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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 09:51

 

 

 

 

 

 

 

 

14 janvier 2011 : Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre la campagne mondiale d’autopromotion d’Areva

Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" du 14 janvier 2011

 

A partir du 15 janvier 2011, la nouvelle publicité d’Areva, « L’Épopée de l’énergie » sera sur tous les écrans, avec 1 500 spots sur 30 chaînes TV, rien qu’en France. Ce vendredi 14 janvier, le Réseau "Sortir du nucléaire" dépose une plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Il s’agit de dénoncer les manipulations induites par cette propagande massive, destinée à faire passer le nucléaire pour une énergie d’avenir, propre et qui coexiste en harmonie avec les renouvelables.


Les coûts de cet outil de propagande de masse atteignent près de 20 millions d’euros, en partie payés par les contribuables français puisque l’État est actionnaire à 90 % d’Areva. Ainsi, Areva envahit l’espace médiatique, occultant les critiques de la société civile et se présentant abusivement comme expert en énergie durable. Que reste-t-il de l’indépendance de médias si généreusement arrosés ?


Aux termes d’un voyage dans le temps, d’un coup de baguette magique, exit les énergies fossiles, le CO2, la saleté et la pénibilité ! Pour extraire l’uranium, plus besoin de mineurs. Pas de travailleurs sous-traitants exposés à la radiation, ni de déchets radioactifs, et motus sur les rejets cancérigènes des centrales et de La Hague : c’est la vie rêvée made in Areva, lisse et aseptisée.


Dans ce monde merveilleux, nucléaire et renouvelables vivent un mariage heureux. Une hypocrisie gigantesque, alors que l’Etat, actionnaire principal d’Areva, s’acharne à tuer dans l’oeuf les énergies d’avenir : classement des éoliennes parmi les installations polluantes, moratoire sur le rachat de l’électricité solaire...


Avec ce coûteux trompe-l’oeil, Areva compte avant tout redorer un blason bien terni par de multiples scandales et déconfitures, et à s’inscrire dans une Histoire faute de vision d’avenir. Déboires de l’EPR, problèmes au Niger, conflits avec les autres acteurs du nucléaire, guerres de succession... l’« expert en énergie » autoproclamé est en déroute, comme l’ensemble de la filière. Le parc nucléaire français vieillissant est confronté aux coûts faramineux de sa prolongation et du démantèlement ; de l’aveu même des travailleurs du nucléaire, la sûreté n’est plus assurée, et il n’existe toujours aucune solution pour la gestion des déchets...

Pour François Mativet, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", "le choix d’un film d’animation le démontre bien : confrontée à ses déboires, Areva n’a plus que du virtuel pour nous persuader !"


En réaction à cette campagne d’autopromotion, le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse un spot parodique.


> Lire la plainte


Contacts presse :

François Mativet : 06 03 92 20 13
Maître Benoist Busson : 06 72 12 72 47

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:37

 


17 janvier 2011
Augmenter police Diminuer police version imprimable n°19829

Yannick Chénet avait témoigné dans le film « Severn » de Jean-Paul Jaud sur les dangers liés aux pesticides.

Yannick Chénet, 45 ans, viticulteur à Saujon (Charente-Maritime) s’est éteint samedi soir des suites d’une leucémie reconnue comme maladie professionnelle par la Mutualité sociale agricole. Il avait notamment témoigné dans le film « Severn » de Jean-Paul Jaud sur le danger des pesticides.

Dans ce long métrage, Yannick Chénet livrait un témoignage poignant sur sa maladie : « Les produits qui m’ont empoisonné et ceux qu’on me donne pour me guérir sont fabriqués par une seule et unique firme. »

* Sud Ouest, 17 janvier 2011 :
http://www.sudouest.fr/2011/01/17/u...


« Severn », l’ode à la vie en guerre contre l’agriculture intensive

Par PATRICK GUILLOTON

Le cinéaste Jean-Paul Jaud est parti en guerre contre l’agriculture intensive. Son second film sur ce sujet, tourné en partie dans notre région, tape juste. Et fort.

