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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 09:37

1 novembre 2012 à 07h21 - 

 

L'effondrement des immatriculations de voitures neuves sur le marché européen n'en finit pas de faire plier les constructeurs. Après PSA, puis Ford, c'est au tour de General Motors d'annoncer des suppressions de postes par milliers en Europe.


General Motors, numéro un américain de l'automobile a annoncé hier qu'il supprimerait 2.600 emplois au total en 2012 en Europe, en majorité sous forme de départs en retraite ou de départs négociés. Sur ce total, quelque 2.300 personnes ont déjà quitté la division européenne du groupe depuis le début de l'année, a précisé un porte-parole de GM, qui a vu son bénéfice du troisième trimestre s'effondrer de 12% sur un an.
Des suppressions d'emplois supplémentaires interviendront en 2013, a indiqué le directeur de la région Europe, Steve Girsky, lors d'une conférence avec les analystes après la publication des résultats trimestriels du groupe. Le constructeur automobile prévoit encore «davantage de réduction des effectifs en Europe en fonction de la demande», a-t-il déclaré.


«Agir avant annoncer après»

«Nous préférons agir avant et annoncer après», a-t-il ajouté, pour expliquer cette annonce de réductions d'emplois déjà majoritairement effectives ou négociées. Cette nouvelle annonce, pressentie par les analystes, intervient seulement quelques jours après une semaine noire pour l'industrie automobile européenne qui a vu la fermeture annoncée de trois usines de Ford qui viennent s'ajouter à celle prévue par PSA Peugeot Citroën.

 

Après s'être restructuré aux Etats-Unis, le constructeur américain Ford s'attaque lui aussi à l'Europe: le site de Genk en Belgique et ses 4.300 salariés sera sacrifié, plus deux autres en Grande-Bretagne. Il veut supprimer 13% des effectifs et 18% de sa capacité de production sur le Vieux Continent devenu un véritable gouffre financier. Auparavant c'est le français PSA Peugeot Citroën qui a annoncé la fermeture d'Aulnay-sous-Bois (3.000 emplois), en 2014. Leur but est le même: réduire leurs capacités de production en Europe de l'Ouest où les ventes de voitures ont plongé de 20% depuis 2007 et ne devraient pas se redresser avant 2015, voire 2018 selon les estimations.

À qui le tour?

D'autres fermetures pourraient suivre, estime un analyste. L'italien Fiat pourrait aussi se permettre de fermer une usine. Quid de Renault qui a vu son chiffre d'affaires trimestriel plonger de 13%? Son cas est différent du fait de la présence de l'Etat au capital. «Ce n'est pas sûr qu'ils ferment une usine, avec l'Etat comme premier actionnaire mais rien ne les empêche réduire progressivement les effectifs».

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/general-motors-2-600-emplois-supprimes-en-europe-01-11-2012-1892200.php

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:05

Par LCR-Web le Mardi, 30 Octobre 2012

 

La Centrale Générale des Services Publics (CGSP) de la FGTB se joint au mouvement initié par les syndicats espagnols, la CGTP Portugaise et le GESS grec : sa branche wallonne appelle à une grève de 24H le 14 novembre.

 

Pour rappel: la FGTB Interprofessionnelle de Liège, la Centrale des métallurgistes FGTB Wallonie-Bruxelles et la CGSP-ALR de Bruxelles avaient déjà pris position dans le même sens, ainsi que les jeunes de la FGTB.


En France, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa ont décidé de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe, en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.


Il est encore temps d'élargir la brèche, en Belgique et ailleurs! Dans notre pays en particulier, s'inscrire dans la mobilisation que les camarades espagnols et portugais ont initiée est un moyen de peser contre les nouvelles attaques d'austérité (pour 4,5 milliards, plus un nouveau "sauvetage" de DEXIA!) que concocte le gouvernement Di Rupo.

