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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 11:10
21 November 2012

 

25 novembre : Contre les violences machistes et la violence d’Etat


 Le 25 novembre, Journée contre les Violences Faites aux Femmes, les ministres, député(e)s et autres « représentantes et représentants du peuple » dénoncent, à juste titre, les violences machistes et annoncent des projets pour lutter contre les violences faites aux femmes.


Et pourtant, derrière les discours, la législation française actuelle maintient des dizaines de milliers de femmes sous le pouvoir quasiment absolu de leurs maris et autres conjoints. Ce n’est pas dans un pays où l’apartheid sexiste est inscrit dans la constitution, mais en France, « patrie des droits de l’homme », dans la France qui affiche la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » que la législation permet à un homme, sur simple déclaration de « fin de vie commune » à la Préfecture de faire renvoyer une femme à des milliers de kilomètres, c’est en France où la législation met les femmes étrangères sous la dépense totale de leurs maris pendant trois ou quatre ans.

 

Avant ce délais, quitter le domicile conjugal, même en cas de violences, c’est risquer de se retrouver privée de titre de séjour, sans-papier, sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire et même expulsée, et le plus souvent dans un pays où le statut de « femme divorcée » est prétexte à de nouvelles violences ou discriminations.


Oh bien sûr, d’après la législation, en cas de violences conjugales, la femme qui a quitté le domicile de son mari peut obtenir un titre de séjour.

 

Mais pour cela, encore faut-il réussir à prouver les violences conjugales. Déjà, pour les femmes françaises, porter plainte et faire reconnaître les violences conjugales est un combat de longue haleine. Ainsi selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance (OND) publiée en juillet 2008, seulement une femme victime de violence sur cinq porte plainte contre son agresseur. En 2003, une étude de l’Observatoire des Violences Conjugales des Alpes de Haute-Provence montrait que sur 100 plaintes déposées pour violences conjugales en 2002, 68 avaient été classées sans suite.


Si la bataille juridique pour faire reconnaître les violences est difficile pour toutes les femmes victimes de violences, elle devient un véritable parcours de la combattante pour les femmes étrangères qui doivent parfois faire face aux préjugés racistes des policiers, doivent surmonter la barrière de la langue et comprendre les rouages de la machine judiciaire française, ont souvent été mises dans un état d’isolement par leurs conjoints depuis leur arrivée en France, et se retrouvent rapidement privée de leur droit au séjour ! Comment prouver les violences psychologiques ? Comment trouver des témoins des violences lorsque ces violences sont commises au domicile conjugal ? Comment se battre pour faire reconnaître les violences subies lorsque l’on est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français ?


Comment accepter qu’au 21ème siècle, dans un pays qui se veut être un exemple en matière de droits humains et donc des droits des femmes, des dizaines de milliers de femmes se retrouvent complètement liées, juridiquement, à leurs maris, sous prétexte qu’elles sont étrangères ? Comment supporter que des dizaines de milliers de femmes doivent vivre dans la peur d’être expulsées simplement parce qu’elles ont fuit des violences conjugales ? Comment ne pas réagir lorsque des femmes qui fuient la violence d’un mari doivent subir la violence du gouvernement ?

Pour ce 25 novembre 2012, réaffirmons le droit pour toute femme de vivre sans violence et de pouvoir être protégée et défendue lorsqu’elle est victime de violences conjugales. Cela implique un véritable droit au séjour pour les femmes victimes de violences et la régularisation immédiate de toutes les femmes qui sont actuellement sans-papiers parce qu’elles ont quitté un conjoint violent.


Tant que le gouvernement ne prendra pas en compte ces revendications, tant que des femmes, parce qu’elles sont étrangères, devront « choisir » entre subir des violences sexistes ou être menacées d’expulsion, tant que des femmes seront sans-papiers pour avoir refusé de subir des violences, tous les beaux discours des femmes et hommes politiques tenues en cette journée mondiale contre les violences faites aux femmes sonneront creux.

 

http://europeancampaignwomen.wordpress.com/francais-2/

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 08:33

21 novembre 2012 à 16h36 

 

Le réseau rennais "Education sans frontières" appelait ce midi à un rassemblement devant les grilles de la préfecture, pour protester contre l'assignation à résidence de six familles (23 personnes dont 13 enfants) en situation irrégulière.

 

Une délégation de RESF sera reçue sans tarder par le secrétaire général de la préfecture pour évoquer le sort de ces personnes.


Ces familles étaient précédemment logées par le Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA), et avaient du quitter récemment leur logement après la confirmation définitive du refus de leur demande par l'OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides).