Tous les amateurs de football connaissent Jean-Paul Jaud, l’homme qui, aux débuts de Canal+, a apporté une vraie révolution dans l’art et la manière de retransmettre les matches.

Par contre, beaucoup d’entre eux ignorent que cet individu entier a toujours refusé de devenir salarié de la chaîne, tenant trop à sa liberté. Une liberté lui ayant permis de mener à sa guise son métier de cinéaste et de réaliser nombre de documentaires basés sur la même trame, celle des saisons. Sa série des « Quatre saisons » l’a conduit dans maints univers : le bassin de Marennes-Oléron, pays de son enfance, les cuisines du chef étoilé Guy Savoy, les vignes et les chais de Château d’Yquem.

Il s’est également penché avec délice sur les variations de la vie d’un berger pyrénéen, selon que le soleil brille ou que tombe la neige. Le berger de Jaud, devenu son ami, avait une drôle d’habitude. À longueur de temps, il se régalait d’oignons crus cultivés dans son propre jardin, sans autre ajout qu’un compost naturel. Le cinéaste, séduit par ce régime, a pris l’habitude, dès son retour à Paris, de faire provision d’oignons au supermarché du coin.

Le jour où il a appris qu’il souffrait d’un cancer, il a hurlé à l’injustice. Comment un homme comme lui, incapable du moindre excès de table, sobre comme un chameau, non-fumeur, sportif, avait-il pu être ciblé par la maladie ? Au fil de ses discussions avec les médecins, il s’est persuadé - et on ne lui a pas dit le contraire - que les produits chimiques de l’agriculture intensive déversés sur sa plante potagère préférée étaient la cause de son malheur. Il s’est soigné. On lui a assuré qu’il était guéri. Il a alors pu entamer sa croisade. Avec son arme de destruction massive : sa caméra.

Succès inespéré

C’est ainsi que, voilà deux ans, est sorti « Nos enfants nous accuseront », terrible réquisitoire contre les pesticides, les herbicides et autres saloperies du même tonneau. En fait, un film d’espoir, puisque son fil rouge racontait l’arrivée tranquille des produits bio à la table de la cantine scolaire de Barjac, petit village du Gard. Quel contraste avec les images d’agriculteurs déversant des tonnes de produits toxiques sur leurs arbres fruitiers et venant confier en pleurant qu’après chaque épandage, ils étaient victimes de saignements de nez des semaines durant. Ce documentaire a réalisé une performance formidable. Un succès inespéré : 300 000 entrées pour une sortie avec seulement vingt copies dans toute la France ! Preuve que lorsque le bouche-à-oreille s’y met…

Le 10 novembre prochain, une nouvelle attaque virulente est programmée avec la sortie du second étage de la fusée, un film titré « Severn, la voix de nos enfants ». Mais, déjà, Jean-Paul Jaud a repris son bâton de pèlerin, sillonnant le pays pour des projections en avant-première suivies de débats. La Rochelle, Saintes, Marmande (1) ont constitué quelques-unes de ses étapes dans notre région.

Autant le dire tout de suite, « Severn » tape encore plus fort que la réalisation précédente. Il est construit de la même façon. Critiques virulentes des pratiques d’un monde marchant sur la tête avec en face des messages d’espoir venant de partout sur notre planète et montrant qu’il est possible d’envisager les choses autrement.

Yannick, poignant

Là aussi, il y a un fil rouge. Particulièrement émouvant. Celle qui revient sans cesse, fabuleux leitmotiv, s’appelle Severn Cullis-Suzuki. Elle avait 12 ans, en 1992, lorsqu’elle s’est adressée aux puissants, aux chefs d’État et de gouvernement réunis à Rio pour le Sommet de la Terre. Elle les a copieusement enguirlandés à cause de la couche d’ozone, des animaux et des plantes s’éteignant tous les jours, disparus à jamais. « Ce que vous faites me fait pleurer la nuit ! » s’était alors exclamée cette gamine que Jean-Paul Jaud a retrouvée dans son île canadienne. Elle est devenue une femme ayant donné la vie à un petit garçon durant le tournage…

Espoir. Jaud montre quantité de raisons d’espérer dans « Severn ». Depuis le Japon, le Canada, la France. Avec des images superbes. Mais partout, crûment, il filme des désastres, des catastrophes. On n’en retiendra que deux, parce que proches. La première victime s’appelle Paul François. C’est un agriculteur de Charente touché par une grave intoxication après avoir respiré le solvant d’un herbicide produit par Monsanto.