 

Cette mobilisation est aussi l'occasion de faire un pas vers l'unification des luttes contre les pertes d'emplois et les licenciements massifs qui pleuvent (alors même que le gouvernement pousse des milliers de chômeurs et de chômeuses dans la misère !). Cette unité des luttes n'est pas facile. Les travailleurs de Ford Genk manifesteront le 11 novembre, pas le 14... Soyons présent-e-s à leurs côtés!

 

Tous et toutes ensemble, faisons barrage au despotisme néolibéral de l'Europe des patrons, qui veut détruire nos acquis sociaux et démocratiques !

 

LCR-Web

 

Le Bureau de la CGSP wallonne réuni ce 30 octobre a décidé, à sa tour, de répondre par une journée de grève générale à l'appel à la mobilisation du 14 novembre de la Confédération européenne des syndicats (CES).


La CGSP wallonne est fermement et totalement opposée aux politiques d'austérité qui se mettent en place en Europe à la suite des crises financières. La poursuite aveugle et sans fin de l'équilibre budgétaire à tout prix n'est pas la panacée, c'est le remède pire que le mal qui exerce une pression à la baisse sur les salaires, les services publics, la sécurité sociale, les pensions et les conditions de travail et de vie !


Nous le voyons tous les jours en Grèce, en Espagne, au Portugal et dans tous les pays qui se sont lancés tête baissée, dans une course effrénée où il n'y a que des perdants. Nous ne sommes pas dupes. Les politiques d'austérité, suivies depuis trois ans, enfoncent l'Europe dans une récession sans fin, mettent en cause un modèle social basé sur la négociation, plongent des millions d'Européens, en premier lieu les jeunes, dans le chômage et des millions de familles dans la pauvreté.


Tous les jours, nous avons sous les yeux les souffrances endurées par des populations  de plus en plus fragilisées. Non seulement nous ne le supportons pas, mais de surcroît par quel masochisme supposerait-on que nous soyons prêts à l'accepter ?


En s'amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits élémentaires de tous.


Nos gouvernements n'avancent même plus à pas feutrés. Chaque jour apporte son lot de menaces. Les salaires, l'indexation, le remplacement de fonctionnaires, l'offre de services publics sont clairement dans le collimateur. Nous ne l'accepterons pas !


Les défis sociaux sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Pour s'en donner les moyens, il faut briser l'étau des marchés financiers et non leur donner des gages.


Nous appelons toutes les forces de la FGTB à se mobiliser par une grève générale et à marquer le 14 novembre du sceau de la reconquête sociale.


A voir également sur le site de la CGSP wallonne

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2643:la-cgsp-wallonne-se-joint-a-la-greve-de-24h-le-14-novembre-aunsuivant-&option=com_content&Itemid=53

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 12:25

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 167 (25/10/12)


Antoine Sollacaro et Jean-­Dominique Simonetti Allegrini ont été assassinés le même jour. Tous deux nationalistes de longue date.


Les médias se sont focalisés sur la personnalité du premier. Avocat, il était entre autres procès l’un des défenseurs d’Yvan Colonna. Pourfendeur de la JIRS1, Antoine Sollacaro ne cessait de dénoncer les méthodes de ce regroupement qui réunit des magistrats et des policiers et dont Sarkozy fut le créateur.


Reste que ces exécutions sommaires touchent désormais quasiment toutes les composantes de la société corse.

 

En dépit de forces de police (les plus nombreuses de tous les territoires), le taux d’élucidation des crimes de sang est insignifiant. Les médias locaux se bornent à commenter les faits sans opérer d’investigations. On ne saurait les montrer du doigt alors que les politiques, élus et formations, soit en appellent au renforcement de l’appareil d'État, soit se bornent à déplorer la situation.


Pourtant, tenter de répondre à toutes ces questions, au-delà de l’identité des assassins, n’est pas chose impossible.


Premier élément, la politique du tout ­tourisme voulue par l’UMP et, par la même occasion, le démantèlement des lois de protection des espaces naturels et en particulier la loi dite « Littoral». Le tout évidemment sur un mode ultralibéral.

