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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:06
lundi 10 mai 2010

La Redadeg, course à pied de relais pour la langue bretonne, passe par la Cornouaille le mercredi 12 mai. Où l'attendent de nombreux relayeurs et des festivités. Ouvert à tous.

C'est ce lundi 10 mai, que la Redadeg va partir de Rennes pour arriver à Pontivy, jeudi 15 mai. Entre temps, les défenseurs de la langue bretonne se seront relayés sur 1 200 km dans toute la Bretagne en passant par Nantes et Saint-Brieuc...
Un grand nombre de festivités sont organisées pour le passage de la course en Cornouaille. L'idée du projet est de financer les écoles bilingues, ainsi qu'une poignée de projets culturels bretons (création d'une troupe de théâtre, d'une web radio, ou des stages de lutte bretonne...). Enfin, il faut le savoir, sur le passage de la Redadeg, tous les noms de lieux reprennent leur origine bretonne.

Programme


Arrivée le mercredi 12 mai à Quimperlé (anciennement Kemperlé), à 10 h 58 ; Banaleg à 12 h 33 ; Elliant à 14 h 27 ; Quimper (anciennement Kemper) à 16 h 21 ; Pluguffan (Pluguën) à 17 h 16 ; Ploemeur (Ploeur) à 19 h 30 ; Douarnenez à 0 h 10 ; Châteaulin (Kastellin) à 3 h 05.


Dans la plupart des villes, des rendez-vous sont organisés avec les enfants des écoles bilingues (Div yez et Diwan), les cercles celtiques, les bagadoù, des stands d'information et même des cours de breton à ciel ouvert se tiendront à Quimper - Kemper ! Mais aussi des jeux traditionnels et des animations de rue de 21 h à 1 h du matin à Douarnenez et une soupe à l'oignon à Châteaulin...


Tout le monde peut rejoindre les relayeurs pour courir avec eux, avec ou sans tee-shirt de la Redadeg. On peut encore acheter des kilomètres avec les tickets de soutien à 5 €. Beaucoup de municipalités y participent, dont Kemper. Certains maires ou conseillers municipaux n'hésitent pas à courir dans le relais.


Du lundi 10 au jeudi 15 mai, site : ar-redadeg.org

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:16


Éducation vendredi 07 mai 2010 Ouest France

Kelenn, le centre qui forme à Quimper les professeurs des écoles Diwan, met en place un diplôme master d’enseignement du breton par immersion. Ce diplôme est délivré formellement par l’université de Perpignan sur laquelle s’est appuyé l’Institut supérieur des langues de la République (ISLR). Kelenn participe à l’ISLR avec les centres de formation de quatre autres langues régionales. 12 à 15 étudiants pourraient être formés chaque année à Quimper.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:10

4 mai 2010 - Le Télégramme


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La course Ar Redadeg, en soutien à la langue bretonne, partira de Rennes le 10 mai. 1.200 km seront à parcourir par les participants qui se relaieront, jours et nuits, tous les kilomètres. Arrivée à Pontivy le 15 mai.


Lancée il y a deux ans (600 km à travers la Bretagne), la course pour le soutien à la langue bretonne repart cette année sur les routes des cinq départements bretons historiques dont la Loire-Atlantique. Les participants auront 1.200 km à parcourir jours et nuits par relais d'un kilomètre, du 10 mai au 15 mai, avec un départ de Rennes et une arrivée à Pontivy (56).

 

Chaque kilomètre est acheté 100€ par un particulier ou une association et 200€ par une entreprise, un commerce ou une collectivité. Les bénéfices récoltés seront répartis pour moitié entre Diwan et six projets novateurs en faveur de la langue: un système de podcast pour télécharger des émissions en breton (6.000€), les éditions Al Liamm (10.000€) pour écouter et lire à la maison, des stages de gouren en breton (5.300€), une valise pédagogique sur le vocabulaire breton de la nature (10.000€), une pièce de théâtre historique pour les ados (6.000€) et des stages autour du breton pour les ados (6.000€).