Seconde victime, Yannick Chénet, viticulteur de Charente-Maritime, frappé par une leucémie causée par les produits liés au traitement de la vigne - cela a fini par être prouvé. Yannick a été guéri après une greffe de moelle osseuse. Aujourd’hui, le rejet de cette greffe est cause de multiples malheurs.

Et soudain, dans le film, il lâche cette phrase terrible : « Les produits qui m’ont empoisonné et ceux qu’on me donne pour me guérir sont fabriqués par une seule et unique firme. »

« Severn », c’est le 10 novembre…

(1) Avant-première en présence du réalisateur, le 22 octobre, à Saint-Pierre-d’Oléron (17) et le lendemain à Ruffec (16).

* Paru dans Sud Oueszt, 17 octobre 2010 09h06 :
http://www.sudouest.fr/2010/10/17/s...


 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 11:14

DSCF1186.jpg

Par Agnès Rousseaux (4 janvier 2011)


La contestation prend de l’ampleur contre les permis d’exploration de gaz de schiste, accordés dans le Sud de la France.

 

Mi-décembre, le député européen José Bové a demandé un gel des prospections sous le plateau du Larzac et dans les autres départements concernés. Le 20 décembre, trois cent personnes ont décidé de constituer un « comité de vigilance », lors d’une réunion à Saint-Jean-du-Bruel (Aveyron). Elles ont demandé aux communes impliquées de prendre des arrêtés municipaux – similaires aux arrêtés anti-OGM – pour empêcher les forages. Le 3 janvier, le conseil municipal de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron) a voté à l’unanimité une demande de moratoire.


Les permis d’exploration ont été délivrés – dans l’indifférence quasi-générale – en mars dernier par le ministère de l’Environnement. Le « permis de Nant » (Aveyron), attribué au groupe américain Schuepbach Energy, allié avec GDF-Suez, autorise pour 3 ans des forages sur une zone de 4.400 km² dans la région. Le groupe Total a obtenu un permis de prospection de 5 ans sur une surface équivalente, du sud de Valence au nord de Montpellier, en passant par le Parc national des Cévennes, et le groupe suisse Mouvoil un permis autour d’Alès (Gard). Total a déjà annoncé son intention d’investir 37,8 millions d’euros dans ce projet.

Les opposants demandent un débat public sur ces projets.

 

« La ruée des firmes gazières sur les Cévennes et le Larzac laisse présager un nouveau combat fondamental pour la sauvegarde de nos ressources naturelles », a déclaré José Bové. Les élus de Sainte-Eulalie-de-Cernon estiment que l’exploitation des gaz de schiste constituerait une destruction programmée du territoire. Les gisements convoités sont situés au cœur des ressources d’eau potable du Larzac. Les méthodes d’extraction très polluantes du gaz de schiste, par fragmentation hydraulique, nécessitent de multiples forages, parfois très près des habitations, et de grandes quantités d’eau. Outre le risque d’explosions près des habitations, cette exploitation peut entraîner des déversements toxiques de produits chimiques et une contamination des eaux souterraines.

 

 

http://www.bastamag.net/


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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 10:22

Pot-d-adieu

 

5 janvier 2011 - 


Les populations de quatre grandes espèces de bourdons, d'importants pollinisateurs de fruits et de tomates notamment, ont diminué de plus de 90% ces vingt dernières années aux Etats-Unis, selon une étude publiée lundi.

 

Des diminutions importantes du nombre de ces insectes ont également été observées en Europe et ailleurs dans le monde ces dernières décennies. Un degré élevé d'infestation par un pathogène microscopique appelé Nosema bombi et une faible diversité génétique paraissent être deux des causes de cette dépopulation spectaculaire aux Etats-Unis, ont déterminé après trois ans de recherche les auteurs de cette étude parue dans les Annales de l'Académie Nationale américaine des sciences (PNAS).