 

Dans ces brèches désormais ouvertes se sont engouffrés des capitaux en mal de recyclage.

 

Les appétits se sont aiguisés et la spéculation immobilière n’a jamais été aussi forte. Deuxième élément, l’émergence de nouvelles bandes et les fractures apparues entre celles du milieu plus ancien.


D’autres espaces attisent également les convoitises. Les marchés publics concernant les grands travaux donnent lieu à d’étranges répartitions. Le tout se déroulant dans un contexte social marqué par le chômage de masse (les jeunes en particulier) et des salaires nettement inférieurs au reste de l’hexagone.


Depuis des décennies, l’État français a cherché à résoudre les problèmes posés par la revendication nationale.

 

La répression a partiellement échoué. Les combinaisons politiciennes également. Plutôt que d’ouvrir un véritable processus de règlement politique en accédant aux légitimes revendications du mouvement national, c'est aux réseaux occultes qu'a été confié la tâche consistant à affadir et à dévoyer les mobilisations.

 

Les diverses directions qui se sont succédé à la tête des formations nationalistes n’ont pas su s’opposer aux manœuvres de l'État. La Corse en paye le prix fort, car largement au-delà du grand banditisme c’est toute une société qui voit des hommes perdre la vie dans une actualité où le développement de mobilisations sociales et politiques bute sur une démoralisation de masse.


Serge Vandepoorte


1. JIRS : juridiction inter-régionale spécialisée de Marseille, chargée notamment des affaires touchant au grand banditisme corse.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:56
COLL Andreu, Gauche socialiste 22 octobre 2012
« Il est nécessaire que la gauche et le mouvement ouvrier catalans regagnent de l’influence dans le mouvement national »

Le 11 septembre dernier, à l’occasion de la fête nationale de la Catalogne, les rues de Barcelone ont débordé d’une foule de près de deux millions de personnes en faveur de l’autodétermination de la Catalogne face à l’État espagnol. Dans les jours suivants, le gouvernement régional catalan (nationaliste de droite) a annoncé des élections anticipées et a affirmé sa volonté d’organiser un référendum sur la souveraineté de la nation catalane.

 

Plusieurs interprètent la ferveur nationaliste, attisée par le président catalan Artur Mas et le parti CiU qui viennent de pratiquer des coupes budgétaires et une violente politique d’austérité, comme une manœuvre électorale et une manière de faire porter l’odieux de la crise sur Madrid.


Dans cette entrevue, Andreu Coll, militant anticapitaliste catalan, répond aux questions de Gauche socialiste. Ses réponses sont d’un grand intérêt pour la gauche québécoise, car elles permettent de mieux appréhender les liens entre socialisme et indépendance, toujours soumis à un contexte précis.

 

Gauche socialiste. – Qu’est-ce qui explique la montée actuelle du sentiment nationaliste et autonomiste en Catalogne ?


Andreu Coll – Un événement récent qui a contribué à la montée de la conscience nationale en Catalogne, c’est la tentative de réforme de l’Estatuto (une loi constitutionnelle qui établit les compétences de la Generalitat – gouvernement régional catalan).

 

Cette réforme fut avancée en 2005 par le premier Tripartite, un gouvernement pluriel de gauche, composé par le PS [1], ERC [2] (nationalistes de gauche) et ICV [3] (eurocommunistes reverdis). La proposition originale a été rétrécie par le parlement espagnol, à l’initiative du PSOE [4] – alors que Zapatero s’était engagé solennellement à appuyer la réforme statutaire que le parlement de Catalogne adopterait – et de nouveau rétrécie après que des parties aient été déclarées inconstitutionnelles par le Tribunal constitutionnel (à la demande du PP [5]).

 

Ces deux faits ont été perçus par une majorité de la société, bien au-delà de la base sociale et électorale traditionnelle des partis nationalistes comme CiU [6] ou ERC, comme de véritables attentats contre la volonté démocratique de la société catalane.

