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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 11:22

 

Le projet de Sarkozy concernant la dépendance est une nouvelle attaque contre le droit à la santé et plus particulièrement le droit à la santé des femmes.


La contre-réforme des retraites a déjà mis en évidence les discriminations entre hommes et femmes. Le projet gouvernemental, la prise en charge de la dépendance par les assurances privées, ne fera qu’aggraver les discriminations. D’ores et déjà ces compagnies proposent des «contrats dépendance» avec un choix entre différentes options. Pour bénéficier d’une protection plus complète il faut donc choisir un contrat plus coûteux, ce qui est discriminant pour les femmes.


L’espérance de vie des femmes est plus longue que celle des hommes. Elles sont donc plus nombreuses à être confrontées à la perte d’autonomie.Les personnes âgées vivant dans les établissements d’hébergement permanents ou temporaires sont pour les 3/4 des femmes malgré de plus grandes difficultés pour y accéder : leurs retraites sont plus faibles, le montant moyen des retraites est tous régimes de retraites confondus de 1426 euros pour les hommes et de 825 euros pour les femmes, alors que le coût de la prise en charge dans ces établissements est prohibitif.

 

A Paris l'hébergement dans les maisons médicalisées coûte entre 2745 et 4575 euros par mois, en province de 1525 à 1830 euros. Sans compter les dépenses liées à la dépendance, en moyenne 1 800 euros par mois à domicile et 2300 euros en établissement.


Les femmes salariées des maisons de retraite sont aussi grandement victimes des discriminations. Le personnel est féminin à 88%. Les conditions de travail sont très éprouvantes en raison d’un manque de personnel chronique. Les salaires sont très bas.

Dans le secteur du maintien à domicile, le personnel est presque exclusivement féminin. Le statut des auxiliaires de vie sociale (AVS) est peu reconnu et dévalorisé, alors même qu’existe un diplôme national.


Le comble est atteint avec les «aidants» dit naturels, des personnes non professionnelles, le plus souvent conjoints ou enfants, qui s’occupent au domicile des personnes âgées dépendantes à plein temps ou à temps partiel. La majorité des aidants sont des… aidantes! Deux chiffres sont particulièrement éclairants: 70% des aidants sont des femmes (conjointes ou filles). Quand la personne aidée est un homme, l’aidant est la conjointe dans 70% des cas. Quand c’est le contraire le conjoint n’est «aidant»que dans 30% des cas (1)! Quand il s’agit des enfants, ce sont les filles plus que les garçons qui s’occupent des parents! La répartition sexuée du travailest la même pour les tâches ménagères, 65% sont réalisées par les femmes contre 45% par les hommes, et pour les soins physiques, 44% contre 26 %.


Rien d’étonnant hélas, dans cette situation! Tous les métiers relevant de l’aide à la personne sont traditionnellement féminins, tant ils renvoient à la division sexuelle du travail: les femmes occupent les postes qui sont des prolongements directs de leur rôle dans la famille. Prendre en charge parents et enfants, n’est-ce pas dans les représentations sociales, leur fonction naturelle? La prise en charge des personnes dépendantes au domicile souligne cruellement la pérennité de ces représentations. Avec le projet de loi sur la dépendance, le statut d’aidantes naturelles sera certainement banalisé et justifié.


La démarche du NPA est tout autre: nous voulons un service public de la dépendance, à tout âge, avec des emplois et des formations adéquates, financé à 100 % par la sécurité sociale, des statuts revalorisés pour le personnel et une lutte pour la mixité des emplois.

La prise en charge des personnes dépendantes et des personnes âgées doit être l’affaire de tous et de toutes, hommes et femmes, filles et garçons. Un nouveau défi dans la lutte contre le sexisme quotidien.


Claude Bergé

  1. 1) En partie cette différence s’explique parce que les hommes meurent plus tôt que les femmes. D'où une pénurie de conjoints aidants pour des femmes âgées dépendantes.
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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 08:04

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L’appel à un référendum lancé par Politis recueille de nombreuses signatures. Mais les décrets d’application de la loi prévoyant la possibilité d’un référendum d’origine populaire n’étant pas sortis, des mobilisations comparables à celles de la retraite seraient nécessaires pour obliger Sarkozy à l’organiser.

Depuis le 6 novembre dernier, l’appel à un référendum lancé par Politis à la mi-septembre, connaît un véritable « buzz » puisqu’à ce jour cette pétition électronique rassemble près de 300 000 signataires venus de tous horizons : antilibéraux, socialistes, verts, militantEs du NPA, syndicalistes, jeunes, retraités...