Des parrains sportifs

Pour le tronçon de Morlaix (29) à Pontrieux, soit 70 km, trois parrains sportifs vont soutenir la course: Gilles Dupré, ancien champion de France du lancer du marteau, Charles-Édouard Coridon, ancien footballeur professionnel de EAG Guingamp, et Jean-Pierre Abold, qui a effectué la traversée de l'Atlantique à la rame. 

 

Pratique

 

Pour tous renseignements contacter:

Anne Le Jeune, tél. 02.96.47.18.89. E-mail:anne.yaouank@ gmail.com. Ou Valérie Guinard, tél.02.96.38.68.23. E-mail:valérie.guinard@ ac-rennes.fr

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 17:41

  Alrededordelfuego Castelao

25 avril 2010 - Le Télégramme


Le fest-noz sera-t-il, à l'instar du tango, reconnu comme élément représentatif du patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. C'est en tout cas le souhait de Dastum qui va déposer un dossier en ce sens.


Les trésors de l'Humanité de l'Unesco, tout le monde connaît. Il s'agit généralement de sites patrimoniaux remarquables, reflets de civilisations tout aussi remarquables. Ce que l'on sait moins c'est que depuis 2005, l'Unesco a promulgué une convention - ratifiée par les parlementaires français - destinée à préserver les trésors immatériels de l'Humanité dignes d'être transmis de génération en génération: danses, musiques, théâtre mais aussi fêtes et traditions populaires. «Il y a deux ans, j'ai pris connaissance de cette convention très intéressante pour nous», explique Charles Quimbert, directeur de Dastum, organisme qui, depuis des années, collecte en Bretagne les éléments du patrimoine culturel.

Réponse en 2011

En décembre2008, Dastum a organisé deux journées de réflexion autour du patrimoine immatériel qui, souvent, passe au second plan quand les élus doivent faire avancer des dossiers. 200 personnes y avaient participé. Ensuite, un groupe de travail a été constitué pour définir ce qui pourrait être proposé à l'Unesco. Le fest-noz, c'était une évidence, s'est très vite imposé. Depuis, Dastum travaille en lien avec le ministère de laCulture pour la rédaction d'un mémoire qui doit être déposé en juin prochain. Ce document doit prendre en compte la dimension sociale et ethnologique du fest-noz. Il doit expliciter en quoi cette inscription à la convention est importante pour l'avenir de ce phénomène social et musical.

 

L'Unesco devrait se prononcer à la fin du premier semestre 2011. Un autre dossier, concernant les chants à écouter et les complaintes en langue française et gallaise ainsi que les gwerziou (complaintes en breton), devrait être déposé dans la foulée, dans le cadre d'un plan de sauvegarde de ces éléments culturels. Les bénéfices de ces reconnaissances ne seront pas sonnants et trébuchants. «Elles ont surtout pour but de mobiliser une communauté», avance CharlesQuimbert qui reconnaît aussi que l'investissement du ministère de la Culture dans ces démarches n'est pas dénué de sens. Paris soutenant le fest-noz et la gwerz au niveau international comme il l'a fait pour le château de Versailles, c'était inimaginable il y a vingtans.

Le tango, les carnavals...


Les Bretons ne sont pas les seuls à brandir l'étendard de leurs éléments immatériels. Récemment les Corses ont obtenu le classement du Cantu in Paghjella, une forme de chant polyphonique. Parallèlement, les Belges ont eu l'assurance que leur carnaval de Binche et leurs processions de Géants ne tomberaient pas dans les oubliettes du temps. Le tango, lui aussi, a été inscrit à la convention sur proposition des gouvernements argentin et uruguayen. Un autre dossier, porté par les accros de la tauromachie et visant à protéger la corrida, pourrait être confié à l'Unesco. Ce projet a soulevé une tempête de protestations. «Enfoncer une quinzaine d'armes blanches dans le corps d'un animal, est-ce un trésor de l'Humanité», se demandent ses opposants?

 

 

Note: On peut être sceptique! Pour avoir suivi une tentative précédente en faveur de la "gwerz". Ces interminables complaintes remontant pour certaines fort loin, les autres servant de "Voici" et "Paris Match" pour nos ancêtres friants de faits divers sanglants. Les personnes qui filtrent les projets à Paris mettaient leur veto à tout expression d'une autre langue que le français. Mais le fest noz y parle pas! Y a p'têt une chance! Que les corses aient obtenus la validation de leur chant polyphonique n'est pas une preuve, les réformes dont bénéficie la Corse ne sont pas exportées.