 

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Note: "Gauche socialiste"  sont des camarades québéquois, membres également de Québec Solidaire

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 11:35

http://www.lcr-lagauche.be/cm/images/PHOTOS_2012/austere.jpg

 

On sait que les deux principaux syndicats en Espagne, CCOO et UGT, ont appelé à une grève de 24 heures le 14 novembre pour s’opposer à l’austérité d’une brutalité inouïe imposée par le gouvernement Rajoy.

 

Ce sera la deuxième grève de ce genre cette année. Elle est soutenue par des centaines d’associations de toutes sortes.


Le même appel a été lancé au Portugal par la CGTP.

 

Pour rappel, le Portugal a connu récemment les manifestations les plus massives depuis la Révolution des Oeillets, en 1974-75.


De son côté, le principal syndicat du secteur privé en Grèce, la GSEE, appelle également à un arrêt de travail le 14 novembre. Ce sera la quinzième grève interprofessionnelle des travailleurs et travailleuses de ce pays contre les diktats de la troïka BCE/FMI/Commission.


Face à cette coordination horizontale de la riposte, la Confédération Européenne des Syndicats a finalement appelé à une journée d'action européenne le 14 novembre, sous "diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions".


La CES n’est pas un syndicat mais un groupe de pression qui accompagne la construction de l’UE capitaliste, fait du lobbying auprès de la Commission et organise de temps en temps une manifestation européenne sans lendemains. La dernière, à Bruxelles en 2010, avait pour slogan « pour l’emploi et la relance »…


Selon certaines informations, la décision chèvrechoutiste de la CES concernant le 14 novembre aurait été arrachée très péniblement, au terme de plusieurs heures de tractations.


Le décalage entre la dispersion nationale des luttes, d’une part, et la coordination européenne de l’offensive capitaliste, d’autre part, est une des raisons majeures qui poussent le mouvement ouvrier dans les cordes. Il est grand temps de réagir ensemble, car la classe dominante ne se contente plus d’attaquer les acquis sociaux : avec le Pacte budgétaire européen (TSCG, que la Belgique doit adopter prochainement !), elle est en train de mettre en place un régime européen despotique, dans lequel les parlements élus n’ont plus rien à dire. Dans ce régime, les syndicats seront soit broyés, soit transformés définitivement en courroies de transmission du néolibéralisme.


Il faut donc tout faire pour que les « diverses formes » évoquées par la CES se traduisent par les actions les plus radicales possibles, en fonction des rapports de forces : grèves et assemblées de sensibilisation dans le maximum de pays, de secteurs et d’entreprises, et manifestations combatives. Toute radicalisation du pseudo « mot d’ordre » de la CES sera un pas en avant vers une lutte européenne de plus en plus indispensable.


En Belgique, les directions interprofessionnelles de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB discutent d’une manifestation de militant-e-s à Bruxelles devant les institutions européennes, couverte par un préavis de grève (en tout cas pour les affiliées et affiliés FGTB).

 

Mais la section régionale de la FGTB (interprofessionnelle) de Liège-Huy-Waremme a décidé d’une grève de 24h, rejoignant ainsi les camarades espagnols, portugais et grecs.

 

La CGSP-ALR de Bruxelles (secteur des administrations locales et régionales au sein de la Centrale des services publics de la FGTB) a fait de même. Les Jeunes FGTB et les Métallos Walllonie-Bruxelles appellent les travailleurs-ses à se mobiliser pour organiser une grève générale le 14 novembre (communiqué ci-dessous) ! Des groupes de gauche proposent une manifestation unitaire de lutte à Bruxelles. Bravo !


Elargissons la brèche, en Belgique et en Europe !

 

A l’exemple des syndicalistes espagnols, portugais et grecs, prenons des contacts de syndicat à syndicat, de secteur à secteur, d’entreprise à entreprise, entre filiales au sein des groupes ! Organisons la mobilisation !


