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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:33

 

 

Note: Et Mélenchon dans tout çà?

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 08:31

26 novembre 2010 à 17h00Le Télégramme


Les langues minoritaires européennes ont aussi leur concours Eurovision de la chanson. La 7e édition du Liet international aura lieu demain samedi 27 novembre, à Lorient (56).

 

C'est une première pour la France et la Bretagne. Cette édition aurait dû se dérouler en Écosse mais, dans un contexte de crise économique, les organisateurs ont préféré jeter l'éponge. Avec le soutien financier de la Région, le Festival interceltique de Lorient a mis toute son expérience et sa formidable logistique au service du Liet international. Ce dernier a été créé en Frise, dans le nord des Pays-Bas, en 2002, pour offrir aux groupes modernes qui chantent dans une langue minoritaire la possibilité de se produire sur scène.

Onze pays représentés

Onze groupes ou artistes chantant dans onze langues européennes différentes seront sur scène, samedi27 au soir, à l'espace Cosmao-Dumanoir, devant les caméras de Tébéo, Ty Télé, TV Rennes 35 et les micros de radio Bro Gwened. Plusieurs télévisions et radios étrangères (néerlandaises, belges, asturiennes et même la chaîne américaineCNN) seront également présentes. Cette manifestation unique soutenue par le Conseil de l'Europe a un véritable caractère paneuropéen.

Dom Duff pour la Bretagne

Ainsi, le jury composé d'experts musicaux indépendants de Bretagne, de Frise et du Conseil de l'Europe a sélectionné les onzecandidats parmi 46 chansons interprétées dans 21 langues minoritaires de toute l'Europe, de la Galice à la Russie, des îles Féroé à Chypre, dans des styles des plus variés (rock, rap, folk, pop, tango...). Dom Duff représentera la Bretagne face à des candidats de l'Écosse, de Sami (Suède), des îles Féroé, de Frise, d'Irlande, de Corse, de Galice, du Frioul (Italie) de Carélie (Russie) et des Asturies.

Journée de conférence

Parallèlement, une journée de conférence se tiendra sur le thème «Des droits linguistiques et culturels à la construction de la société civile européenne». Organisée par la Coordination culturelle associative de Bretagne (Kevre Breizh) et Emglev Bro an Orient, en partenariat avec le Conseil de l'Europe et l'Institut culturel de Bretagne, elle réunira des représentants de différents pays d'Europe et d'ailleurs (Australie, Guyane), du conseil de l'Europe et du Parlement européen.

Le programme
Journée de conférence, de 9h à 16h, espace Courbet, à Lorient.

 

Concours de chansons en langues minoritaires, à 20h30, Espace Cosmao-Dumanoir à Lorient.

 

Entrée 10€. En vente au bureau du Festival interceltique, Espace Nayel, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h ou sur Digitick.

  • Paskal Mazé

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/langues-minoritaires-elles-chanteront-a-lorient-56-26-11-2010-1120271.php

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:14

22 novembre 2010 - Le Télégramme


Le gallo, la langue romane de Bretagne, est souvent associé à l'image du comique rural. D'autres usages, notamment écrits, sont néanmoins envisagés. Mais des difficultés persistent.


«Le gallo, c'est rigolo!», entend-on régulièrement. Si, en public, la langue romane parlée en Haute-Bretagne est souvent utilisée dans le cadre de sketches comiques, ce n'est cependant pas sa fonction exclusive. «Actualité, politique ou international. On devrait pouvoir parler de tout, en gallo!», estime BèrtranÔbrée, directeur de Chubri, l'institut d'inventaire et de valorisation du gallo, situé à Rennes. Même aspiration pour André Le Coq, enseignant de Lettres classiques à Loudéac et traducteur gallophone qui tient une rubrique en gallo, dans un journal hebdomadaire local. On peut également écouter du gallo sur les ondes, notamment lors des émissions animées par Matao Rollo, sur Plum'FM, radio associative basée à Sérent (56). Par ailleurs, l'emploi du gallo émerge pour la signalétique d'entrées de communes ou d'équipements publics, les menus de restaurants, les noms d'entreprises... À noter, dans certaines communes de Haute-Bretagne, il arrive que les conseils municipaux se fassent partiellement en gallo, souvent à l'insu des locuteurs eux-mêmes!