 

Autre remarque: toute tradition n'est pas forcément à garder, comme le faisaient remarquer sur une affiche les nationalistes irlandais aux unionistes. On y voyait des gens en cagoule blanche brûler une croix et molester des noirs. Car des gens en chapeau melon molestant des "nègres roux" c'est tous les ans. Ca peut être de la politique nationaliste d'état comme en Espagne: mettre la corrida au niveau du tango c'est une réponse des nationalistes "espagnolistes" aux nationalistes catalans qui refusent qu'on maltraite des taureaux chez eux (contrairement à une minorité du reste des espagnols, animés souvent d'un esprit conservateur et chauvin -y compris la "gauche").

 

Chez nous la reconnaissance du fest noz serait celle d'une "différence laïque" (voire politique) qui ne nous fait plus honte alors que la différence religieuse elle était bienvenue: "Regardez ces braves bretons typiques, leurs beaux pardons, leurs belles chapelles!" (Et leurs cimetierres)  . Mais serait-elle bien accueillie au moment où Besson-Hortefeu  cherchent à mettre la différence à l'index en utilisant le niquab (et non la burqa).

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 08:14

 

Video réalisée au Kan ar Bobl (festival de chant populaire). Les enfants de l’école publique bilingue breton/français de Kawan / Cavan (près de Guingamp) interprêtant en breton et en italien "Bella Ciao". Cela ravira Eric Besson et Jean Luc Mélanchon...
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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:45

Alrededordelfuego Castelao

 

9 avril 2010  

 

À eux deux, ils pèsent 35 ans à la direction de Kendalc'h Bretagne. Deux Morbihannais, Jean Guého l'ancien et Mathieu Lamour l'actuel, qui s'investissent pour tirer la danse bretonne vers le haut. Symbole de cette vitalité : dimanche, à Vannes, ils seront 1.200 en costume traditionnel, pour fêter les 60 ans de la confédération.



Kendalc'h, War'l leur: pourquoi y a-t-il deux confédérations de danseurs en Bretagne?

 
Au départ, Kendalc'h regroupait tout le monde, y compris les musiciens (bagadoù). Au fil des ans, le mouvement s'est développé et il y a eu des conflits que l'on peut trouver dans tous les milieux. Il y a eu une première scission: les musiciens sont partis, et ont volé de leurs propres ailes. Quelques groupes de danseurs, une petite dizaine, en ont fait de même et, dans les années 65, se sont fédérés dans une nouvelle association (War'l leur). Il n'y a pas de concurrence entre les deux, chacune travaille de son côté. Aujourd'hui, c'est un héritage qu'on assume. Ça a été la guéguerre un temps, ça ne l'est plus: les relations se sont apaisées.

Par rapport aux cercles celtiques, à quoi la confédérationsert-elle?

 
On est là pour danser, faire le spectacle. Mais aussi pour transmettre des valeurs bretonnes. Aujourd'hui, c'est plus facile de faire des choses car la culture bretonne est soutenue par les collectivités. Les élus la reconnaissent comme étant vivante et populaire, mais seulement depuis 1976 et la charte culturelle de Bretagne. On a des moyens pour travailler et tirer vers le haut. Cela passe par la formation et par les concours. Si le niveau a monté, c'est grâce à cela. On ne danse pas n'importe quoi, n'importe comment: il y a tout un travail sur les mises en scène.

Deux Morbihannais successivement pour diriger Kendalc'h. N'est-ce pas paradoxal?

 
La tendance à mettre en avant la Bigoudène est un cliché. La culture bretonne est aussi implantée à Rennes et au sud de la Loire que dans le Finistère. En Bretagne, il y a plusieurs dialectes mais la langue est aussi pure à Brignogan (29) qu'à Theix (56). C'est vrai qu'il y a plus de groupes dans le Finistère, que leurs costumes sont plus chatoyants, mais ce département n'a pas le monopole: l'année dernière, le champion était Guérande. Un groupe de Loire-Atlantique, tout un symbole.