Avant de les reconduire dans les pays dont elles sont originaires (Georgie, Kosovo, Arménie, Daghestan, Mongolie), l'administration doit obtenir des laissez-passer consulaires des Etats concernés. Elle dispose pour ce faire de 45 jours, durant lesquels les familles sont assignées à résidence dans un hôtel.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rennes-asile-refuse-six-familles-assignees-a-residence-dans-un-hotel-21-11-2012-1915172.php

Rennes. Des familles de migrants menacées d’expulsion
Immigration mercredi 21 novembre 2012
*

Une manifestation s’est déroulée devant la préfecture d’Ille-et-Vilaine, à Beauregard, à Rennes, ce mercredi. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour soutenir six familles de migrants actuellement assignées à résidence. Ces familles, originaires du Daguestan, de Géorgie, du Kosovo, d'Arménie et de Mongolie risquent d’être expulsées, alors qu’elles se trouvent depuis plusieurs années en France.


Expulser des familles à Rennes ? « C’est inédit ! »


« Après les avoir expulsés de leur logement au centre d’accueil de demandeurs d’asile, la préfecture d’Ille et Vilaine a décidé de placer ces familles sous ce régime de contrainte pendant 45 jours dans un hôtel, le temps d’effectuer les démarches auprès du consulat pour les expulser vers leur pays d’origine », dénonce Carole Bohanne de l’association Droit au logement.


Le tribunal administratif de Rennes doit statuer sur le sort de trois des familles, demain, jeudi. « La préfecture a déjà réservé un vol pour les renvoyer chez eux, n’en revient pas Carole Bohanne. C’est inédit ! Jamais en Ille-et-Vilaine, une famille avec enfant scolarisé n’a été expulsée. »


La situation est d’autant plus incompréhensible pour leurs soutiens que toutes ces familles remplissent « les critères d’intégration et sont francophones ».


« Ma mère panique »


Repsime Eguiazarian a 22 ans. Elle est arménienne et est arrivée en France avec ses parents et son frère en 2007. Cette jeune fille étudie le russe à l’université, à Rennes, et parle couramment français. Elle fait partie des expulsables possibles dès la semaine prochaine.


Son témoignage est édifiant : « Notre vie est ici. Nous n’avons plus de maison, plus de famille, plus rien en Arménie et on ne peut y retourner. Depuis que nous sommes assignés à résidence, je ne vous dis pas le stress dans la famille. À chaque fois que ça sonne à la porte, ma mère panique. »

 

Des lycéens de Jean Macé soutiennent leur camarade


Un enseignant et des élèves du lycée Jean Macé de Rennes, où est scolarisé un des enfants d’une des familles, ont remis une pétition de 450 signatures et des lettres de soutien en préfecture, ce mercredi matin. « On veut que cet élève, originaire du Daguestan, finisse sa scolarité à Jean Macé, insiste Édouard Descottes, enseignant. Ça fait deux ans qu’il est en France, il fait énormément d’efforts d’intégration, bosse beaucoup. Il gaze en maths et chimie. On ne comprend pas cette situation. »


La préfecture s’est refusée à tout commentaire.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rennes.-Des-familles-de-migrants-menacees-d-expulsion_40823-2135564_actu.Htm

 

Commentaire: 

 

sako manuel

 


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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 13:38

Communiqué du collectif Mom dont est membre la LDH

 

Collectif Mom:

 

Reprise des expulsions vers Haïti depuis la Guyane

 

Depuis le 14 octobre 2012, au moins douze ressortissants haïtiens ont été placés au centre de rétention administrative en vue de leur expulsion vers Haïti. Parmi eux, un Haïtien dont la naissance de son enfant français est prévue début décembre, un homme de 50 ans vivant en Guyane depuis 1998 auprès de sa soeur de nationalité française et n’ayant plus d’attache en Haïti ou encore un jeune homme ayant déposé le matin même une demande d’asile à la Préfecture de Guyane.

 

Deux semaines auparavant, la Guyane appliquait toujours le moratoire mis en place suite au séisme de janvier 2010.

 

Les reconduites de personnes d’origine haïtienne étaient effectivement suspendues jusqu’alors par solidarité envers le peuple haïtien. Tout comme le Préfet de Guadeloupe en juillet 2011, le Préfet de Guyane se serait engagé, dans ce nouveau cadre, à renvoyer uniquement les Haïtiens sans charge de famille et « non vulnérables ».