 

Leurs petites cousines, les abeilles domestiques, connaissent aussi depuis 2006 un phénomène de dépopulation appelé «Colony Collapse Disorder» ou CCD qui vide soudainement les ruches sans que les causes n'en aient été encore déterminées avec certitude. Les bourdons pèsent moins lourd aux Etats-Unis que les abeilles domestiques, qui pollinisent plus de 90 variétés de fruits et légumes (pommes, avocats, myrtilles...).

 


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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:36

Monsieur le Président,

OGM-J_5C_en-veux-pas-_.jpg Les consommateurs français trouvent important de pouvoir consommer sans OGM (sondage CSA du 31/1/2008) en argumentant sur des questions de sécurité et d’éthique, de développement et d’agriculture durable. Pouvez-vous leur garantir que les produits alimentaires étiquetés Produit en Bretagne ne contiennent pas d’OGM ? Que ce soit dans les champs, ou dans les aliments importés pour nourrir les vaches, les cochons ou les poules. En effet, le lait, la viande et les œufs sont des produits fondamentaux de notre alimentation dont nous devons exiger plus de traçabilité et de qualité.

La marque Produit en Bretagne est aujourd’hui la 1ère marque collective française. Vous souhaitez en faire un outil de "développement de la région et de l’emploi, dans le respect de valeurs communes : l’éthique, la solidarité, le savoir-faire, le souci de la qualité et le respect de l’environnement". Nous, consommateurs et citoyens ne comprendrions pas que la marque Produit en Bretagne reste associée à l’utilisation massive des OGM dans l’alimentation animale.

Voyez ce mouvement de fond des cantines scolaires qui progressivement excluent les OGM de leur cahier des charges. Sondez les consommateurs qui s’inquiètent des questions de sécurité et d’éthique autour des OGM alimentaires. L’avenir des démarches de qualité passe par le "sans OGM" et il est fondamental d’associer la Bretagne à cette démarche qualitative et responsable. "L’achat militant" comme vous le dites, c’est aussi valoriser les acteurs bretons qui s’engagent pour une agriculture durable, responsable ici et là-bas. Or, les OGM et le brevetage du vivant sont associés à l’industrialisation de l’agriculture et à l’appauvrissement des paysans. Scandale de la déforestation et des expropriations violentes, scandale de l’appropriation des ressources génétiques par quelques firmes, scandale des contaminations à répétition, il n’y a pas de raison pour que les bretons soient fiers de Produit en Bretagne sans une démarche volontariste et efficace pour exclure les OGM de notre alimentation.

Le Collectif OGM 35 vous demande de faire un pas en avant pour exclure l’utilisation des OGM dans l’alimentation animale et ainsi garantir une nouvelle qualité aux produits référencés Produit en Bretagne.

Nous restons à votre disposition pour approfondir la réflexion.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre considération.

Le Collectif OGM 35

Lettre ouverte du collectif OGM 35

au Président de Produit en Bretagne

PDF - 423 ko

 

 

http://www.mce-info.org/fr/actions-...

 


Source : http://www.rennes-info.org/Lettre-ouverte-a-Produit-en

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 09:50


Le 9 décembre, l’Assemblée générale intersyndicale de l’Office national des forêts (ONF) était impressionnante : sur 10 000 salariés, plus de 500 sont venus de toute la France, malgré la neige, à l’assemblée qui se tenait sous une immense tente en pleine forêt domaniale d’Arc-Châteauvillain (Haute-Marne).

 

Il faut dire qu’ils gèrent près de 13 millions d’hectares de forêts publiques sur les 16 millions que comptent la France et l’outre-mer. Leur projet ? Une gestion durable, récoltant le bois, préservant la biodiversité et accueillant le public. Sauf que ce n’est pas du tout l’objectif du gouvernement Fillon Avec la RGPP, le gouvernement souhaite que l’ONF coupe, coupe encore, et vende pour nourrir l’État.

 

La direction vend donc des maisons forestières, « réorganise » en supprimant des postes et des sites. Elle rentabilise la forêt au mépris de l’accueil du public et surtout d’une gestion préservant l’avenir. En 40 ans, la récolte de bois a augmenté de 60 % alors qu’il faut 160 ans pour qu’un chêne arrive à maturité.