 

Tous ces nombreux signataires ont participé activement à l’exceptionnelle mobilisation contre la réforme des retraites de cet automne et refusent aujourd’hui le « déni de justice et de démocratie », le passage en force de ce gouvernement. En signant cette pétition, ils veulent imposer un véritable débat démocratique, prolonger le combat, les mobilisations sur les retraites et montrer que la colère
sociale est toujours présente.


La question du référendum n’est pas nouvelle. Elle est apparue au plus fort de la mobilisation sur les retraites où il y avait plus de 3 millions de personnes dans les rues et au moment où le mouvement social prenait la forme de grèves et de blocages.


Cette bataille du référendum était portée, en particulier, par le Parti de gauche qui avait mis cette question sur le devant de la scène pour proposer « une sortie civilisée à une situation bloquée ». Le NPA s’y était opposé car elle apparaissait plus comme une diversion qui laissait croire qu’on pouvait éviter une confrontation majeure pour gagner. De plus, défendre le référendum à ce moment-là, c’était également défendre l’idée que la question sociale ne pouvait être résolue que par un vote.


La situation n’est plus la même : la loi a été promulguée. Désormais, pour beaucoup de signataires, cet appel est une manière de ne pas en rester là sur la question des retraites, de continuer le combat et de remettre la
démocratie et le « pouvoir du peuple » sur le devant de la scène.

 

Surtout qu’aujourd’hui, pour le gouvernement et le patronat, ce dossier est loin d’être terminé puisqu’ils ont dans le collimateur les retraites complémentaires et globalement toute la protection sociale. Mais il faut rappeler que la loi organique permettant la mise en œuvre du référendum d’initiative populaire n’a pas fait l’objet de décrets d’application et qu’il est donc, à ce jour, impossible d’obtenir un tel référendum sans mobilisation.

 

Imposer un référendum à Sarkozy demande donc un rapport de forces du même ordre que celui pour obtenir l’abrogation de la loi... Cela signifie que signer cette pétition ne changera rien à la situation et ne permet pas de discuter de victoire possible et ne ne pourra pas remplacer le rapport de forces social nécessaire pour faire reculer le gouvernement.


Nous avons perdu un round mais en nous battant et nous sommes loin d’être KO. L’urgence pour celles et ceux qui se sont battuEs contre la loi sur les retraites, c’est de comprendre ce qui nous a manqué pour gagner et de débattre ensemble des outils à forger pour l’avenir...

Comprendre ce qui a manqué pour gagner
 


À sa mesure, le NPA propose de mener ce débat le 11 décembre prochain, lors d’une rencontre nationale ouverte, et participera à tous les débats sur les bilans et les perspectives de ce mouvement. Il faut que sur tous les lieux de travail, dans tous les quartiers, se poursuive la mobilisation, que l’on se donne les moyens et les outils pour continuer à politiser en faisant le lien entre les politiques antisociales en France mais aussi en Europe, les profits qui explosent, les politiques antisociales de l’Union européenne, du FMI...


Après cette formidable mobilisation, nous sommes nombreux et nombreuses à penser qu’on ne peut en rester là, cela explique aussi le succès récent de la pétition de Politis, et que nous ne pouvons pas non plus attendre 2012 pour entamer le deuxième round. La colère sociale est toujours présente et le sentiment que ce gouvernement est illégitime est très fort.

 

Nous devons donc tous ensemble, ici comme ailleurs, faire en sorte que les prochains dossiers du gouvernement soient stoppés par les mobilisations sociales, les grèves. Nous devons mettre en avant des propositions alternatives de rupture avec le capitalisme par une répartition des richesses faisant payer la crise aux riches, par un partage du travail pour permettre à tous et toutes de travailler, ou encore, par nos luttes, imposer l’annulation de la dette illégitime, l’expropriation des banques, la mise en place d’un service public bancaire qui permettrait de financer un plan de transition économique et écologique basée sur la satisfaction des besoins. C’est l’urgence du moment !


Sandra Demarcq

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 08:49
Social jeudi 25 novembre 2010 Ouest-France

Ce matin, 250 retraités ont manifesté à Brest à l’appel de sept organisations syndicales. Face à la dépendance, ils observent que le nombre de places en maisons de retraite est insuffisant et les tarifs d’hébergement trop élevés. Ils demandent aussi une revalorisation des retraites et pensions.