Nous répétons notre invitation aux délégations syndicales à organiser des arrêts de travail dans les entreprises et à tenir des assemblées générales sur le lieu de travail pour informer sur l'offensive d'austérité tant en Europe du Sud qu'en Belgique et pour réfléchir, sans attendre, à un plan d’action coordonné vers une grève générale en Europe. C’est indispensable pour que la colère contre la misère et le chômage se transforme en lutte consciente pour une alternative.


Il ne s’agit pas seulement de solidarité avec les travailleurs et travailleuses du Sud de l’Europe, mais de lutte commune contre une même politique de destruction de l’emploi et des acquis sociaux, des services publics, des salaires. Une politique de classe délibérée, téléguidée par le patronat, en particulier par les sangsues du capital financier. Une politique qui sème la misère, le racisme, le sexisme, le nationalisme et fait le lit de la droite-extrême, voire de l’extrême-droite la plus nauséabonde.


Dans notre pays, plus de 10.000 licenciements se décident en un jour avec la fermeture de  Ford Genk, de Dow à Tessenderlo, les licenciements chez HP ou Du Pont, ... En même temps, des mesures d’austérité ont déjà été imposées à la hussarde par le gouvernement Di Rupo, à hauteur de onze milliards d’Euros. Dès le mois de novembre, des milliers de chômeurs et de chômeuses commenceront à basculer dans une pauvreté encore plus insupportable. 4,5 milliards de mesures sont encore annoncées pour le budget 2013. Et ce n’est pas tout : alors que la collectivité a perdu 17 milliards dans le sauvetage des banques, la recapitalisation de Dexia menace d’encore alourdir la facture… Tout cela alors que les grandes entreprises ne paient pratiquement pas d’impôt !


Se laissera-t-on abattre un par un, ou nous battrons-nous ensemble, ici et avec le reste de la classe des travailleurs en Europe?  

 

Au-delà de la solidarité indispensable avec nos frères et sœurs d’Espagne, du Portugal, de Grèce et d’ailleurs, voilà nos raisons de nous battre à leurs côtés.  Pas pour la « relance » du capitalisme (ce serait la destruction sociale et écologique), mais pour un programme anticapitaliste basé sur le partage des richesses, le partage du travail (sans perte de salaire), l’annulation de la dette illégitime, l’extension du secteur public par la création massive d’emplois socialement utiles et écologiquement responsables! Nous appelons également les salariéEs de la Poste en grève dans plusieurs régions, ceux de la SNCB dont le gouvernement vient d’amputer l’enveloppe de 72 millions d’euros et qui luttent contre la casse du service public, comme ceux de Ford, mais aussi d’Arcelor et les autres victimes de la violence capitaliste à unifier leurs luttes et à descendre dans la rue le 14 novembre pour montrer leur colère et leur détermination.


Entreprise par entreprise, secteur par secteur, pays par pays… nous sommes faibles, touTEs ensemble nous serons fortEs. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la peur change de camp. Ensemble, saisissons la chance qui s’offre le 14 novembre de commencer à modifier le rapport de forces. Ensemble, entamons le combat pour une autre Europe : sociale, généreuse, écologiste, démocratique.


Pour la Direction Nationale de la LCR-SAP,

Céline Caudron, porte-parole

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2636:elargissons-la-breche-vers-la-greve-generale-en-europe-&option=com_content&Itemid=53

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 11:59

Espagne : Jusqu’à un an de prison pour le partage d’information « troublant l’ordre public »


Le Code Pénal espagnol fait actuellement l’objet de réformes, afin de criminaliser des activités qui étaient jusque-là considérées comme de simples délits, comme les occupations symboliques et pacifiques de banques, le chaînage pour éviter une expulsion ou bien l’appel à la manifestation via les réseaux sociaux.