Les agents de l’ONF en sont arrivés à un grand sentiment de révolte et leur intersyndicale (Solidaires, CGT, Unsa) souhaite populariser leur lutte. Ils ont bloqué la vente de bois, ils résistent et refusent les directives autant qu’ils le peuvent.


Vous pouvez les rencontrer sur le site, les inviter dans vos AG syndicales, parler de leur lutte dans votre milieu professionnel. La forêt est notre bien commun que nous devons être capables de défendre.

 

Pour un grand service public forestier libéré des contraintes du marché du bois, signez la pétition intersyndicale sur le site www.snupfen.org

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 12:03


C'est le genre de mesures du projet de loi de finances qui passe inaperçu. Pour le plus grand bonheur du gouvernement. Le crédit d'impôt aux agriculteurs convertis au biologique ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là. Une décision en parfaite contradiction avec les engagements du Grenelle de l'environnement.Bien poliment, l'exposé des motifs de l'amendement redit en introduction :

« La loi Grenelle prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020.” »

Rappelons que la France est la lanterne rouge de l'agriculture bio européenne, avec un peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio selon les derniers chiffres.

Seulement, la « rationalisation des dépenses fiscales » est passée par là, et le crédit d'impôt, arrivé à échéance cette année, est prorogé « dans l'attente de la mise en œuvre d'un mécanisme d'aides directes qui pourrait permettre de davantage cibler les petites exploitations bénéficiaires », poursuit l'exposé des motifs.

« Il faut l'aplomb du ministre de l'Agriculture pour oser dire qu'il défend les petites exploitations ! », s'emporte Philippe Colin, porte-parole de la Confédération paysanne. « Le crédit d'impôt était forfaitaire, qu'on ait 4 ou 100 hectares on pouvait recevoir jusqu'à 4 000 euros, donc c'était favorable aux petits. »

Un total de 17 millions d'euros d'aides au bio

Les associations de défense du bio y voient une « flèche » contre ce mode de production sans pesticides. Surtout, « elle n'aura pas été effective bien longtemps ». Philippe Colin rappelle que « la mesure, annoncée en 2007, ne s'était appliquée qu'en 2009, et disparaît dès 2011 ».

Enfin, cela ne coûtait que 17 millions d'euros par an selon la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab). Celle-ci rappelle en parallèle le « scandaleux soutien accordé à hauteur de 196 millions d'euros à la filière agro-carburants, une ineptie économique et sociale, qui ne vise qu'à l'écoulement des stocks de certains, et toujours les mêmes ». Sans parler des 10 milliards d'aide européenne. Mais ça n'est pas le budget de l'Etat…

Pour la Fnab, quinze exploitations agricoles se convertissent au bio chaque jour en France. Une dynamique qui pourrait être divisée par deux, alors qu'elle est déjà insuffisante pour espérer atteindre les objectifs du Plan agriculture biologique.

Photo : récolte de pommes de terre dans une ferme de la Vienne à l'été 2008 (Patrick Tourneboeuf/Tendance floue)

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 09:53

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/energie-solaire-la-filiere-dans-le-brouillard-17-12-2010-1150774.php

 

17 décembre 2010 - 

 

Depuis le 10 décembre, tous les projets photovoltaïques de plus de trois kilowatts sont suspendus. EDF n'a plus obligation de racheter l'électricité. Les responsables des PME de l'Ouest de cette filière énergétique ont décidé de constituer un collectif pour se défendre.


 

>> 6.822 installations dans l'Ouest
>> "C'est l'arrêt de mort de certaines entreprises"


«Une mesure radicale et prise sans concertation.» Comme tous les acteurs de la filière, Frédéric Fabre, directeur des opérations chez Sillia, une entreprise de Lannion (22) qui fabrique des panneaux solaires, s'insurge contre la décision de suspendre pendant trois mois les aides aux installations photovol-taïques. Pourquoi cette décision qui ne concerne pas, il faut le préciser, les particuliers? Pour le gouvernement, «il y a nécessité de remettre à plat le système de soutien public à la production d'énergie solaire».

