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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:31

 

 

Encore un exemple de chanson fasciste de notre province! Peuvent pas se contenter de chanter le curé de Camaret ou Paimpol et sa falaise ces habitants extra muros (de Paname )?

 

Nolwenn Leroi  Choquée par la polémique « parisienne » (Ouest France)

 

Quid, enfin, de la polémique avec le Nouvel Observateur et une certaine presse parisienne (rappelons que certains ont fait le reproche à Nolwenn Leroy d’avoir des velléités « identitaires » bretonnes et tenté de créer un amalgame surprenant entre son album « enraciné » et la percée dans les sondages de Marine Le Pen). « Franchement, j’ai été choquée. Recevoir une bordée de critiques par rapport à sa musique, bon, voilà, il faut l’accepter. Mais ça! Avec des proches, on s’est même dit que si, au lieu de s’adresser à une « Bretonne », ces propos insultants s’étaient adressés à des Africains, par exemple, on aurait vraiment pu qualifier cela de racisme. »

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Nolwenn-Leroy-On-n%E2%80%99avait-rien-calcule-_40820-1827368_actu.Htm

 

Note:

 

Ce n'est pas la première fois que des journaux parisiens ( Télérama, Charlie Hebdo) et avec des journalistes d'origine bretonne, s'en prennent à des artistes ou autres succès culturels bretons ( comme la parade bretonne sur des champs Elysées, réservés à la légion étrangère) . On appelle cela le "haine de soi". 

 

Car il leur faut bien reconnaître l'absence de force du FN en Bretagne contrairement à d'autres régions plus "acceptables". Plus c 'est  "folklo", plus c'est "acceptables par les parisiens.  Comme les gitaneries de Le Boloc'h. Ca c'est du folklore distrayant, exotique, çà c'est bien!

 

Et pourquoi?   N'ayant jamais été des pays indépendants les autres régions sont insoupçonnables ! Car c'est cela en fait qui est en jeu! Regardez la situation géostratégique de la Bretagne: çà leur fout encore des sueurs froides!

 

Il est insupportable jusqu'à trafiquer l'histoire que certaines régions aient été il y a des siècles indépendants de la France actuelle éternelle.

 

C'est pas notre faute! Et pourtant cela fait de nous des "suspects" un peu comme les fameux "bi nationaux" qui vont aller jouer dans les équipes de "leurs pays".

 

Ploucs, immigrés, même combat!

 

Par contre le particularisme patriotique, lui est encouragé! Quand les bretons restent à leur place de chair à canon, ya bon. Comme disait le Général Nivelle en 1917: "J'en ai usé des bretons aujourd'hui!"! Ya bon!

 

breizh.jpg

 

Ils sont partout ces Bretons ! Et, lorsqu'ils voyagent, ne manquent jamais d'emporter un "gwen-ha-du". Jusque dans les coins les plus reculés de la planète.

Notre confrère reporter Philippe Chapleau, spécialiste des questions de Défense, a récemment été surpris de découvrir, sur l'uniforme de soldats combattants en Afghanistan, cet étonnant écusson : "Breizh special forces".

Dans le vocabulaire militaire, cela s'appelle un "badge d'épaule". Pas tout à fait réglementaire, mais toléré par l'institution. Philippe Chapleau a voulu en savoir plus sur l'origine de cette "unité" très spéciale, rencontrée dans la vallée afghane de Tagab. Elle serait, semble-t-il, composée de Bretons engagés dans les régiments de Vannes et du Mans. Quant aux écussons, ils ont été brodés, sur commande, par des artisans du souk de Kaboul. Le travail est sans doute moins soigné que celui des brodeurs bigoudens, mais le gwen-ha-du "Breizh special forces" est déjà un collector !

L'initiative des marins-sauveteurs de Lanvéoc-Poulmic est, elle, plus pacifique et plus altruiste. La flotille 32 F, qui assure les missions de sauvetage en mer (désormais à bord des hélicoptères EC 225, remplaçants des Super-Frelons) vient de se doter d'une devise. Après une consultation et un vote de l'ensemble du personnel, il a été décidé d'adopter la devise en breton : « Evit ma vevo ar re all » (« Pour que les autres vivent »).

Gourc'hemennoù !  Félicitations !

 

http://breizh.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/06/08/les-bretons-sur-tous-les-fronts.html

 

 

* Jacobin est un terme à qui on fait dire ce qu'on veut, je l'ai repris car il veut plus ou moins dire "parisianiste" aujourd'hui. Ce ne sont pas le révolutionnaires de 1789 qu'il faut blâmer, des bretons en étaient. Il faudrait dire "colbertisme, bonapartisme" qui ne parlent pas autant aujourd'hui. Et puis dire un mot sur le transfert de toute  la révolution sur Robespierre par la gauche de gauche. Stalinisme et patriotisme français on fusionné à une époque.