Quels sont les enjeux pour demain?

 
Il reste des choses à construire. Une culture qui se fige, se meurt. On doit pousser les portes des scènes nationales: nous avons des spectacles qui n'ont pas grand-chose à envier à Riverdance par exemple. Mais nos groupes ne sont pas professionnels et il faut du temps pour pouvoir faire des tournées.

Comment combattre l'image désuète que certains ont de la culture bretonne?

 
Il faut casser la procession-costumes. Nous avons des groupes qui sont excellents sur scène. Mais ils ont du travail à faire pour les arts de rue, avec des costumes contemporains. Il faut s'ouvrir aussi: tous les ans, une vingtaine de groupes Kendalc'h partent à l'étranger. Prochainement, cinq vont faire une tournée de trois semaines au Mexique. On essaye d'envoyer les meilleurs du moment. La culture bretonne s'exporte bien.

  • Propos recueillispar Emmanuel Nen

Note: Voici ce que dit Wikipédia de Kendalc'h


La fédération Kendalc'h (« Maintenir ») est constituée fin 1950 à Quimper. Elle est présidée par le résistant Pierre Mocaër jusqu'à sa mort en 1961. Elle regroupe tous ceux qu'intéresse la culture bretonne. Polig Montjarret en fut le secrétaire général.

Elle ne prend quelque importance qu'à partir de 1956 du fait de l'appoint de la Jeunesse Étudiante Bretonne et de la Fondation Culturelle Bretonne, venues renforcer ses éléments initiaux (le Bleun Brug, Ar Falz, Bleimor et la Bodadeg ar Sonerion)

 

Re Note: On peut comprendre aussi "continuer", "prolonger". On peut apprécier l'eucuménisme, puisqu'il y a à la fois le Bleun Brug qui a eu comme chef l'Abbé Perrot, intégriste, mais qui va être une pépinière de militants et notables socialistes, Ar Falz, dominé par le PCF (chipé par l'Udb dans les années 70), la Fondation connue comme "Emgleo Breiz": PC et surtout PS, la JEB proche de l'UDB (crée en 1964) et le " nationalisme breton modéré ".

 

Wiki sur War 'l leur (sur l'aire - la cour de la ferme):

 

Histoire 

Elle a été créée en 1965-1967 à partir d'une scission de Kendalc'h : les Bodadeg ar Sonerien (BAS), menée par Polig Montjarret, ayant quitté la fédération Kendalc'h en 1965, certains cercles celtiques les suivirent.

Les musiciens ne sachant comment gérer ces groupes de danse, War 'l leur fut créé en 1967 afin de les organiser. Elle fut alors présidée par Paul Morin.

 

 

Pour approfondir:

 

Le troisième Emsav (1945 à nos jours)
Fin des années 1940 et années 1950 : la culture

Suite à la collaboration de la plupart des mouvements autonomistes bretons , le militantisme politique est condamné par l'opinion : L'expression « Breiz Atao » servait à désigner indistinctement les militants nationalistes bretons. L'expression « breiz atao mat da lao » (en français : « Breiz Atao, bon à tuer ») ne date pas de cette période (il s'agit d'une formule imaginée par le curé de Gouézec, à la fin des années 1920, qu'il faisait répéter à ses ouailles pour les pousser à s'en prendre aux « autonomistes »  ), mais cette expression sera reprise durant la guerre pour qualifier les collabos bretons  . L'engagement des militants bretons se fera donc sur le terrain de l’action culturelle :

Ce sont les lieux de rencontre, de réflexion, de recrutement pour les nationalistes. C'est par ce biais que vont être maintenus et transmis le nationalisme breton à une nouvelle génération au cours des années 1940 et 50. C'est aussi grâce à plusieurs dizaines d'anciens résistants  que des mouvements culturels puis politiques bretons (régionalistes notamment) sont lancés ou relancés en Bretagne et à Paris[. On note la création d'un mouvement politique en 1945, An Avel autour de Youen Olier

Parallèlement, le mouvement breton continue le travail entamé avant-guerre dans le domaine de la langue et de la littérature et crée de nombreuses revues bretonnantes, dont la revue littéraire Al Liamm, continuateur de Gwalarn.