Revenir à «une croissance raisonnable»

En clair, les aides aux installations coûtent trop cher et commencent à peser trop lourd sur la facture d'électricité des ménages qui les paient via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE). Une contribution qui permet de compenser le coût de l'énergie solaire pour EDF, qui a obligation de la racheter à un prix largement supérieur au prix du réseau. Autre argument avancé: les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement, au rythme où se développe l'énergie solaire, seraient atteints dès 2011 au lieu de 2020. Il y a donc lieu de revenir à «une croissance raisonnable». Troisième argument: les aides actuelles financeraient le développement de l'industrie chinoise, dont les panneaux solaires sont de plus en plus importés. Si les industriels et les agriculteurs ne rejettent pas forcément en bloc ces arguments, tous considèrent que la brutalité de la décision équivaut à leur couper les ailes en plein décollage. «Beaucoup de nos collègues sont découragés, ils avaient des projets, et maintenant, ils sont en pleine incertitude. Pour eux, le photovoltaïque est un stabilisateur de revenus», observe le Finistérien Pascal Chaussec, président de l'APEHA (Agriculteurs producteurs d'énergie photovoltaïque associés).

Plus de transparence

Même chose pour les baisses successives des prix de rachat de l'électricité. «On comprend la nécessité de baisser les crédits d'impôts et les tarifs de rachat pour limiter la spéculation, mais il nous faut de la lisibilité», insiste Frédéric Fabre. Une position qui est aussi celle de l'AIPF (Association de l'industrie photovoltaïque française) qui estime qu'une centaine d'entreprises pourraient faire les frais de ce moratoire de trois mois. Ce que réclame également une grande partie des acteurs de la filière, c'est plus de transparence. Pour Pascal Chaussec, «il faut ouvrir la liste des projets en attente de raccordement». Histoire de savoir qui est vraiment derrière ces projets. D'aucuns assurent que sur les quatre gigawatts en attente, 50% sont le fait d'EDF Énergies renouvelables qui «veut imposer ses centrales au sol et qui, sur la quasi-totalité de ses installations, pose du panneau chinois».

Des milliers d'emplois à la clé

Lundi prochain doit se tenir une première réunion de concertation pour examiner les conditions de sortie du moratoire. «Il faudra mettre les choses sur la table et bien montrer que ce ne sont pas les agriculteurs qui sont en cause dans cette envolée des demandes de raccordements», souligne Pascal Chaussec. De leur côté, les industriels demanderont des mesures qui permettront de continuer à développer la filière française. «Pourquoi pas des tarifs de rachat différents selon l'empreinte carbone du panneau», fait valoir Frédéric Fabre. Ce qui aurait comme conséquence de réduire le nombre de ceux importés de Chine. Mais c'est surtout un cadre pérenne et des tarifs qui ne changent pas en permanence que réclameront les in

dustriels.    Avec à la clé des milliers d'emplois.

 

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 14:14

Communiqué de presse commun

Confédération paysanne - Nature et Progrès - FNAB


Afin de faire des « économies », le gouvernement fait flèche de tout bois, s’attaquant aujourd’hui au crédit d’impôt pour l’agriculture biologique en le divisant par deux.
Le projet de loi de finances 2011, qui vient d’être adopté par le Sénat, réduit de 4 000 à 2 000 € le montant du crédit d’impôt sur le revenu dont bénéficient les agriculteurs convertis à l’agriculture biologique. Une mesure drastique à l’échelle des fermes, sous couvert d’économie d’argent public, mais une économie globale somme toute bien dérisoire comparée aux autres pôles de financement prévu par le projet de loi.

Ce crédit d’impôt avait comme principal mérite de remettre un peu de justice dans l’attribution des aides, notamment parce qu’il ciblait surtout les petites structures qui n’en percevaient pas ou très peu.