Il faut se réapproprier Lénine sur les "nationalités" et Graccus Baboeuf et les enragés (si proches des "indignados") sur la  Révolution de 1789.

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 09:32
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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:35

melenchon1

La conférence nationale du Parti communiste français vient de décider de soutenir, pour la présidentielle de 2012, la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Cette décision doit encore être soumise aux militants du parti pour être confirmée. Mais le choix de la direction est clair et net. Pour la première fois depuis 1974, le PCF ne présente pas un candidat issu de ses rangs.

En 1974, le PCF avait choisi de s'effacer derrière François Mitterrand, candidat unique de la gauche. À l'époque, c'était un parti puissant qui, aux élections, représentait plus de 20 % de l'électorat. Mais plus important encore que son influence électorale était le fait que c'était le parti qui avait le plus de militants dans le monde du travail, dans les entreprises, dans les quartiers populaires. Il avait aussi une influence prépondérante sur la principale confédération syndicale, la CGT.

C'est bien en raison de cette influence que le politicien bourgeois madré qu'était Mitterrand avait besoin du soutien du PCF. Il en avait besoin d'abord pour se faire élire et, plus encore, pour qu'une fois installé au pouvoir il puisse faire passer sa politique comme une politique favorable à la classe ouvrière.

Mitterrand dut patienter jusqu'à 1981 pour arriver à la présidence de la République. Après avoir suscité de l'espoir et surtout beaucoup d'illusions, l'Union de la gauche au pouvoir ne tarda pas à se révéler être un gouvernement menant la politique que la bourgeoisie souhaitait voir mener. Les gouvernements de gauche se succédèrent, d'abord avec des ministres communistes, puis sans eux, mais toujours avec leur soutien.

Non seulement l'Union de la gauche n'a pas changé la vie des travailleurs, mais elle ne les a en rien protégés contre l'avidité de la bourgeoisie. C'était une période de licenciements massifs, accompagnés de violence contre les travailleurs, de la sidérurgie à l'automobile. Les nationalisations avec rachat ont permis aux dynasties bourgeoises de se dégager des industries devenues moins rentables, en laissant à l'État le sale travail de licencier. Pendant qu'augmentait le nombre de chômeurs, les prétendus socialistes au gouvernement glorifiaient le profit et la Bourse.

Et les militants du PCF étaient conviés à justifier cette politique, à désamorcer la contestation, désarmant ainsi les travailleurs.

Le PCF ne s'est jamais relevé de cette période. De parti puissant, il est devenu un auxiliaire intérimaire du PS lorsque celui-ci est revenu au gouvernement avec Jospin. Sa politique a découragé, démobilisé des milliers, des dizaines de milliers de militants, dans les entreprises comme dans les quartiers populaires. Sa candidate à la dernière présidentielle, Marie-George Buffet, a dû se contenter de 1,93 % des voix.

Voilà qu'aujourd'hui la direction du PCF recommence, sous forme de farce dérisoire, la même opération qu'en 1974, derrière l'ancien ministre du PS Mélenchon. Et Pierre Laurent, l'actuel secrétaire national du PCF, de déclarer dans son discours à la conférence nationale : « Oui, dans notre pays, le changement est possible. » Comme si ces lamentables combines électorales pouvaient amener le changement ! Elles permettront peut-être au PCF de conserver quelques places de députés. Et qui sait, si le PS obtient la majorité aux élections de 2012 et si Mélenchon obtient un nombre de voix qui le rend intéressant aux yeux du PS, il sera ministre et le PCF aura peut-être un ou deux strapontins de secrétaire d'État ? Mais qu'est-ce que cela changera pour les travailleurs ? En quoi cela les préservera de l'offensive du grand patronat et de la bourgeoisie, redoublant d'intensité en cette période de crise économique ?

En s'effaçant derrière Mélenchon, comme il s'était effacé il y a plus de trente ans derrière Mitterrand, le PCF fait seulement la démonstration que rien ne distingue sa politique de la politique de ces gens-là. Ce n'est pas vraiment nouveau. Bien avant qu'il ait fait le choix de s'aligner derrière le PS pour quelques postes ministériels, il ne représentait déjà plus les idées communistes, les idées de lutte de classe. Cela ne juge pas ces idées, cela juge le parti qui prétendait les incarner.