Á l'initiative de l'État, Pierre-Jakez Hélias, Pierre Trépos, et Charles Le Gall recréent des émissions de radio, puis de télévision à partir de 1964, en breton populaire. D'abord de quelques minutes hebdomadaires, ils mènent une véritable « guerre d'usure » contre l'ORTF pour obtenir l'allongement minute par minute de la durée de ces émissions.

 

Note du blogueur : Il faut pourtant nier cette belle unanimité. Les affrontements idéologiques ( avec comme prétexte ou instrumentalisation l'orthographe, sont  violents -verbalement ). Le camp résistant, pro-résistance, progressiste, pro-unité nationale française, avec y compris des religieux, s'oppose d'abord et surtout aux tenants de l'orthographe "ZH" (issue d'un ordre nazi de 1941) , et au-delà aux religieux intégristes, ésotéristes, nationalistes politiques, qui, fachos ou pas défendent "indéfectiblement" (comme aujourd'hui) la mémoire de leurs "militants" de 1940 45.

 

et une contribution de lecteur du Télégramme :

 

DWRDAN
réflexions d'un ancien Penn Soner!

 
ouais! ouais ! tout çà finit par la normatisation de la culture spécifique au terroir armoricain dans le monde celtique - le stéréotype et le cliché, calqués sur l'approche mondialisée musicalement et chorégraphiquement correcte ! la compétition INCONTOURNABLE inter-groupes, va vite déboucher sur la compétitivité à but de virtuosité à tout craint, à l'instar du monde économique globalisé dont on subit les ravages!


Bref ! pas de fédé, c'est aussi bien pour de petits cercles et bagadoù amateurs et libres, mais qui contentent régulièrement leur public aimant la musique ou la danse -bretonne ou autre- mais non formatée, VRAIE, sincère," tradi" et venant du coeur plus que du cérébral nivelé; - "L'ennui naquit un jour de l'uniformité!"- dit le poète ! ... à méditer !...

 


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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:31

9 avril 2010

    Le dispositif d'initiation à la langue bretonne, proposé aux écoles primaires publiques du Finistère, a déjà dix ans. Les cours sont désormais dispensés dans 118 écoles et ont permis de créer 50 emplois.


    8.168 enfants suivent des cours d'initiation à la langue bretonne dans des écoles primaires publiques du département. Ce chiffre représente 14% des élèves non scolarisés en école bilingue. 81communes finistériennes participent à ce dispositif, installé il y a maintenant dix ans par le conseil général du Finistère, l'inspection académique et quatre prestataires associatifs. 

    118 écoles


    Ces cours d'initiation au breton sont mis en place à la demande des écoles. Elles sont aujourd'hui 118. Financé à hauteur de 400.000 €, exclusivement par le conseil général jusqu'en 2007, le dispositif est désormais cofinancé par les mairies. Comme l'explique Marc Masson, chargé de la langue bretonne au conseil général: «Le breton fait partie du patrimoine du Finistérien, alors, l'accueil a été très favorable.

     

    Nous avons dû multiplier par deux la somme attribuée à ce dispositif. Les fonds apportés par le conseil général, représentent maintenant 50%. Les communes donnent aussi 50%». Il espère atteindre bientôt «la règle des quatre quarts. L'Éducation nationale, la région Bretagne, le conseil général et les communes contribueraient à parts égales».

    50 emplois en dix ans


    À raison d'une heure par semaine sur trois ans minimum, l'initiation est proposée de la petite section 2 au CM2. Thierry Seznec, conseiller pédagogique langue et culture bretonne à l'inspection académique, concède cependant qu'«avec l'apprentissage obligatoire d'une langue vivante en CM1 et CM2, il est plus difficile de suivre cette initiation au breton. Ce sont les contraintes internes de l'Éducation nationale». Les cours sont assurés dans le département par des intervenants itinérants qui font partie des quatre partenaires An Oaled, Sked, KLT et Mervent

      «Cette activité d'initiation a créé 50emplois qualifiés dans les associations», rapporte Yannick Menguy, directeur de Mervent.