 

gallo.jpg


La Région n'utilise pas le gallo

Côté communication institutionnelle, le gallo est quasiment absent. À titre d'illustration, le site web du conseil régional est traduit en huit langues, dont le breton, mais la version gallèse n'existe pas. «La Région n'utilise pas le gallo dans sa communication, car il n'y a pour l'instant que très peu de locuteurs qui soient capables de le lire, et la demande sociale de son utilisation dans la vie publique est très réduite, explique Léna Louarn. Quand sera formé un nombre suffisant de personnes capables de lire le gallo, il y aura moyen de l'employer dans la communication. (...) Le breton et le gallo ne doivent pas être mis en concurrence. Ils ont chacun leur histoire et ils doivent tous deux faire face à un environnement francophone omniprésent».

 

Langues_d-oil.PNG

 

les langues d'oïl

 

Une langue pas unifiée

L'une des difficultés de cette langue est de prendre en compte ses variantes dialectales. «Le travail de collecte permet de restituer une langue locale, non unifiée, indique Bèrtran Ôbrée. Mais des besoins nouveaux apparaissent. Quand la Région demande la traduction en gallo d'un document, le texte doit être compris par tous les gallophones. On choisit donc le vocabulaire le plus courant, sans exclure des mots plus rares». Se pose également la question des différentes prononciations d'un même mot et les conséquences sur son écriture. «En ce qui concerne la graphie commune, il s'agit d'une responsabilité qui incombe aux enseignants, écrivains et militants du gallo mais aussi aux locuteurs. Il est évident qu'une concertation aboutissant à une seule graphie renforcerait la lisibilité du gallo auprès du grand public, des collectivités et des entreprises», commente Léna Louarn, vice-présidente du conseil régional en charge de la politique linguistique.

 

Pratique www.chubri.org www.bertaeyn-galeizz.com www.bretagne.fr

  • Corentin Le Doujet

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/langue-regionale-on-peut-parler-de-tout-en-gallo-22-11-2010-1122987.php

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 12:58

15 novembre 2010 - Le Télégramme

 

Qui pouvait penser qu'une gwerz bretonne, collectée au fin fond de la campagne de la bouche des derniers dépositaires, à la fin du XIXesiècle, avait ses racines en Inde, en Afrique. PatrickMalrieu lui-même, cofondateur de Dastum, spécialiste de la chanson populaire de tradition orale en langue bretonne, n'en est pas revenu de sa quête des origines de la complainte «YannGirin». C'est à un vertigineux voyage dans les religions et les mythologies à travers trois continents et quatre millénaires que l'a conduit sa curiosité.

 

Il en a fait un livre joliment titré, «Qui veut faire l'ange, fait la bête!», qui va à l'encontre de bien des idées reçues et situe la tradition bretonne dans sa dimension universelle. La première surprise du chercheur est de découvrir que cette gwerz que l'on imaginait ancrée dans une immémoriale tradition bretonne, était d'implantation récente en Bretagne. Son arrivée dans la péninsule date sans doute de l'impression du texte sur une feuille volante par l'imprimeur quimpérois Derrien, en 1799. À partir de ce texte, Patrick Malrieu a remonté le temps, les traductions, les variantes, de plus en plus loin, jusqu'à la Catalogne et l'Europe médiévale, puis la Palestine au VIesiècle et le monde islamique, pour atteindre les sources du côté des mythologies iranienne et indienne.

