dans les années 1950, c'est seulement l'école qui peut la perpétuer, explique encore Fanch Broudic, qui appelle de ses voeux des “efforts conséquents de promotion du breton dans la société” pour rajeunir son image et lui donner "une meilleure visibilité.

PHA

(1) On estime à 206 000 le nombre de locuteurs en breton aujourd’hui. Ils pourraient n’être plus que 120 000 en 2017.


(2) Une synthèse du rapport "L'Enseignement du et en breton" où figurent "60 mesures concrètes" pour favoriser l'enseignement du breton est téléchargeable sur le site du rectorat d'académie: www.ac-rennes.fr

 

Note du blog:

 

Je ne fais pas de politique, mais... Quand on apprend le breton, on apprend que "manger" se dit "debriñ "et jamais on ne mentionne autre chose. Pire, si vous avez baigné dans autre chose, on vous fait vous conformer "à la loi" qui dit qu'il faut bien prononcer "debri" qui serait une moyenne qui reconcilie les différentes variantes. Or sur la carte on ne le trouve nulle part ou alors dans un coin du Morbihan. La majorité dit (ou disait) autre chose. Ce n'est pas politique, mais bon...

 

Quimper : la Ville souhaite ouvrir une classe bilingue
Éducation lundi 31 janvier 2011
 

La ville de Quimper souhaite ouvrir une nouvelle classe bilingue français-breton à l’école Paul-Langevin, située en zone d’éducation prioritaire.

Ce projet est élaboré en partenariat avec l’inspection académique, l’office de la langue bretonne et l’association Div-Yezh. « Il faut un minimum de 15 inscriptions pour pouvoir ouvrir », précise Thierry Seznec, conseiller pédagogique en langue bretonne à l’inspection académique.

L’ouverture de cette classe bilingue s’adresse aux enfants nés en 2006, 2 007, 2 008 et 2 009. Les pré-inscriptions seront prises directement auprès des services de la mairie. Tél. 02 98 98 88 39. Une réunion d’information est organisée le lundi 7 février à 17 h 30 à la salle polyvalente de l’école élémentaire.

Aujourd’hui, il y a 310 enfants inscrits au sein d’une filière bilingue à Quimper dans le public, le privé et à Diwan.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper-la-Ville-souhaite-ouvrir-une-classe-bilingue_40771-1676282-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

 

 


Initiation au breton : la Région finance
mardi 01 février 2011
« Le breton est un patrimoine culturel immatériel » insiste le conseiller général André Le Gac. Alors, finançons-le. C'est une avancée qui réjouit le conseil général du Finistère et qui devrait séduire les 283 communes du département, particulièrement les 210 qui ont une école publique. À partir de cette année, le conseil régional finance l'initiation à la langue bretonne dans les écoles publiques.

Le budget de 2,5 M€ consacré à la culture bretonne (dont 500 000 € pour l'initiation dans les écoles publiques) est voté à l'unanimité depuis 11 ans ! On arrive donc aujourd'hui à un partage du financement de 50 % pour le conseil général, 18,3 % de la Région et 31,7 % à la commune.


« Le soutien financier demandé aux communes diminue de façon importante. Ce qui devrait inciter de nouvelles communes à rejoindre le dispositif et pour celles qui y participent déjà à accepter de cofinancer un nombre d'heures plus important » analyse Yannig Menguy directeur de l'association Mervent.


En 2010-2011, 8 000 élèves finistériens dans 331 classes de 118 écoles ont bénéficié de cette sensibilisation, soit 14,3 % des effectifs totaux de l'enseignement public. Objectif à moyen terme, en faire bénéficier 18 000. Quatre prestataires associatifs y travaillent : Mervent en sud Finistère, KLT pour la région de Morlaix, SKed pour la région brestoise et An Oaled pour le reste du Léon.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Initiation-au-breton-la-Region-finance-_40734-1676665------29232-aud_actu.Htm

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 10:52

22 décembre 2010 à 07h45 - 

 

CNN a diffusé la semaine dernière un reportage sur la langue bretonne. La chaîne américaine s'est intéressée à la baisse du nombre de locuteurs mais aussi à l'essor des écoles bilingues et Diwan. En mai dernier, c'est Al-Jazira qui s'était penchée sur le sujet.


 

CNN, l'une des principales chaînes américaines d'information continue, s'est intéressée la semaine dernière au déclin de la langue bretonne. Le journaliste Simon Hooper s'est rendu à Quimper (29) et à Lorient (56) pour réaliser son reportage. Vu d'outre-Atlantique, difficile d'échapper au cliché des crêpes lorsque l'on parle de la Bretagne. C'est donc dans une crêperie  que l'on introduit le sujet en dressant un parallèle entre notre spécialité culinaire la plus célèbre et le péril qui guette cet autre symbole de l'identité bretonne qu'est la langue.

Tangi Louarn, président du conseil culturel de Bretagne, explique que c'est le vieillissement des locuteurs qui est la cause du déclin du breton actuellement. Pas vraiment une surprise pour qui connaît un tant soit peu la région, mais l'on s'adresse ici à des spectateurs qui ignorent peut-être tout de la Bretagne. Le journaliste de CNN donne aussi la parole à Valérie Le Gal, professeur à l'école Diwan de Lorient qui témoigne, en breton, de l'augmentation des effectifs dans les classes bilingues et à Skol Diwan.


Développement du bilinguisme


La langue bretonne n'étant pas la seule langue régionale menacée de disparition en France, CNN interroge Paul Bilbao, promoteur de la langue basque. Ce dernier souligne l'absence de reconnaissance officielle de ces langues par l'Etat. Mais le reportage ne mentionne pas la modification constitutionnelle du 23 juillet 2008 qui dispose que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France".


Dernier interlocuteur à s'exprimer : Fulup Jakez, directeur de l'office de la langue bretonne, lequel note que le bilinguisme dans la signalétique s'est considérablement développé au cours des dix dernières années. Selon lui, la langue bretonne n'est plus seulement une langue réservée au cercle familial, mais prend peu à peu de l'importance dans l'espace public.

L'article mis en ligne sur le site internet de CNN donne plus de détails et comporte une cinquantaine de commentaires en anglais.


Fañch Broudic sur Al-Jazira


CNN n'est pas la seule grande chaîne d'information internationale à s'intéresser au sort du breton. En mai dernier, c'est Al-Jazira qui avait signé un reportage sur le même sujet.

Les journalistes de la chaîne qatari étaient allés à la rencontre de jeunes élèves d'une école bilingue. Ils avaient également rencontré Fañch Broudic, ancien journaliste à France 3 et spécialiste reconnu de l'histoire du breton. "La langue bretonne est perçue comme un moyen de se reconnecter à une vieille identité et comme une forme de résistance à la globalisation", notait Al-Jazira. Le reportage concluait sur la détermination des jeunes bretonnants à garder cette langue "vivante".

  • Jean-François Colleter

 

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