 

Ces engagements n’ont, malheureusement, pas été tenus en Guadeloupe - où de nombreux pères de famille, personnes âgées et malades ont été expulsés vers Haïti- ce qui laisse craindre, qu’en Guyane également, les autorités françaises expulsent des personnes vulnérables et protégées de ces mesures d’éloignement par le droit français.

 

La fin de la suspension des éloignements depuis la Guyane intervient au moment même où Haïti - qui continue à gérer douloureusement les effets catastrophiques du séisme du 12 janvier 2010 (1) - doit panser le passage dévastateur de la tempête Sandy qui a provoqué de nombreux morts et aggravé davantage encore la situation sanitaire et sociale du pays.

 

Un premier bilan fait état de la destruction de nombreuses denrées alimentaires entrainant une possible famine, la destruction d’habitations laissant près de 20 000 personnes supplémentaires sans abri et une aggravation de la crise sanitaire laissant craindre une augmentation de l’épidémie de choléra déjà présente (2).

 

Une question parlementaire, adressée à l’ancien gouvernement en mars 2012 puis relancée auprès du nouveau gouvernement en août, sollicite les raisons de la reprise des éloignements vers Haïti depuis les Antilles françaises. Or à ce jour, aucune réponse n’a été fournie à nos élus.

 

Nos associations s’alarment de cette reprise, d’autant plus dans un contexte de nouvelle catastrophe naturelle ayant ravagé ce pays. Aussi, nous continuons de réclamer l’arrêt total des éloignements vers Haïti et son respect par l’ensemble des préfets.

 

Cayenne, Paris, Port au Prince, le 8 novembre 2012

 

http://www.ldh-france.org/Reprise-des-expulsions-vers-Haiti.html

 

Commentaire:  Finalement ne pas parler du passage de Sandy en Haiti, çà a du bon!

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 12:29

rom
de : Yann Bourhis  vendredi 9 novembre 2012 - 12h13

 

Je veux vous alerter sur l’imminence de l’évacuation du plus grand squat de migrants en France : c’est à Pacé à côté de Rennes.


A partir du 15 novembre, 300 personnes dont 80 enfants risquent d’être jetés à la rue dans l’hiver. La préfecture et donc le ministère de l’intérieur n’a jamais été aussi dure même sous la gouvernance de la droite !


Il est légal de jeter des enfants à la rue en hiver mais cela ne m’est pas égal !

 

D’abord en tant que citoyen, mais aussi en tant que professeur dans un collège à Rennes : certains de mes élèves sont logés dans ce squat.


L’indifférence, l’inhumanité semblent caractériser la méthode de notre ministre de l’intérieur : Manuel Valls. Ce dernier a pourtant fait des études d’histoire, il devrait savoir que ce genre de comportement engendre toujours des catastrophes humaines.


Tous les enfants ont le droit d’être scolarisés mais comment peut-on appeler « scolarisation » le fait d’accueillir en journée des enfants qui dorment dehors dans le froid comme des chiens ?


Je suis, vous l’aurez compris, très en colère contre cette gauche au pouvoir : on lui reproche ses cafouillages, d’être maladroite ; mais elle est bien à droite !


Cordialement, Yann Bourhis (professeur au collège des Hautes Ourmes à Rennes)

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131338

 


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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:41

Sombras-Les-Ombres_reference.png

 

Débat sur l'immigration clandestine 
Cinéma Le Bretagne, le dimanche 18 novembre  20h30
en présence de Oriol Canals, le réalisateur de "Sombras" (Les ombres)
Durée: 
1 h 34
Chaque année, comme s'ils participaient d'un étrange rituel printanier, des milliers d'immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.
Tarif unique : 3,5€
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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 14:10

Collectif de 60 professeurs de droit

Monsieur le président de la République,
Monsieur le Premier ministre,


Le 19 janvier 2012, la République française a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir placé en rétention deux mineurs de nationalité kazakh.


Un des fondements de la condamnation internationale est simple et facilement compréhensible : les enfants ont été privés de liberté sans qu’aucune décision de justice n’ait été rendue à leur encontre ; ils n’ont ainsi pas bénéficié de leur droit à saisir un juge qui puisse garantir le respect de leurs droits et libertés fondamentaux lors de cette privation de liberté.

L’arrêt de la Cour est dépourvu de toute ambiguïté : la pratique française consistant à placer les mineurs étrangers en rétention est contraire à l’article 5 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Cette Convention, ratifiée par la France en 1974, a été intégrée dans notre système juridique interne en tant que convention internationale. Elle occupe dès lors dans la hiérarchie des normes un rang supérieur à celui des lois, règlements et circulaires. Ses dispositions s’imposent par conséquent au législateur comme aux agents de l’Etat dans l’exercice de leur mission.