À chaque culture sa réinterprétation

La gwerz «Histor an ermit Yan Guerin» raconte l'histoire d'un ermite qui, tenté par le diable, finit par succomber à trois péchés: le vin, la femme, le meurtre. Sa longue pénitence le conduira à devenir homme sauvage, dans une grotte. «L'important n'est pas l'origine d'un chant, ni son auteur, lettré ou pas, mais bien l'appropriation qui en est faite par chaque culture dont les croyances, la sensibilité et l'esthétique particulière permettront de faire renaître, à chaque réinterprétation, une expression originale et unique», écrit l'auteur.  

 

Pratique «Qui veut faire l'ange, fait la bête!». Éditions Tir. Centre de recherche bretonne et celtique (Rennes 2). 25€.

  • Ronan Larvor
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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 10:59

12 novembre 2010 - Le Télégramme


La sixième édition de l'opération «Quêteurs de mémoire» est lancée dans le Finistère. Objectif: permettre aux bretonnants de tous âges de se rencontrer et d'échanger.

Une dizaine de personnes ont pris part, mercredi soir, à la réunion d'information sur l'opération «Quêteurs de mémoire». Initiée depuis cinq ans par le conseil général du Finistère, elle a pour objectif de mettre en relation apprenants (écoliers, collégiens, lycéens, étudiants et adultes) et bretonnants de naissance. Une opération intergénérationnelle qui a pour but de créer du lien, de préserver et valoriser le breton parlé, de redonner aux anciens tout leur rôle de transmission. Des filières bilingues des écoles publiques, privées et Diwan, «Quêteurs de mémoire» a été ouvert, à la rentrée scolaire dernière aux mairies, CCAS, bibliothèques, communautés de communes, maisons de retraites, clubs de retraités, associations culturelles... Une diversité de personnes intéressées bien représentée, autour de la table, mercredi soir: si trois enseignants (Scaër, Tréméven et Quimperlé) étaient présents, on trouvait aussi un représentant d'une structure d'accueil pour malades d'Alzheimer, une élue et un employé municipal quimperlois ainsi que des bretonnants très motivés à l'idée de partager leur savoir.

Échanger, transmettre

Intervention en classe, visite de ferme, balade commentée, découverte de métiers, rencontre en maisons de retraite... Sur la base de l'échange et de la transmission, il n'y a pas de limite à l'imagination dans les projets qui peuvent être aidés par le conseil général (subvention de 500€ maximum par projet). «Cela doit simplement donner lieu à trois rencontres minimum dans l'année, sur un thème précis», expliquait Pauline Kerscaven, du conseil général. En plus de l'aide financière, le Département propose plusieurs outils: des médiateurs linguistiques, des ateliers «clés en main», une aide à la coordination de projets, notamment en mettant en relation apprenants et bretonnants de naissance.

Un projet commun entre Scaër et Quimperlé

Éric Ligeour, enseignant à l'école Joliot-Curie de Scaër, a fait part de l'expérience menée l'année dernière dans le cadre de «Quêteurs de mémoire»: un travail sur les comptines avec Mona Bouzec. «L'aide du conseil général nous a permis d'acheter un appareil d'enregistrement numérique. Ainsi, un CD a été enregistré que nous avons pu remettre aux enfants et à l'intervenante». Il a initié un nouveau projet cette année, toujours avec Mona Bouzec, en partenariat avec les élèves de Sébastien Guiouiller, enseignant à l'école Bisson de Quimperlé. «Mona va traduire avec nous le livre de Jean-Louis Le Craver "Boucle d'or et les trois ours" . Il comporte des petits dialogues, qui seront dits par les enfants. Mona sera la conteuse et nous allons enregistrer tout ceci. De plus, nous allons demander aux enfants d'illustrer l'histoire. Au final, nous espérons constituer un livre assorti d'un CD». L'année dernière, 50 projets ont été menés dans le Finistère.

 

La date limite d'inscription pour toutes les personnes intéressées pour cette année a été fixée au 15 avril 2011.