 

Dépendance : 200 retraités manifestent à Quimper

Ils s'inquiètent du financement du plan «dépendance» et le font savoir au gouvernement. Environ 200 retraités manifestent ce jeudi matin dans les rues de Quimper.

Plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, Unsa et FGR) demandent au gouvernement d'apporter «une réponse collective et solidaire à la perte d'autonomie et une augmentation des retraites». Ils craignent que les assurances privées s'emparent de ce «marché».

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 08:37

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 10:56

mediapart270310

 

Les syndicats, à l'exception de Force ouvrière, absent de la réunion, de la CFTC et de la CFE-CGC, qui n'ont pas signé le texte commun mais ont participé aux débats, ont précisé que les modalites des "actions multiformes" seront précisées par les "organisations territoriales et professionnelles".

 

Elles pourront prendre la forme des rassemblements, des meetings ou d'arrêts de travail, précise le communiqué signé par la CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 18:17

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 09:57
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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 08:29

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:41
 
 


 

Avec nos camarades du NPA, en défense

des retraites!

 

La mobilisation contre la réforme des retraites en France se poursuit

mais connaît une phase de recul.

 

Médias et gouvernement crient victoire, mais l'affaire ne semble pas

pour autant terminée pour Sarkozy. Ce samedi 6 novembre,

plus d'un million de personnes ont encore manifesté

dans tout le pays malgré le battage médiatique, l

es mauvaises conditions météo et surtout l'absence

de perspectives claires de la part des sommets syndicaux

qui apparaissent de plus en plus divisés sur la marche à suivre.

 

Pour marquer leur solidarité avec la lutte des salariés et

de la jeunesse en France, plusieurs délégations syndicales

belges de la CSC et de la FGTB ont fait le déplacement

jusqu'à Lille pour la manifestation intersyndicale.

 

Une délégation de la LCR-SAP était également présente et

a manifesté ensemble avec nos camarades du

Nouveau Parti Anticapitaliste.

Unis et solidaires, derrière la même bannière!

 


Photos : Sylvia Nerina et Dirk Cosyns

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 09:37

8 novembre 2010 - Le Télégramme

 

L'intersyndicale se réunit aujourd'hui pour décider de nouvelles formes de mobilisation après une participation en baisse samedi aux manifestations contre la réforme des retraites.


Les syndicats s'accordent à dire que s'ouvre une «nouvelle séquence», du fait de l'adoption de la loi. La participation en reflux les y contraint aussi, avec samedi, pour la huitième journée depuis la rentrée, entre 375.000 (source policière) et 1,2million de manifestants (CGT) dans les rues. Dès jeudi soir, l'intersyndicale avait fixé un nouveau «rendez-vous» de mobilisation dans la semaine du 22 au 26novembre, dont les modalités doivent être définies ce soir. FO, qui se tient à l'écart de l'intersyndicale à sept (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa), a ouvertement évoqué des «dissensions», qui «existent depuis le début» entre des organisations aux principes souvent opposés.

 

Deux tendances émergent, entre ceux favorables à la poursuite du mouvement et ceux voulant tourner la page et passer à d'autres sujets. Ainsi, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, déterminé à «continuer de contester la loi même si elle est promulguée», souhaite fin novembre une «journée interprofessionnelle». Reste à voir s'il est prêt à appeler à des grèves. A l'adresse de sa base et de deux fédérations (cheminots et agroalimentaire) qui poussent à une mobilisation plus rapide, autour du 16novembre, Bernard Thibault a soutenu samedi que «c'est par un feu continu d'initiatives locales, professionnelles, que nous entretiendrons le rapport de forces et contraindrons le gouvernement à rediscuter, tôt ou tard».

Un large éventail de positions

De son côté, le numéro un de la CFDT François Chérèque a aussi envoyé samedi un message fort, assurant que sa confédération «sera toujours» dans «ce mouvement unitaire» et «participera» à une «nouvelle journée d'action fin novembre». La veille pourtant, le leader réformiste avait paru faire un pas de côté, voyant le sujet des retraites «s'éloigner» et renvoyant à l'élection présidentielle de 2012.

 

À côté des deux grandes centrales, l'éventail de positions est encore large. À la pointe, FSU et Solidaires veulent encore marquer le coup fin novembre. Une manifestation nationale à Paris est évoquée. Pour leur part, CFTC, Unsa et CFE-CGC appellent à davantage «d'imagination» sur les formes de mobilisation et lancent un appel du pied au patronat pour renouer le dialogue social.

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