Parmi les mesures proposées pour résoudre le déficit américain, Obama vient de proposer de réduire la contribution fédérale à Medicaid.
Medicaid est le système d'aide aux soins réservé aux citoyens américains ayant des très bas revenus. Il est financé au niveau fédéral et par les États. Tous les pauvres ne sont pas couverts par ce système car il y a de multiples restrictions. Le nombre de pauvres couverts dépend de la volonté de financement de chaque État. Ainsi, quand il n'y a pas assez d'argent, les personnes choisies peuvent être tirées au sort parmi les ayant-droit ! C'est ce qu'a fait l'État d'Oregon en organisant une loterie pour choisir 10 000 assurés parmi 90 000 postulants.
Ce système fournit de toutes façons une très faible couverture. Beaucoup de médecins et d'hôpitaux refusent même de soigner des patients dépendant de Medicaid car ils estiment que leurs remboursements sont insuffisants.
Après avoir fait passer avec difficulté une loi, en mars 2010, qui prévoit d'élargir, à partir de 2014, le droit d'accès à Medicaid aux personnes gagnant moins que 133 % de seuil de pauvreté (16 millions de personnes), Obama aujourd'hui remet en cause son financement. ■
Un événement considérable dans la région
Ca n'a pas empêché des dizaines de milliers de manifestants pacifiques de braver les interdits et de supporter les assauts d'une police déchainée, délinquante et ultra-violente. On déplore un mort et un nombre considérables de blessés, des assauts policiers contre les soignants des victimes de la délinquance d'état
Ces événements importants, dans un des pays leader dans la production de composants électroniques, notamment les semi-conducteurs, un grand producteur automobile du Sud-Est asiatique, un pays qui a connu une énorme mutation et une poussée numérique considérable d'un prolétariat urbain moderne, montrent des sociétés qui craquent et ne supportent plus les hommes de paille dictatoriaux du capitalisme internationnal.
Le syndrome tunisien continue de progresser de par le monde sur tous les continents.
Le NPA condamne fermement l’arrestation de 30 militants, dont deux mineurs, du Parti Socialiste de Malaisie (Parti Sosialis Malaysia – PSM) le 25 juin à Kepala Batas, Penang, en Malaisie.
Ils sont poursuivis sous le coup de l’Article 122 du Code Pénal malais (lutter contre la monarchie et essayer de faire revivre l’idéologie communiste) alors qu’ils distribuaient des tracts pour
informer la population de leur campagne « C’est assez, il est temps de démissionner » (Udahlah-Bersaralah -It is Enough, Time to Retire).
Ils sont accusés de ranimer les idées communistes à cause de vulgaires tee-shirts trouvés dans le bus transportant les militants du PSM, tee-shirts qui sont vendus partout dans le pays. Cette
tactique est souvent utilisée pour poursuivre des militants.
Le NPA demande à la police de relâcher tous les détenus et laisser les militants utiliser leur liberté d’expression légitime.
L’Article 122 du Code Pénal devrait être aboli parce qu’il est utilisé contre les droits des citoyens et la liberté d’expression. Il est utilisé pour créer une culture de peur dans la
population.
Ca ne semble pas intéresser Télé-sarko
La bataille de l'Ohio, 2ème manche pour les travailleurs
We are Ohio !
Au delà du slogan il y a une question de légitimité. Ce sont bien les travailleurs qui font l'Ohio. Le slogan n'est pas anodin et marque quelque part une distinction entre une légitimité issue du travail et la légitimité d'une poignée de riches qui par l'argent, le bourrage de crane de médias puissants achetés avec des gros chèques, par le chantage, se retrouvent à la tête des états pour voter des lois contre ceux qui sont le socle de toute richesse, les travailleurs.
La réponse du monde du travail à l'attaque du gouvernement des riches a été nette et a donné lieu à des manifs considérables de milliers de travailleurs et de membres des classes populaires.
Les travailleurs de l'Ohio ont gagné la 2eme manche.
Il fallait 250 000 signatures et il y en eut 1.298.301 pour un référendum sur le droit des travailleurs à négocier collectivement, après que les élus républicains de cet état eurent voté un projet contre leur liberté d'organisation.
Six mois après la révolution du 25 Janvier en Égypte et jusqu’à ce jour, le Conseil suprême des forces armées, le gouvernement transitoire et les autorités judiciaires continuent à tergiverser en ce qui concerne les poursuites judiciaires à l’encontre des responsables et des exécutants d’une répression meurtrière qui a causé d’après les chiffres officiels plus de 846 morts et plus de 6 500 blessés parmi les manifestants, sans oublier les centaines de personnes disparues. Jusqu’ici, le pouvoir judiciaire n’a pas pris les mesures nécessaires ni contre Hosni Moubarak, le président destitué qui avait donné l’ordre de tirer sur les manifestants, ni contre l’ancien ministre de l’Intérieur Habib El Adly, ni contre les agents qui n’ont pas hésité à tirer sur le peuple. Ces tergiversations soulèvent beaucoup de doutes sur les intentions du Conseil suprême des forces armées et sur sa capacité à prendre les mesures adéquates.
En tant égyptiens solidaires avec les révolutionnaires nous exigeons du Conseil suprême des Forces armées, du gouvernement transitoire et des autorités judiciaires :
Citoyens Égyptiens de Paris
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00