Toute rétention de mineurs aurait dû cesser

Dans ces conditions, au lendemain de l’arrêt susmentionné de la Cour européenne, toute rétention d’étrangers mineurs aurait dû cesser sur le territoire français, comme dans les territoires d’outre-mer soumis à la juridiction de la République française.


L’entrée du centre de rétention du Mesnil-Amelot, Seine-et-Marne, le 21 janvier 2012 (Florent Dupuy/Sipa)

Or, force est de constater que tel n’est pas le cas. Récemment encore deux jeunes Afghans de 2 mois et demi et 3 ans ont été enfermés avec leurs parents dans le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) sur le fondement d’une circulaire ministérielle du 6 juillet 2012.

Ce texte qui permet le recours à la rétention administrative des mineurs dans des cas particuliers est manifestement contraire à la Convention mentionnée et devrait à ce titre être annulé prochainement par le Conseil d’Etat.

Respect de l’Etat de droit

On pourrait débattre ici du caractère inhumain du traitement ainsi infligé aux enfants, parfois âgés de quelques mois, enfermés dans ces centres de rétention.

Mais à côté de cette question cruciale figure également celle du respect de l’Etat de droit : notre système politique et juridique repose sur un ordonnancement des normes à raison de leur source ; le respect de cet ordonnancement constitue une des garanties fondamentales contre l’arbitraire d’Etat.

En l’espèce, comment expliquer que les services de l’Etat refusent de se conformer aux dispositions d’un texte placé si haut dans la hiérarchie des normes ?

Si l’Etat français, au travers de ses ministres, ses préfets et ses policiers, refuse délibérément de respecter les droits fondamentaux d’une catégorie d’individus, c’est bien l’ensemble des droits fondamentaux qui pourraient être violés. Le respect du droit et de la hiérarchie des normes par les organes de l’Etat n’est pas négociable.

Nous vous appelons donc instamment à garantir la conformité des pratiques administratives et des textes réglementaires à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, condition sine qua non de l’Etat de droit.


Premiers signataires :

  • Jean Matringe, professeur de droit à l’université de Versailles-Saint-Quentin ;
  • Karine Parrot, professeure de droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Judith Rochfeld, professeur de droit à l’université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Marie-Laure Basilien-Gainche, maître de conférences en droit à l’université Sorbonne Nouvelle ;
  • Eric Millard, professeur de droit à l’université Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Christel Cournil, maître de conférences en droit à l’université Paris-XIII ;
  • Florence Bellivier, professeur de droit à l’université Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Serge Slama, maître de conférences en droit à l’université Evry Val d’Essonne ;
  • Bernadette Aubert, maître de conférences en droit à l’université de Poitiers ;
  • Laurence Burgorgue-Larsen, professeur de droit à l’université Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Paul Lagarde, professeur de droit émérite de l’université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Diane Roman, professeure de droit à l’université de Tours ;
  • Claire Saas, maître de conférences en droit à l’université de Nantes ;
  • Denis Mazeaud, professeur de droit à l’université Paris-II, Panthéon-Assas ;
  • Marie-Clotilde Runavot, maître de conférences en droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Alexandre Bonduelle, maître de conférences en droit à l’université de Valenciennes ;
  • Sabine Corneloup, professeur de droit à l’université de Bourgogne ;
  • Vicent Tchen, professeur de droit à l’université du Havre ;
  • Nathalie Ferré, maître de conférences en droit à l’Université de Paris XIII ;
  • Etienne Pataut, professeur de droit à l’université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Arnaud de Nanteuil, professeur de droit à l’université du Maine ;
  • Marie Caffin-Moi, professeur de droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Didier Boden, maître de conférences en droit à l’université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Dominique Lucciani-Mien, maître de conférences en droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Olivier Cahn, maître de conférences en droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Pascal Beauvais, professeur de droit à l’université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Valérie Laure Benabou, professeur de droit à l’université de Versailles Saint-Quentin ;
  • Florence Crouzatier-Durand, maître de conférences en droit à l’université Toulouse 1 Capitole ;
  • Audrey Darsonville, professeur de droit à l’université Lille-II ;
  • Renaud Colson, maître de conférences en droit à l’université de Nantes ;
  • Maxime Tourbe, professeur de droit à l’université Paris-VIII ;
  • Serge Billarant, maître de conférences en droit à l’université du Maine ;
  • Marie-Pierre Lanfranchi, professeure de droit à l’université du Havre ;
  • Valérie Pironon, professeur de droit à l’université de Nantes ;
  • Juliette Gaté, maître de conférences en droit à l’université du Maine ;
  • François Julien-Laferrière, professeur de droit émérite de l’université Paris-Sud ;
  • Virginie Gautron, maître de conférences en droit à l’université de Nantes ;
  • Yann Kerbrat, professeur de droit à l’université d’Aix-Marseille ;
  • Cyril Brami, maître de conférences en droit à l’université du Maine ;
  • Sophie Robin-Olivier, professeur de droit à l’université de Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Michel Cosnard, professeur de droit à l’université de Cergy-Pontoise ;
  • Stéphanie Henette-Vauchez, professeur de droit à l’université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Magali Jaouen, maître de conférences en droit à l’université de Paris-II, Panthéon-Assas ;
  • Hélène Tigroudja, professeure de droit à l’université d’Aix-Marseille
  • Emmanuelle Jouannet, professeur de droit à l’université Paris-I, Panthéon-Sorbonne ;
  • Bénédicte Fauvarque-Causson, professeur de droit à l’université de Paris-II, Panthéon-Assas ;
  • Nathalie Joubert, maître de conférences en droit à l’université de Bourgogne ;
  • Géraud de Geouffre de La Pradelle, professeur de droit émérite de l’université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Fabien Marchadier, professeur de droit à l’université de Poitiers ;
  • Mathias Latina, professeur de droit à l’université du Littoral ;
  • Jean-Pierre Marguenaud, professeur de droit à l’université de Limoges ;
  • Rafaël Munagorri, professeur de droit à l’université de Nantes ;
  • Sylvia Preuss-Lassinote, maître de conférences en droit à l’Université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Fabienne Jault-Seseke, professeur de droit à l’université de Versailles-Saint-Quentin
  • Caroline Laly-Chevalier, maître de conférences en droit à l’université Lille-II ;
  • Hugues Hellio, maître de conférences en droit à l’université de Douai ;
  • Laurence Dubin, professeur de droit à l’université de Paris-VIII ;
  • Cyril Wolmark, professeur de droit à l’université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Myriam Benlolo-Carabot, professeur de droit à l’université de Paris Ouest Nanterre, La Défense ;
  • Rodolphe Mesa, maître de conférences en droit à l’université du Littoral.