 

Renseignements Pauline Kerscaven,

tél.06.30.72.90.94;

courriel: pauline.kerscaven@cg29;

site internet: www.queteurs.cg29.fr

  • Claire Marion
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:04

4 novembre 2010 à 20h17 - Le Télégramme

 

 

Grande voix de la radio et de la télévision en breton, Charles Le Gall, plus célèbre sous le nom de Charlez ar Gall, est décédé, mercredi, à l’âge de 89 ans.


Né en 1921 dans une famille d’agriculteurs à l’Hôpital-Camfrout (29), près de Brest, Charles Le Gall n’avait appris le français qu’une fois scolarisé. Marié à Jeanne-Marie Guillamet, qui sera connue sous le nom de Chanig ar Gall, et devenu enseignant, il rejoint l’association Ar Falz à la Libération et, en 1959, succède à Pierre-Jakez Hélias au micro des programmes en breton de Radio-Quimerc’h et d’Inter-Bretagne.

 

Durant 17 ans, il y anime plus de 800 émissions. À partir de 1964, il devient le premier "speaker" bretonnant de la télévision régionale où il présente une chronique hebdomadaire. Collaborateur à la revue "Brud", devenue "Brud Nevez", Charles Le Gall était membre de la Société archéologique du Finistère et vice-président fondateur de la Société d’Études de Brest et du Léon.

 

Un hommage lui sera rendu demain, à 11h, au jardin Kennedy, à Brest.

 

Le décès de Charlez ar Gall :

 

la langue bretonne en deuil


La Bretagne et la langue bretonne sont en deuil. L'une des personnalités les plus attachantes et les plus populaires de Bretagne est décédée ce 3 novembre 2010, à l'âge de 89 ans : il s'agit de Charles Le Gall, bien connu de tous sous le nom de Charlez ar Gall.


Je rends hommage à l'homme de conviction et à l'éminent bretonnant : il a joué un rôle de premier plan dans les années 1960 et 70 pour le développement de la radio et de la télévision en langue bretonne. Charlez ar Gall a été en effet le tout premier présentateur en langue bretonne de la télévision régionale dès sa création en 1964. C'est par la radio qu'il avait débuté sa collaboration à l'ORTF : il prend le relais de Pierre-Jakez Hélias en 1959 pour animer les émissions de Radio-Quimerc'h. En janvier 1971 est créé le premier magazine en langue bretonne de la télévision, sous le très beau nom de "Breiz o veva" (La Bretagne qui vit) : Charlez ar Gall se retrouve tout naturellement à la tête de l'équipe qui en prend la charge et qui comprend sa femme Chanig ar Gall, Pierre-Jakez Hélias et moi-même.


Sa carrière audiovisuelle a cependant été marquée par deux évènements qui ont eu à l'époque un retentissement considérable en Bretagne. En 1962, il est en effet suspendu pendant un mois par le Ministre de l'Information de l'époque pour avoir diffusé une chanson considérée comme séditieuse : "Emgann Montoulez" qui relatait la prise de la sous-Préfecture de la ville par les paysans léonards. En 1974, c'est une de ses chroniques télévisées qui est tronquée lors de sa diffusion : il préfère alors démissionner. Quelques jours plus tard avait lieu l'attentat du Roc-Trédudon. Charlez ar Gall avait été très affecté par cette succession d'évènements.


Instituteur de formation et enseignant de profession, Charles Le Gall n'a jamais travaillé qu'à temps partiel dans l'audiovisuel : sa contribution aux programmes en langue bretonne de la radio et de la télévision n'en est que plus remarquable.


