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Avec lui, les grands médias audiovisuels semblent découvrir un ouvrier, un vrai, survivant d’une classe sociale qui aurait disparu avec la mondialisation. Philippe Poutou est candidat à l’élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Métallo et syndicaliste CGT à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), il a la lourde tâche de succéder à Olivier Besancenot comme porte-drapeau de la gauche qui se veut révolutionnaire. Basta ! l’a interrogé sur son projet.
samedi 14 janvier 2012
La dégradation par Standard & Poor'sde la note de la dette de la France, ainsi que celle de cinq autres pays dont l'Italie, l'Espagne et le Portugal, est un double signal : le signal que la crise économique s'approfondit et que les capitalistes n'y voient pas d'issue crédible, le signal aussi qu'ils exigent le renforcement des politiques d'austérité.
Après avoir multiplié les centaines de milliards en cadeaux aux banques, après avoir dégradé la situation du marché du travail par des cortèges de licenciements et de suppressions de postes, après avoir réduit le pouvoir d'achat de millions de salariés, ils estiment que tout cela n'est pas assez fort, qu'il faut renforcer l'austérité.
Les choix actuels du gouvernement de N. Sarkozy et F. Fillon ne font que renforcer la crise en faisant toujours plus de cadeaux aux banques.
Pour faire face à la crise, ilfaut imposer au plus vite un bouclier social avec 300 euros d'augmentation des revenus, le partage des emplois par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, l'interdiction des licenciements et l'annulation de la dette.
mercredi 11 janvier 2012
On reprochait à Philippe Poutou son manque de brio médiatique. Le candidat du Nouveau Parti Anti capitaliste (NPA) a voulu répondre aujourd'hui par des voeux sauvages devant le Fouquet's. Et, chez les camarades d'Olivier Besancenot, on a beau tenter le happening pour lancer la campagne de l'ouvrier candidat, tout ça reste encore hésitant.
Lèvres plissées, sourire timide, s'il ne maîtrise pas tout à fait l'exercice, Philippe Poutou se prête au jeu des caméras et des flashs. «Je suis celui qui se lève tôt parmi des millions devant le Fouquet's ! Symbolique pour symbolique, c'est l'occasion de faire gicler Sarkozy et toute sa bande dont il est grand temps de se débarrasser!» , argue-t-il, étouffé par la ronde des journalistes. «On a intérêt à s'organiser, nous sommes au début d'une lutte sociale! François Hollande n'est pas la bonne solution de rechange. C'est une politique anti capitaliste qui pourra redonner confiance!»
Les illuminations des Champs-Elysées en toile de fond, Philippe Poutou ne met tout de même pas un pied sur le tapis rouge. Le même, foulé voici bientôt cinq ans par un Nicolas Sarkozy tout juste élu qui venait fêter sa victoire dans le restaurant devenu symbole d'un début de présidence «bling-bling». Derrière les portes, bras croisés, les portiers n'ont pas à s'inquiéter des quelque trente militants révolutionnaires présents. Les caméras s'éteignent. Derrière Poutou, ceux-ci déplient enfin leurs drapeaux rouges "NPA", frappés d'un mégaphone blanc. Après des touristes étrangers, c'est un groupe de jeunes surexcités qui s'arrête derrière lui et l'interpelle.
«Et vous êtes allié avec qui?» lui dit un jeune, bardé d'une écharpe PSG. «Pour l'instant personne, répond le candidat NPA. Mais dans la rue avec plein
de monde!»., relance une jeune fille. «Oui... Mais lisez d'abord ce qu'on a écrit», renvoie timidement Poutou.
Devant les journalistes, il en profite pour relancer un appel aux signatures. Après la lettre écrite aux maires socialistes et cosignée avec Olivier Besancenot, le candidat NPA renouvelle ses critiques contre ce «procédé anti démocratique». Aura-t-il les 500 signatures de maires pour avoir droit au bulletin de vote à son nom le 22 avril? «On a des remontées de signatures. Pour l'instant, c'est possible de les avoir, assure Sandra Demarcq, membre de la direction de la formation anticapitaliste. On va voir les petits maires mais il y a une grosse pression et la lettre de Martine Aubry n'a pas aidé.»