Ainsi, de nouvelles peines ont été introduites dans l’article 557.ter, qui punit :


- L’occupation ( par exemple d’une succursale bancaire) de 3 à 6 mois d’emprisonnement;

- L’interruption des transports publics : jusqu’à deux ans d’emprisonnement;

- La résistance envers l’autorité : jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et pourra être considéré comme un attentat;

- L’agression d’un élu : jusqu’à 6 ans d’emprisonnement, et sera aussi considéré comme attentat;

- Le partage et la diffusion par des moyens publics d’actions qui troublent l’ordre public : jusqu’à un an de prison.


Sources : Publico.es / Le Journal du Siècle

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 10:58
Euskadi

http://imagenes.publico-estaticos.es/resources/archivos/2012/10/22/1350857391768euskadi-2col.jpg

 

 

Le PNV (nationaliste centre droit) perd 3 élus.

Le PP (droite) en perd également 3.

Le PS perd 9 sièges.

La gauche indépendantiste en gagne 17.

UPyD antinationaliste 1

IU  l'équivalent de notre FDG, passe de 3,2 à 2,7%.

Galiza 

http://imagenes.publico-estaticos.es/resources/archivos/2012/10/22/1350857359029galicia-2col.jpg

 

Le PP (droite) gagne 3 sièges.

Le PS en perd 6.

Le BNG (gauche nationaliste) en perd 5.

AGE ( gauche antilibérale,  la "Syriza" galicienne) en gagne 9.

 


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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 10:26

http://www.lcr-lagauche.be/cm/images/PHOTOS_2012/verkiezingen.jpg

 

Par le Secrétariat national de la LCR-SAP le Mercredi, 17 Octobre 2012

 

Les résultats des élections communales et provinciales du 14 octobre constituent un nouveau tremblement de terre politique en Flandre, et par conséquent dans l’ensemble de la Belgique.

 

Le Nord est le théâtre d’une profonde recomposition politique à droite, au profit des nationalistes de la NVA. Au Sud, les relations entre grands partis ne bougent guère quand on les compare aux communales de 2006.

 

Cependant, par rapport aux législatives de2010, la social-démocratie recule au profit des libéraux, tout en restant le premier parti (elle se renforce même dans certaines grandes villes). 

 

Elle repasse en tête à Bruxelles, du fait de la rupture entre les libéraux et leurs anciens alliés du FDF. Les Verts se tassent dans la partie francophone du pays, mais retrouvent leur bon niveau de 2000 en Flandre. L’extrême-droite recule presque partout de façon significative.

 

En Flandre, le Vlaams Belang est étrillé. En Wallonie, l'extrême-droite, dispersée et divisée sur le cadavre du FN belge, passe de trente à six conseillers communaux (avec encore plus de 11% à Charleroi.

 

Dans les trois régions du pays, le PTB (Parti du Travail de Belgique) réussit une importante percée qui témoigne de l’aspiration à une alternative de gauche, antilibérale, antinationaliste et anticapitaliste.

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 11:18

catalogne-independance.jpg

vendredi 12 octobre 2012 - 14h10

GIF - 7.7 ko

 

La manifestation qui a eu lieu à Barcelone vendredi - jour de l’Hispanité en Espagne, la fête nationale- est une réponse à celle du 11 septembre qui a vu 1,5 millions de personnes défiler pour l’autodétermination catalane. Tout cela sur fond d’élections à la Généralité (gouvernement régional) qui se tiendront le 25 novembre et de la question de l’organisation d’un référendum sur cette question.

 

Cette manif n’est pas à proprement parler d’extrême droite. C’est la Plataforma españa y Catalanes, qui l’organise. Elle a reçu l’appui de la section catalane du Parti populaire (droite), actuellement au pouvoir en Espagne, ainsi que d’autres partis ou d’élus catalans. Plusieurs élus du PP devaient être présent vendredi. Des centaines de milliers de personnes y sont attendues.

 

Mais l’extrême droite espagnole, qui est groupusculaire et divisée, profite de cette occasion pour faire parler d’elle et apparaitre au grand jour. Ainsi, Plataforma per Catalunya  participera au rassemblement tout comme la Phalange.