C'était un homme de conviction et d'une grande intégrité, chaleureux, ouvert à la discussion. Proche d'Armand Keravel et de Pierre-Jakez Hélias, il est de ceux qui ont relancé le mouvement Ar Falz dans un contexte difficile, aux lendemains de la Libération, puis participé à la création de la fédération Emgleo Breiz et de la revue Brud (aujourd'hui Brud Nevez).
Charlez ar Gall était un éminent bretonnant, s'exprimant à l'oral comme à l'écrit dans une langue authentique, avec une belle aisance et un grand souci de la précision. Il aura grandement contribué à la réhabilitation de sa langue maternelle : par la parole quand il s'exprimait sur les ondes, et par ses écrits, puisqu'il a continué à publier dans la revue Brud Nevez jusqu'à ces derniers mois.


Fañch Broudic
Ancien responsable des émissions en langue bretonne sur France 3 Ouest
Président d'Emgleo Breiz

 

Note du blog:

 

Des points ne sont pas développés dans ces deux articles.


D'une part pour adhérer à "Ar Falz" en 1945 il fallait être de gauche, et enseignant,  tout en défendant la langue bretonne, ce qui n'était pas si évident que cela.  Les "jacobins" (ou colbertistes, ou bonapartistes parce que la Révolution a bon dos!) de droite comme de gauche se sont emparés du rejet des nationalistes collaborateurs par la population, pour combattre également la langue, qui n'avait rien fait. Cela a eu un joli succès, la population a abandonné massivement la transmission familiale dans les années 50 60.

 

Il y a eu un "front unique" pour la défense de la langue entre personnalités "républicaines" de gauche, du PS, du PC et des écclésiastiques. D'aillleurs ce n'était pas spécifiquement breton, car les terres "radicales" (catalogne, occitanie) ont également participé au mouvement laïc des langues de France. Mais il fallait compter avec une opposition très marquée du reste de la classe politique, gaulliste en particulier et donc des médias. Le Télégramme de Coudurier père n'étant pas le dernier à censurer les communiqués d' Emgleo Breiz, Jean Ferniot de RTL en remettait une couche... Il était de bon ton de se moquer des "patois", cela faisait "intelligent".

 

 On peut créditer à ce mouvement la loi Deixonne qui permettait l'alphabétisation des petits qui étaient déjà bretonnants, contrairement à aujourd'hui, où on apprend à parler à des francophones. Hélas, cette loi est arrivée au moment d'une grande hostilité des milieux enseignants qui ne s'en sont guère servi,  et des parents. On doit aussi à ces pionniers, un rôle plus profond, par des pétitions massives et des prises de positions de conseils municipaux ils ont ouvert la voie à tout ce qui a été admis et obtenu à l'heure actuelle.

 

Mais ce mouvement à la fois "populaire" et "à contre-courant" portait une contradiction "mortelle". Il ne s'intéressait qu'au breton populaire réellement existant transmis naturellement en Basse-Bretagne. Il défendait les droits des "locuteurs" et pas ceux de "la langue".  Il ne s'est jamais fixé pour but de faire parler breton à des des francophones de naissance, ou à la marge. Certains comme Tricoire de la méthode du même nonm, ont certes appris le breton, mais un breton populaire. Une fois que les familles ont arrêté de transmettre le "trésor du breton parlé" , ce mouvement s'est trouvé littéralement "asséché", n'envisageant aucunement d'aller "convertir" des rennais(e)s.

 

Il fallait aussi subir les critiques des milieux nationalistes qui relevaient la tête plus on s'éloignait de la guerre. D'origine pourtant réactionnaire, ceux-ci se gaussaient volontiers des catholiques ( Favé, Seïté, Falc'hun) qui prenaient part à ce combat "français" et bien sûr des communistes et socialites "patriotes français". Ils étaient pris entre deux  ou trois hostilités conjuguées.

 

Enfin, avec Charlez ar Gall, c'est la langue bretonne des paysans qui s'éteint, la langue authentique des campagnes de Basse-Bretagne celle qui "sentait trop la ferme".


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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 12:00

 




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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 11:54
mardi 17 août 2010 Ouest France

À partir de samedi, le Festival du film de la cité Penn Sardinn entraîne le public à Cuba, en Jamaïque,à Haïti ou encore aux Antilles. Huit jours de projections et de rencontres.