http://www.rue89.com/2012/10/30/mineurs-etrangers-enfermes-la-france-dans-lillegalite-236646

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 12:21

rom
de : Ligue des Droits de l’Homme  lundi 22 octobre 2012 - 09h45

L’Etat s’empresse depuis quelques temps d’évacuer les campements « illicites » visés par une décision judiciaire d’évacuation.

 

La circulaire interministérielle du 26 août demandant aux préfets d’anticiper ces opérations et de prévoir des mesures d’accompagnement des familles concernées en termes de relogement et de scolarisation n’est souvent pas appliquée. Des réunions de concertation ici ou là et de vagues « diagnostics » sur fond de médiatisation du manque de places en hébergement d’urgence servent de prétextes à l’exécution de ces évacuations par les forces de l’ordre sans accompagnement d’aucune sorte, quand les intimidations policières quotidiennes n’ont pas fait fuir les familles d’elles-mêmes avant l’échéance fatale.


Dans ces campements vivent des enfants, des bébés souvent ;

 

ils n’ont pas choisi de naître là, de vivre dans l’insalubrité, de ne pas aller à l’école, de connaître la malnutrition, de vivre dans une extrême pauvreté. Pour ceux qui ont réussi à être scolarisés, à avoir accès aux soins et à vivre dans des conditions d’hygiène minimales, ils ne comprennent pas pourquoi les policiers viennent régulièrement parler de détruire leurs affaires ; pourquoi ils sont remis à la rue, arrachés à leurs écoles, pourquoi leurs caravanes sont confisquées ou détruites.


Ces enfants, quelle que soit la situation administrative de leurs parents, ont droit à la protection contre les violences et contre l’exploitation, à l’accès aux soins, à la scolarisation et à un hébergement digne. Telles sont les obligations de l’Etat au titre de la Convention internationale des droits de l’enfant et dans notre droit national.


Au lieu de cela, c’est l’Etat français lui-même qui se rend coupable de graves violences contre eux, en interrompant les soins qui avaient pu être engagés, en les déscolarisant, en leur enlevant leurs abris de fortune et leurs caravanes, en les stigmatisant et les désignant avec leurs familles à la vindicte populaire. Comme pour perpétuer le cercle infernal des discriminations et des persécutions que certains subissaient déjà dans leur pays, pour confirmer, s’il en était besoin, le constat du Conseil de l’Europe que ce sont là – au moins pour les populations Roms – les plus discriminées d’Europe.