    Une loi-cadre


    Les interventions sont adaptées à l'âge et au niveau des enfants. Leur contenu est basé sur les objectifs duportfolio européen des langues , lancé en 2001 par le Conseil de l'Europe. Le but de ce texte étant de motiver les élèves en reconnaissant leurs efforts et de fournir une preuve des compétences linguistiques et culturelles qu'ils ont acquises.

     

    Dans les semaines à venir, les parties prenantes de ce dispositif souhaitent interpeller le Parlement au sujet d'une loi-cadre sur les langues régionales. Thierry Seznec souligne qu'un tel texte renforcerait et conforterait la place de l'initiation dans les écoles primaires publiques. Tous les partenaires souhaitent que cette initiative se développe dans toute la région Bretagne et que celle-ci puisse jouer un rôle moteur dans les négociations avec l'État.

    • Ermeline Mouraud

    Note: Il y a aussi l'opération des "Quêteurs de mémoire" qui permet de rapprocher les générations qui parlent de celles qui apprennent. Tout va pour le mieux? Hélas nous avons eu des échos sur des problèmes qui ne sont pas sans rappeler l'association des Tutelles à Brest! Dans certaines assos "de gauche", les rapports avec la hiérarchie sont pré-soixante huitardes. Les assos "sérieuses" doivent faire comme  France Télécoms ?.

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    7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 08:51

    859473 indien

     

      Ty Theatre Gouesnac'h - St Cadou (29 )


    6 avril 2010



    Gros coup dur pour les organisateurs de la tournée de Chandra Kant Prasad et Kailash Nishad, un band indien qui devait se produire ces quinze prochains jours sur différentes scènes bretonnes : Pleyben, Gouesnac'h, Carhaix, mais aussi Nantes et Rennes. L'ensemble des concerts a dû être annulé pour une histoire de visa.
     

    « Du fait de nouvelles mesures européennes sur l'immigration, l'ambassadeur de France en Inde a refusé de délivrer les visas nécessaires à leur séjour parmi nous, alors que toutes les démarches administratives avaient été faites dans les règles », déplore Gaël Guillot, le responsable de la salle Arvest de Pleyben (29), où le groupe était attendu vendredi soir.


    Les deux musiciens devaient animer des ateliers pour les enfants

    Une annulation d'autant plus dommageable qu'outre leurs représentations musicales, ces deux virtuoses de la tabla indienne devaient animer des ateliers en direction des enfants de Pleyben et Châteaulin, ainsi qu'un stage d'initiation au chant et aux rythmes indiens pour les adultes.

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    18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:19
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    17 mars 2010 


     

    Une quarantaine de personnes, parents d'élèves, représentants syndicaux et élus se sont rassemblés à 17 h 30 devant l'inspection académique du Morbihan à Vannes (56).


    Ils demandent la mise en place d'une filière bilingue français - breton dans les collèges publics sur le secteur de Vannes. Une délégation a été reçue par l'inspecteur d'académie.

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    12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 09:00

    12 mars 2010


    Le syndicat SNUIPP appelle à un rassemblement mercredi prochain pour réclamer une filière complète d'enseignement du breton.


    «Il y a urgence à sauver la langue bretonne. À un moment, il ne faut plus demander mais exiger».


    Parce qu'il «faut aller jusqu'au bout du raisonnement et proposer des filières complètes, pas seulement des étages», le syndicat SNUIPP appelle à la mobilisation.


    Mercredi prochain, à 17h, un rassemblement est prévu devant l'inspection académique, à Vannes, où une délégation espère être reçue par Philippe Couturaud. Pour l'interroger sur «sa vision de développement de l'enseignement de la langue bretonne».


    L'enjeu: «Il faut que chacun puisse se projeter sur un cursus complet, qui va de la maternelle à la faculté. Aujourd'hui, faute de filière complète, les parents sont pris en otage. Or, un enfant qui apprend le breton de la maternelle au CM2 oubliera.


    Alors que s'il va jusqu'en troisième, c'est prouvé qu'il gardera sa langue». La situation est urgente, d'autant plus au regard des prévisions d'effectif des enseignements bilingues pour l'année prochaine.

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      Douarnenez

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