Après un voyage dans le Caucase l'été dernier, c'est à une immersion totale dans la culture caribéenne que nous invite la 33e édition du Festival du film de Douarnenez. Une culture, ou plutôt des cultures, car l'aire géographique balayée cette année s'étend des Antilles au Honduras, en passant par Porto Rico, Haïti, Cuba ou encore la Jamaïque. À partir de samedi et jusqu'au 28 août, plus d'une centaine de films seront projetés aux quatre coins de la ville.
Les créations contemporaines se mêleront à une riche filmographie des années 1950, 1960 et 1970. Au programme, des courts et longs métrages sur les racines africaines de Cuba, l'utopie rasta, le culte du vaudou, ou encore les Indiens Kuna du Panama et les Garifunas du Guatemala.

À voir également, une sélection de 35 films de réalisateurs bretons, ainsi qu'une « fenêtre » sur la Birmanie, avec neuf films consacrés à ce pays malmené par sa junte militaire. Pour débattre de la situation sur place, le festival invitera Jane Birkin les 24 et 25 août. Autre invité de marque, le journaliste Edwy Plenel, qui viendra présenter, le 21 août, son livre La rencontre du monde, autour de Christophe Colomb.


Soirée Jamaïque


Cette année encore, les découvertes n'auront pas lieu que dans les salles obscures. Elles seront aussi musicales, avec une grande soirée Jamaïque le 24 août et la présence, le 28 août, de musiciens haïtiens et cubains (Carlton Rara et Cadencia Perfecta) pour la clôture du festival. Plaisir des oreilles mais aussi des papilles, avec des stands de restauration évidemment ouverts aux saveurs épicées des Caraïbes. Dans le cadre du « Timoun Festival », un atelier sur la cuisine guadeloupéenne sera même proposé aux 6-12 ans mardi 24 août.


Les découvertes seront également littéraires, avec la présence, jeudi 26 août, de Gerty Dambury et Gary Victor, deux auteurs caribéens qui animeront un stage de littérature pour lequel les inscriptions sont ouvertes. Enfin, les festivaliers pourront découvrir des reportages photos, ainsi qu'une exposition sur les molakana, des pièces de tissus multicolores sur fond noir, cousues par les Indiens Kuna du Panama. Une minorité que le festival entend mettre à l'honneur, tout comme celle des sourds et malentendants. Pour la seconde année consécutive, ces derniers pourront assister à une série de films et de débats traduits en langue des signes. Solidarité et militantisme, voilà le créneau de la manifestation depuis plus de 30 ans.


Renseignements et programme : www.festival-douarnenez.com et 02 98 92 09 21.

 

Antoine LANNUZEL

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 11:45

17 août 2010 - Le Télégramme


Deux hommes dansent ensemble.

 

Le cercle celtique de Guingamp évoque l'union d'un couple homosexuel. Dans sa dernière création, il met aussi en scène les mariages forcés et les violences conjugales. Dimanche, sur la scène de la Saint-Loup, les danseurs guingampais ont présenté leur chorégraphie, qui dure 20minutes. Hier soir, toujours à la Saint-Loup, ils sont allés encore un peu plus loin sur la voie de la création. Ils ont présenté leur spectacle agrémenté de hip-hop et de théâtre dans un format 50 minutes.

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 09:41

13 août 2010 - Le Télégramme


Kerfeunteun-Quimper, tenant du titre, qui danse en costumes de mendiants... Lecercle de Guingamp qui arrive à la Saint-Loup avec une chorégraphie sur les mariages homosexuels et les violences conjugales... La danse bretonne est en pleine ébullition.



Le «renouveau» de la danse bretonne a été amorcé il y a cinquante ans, avec, déjà, des polémiques. Gwenael Le Viol, chorégraphe (*) du cercle Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun (Quimper), explique les grandes lignes de cette (r) évolution.