Le compteur affiche pour l'instant 330 paraphes, «dans les mêmes eaux qu'en 2007 à la même époque» , dit Demarcq. «On aime bien se faire peur, sourit Thibault Blondin, responsable de la collecte au NPA et qui compte sur les vacances de février pour voir les troupes anticapitalistes repartir en nombre à la chasse aux signatures. On veut être là dans le débat, on sera le 16 mars au Conseil constitutionnel pour le dépôt. On veut l'égalité de temps de parole pour défendre nos idées». Pour cela, il va falloir être très efficace: pour faire le compte, les militants NPA doivent ramener 4 à 5 signatures par jour.
http://www.liberation.fr/politiques/01012382586-philippe-poutou-fait-ses-voeux-devant-le-fouquet-s
mercredi 4 janvier 2012
Sarkozy et son gouvernement viennent d’annoncer leur décision: ils sont déterminés à imposer, avant l’élection présidentielle, leur projet de TVA antisociale, sous couvert de défendre l’emploi .
Ils obéissent ainsi aux injonctions du MEDEF qui réclame cette mesure depuis plusieurs semaine, à hauteur de 80 milliards d’€.
Chacun comprend pourquoi: 80 milliards d’€ de TVA payés par les salariés les chômeurs et les retraités sous forme de TVA, c’est 80 milliards d€ de profits en plus dans la poche de L.Parisot et ses amis.
Depuis 30 ans qu’elle est appliquée, la baisse des cotisations sociales, a permis la défense des profits, mais jamais sauvé ou créé d’emplois: si c’était le cas, cela se saurait!
Les organisations syndicales et la gauche politique dénoncent toutes aujourd’hui l’inefficatité de la hausse de la TVA pour l’emploi, et une nouvelle mesure d’injustice sociale
Face à la volonté du pouvoir de passer en force, il y a urgence.
Toutes les forces de la gauche sociale et politique devraient se rencontrer au plus tôt pour définir ensemble les modalités immédiates d'une riposte afin d'empêcher ce mauvais coup supplémentaire du quinquennat Sarkozy.
lundi 2 janvier 2012
Hier, à Metz, Sarkozy présentant ses voeux devant des fonctionnaires d'Etat, est parti en guerre contre le droit de grève pour défendre le principe du service minimum dans les transports.
Tout lui est bon pour s'attaquer aux salariés comme il l'avait fait le soir du 31 décembre. Une chose est sûre, les bobards et le foutage de gueule vont continuer en 2012. Sarkozy fait comme si l'année qui vient serait difficile pour tout le monde, il suffirait juste de se serrer tous un peu plus la ceinture ! Il se fiche du monde. Toute sa politique défend les banques et les plus riches.
Il se dit opposé à un troisième plan d’austérité mais il annnce une « TVA sociale », dont le sens sera de casser la Sécurité sociale, au profit des patrons et au détriment de notre niveau de vie.
Il propose une formation pour les chômeurs qui apprendront ainsi à... rester chômeurs, alors que chômage et précarité sont à la hausse et les profits tout aussi en hausse pour les entreprises du CAC40 (87 milliards d'euros cette année). Ce n'est décidément pas la même crise selon le milieu social auquel on appartient.
Mes vœux vont à toutes les victimes de cette politique. J'espère que nous saurons dégager Sarkozy, Guéant, Morano, Wauquiez, Fillon et tout le reste de la bande.
J'espère que le mécontentement actuel va déboucher sur une explosion sociale contre la crise, contre la dette, contre le chômage et la pauvreté, contre le mépris social, contre tous les préjugés racistes et sexistes qui divisent les oppriméEs. Il y a urgence à mettre fin à la régression sociale.
En 2012, plus que jamais « on lâche rien !
Brest
06 42 22 96 37
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Quimper
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Le blog sur les
questions maritimes
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Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00