Nous disons : ASSEZ ! Ces évacuations ne règlent pas les problèmes ;

 

elles ne font que les déplacer en les empirant. Cette politique est encore plus insupportable venant d’un gouvernement qui prétend avoir une approche humaniste de ces situations difficiles. L’accumulation de campements dans certains départements est à prendre en compte. Mais c’est à l’Etat, avec les collectivités territoriales, de chercher des solutions pour une insertion de ces familles, mieux répartie sur le territoire, à commencer par la scolarisation de tous les enfants. Des financements de l’Union européenne sont disponibles : il suffit de s’en saisir.


Il est encore temps d’éviter que la France ne soit montrée du doigt voire condamnée une fois de plus par le Conseil de l’Europe. Surtout il est temps pour l’Etat de prendre enfin en compte les droits de ces enfants, en évitant déjà de contribuer à les exposer encore plus à la pauvreté, à toutes sortes de maladies, à l’exploitation voire au risque de délinquance. Pour ce, il faut faire appliquer le principe de l’école gratuite et obligatoire pour toutes et tous jusqu’à 16 ans, et permettre à leurs parents de s’insérer dans le monde du travail.


Le Défenseur des droits a demandé au Premier ministre un arrêt des évacuations durant la trève hivernale.

 

C’est dès aujourd’hui qu’elles doivent cesser et que des solutions pour l’amélioration des conditions de vie de ces familles doivent être trouvées !


Signataires :


Défense des Enfants International-France (DEI-France)

Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti)

Hors la rue

Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)

Réseau Education Sans Frontières (RESF)

Secours Catholique / Réseau mondial Caritas

Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation

AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) – CGT Educ’Action – CLIVE (Centre de Liaison et d’Information Voyage Ecole) – DEI-France (Défense des Enfants – International) – FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) – FERC-CGT (Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture) – ICEM-Pédagogie Freinet (Institut Coopératif d’Ecole Moderne) –Intermèdes –RESF (Réseau Education Sans Frontière) – Sud Education – SNUipp-FSU – Solidarité Laïque.


Et les membres du Collectif National Droits de l’Homme Romeurope :


ABCR (Association Biterroise Contre le Racisme) – ALPIL (Action pour l’insertion sociale par le logement) – AMPIL (Action Méditerranéenne Pour l’Insertion sociale par le Logement) – ASAV (Association pour l’accueil des voyageurs) –ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec Les familles roumaines et rroms) – Association Solidarité Roms de Saint-Etienne – CCFD-Terre solidaire – LA CIMADE (Comité intermouvements auprès des évacués) – CLASSES (Collectif Lyonnais pour l’Accès à la Scolarisation et le Soutien des Enfants des Squats) –FNASAT-Gens du voyage – Hors la Rue –LDH (Ligue des Droits de l’Homme) – MDM (Médecins du Monde) – Mouvement catholique des gens du voyage – MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) – Rencontres tsiganes – ROMAQUITAINE - RomActions – Romeurope 94 – Secours catholique (Caritas France) – SICHEM (Service de Coopération Humanitaire pour les Etrangers et les Migrants) – Une famille un toit 44 – URAVIF (Union régionale des associations pour la promotion et reconnaissance des droits des Tsiganes et des Gens du Voyage d’Ile-de-France)

Et les Comités de soutien de Montreuil, le Comité de soutien de Limeil / Brevannes, le Comité de soutien 92 Sud, le Collectif Romeurope nantais, le Collectif de soutien aux familles rroms roumaines, le Collectif Rroms des associations de l’agglomération lyonnaise, le Collectif Romyvelines, le Collectif de soutien aux familles roms de l’agglomération orléanaise, le Collectif des sans-papiers de Melun, Collectif solidarité Roms et gens du voyage du Nord, le Collectif Solidarité Roms Toulouse.

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article130899

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 08:28

TZIGANE.jpg

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 11:22
  Alors que le ministre de l'Intérieur est attendu le 12 septembre en Roumanie, un quotidien roumain lui fait la leçon : en matière d'intégration des Roms, Paris a beaucoup à apprendre de Bucarest.10 Septembre 2012

Un rapport de l’ONU du 29 août 2012 met en garde le gouvernement français concernant les évacuations collectives, les rapatriements forcés et les expulsions des communautés Roms, qui risquent de placer des familles entières dans une situation de "grande vulnérabilité".


S’étant fait ainsi "tirer les oreilles", le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, s’en prend à son tour à la Roumanie.  