La venue de cette dernière formation directement issue du franquisme a mis les organisateurs en état d’alerte. Par la voix de sa porte parole, Manuel Parra, la Plateforme s’est désolidarisée de ces deux partis et un dispositif spécifique devait être mis en place pour éviter la participation des extrémistes.


Au delà de ces deux formations - les plus importantes- doivent aussi participer les néofascistes du Movimiento social republicano.  Democracia nacional, le parti héritier des néonazis de la CEDADE , se réunira quant à lui à Montjuic, à une courte distance de la Place d’Espagne où est le point de départ de la manifestation. Par ailleurs, le groupe de hooligans néonazis du Real Madrid, les Ultras Sur, doivent faire le déplacement depuis la capitale espagnole. Un document interne à ce groupe donne des consignes. Il y est affirmé que les organisateurs autorisent les drapeaux frappés de l’aigle franquiste mais "en aucun cas des sigles nationaux-socialistes". Il est encore écrit qu’il est recommandé aux participants de vêtir le maillot de la sélection espagnole et des drapeaux nationaux jaunes et rouges avec le fameux "Toro". Il est enfin prescrit : "Pas de ’sieg heil’ cette fois".


La question du séparatisme catalan est très clivée en Espagne. Pour schématiser, la droite espagnole est - et a toujours été - centralisatrice et n’entend pas que la Catalogne, ou n’importe quelle autre autonomie, accède à l’indépendance. D’ailleurs, le PP en fait l’un des ses deux axes de campagnes pour les élections du 25 novembre.

L’extrême droite quant à elle, malgré sa diversité, reste aussi très fermement opposée au "démantèlement" de l’Espagne.


http://droites-extremes.blog.lemond...


complément d’info catalanas :

 

http://www.324.cat/noticia/1926772/...


direct tv catalana :


http://www.tv3.cat/3alacarta/#/dire...

 

Commentaire du blog:

 

Le PSOE n'est pas moins "espagnoliste" que le PP, ce qui nuit à sa croissance en Galice, Euskadi et Catalogne où il cède le pas, non à la droite espagnole mais aux nationalistes locaux. Nos camarades de "Revolta Global" en Catalogne et d'"Antikapitalistak" en Euskadi soutiennent le droit à l'autodétermination et à l'indépendance.

Commentaires de l'article

L’extrême droite espagnole se mobilise contre l’indépendance catalane
12 octobre 2012 - 22h09 - Posté par 90.**.170.**

Au Pays Basque aussi ! des bus chargés de phalangistes ont envahi Bilbao.


Les antifascistes basques sont allés les stopper mais ils se sont retrouvés face à la police commandée par le gouvernement PSOE du gouvernement autonome. Cette police avait ordre de défendre les fachos mais afin qu’ils puissent manifester sans problème elle leur a préalablement confisqué les battes de baseball et des poings américains. Après avoir chargé contre les basques la police a procédé à plusieurs arrestations. Les phalangistes ont pu défiler étendards levés, exhibant le salut nazi et en chantant les vieilles chansons et hymnes fascistes tristement connus pendant 40 ans de dictature de Franco. Comme quoi le PSOE choisit bien ses amis.


http://www.publico.es/espana/443825...

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:47
José Luís Nunes Martins 8 octobre
 Le Conseil national d'éthique suggère de rationner l'accès aux soins pour le traitement de certaines maladies. Une position qui provoque un tollé. A l'instar de cette chronique du scientifiqueJose Luis Nunes martins

Le Conseil national d'éthique pour les sciences de la vie [cet organisme indépendant auprès du Parlement portugais est l'équivalent du Comité consultatif national d'éthique français] affirme dans un rapport qui vient d'être rendu public que l'Etat portugais peut et doit rationner l'accès aux médicaments les plus chers pour le traitement des cancers, du sida et de la polyarthrite rhumatoïde.

 

Le médecin qui dirige cette institution prétend qu'il s'agit d'"une lutte contre le gaspillage et l'inefficacité, qui est considérable en matière de santé (...) Un combat non seulement légitime mais aussi souhaitable".