L’annonce du doublement de celui-ci avait été faite en fanfare à la suite du Grenelle de l’environnement. Elle n’aura pas été effective bien longtemps…

L’agriculture biologique est aujourd’hui la plus à même de préserver concrètement et durablement les ressources naturelles, la biodiversité et la richesse des sols. Cette mesure financière est un message très négatif adressé à la Bio et une trahison complète des objectifs affichés par le Grenelle de l’environnement. Cela n’empêche pas la France de clamer son soutien au développement du mode de production biologique afin de réduire l’usage des pesticides. Lancé en 2007, : le plan « Agriculture biologique : horizon 2012 » visait à tripler les surfaces cultivées en bio pour les porter à 6 % de la surface agricole française en 2012. On est encore bien loin de cet objectif puisque les surfaces cultivées en bio s'élevaient fin 2009 à 670 000 hectares… soit seulement 2,6 % de la surface agricole utilisée. Cette coupe franche dans les crédits ne va sûrement pas aider !

Alors que la demande française de produits bio va croissant, que les taux de surface en conversion n’y suffisent pas et que la relocalisation fait des émules, que restera t-il au marché Bio français pour s’approvisionner ? L’importation ? Est-ce vraiment une solution souhaitable et pérenne ? En aucun cas !

Ne serait-il pas plus cohérent d’encourager la production biologique locale ?
Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) demandent vivement à ce que le Ministère de l’économie revoit sa copie, en accord avec les annonces du Grenelle.

Les exemples ne manquent pas pour affirmer que les économies de bouts de chandelle d’aujourd’hui se paieront au prix fort demain.

14 Décembre 2010
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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 12:04
global warming
11 décembre 2010

 

L’accord de Cancún entérine l’« accord » de Copenhague, qui n’était légalement qu’un texte parmi d’autres même s’il avait été proposé par les États-Unis et la Chine et soutenu par les grands pays.

 

Il est désormais un texte des Nations-Unies et un pas de plus vers la fin du protocole de Kyoto. Si, comme le prévoit le protocole, une seconde période d’engagements contraignants pour des réductions d’émissions de gaz à effet de serre est notée, aucune date n’est retenue. Les pays seraient libres de choisir l’année de référence pour les calculs de leurs engagements et, pour tous ceux qui ne choisiraient pas l’année 1990 fixée à Kyoto, ils ne seraient pas soumis au cadre contraignant du protocole. En ce sens, l’accord de Cancún est le prolongement juridique du texte de Copenhague qui avait déjà ouvert cette possibilité.


Le texte adopté est même en deçà : même si les travaux du GIEC sont évoqués, aucun objectif chiffré en matière de réduction des émissions n’y figure. La demande de nombre de pays africains, des états des petites îles, de nombreux pays du Sud, en accord avec les travaux scientifiques récents, de fixer l’objectif à 1,5°C n’a pas été retenue. Le fonds vert est certes créé, mais sans aucune garantie que les financements soient apportés et avec la Banque mondiale comme acteur essentiel.

 

Quels financements pour l’adaptation, mise en avant par les pays les plus pauvres, alors que les capitaux s’orientent prioritairement vers les activités lucratives de l’économie verte ? Aucun financement public nouveau n’étant retenu, ni par le biais de la taxation du transport maritime, ni par le biais du transport aérien, ni bien sûr par le biais de taxes globales. Seuls 15% des financements seraient publics, le reste étant fourni par les marchés du carbone et la contribution propre des pays du Sud. En revanche, le texte ouvre la porte à l’extension des marchés du carbone : c’est la carbonisation de la terre, des forêts, un « CO2lonialisme », selon l’expression des mouvements sociaux, le carbone devenant une sorte de monnaie d’échange universelle, gérée par la banque mondiale.

 

Tout y est !


Autant dire que cette « victoire » est un recul par rapport à la conférence de Bali, qui, en 2007, avait fixé une feuille de route devant conduire à une nouvelle phase d’engagements contraignants ! Et on ne pourra pas ici invoquer l’attitude de la Chine, qui a clairement annoncé qu’elle était prête, comme pays émergent, à accepter des engagements contraignants.