 

"Je veux comprendre pourquoi des politiques puissantes ne sont pas menées [en Roumanie] pour intégrer ces populations", a-t-il déclaré à Europe 1, en annonçant qu’il se rendrait sur place à la mi-septembre, accompagné du ministre délégué aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve.


Mais qu’entend donc Monsieur le ministre par de "puissantes politiques d’intégration" ? "Puissantes" comment ? Comme celles qui ont été menées à l’époque des nazis (déportations, expulsions massives et évacuations forcées), des communistes ou bien à l’époque féodale (esclavage) ? Ces politiques ne sont plus pratiquées en Roumanie et nous espérons sincèrement qu’elles ne seront plus jamais appliquées ni en Roumanie, ni en France, ni ailleurs.

En revanche, Messieurs les ministres peuvent prendre le modèle roumain des "puissantes politiques d’intégration" pour l’introduire en France !


Récapitulons :


1- La politique d’intégration la plus forte et la plus efficace est l’octroi de la citoyenneté, une pratique courante en Roumanie. Toutes les autres "politiques d’intégration" en découlent d’un point de vue législatif.

Les Roms sont des populations nomades, c’est l’une de leurs caractéristiques. Ceux qui se trouvaient sur le territoire de la Roumanie à l’avènement du communisme ont été contraints d’y rester et de restreindre leurs migrations aux frontières du rideau de fer pendant cinquante ans.

 

C’était en effet "une puissante politique d’intégration" par la contrainte, et certains Roms ont perdu leur identité dans cette lutte contre le système communiste. Mais la plupart n’ont jamais renoncé à leurs traditions, et les perpétuent encore aujourd’hui. Les Roms de la Roumanie contemporaine sont citoyens de l’Union européenne, et devraient donc bénéficier de la liberté de circulation et d’établissement sur le territoire de l’UE. C’est loin d’être le cas : les Roms sont "la minorité la plus marginalisée en Europe", comme le souligne – entre autres – Rita Izsák, expert de l’ONU sur la question des minorités.

La solution est la citoyenneté multiple : roumaine, française, néerlandaise, etc. Ainsi, où qu’ils se trouvent en UE, ces nomades bénéficieraient d’une protection contre la discrimination, qu’elle vienne des autorités ou des populations xénophobes. En somme, la destruction des camps de Roms en France, les expulsions massives et les rapatriements collectifs forcés ne seraient plus qu’un cauchemar dont nous nous réveillerions tous ensemble.


2 - En ce qui concerne le marché du travail, la Roumanie ne peut guère se vanter d’élargir la liste de professions auxquelles les Roms peuvent accéder, pour la simple raison qu’il n’y a aucune restriction à cet égard.

 

Si les Roms ont accès à tous les métiers et professions, comment élargir la liste ? Malheureusement, la France offre actuellement le plus édifiant exemple d’hypocrisie, en claironnant avoir élargi la liste des métiers que les Roms peuvent exercer. L’existence même d’une liste restrictive nous renvoie au début de l’Holocauste en Roumanie, avec les listes de professions que pouvaient exercer les Juifs…


Et puis comment un individu peut-il occuper un emploi stable et le conserver si sa vie se déroule dans une précarité au-delà de toute imagination, s’il ne sait pas où vont dormir ses enfants à la nuit tombée, si son abri est démoli tous les trois mois par la police française et que sa famille est obligée de déménager chaque semaine d’un hôtel social à un autre ?

3- Éviter toute idée de ghetto est une autre politique d’intégration en Roumanie. Dans les villes, dans les villages, les propriétés immobilières des Roms se trouvent aux côtés de celles des Roumains. Par comparaison, l’idée de ces "villages d’intégration" en France paraît navrante, car la ghettoïsation contribue à la marginalisation.

4- En Roumanie, l’assistance médicale des Roms se déroule dans les mêmes hôpitaux et auprès des mêmes médecins de famille que pour les Roumains. Comme tous les citoyens, ils sont inscrits dans le système national d’assurance-maladie.

5- Les enfants des Roms étudient dans les mêmes écoles que les Roumains, mais ils ont aussi des classes d’enseignement dans leur langue maternelle. Il y a des mesures de discrimination positive : des places dans les lycées et facultés leur sont réservées. La France pourrait reprendre cet exemple des cours en langue maternelle pour les enfants roms.

6- La préservation des traditions et des structures traditionnelles est un autre exemple que la France peut prendre sur la Roumanie. Il serait essentiel que le ministre français de l’Intérieur rencontre à Bucarest non seulement des Roumains, mais aussi les représentants des structures traditionnelles des Roms : le roi Cioabă, l’empereur Iulian, les membres du "stabor" [la "cour" de justice des Roms], les chefs des différents clans, etc.