 

Il va jusqu'à dire que dépenser 50 000 euros pour survivre deux mois de plus ne peut se justifier.


Une vie n'a pas de prix. Ni une quelconque portion de celle-ci. Comment un homme, médecin, peut-il arriver à la conclusion qu'il existe un montant raisonnable pour un mois de vie en plus ? Tuer de façon absolue l'avenir de quelqu'un est un délit. Cela s'appelle un homicide. Dans la vie, il y a des moments, un regard, un sourire, un baiser qui durent quelques secondes mais qui valent (plus qu')une vie. La vie, c'est essentiellement un avenir. Même sur un lit d'hôpital, en pleurs, dans un océan de souffrance. La vie c'est cela aussi. Ce n'est pas seulement de la joie, c'est également la douleur.


Les médecins vont-ils tourner le dos au serment d'Hippocrate pour, de façon hypocrite, jurer de défendre avec orgueil, brio – et une discipline toute militaire – le budget ?

 

Dans son rapport, le conseil estime que les médecins devraient obligatoirement avoir une formation dans le domaine de l'éthique afin de prendre des décisions plus justes et, rendez-vous compte, plus responsables !


Vous me direz que l'on a plus les moyens et vous me demanderez qui je choisirais entre deux malades aux diagnostics et aux pronostics différents... Le problème n'est pas le coût des thérapies, mais l'argent qui aurait dû exister pour les payer et qui est canalisé pour d'autres profits.


Il doit y avoir une foule de gens en quête d'une formule mathématique qui déciderait du oui ou du non à donner, s'agissant du futur des malades se trouvant dans un état avancé. Néanmoins, il me semble bien plus humain que, dans les cas extrêmes, ce soit quelqu'un qui le fasse, quelqu'un avec des valeurs qui l'assume. Jamais un algorithme qui s'applique de façon impersonnelle... Et derrière lequel, par la suite, beaucoup se cacheront.


Bientôt, la capacité de l'Etat à payer les retraites se terminera.

 

Que diront alors ces messieurs des sciences de la vie ? Sans doute l'un d'entre eux viendra nous dire que la vie, au-delà de 70 ans, n'a plus de sens, que la qualité de vie des plus jeunes est mise en cause par ces égoïstes qui ont déjà vécu plus qu'il ne faut... Ou peut-être nous dira-t-il que l'on aurait dû privilégier l'avortement... Ou une autre énormité difficile à imaginer.


Ceux qui contribuent, avec leur savoir sur l'éthique et la vie, à l'application de telles mesures politiquement inhumaines se fourvoient. Et ce dans un pays qui peut avoir peu d'argent mais qui n'en a pas moins beaucoup de valeurs. Malgré ceux de nos concitoyens prêts à échanger des vies contre de l'argent.

CRISE — Problèmes de santé

La question du nombre insuffisant de médecins traitants refait surface au Portugal. Alors que plus d'un million de Portugais n'en ont pas – faute de généralistes en nombre suffisant –, le gouvernement prévoit de demander à chaque médecin de prendre en charge 2 100 patients contre 1 500 actuellement. Les professionnels de la santé s'y opposent, arguant de la dégradation de la qualité des soins que cela induirait, rapporte le quotidien Correio da Manhã.

Le gouvernement a également annoncé la fermeture d'une douzaine de services des urgences et de nombreux autres services (chirurgie, neurologie, etc.) dans plusieurs hôpitaux du pays. Enfin, la campagne de vaccination contre la grippe connaît des ratés faute d'infirmiers en nombre suffisant.


Côté usagers, les Portugais recourent de plus en plus aux antidépresseurs : leur consommation a augmenté de 7,1 % sur les huit premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2011.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/08/au-portugal-depenser-moins-pour-vivre-moins

 

Lire aussi:

 

http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/14/moi-premier-ministre-je-tuerais-un-tiers-des-portugais


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