Kerfeunteun a été le premier à lancer ce mouvement. Dans quelles circonstances?


Dans les années 60, JeanGuihard, un Dinannais muté à Quimper pour raisons professionnelles, admirait ce qui se faisait dans les Pays de l'Est pour faire évoluer la danse traditionnelle. Kerfeunteun a montré une chorégraphie différente, un soir de festival de Cornouaille. C'était hardi. À l'époque, les cercles ne faisaient que reproduire les danses traditionnelles sur scène. Ça a fini sous les sifflets: «Ce n'est plus de la danse bretonne!». Mais il y a eu aussi de très nombreux encouragements:«Enfin des ballets bretons!». Du coup, le cercle a continué avec pour mot d'ordre:«On crée et on innove...».


Vous êtes-vous posé des limites?


Dès qu'on commence à définir des limites, on bride. Nous sommes partisans de l'imagination débridée en matière de chorégraphie. On veut secouer le cocotier, casser l'image d'Épinal attachée à la danse bretonne. Ceci dit, attention à ce qu'on fait. On a vu de tout. C'est vite moyen. Si on veut faire du rock ou de la salsa, pourquoi porter un costume breton? Un strip-tease en coiffe, c'est limite. Si c'est de la provoc, d'accord. Mais il faut aller jusqu'au bout de la démarche, c'est rarement le cas. En fait, il faut toujours se demander:est-ce que nos grands-mères se seraient permis cela? Car, avec le costume, on hérite d'un passé, d'une histoire.

Pourquoi dansez-vous sans costume traditionnel alors?


Si on veut faire de la danse à part entière et non du musée, il faut enlever le costume. Sinon, on est catalogué danse traditionnelle ou folklorique. En 2006, dans notre spectacle, des marins rencontraient des filles de joie dans un cabaret. Impossible de mettre le costume!De même pour le spectacle de rue qu'on a monté avec Le Fourneau sur le thème des mendiants. De toute façon, les costumes en velours ne supportent pas l'eau! On était tellement content de danser ainsi qu'on a gardé ces habits pour le concours (partie traditionnelle), en avril. Du coup, on n'a pas été bien noté (13e). Mais pourquoi devrait-on s'habiller en costume de Quimper pour aller danser des danses d'ailleurs? Ce n'est pas logique.

Comment le public réagit-il?


Il est surpris. Après notre spectacle de rue, les gens nous demandent d'où on vient. Beaucoup découvrent les danses bretonnes de cette façon.

Prenez-vous aussi des libertés avec les danses traditionnelles?


Pourquoi n'inventerait-on pas des pas nouveaux? On le fait un peu, pour s'amuser. Mais vu le travail de collectage effectué par les fédérations, il y a des danses nouvelles qui réapparaissent tous les ans. Le patrimoine est si vaste qu'il n'y a pas besoin d'inventer. À chaque génération, dans chaque village, les danses évoluaient.

Le concours mobilise-t-il tous vos efforts?


On a aussi créé un spectacle(«Sorcière») pour le Festival interceltique de Lorient, «Heol», une comédie musicale sur l'histoire de Quimper pour le festival de Cornouaille, et notre spectacle de rue, «Courants épiques». Par ailleurs, dès qu'on le peut, on sort de la Bretagne. En 2009, on a joué Breizh Side Storioù pendant deux semaines en Inde, où le spectacle a très bien fonctionné.

*Avec Isabelle Quintin, Thomas Carlier et Mikaël Jégou.

  • Propos recueillis par Hervé Queillé

Kendalc'h: le garant de l'authenticité

«Être le garant de l'authenticité et de la tradition, tout en faisant voler en éclat certains clichés dont souffre encore la danse bretonne»: tel est le credo de la fédération Kendalc'h.


Kendalc'h (*) ce sont 15.000 danseurs. La plupart dans des cercles orientés loisir. Mais 3.000 d'entre eux consacrent toute leur énergie et passion au fameux concours qui rythme la vie de l'association et de soixante groupes compétiteurs, chaque année.