Nous apportons notre soutien à la position exprimée par la délégation bolivienne, qui s’est battue jusqu’au bout pour faire valoir les droits des humains et des peuples et les propositions des mouvements sociaux ; elle a donné à cette conférence une tenue politique contre l’affairement des lobbies et la démission des États. La Bolivie a rappelé son refus sans appel du contenu de l’accord, qu’elle a souhaité voir notifier. Elle a montré son attachement au processus onusien et affirmé que le multilatéralisme, tant vanté par les puissants, ne saurait signifier alignement, chantage et soumission.


D’ici la prochaine étape à Durban, en Afrique du Sud, nous avons à construire, avec des coalitions comme CJN ! (Climate Justice Now !) à laquelle appartient ATTAC avec le fédération internationale des Amis de la Terre et l’internationale paysanne Via Campesina, les mobilisations et le rapport de force nécessaires pour sortir de l’impasse un processus qui, en l’état, ne répond pas aux défis de la crise climatique et de ses conséquences, sociales, écologiques, politiques.


Attac France,


Cancún, le 11 décembre 2010
http://www.france.attac.org/spip.ph...

Cancun, circulez y’a rien à voir
7 décembre 2010

Lundi 29 novembre s’est ouvert la douzième Conférence des Nations unies sur le climat à Cancun.


20 ans se sont écoulés depuis le premier rapport du Giec qui pointait le risque réel de l’activité humaine sur le climat, 15 ans depuis la première conférence de l’ONU à Berlin, 13 ans depuis les accords de Kyoto qui fixaient des seuils d’émission de gaz à effet de serre (GES) pour 37 pays industrialisés. Cet accord a été ratifié par 183 pays et mis en application en 2005 avec un objectif de 50 % d’émissions en moins d’ici 2050 plafonnant la hausse de température à 2°C.


Pourtant les émissions de GES augmentent dans le monde.


Cela souligne l’importance de la conférence de Cancun, après l’échec de Copenhague, qui n’a débouché sur aucune mesure contraignante pouvant préparer l’après-Kyoto.

Au contraire, les pays riches, sur-représentés à Cancun, font front pour éviter un nouveau traité contraignant qui acterait des responsabilités différenciées selon les pays, préférant rester sur le terrain d’accords techniques sectoriels. Ceux-ci leur permettront, par des systèmes de compensation, de réduire leurs obligations de réduction d’émissions de CO2 tout en dopant leur économie par le développement des technologies vertes. Et le faible montant des financements décidés à Copenhague ne serait pas remis en cause, bien qu’il provienne dans la réalité, du recyclage d’aide publique au développement.


Face à ce front, les pays du sud, sous-représentés et peu organisés, tentent de conditionner la signature de ces accords sectoriels à l’élaboration d’un traité contraignant pour l’après 2012.

Mais la rumeur d’éviction des ONG dans la phase finale de discussion n’augure rien de bon. Et les pays de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), soutenus par les mouvements sociaux présents à Cancun peinent à faire entendre la voix des peuples, qui s’est élevée à Cochabamba.


Nous sommes bien loin des choix politiques nécessaires pour engager une transition écologique et sociale, réduire les GES et engager de nouvelles formes de coopération Nord-Sud.

Catherine Faivre-d’Arcier


* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 81 (09/12/10).



CONFÉRENCE SANS AMBITION ÉCOLOGIQUE.


À Cancun au Mexique, la Conférence des parties n°16 de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) se déroule du 29 novembre au 10 décembre.

Au cours de cette conférence, l’ONU tente de donner un nouveau souffle aux négociations sur le changement climatique, après le sommet de Copenhague dont l’accord final, au contenu très limité, n’avait été signé que par 138 pays et constitue un échec sur le plan des négociations.


Il faut cependant beaucoup d’imagination pour penser qu’un accord ambitieux et solidaire, s’attaquant aux véritables responsables de la crise climatique, sorte de la conférence de Cancun. Alors qu’une politique climatique radicale basée sur la justice sociale est de plus en plus urgente, on ne peut que compter sur la force et le développement des mouvements sociaux et environnementaux. Le sommet de Cochabamba d’avril dernier et les marches populaires et indigènes qui convergeront à Cancun sont des éléments qui font partie de la construction de ce mouvement international pour la justice climatique, mouvement qu’il s’agit de poursuivre aux quatre coins du globe.


* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 80 (02/12/10).


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