Le problème des Roms n’est plus actuellement seulement un problème roumain, mais un problème européen qui tend à se mondialiser. La Roumanie a appliqué et continue d’appliquer les "puissantes politiques d’intégration" énumérées ci-dessus, mais elle n’a aucune chance de devenir un paradis pour les Roms. Le niveau de vie très bas pousse ces nomades vers des pays plus prospères. Il est tout à fait normal qu’ils préfèrent le meilleur niveau de vie. Et dans l’espace européen, on a pu constater que la nationalité roumaine à elle seule est insuffisante pour protéger de la discrimination ces éternels nomades.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/10/six-choses-que-valls-doit-savoir-avant-d-aller-en-roumanie

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 14:13

Selon le ministère de l’intérieur, le projet de loi de Manuel Valls réformant la procédure de garde à vue des étrangers en situation irrégulière et supprimant le “délit de solidarité” doit être présenté vendredi 28 septembre en conseil des ministres.

 

À moins que l’examen du budget n’occupe trop de place ce même jour.


Le nouveau dispositif de rétention, placé « sous le contrôle de l’autorité judiciaire », permettra de garder jusqu’à 16 heures les sans-papiers dans les commissariats de police, après leur interpellation, afin que l’administration procède aux vérifications concernant leur statut. Un délai de 12 heures avait initialement été évoqué.

 

Ce projet de loi répond à la décision de la Cour de cassation du 5 juillet 2012 qui interdit de placer en garde à vue (24 heures reconductibles) les étrangers au seul motif de l’irrégularité de leur séjour.

 

Il devrait prévoir l’assistance d’un avocat, d'après ce qui a été assuré aux responsables associatifs consultés ces dernières semaines, auxquels il a été aussi indiqué que le texte de loi allait dépénaliser le séjour irrégulier, ce qui correspond à une revendication historique des défenseurs des droits des étrangers. 


Lors d’une audition au Sénat fin juillet, au cours de laquelle il avait signalé son intention de faire évacuer les campements illégaux de Roms, le ministre s'était inquiété de ce « vide juridique », alors que les policiers ont à leur disposition une procédure de vérification d’identité d’une durée de quatre heures. Mais Manuel Valls a été attentif aux demandes des forces de l’ordre qui considèrent que cela ne leur laisse pas suffisamment de temps pour engager une éventuelle procédure d’expulsion.


Interrogé par Mediapart, Patrick Henriot, responsable des droits des étrangers au Syndicat de la magistrature (SM), annonce que son organisation dénonce cette mesure jugée « inopportune et dangereuse ». « Avec ce dispositif, monsieur Valls crée une nouvelle mesure d’enfermement systématique des étrangers dont l’objectif est d’améliorer le rendement des procédures d’éloignement », estime-t-il. « Ce faisant, il poursuit cet état d’esprit permanent de chasse aux sans-papiers, ajoute-t-il. Cela crée des dégâts dans l’opinion publique en faisant croire que les étrangers en situation irrégulière mettraient la France en danger. »


« Il y en a assez de ces procédures d’éloignement, un gouvernement de gauche est supposé avoir d’autres problèmes plus importants à régler, en matière économique et sociale par exemple », lance Patrick Henriot qui souligne les inconnues du projet de loi. S’agira-t-il d’une mesure administrative ou d’une mesure judiciaire ? Le contrôle judiciaire évoqué sera-t-il occasionnel ou systématique ? Et s’il est occasionnel, qui aura l’initiative, l’étranger ou l’administration ?


Dans un communiqué, France terre d’asile constate également que ce projet mettra en place un « système dérogatoire de privation administrative de liberté à l’égard des étrangers » et rappelle à la majorité ses indignations passées, lorsqu’elle était dans l’opposition. « Le développement d’alternatives à la rétention est aujourd’hui indispensable, insiste l'association. Une réflexion doit être engagée sur l’assignation à résidence sous-utilisée en France et sur la nature de l’aide juridique qui doit être apportée dans ce cadre. »


Promesse de campagne de François Hollande, la suppression du “délit de solidarité” devrait être davantage appréciée par les organisations de défense des droits des étrangers, qui s’étaient fortement mobilisées au printemps 2009, en vain, malgré les engagements d’Éric Besson, transfuge du PS, alors ministre de l’immigration et de l’identité nationale.

 

http://www.mediapart.fr/article/offert/cf660e4b5f60d5c2bbb6093d0613b5cd

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