Des règles mais...

Et ce, dès le printemps. Avec une épreuve traditionnelle qui, pour la première fois, pour les 60 ans de Kendalc'h, a réuni tous les cercles, le 11 avril à Vannes. «Nous sommes pleinement dans notre rôle de sauvegarde et de collectage des danses qui doivent être identiques à l'origine», souligne Mathieu Lamour, directeur. Pour la seconde partie du concours, en juin, la création est de règle avec une liberté au niveau des thématiques, des danses et de l'accompagnement musical. «Pour autant, les règles sont strictes avec des critères de plus en plus pointus selon la catégorie (quatre, dont un label excellence pour les meilleurs de la première). Mais, si on fixe un cadre, nous n'imposons pas une voie particulière».

Arts de la rue

Kendalc'h se défend ainsi de privilégier la voie de l'innovation la plus débridée ou celle d'une interprétation contemporaine de la tradition mais plus respectueuse des formes:«La preuve à la Saint-Loup, l'an passé. Kerfeunteun (lire ci-dessus) et Auray- qui s'appuie sur le répertoire traditionnel pour en faire une démonstration de puissance avec des costumes et des danses de très grande classe, accompagné par un bagad - ont terminé avec un écart très faible :0,14point. L'important est que ces groupes à la forte personnalité présentent des spectacles de qualité, représentatifs de la culture et de l'identité bretonnes ainsi que d'une tradition dynamique et vivante». Une diversité que la fédération souhaite mieux faire connaître au travers des arts de la rue. La création Breizh Omega, en lien avec Le Fourneau et les sept meilleurs cercles du moment a ainsi touché, avec succès, 8.000 personnes, à Quimper, le 25 juillet, et à Lorient, le 8 août: «On compte sur ce genre d'initiatives pour que des gens qui ont une vision soit très traditionnelle, soit très hautaine des danses bretonnes, modifient leur regard».

* Il existe une autre fédération, plus petite, War'l Leur, issue d'une scission de Kendalc'h en 1965.

  • H.Q.

«Sortir du ghetto du passéisme»

«On ne veut pas faire de la provocation. On a envie de montrer que la danse traditionnelle peut être tournée vers l'avenir et être résolument de son temps. Je voudrais que la danse bretonne sorte du ghetto du passéisme». En choisissant, pour la finale du concours, à la Saint-Loup, le thème des alliances atypiques-mariage forcé, violences conjugales, mariage homosexuel- la chorégraphe Gaëlle Le Bourdonnec et le cercle Kroas Hent Gwemgamp savent qu'ils ne plairont pas à tout le monde. Déjà, l'an passé, drapeau rouge et grève sur la scène avaient suscité des polémiques.

Style commedia dell'arte

Cette année, la mise en scène, style commedia dell'arte, devrait encore générer des remous. «Quand on a présenté le projet aux danseurs, ils ont été surpris. Il a fallu les bousculer un peu. Aujourd'hui, ils sont contents», confie la chorégraphe. Non sans préciser qu'aussi hardie que puisse paraître la mise en scène, «il s'agit tout de même de danse traditionnelle». Le cercle peut le revendiquer: il s'est brillamment classé troisième des sélections, en avril. «En tant que groupe de Guingamp, le but était de se sélectionner pour pouvoir être sur la grande scène de la Saint-Loup. On est donc heureux d'être là. Après, advienne que pourra. On sait qu'on ne fera pas l'unanimité. Mais on assume. Si ce ne sont pas les groupes de la catégorie excellence qui innovent, qui donc le fera?».


Si on veut faire de la danse à part entière et non du musée, il faut enlever le costume. Sinon, on est catalogué danse traditionnelle ou folklorique.

  • Gwenael Le Viol, chorégraphe du cercle Eostiged ar Stangala
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