Il est pourtant indispensable que la classe ouvrière retrouve les idées de l'émancipation sociale et les fasse de nouveau siennes. Elles sont importantes pour se défendre efficacement contre le grand patronat. Elles sont indispensables pour permettre à la classe ouvrière de renouer avec sa tradition de combat pour le renversement du capitalisme, qui montre en cette période de crise toute son infamie et son absurdité.

Arlette LAGUILLER

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2236&id=1

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:21

 


L'entreprise est suspectée d'avoir licencié en 2009 sans consulter le comité d'entreprise comme le veut la loi. Ainsi que d'avoir fait un usage abusif d'intérimaires. Le procès devait avoir lieu hier.

L'affaire

Déjà reporté en février, le procès pénal devait se dérouler hier. Il a été une nouvelle fois reporté. C'est que l'affaire est délicate. Il y a un an, le comité d'entreprise et les syndicats CGT et CFDT de Cummins filtration ont porté plainte contre la direction de cette usine spécialisée dans les filtres pour poids lourds, au Petit-Guelen, et se sont portés partie civile dans deux affaires distinctes.

 

La première ? Ils reprochent à la direction quimpéroise du groupe américain de n'avoir pas respecté la consultation obligatoire du comité d'entreprise avant le plan social de 2009, au terme duquel une quarantaine de personnes ont été licenciées et une soixantaine sont parties volontairement.

 

« En tout cas cette consultation nous a semblé sommaire », précise Michel Francomme, secrétaire de la CGT chez Cummins. Cela semble aussi l'avis du parquet de Quimper, puisqu'il poursuit la direction pour « délit d'entrave au fonctionnement du comité d'entreprise et licenciement économique sans notification du projet à l'administration ».

 

« La justice le dira »


Deuxième affaire, pour laquelle seuls les syndicats CFDT et CGT sont parties civiles : la question des intérimaires. Selon les syndicats, « en 2008, année record pour le chiffre d'affaires », Cummins employait 20 % d'intérimaires sur un effectif total de 500 employés. Illégal ? « La justice le dira, répond Michel Francomme. En tout cas, lorsqu'on tourne avec un effectif régulier d'intérimaires, on peut s'interroger sur la pertinence de les embaucher. »

Son collègue David Pico opine : « L'intérim peut palier du remplacement de maladie, de la surcharge de travail, des choses comme ça. En aucun cas les intérimaires peuvent occuper des postes durables. »


La CGT pointe aussi le fait que « si ces intérimaires avaient été embauchés, ils auraient été intégrés dans le plan de sauvegarde de l'emploi. Au lieu de ça, 120 se sont retrouvés remerciés sous couvert de crise. » Des arguments, là encore, que le parquet de Quimper semble avoir entendus puisqu'il poursuit la direction pour « usage abusif de salariés temporaires pour un emploi durable et habituel ».

 

Un premier procès était prévu le 8 février. Il a été reporté. Le second aurait dû se tenir hier. Il a encore été reporté... en janvier 2012 ! Il a également été décidé que l'audience, initialement présidée par un juge unique, sera finalement jugée en collégiale, c'est-à-dire avec trois magistrats. « On a dû toucher un point qui fait mal », commente David Pico.

« Ce n'est pas l'usage de voir des problèmes de travail jugés au pénal, ajoute Michel Francomme. Et le parquet a dû se donner les moyens de rendre un jugement objectif. » Ce report agace quand même les syndicats : « 50 intérimaires vont rester sans réponses pendant un an. »


Morceaux à recoller


Il n'empêche. Les délégués CGT, conscients qu'une condamnation de Cummins pourrait nuire « à l'image de marque de l'entreprise », sont attentifs à rester « constructifs ». « D'autant qu'un collectif de cadres s'est monté contre la démarche du CE et qu'il y a eu une communication auprès des salariés pour mettre le doute dans leur esprit sur le bien fondé de cette procédure judiciaire. »


Ils ont aussi à l'esprit de tourner la page après le dur conflit social de 2009. « Ce n'était pas la meilleure façon de faire. » Il y a beaucoup de morceaux à recoller : « L'ancienne direction syndicale est partie. Aujourd'hui nous tenons à être mesurés. Nous n'attaquons pas la direction. C'est juste qu'il y a des lois et que c'est notre rôle de représentants qu'elles soient respectées. »


Les délégués souhaitent que cette histoire serve d'exemple : « Si on arrive à prouver que l'usage des intérimaires était abusif, ça marquerait des points pour beaucoup d'autres entreprises. »

Nous avons contacté la direction pour réagir. Elle n'a pas donné suite à notre demande.

 

 

Yann-Armel HUET

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Licenciements-Cummins-dans-l-oeil-de-la-justice-_40884-1827012------29232-aud_actu.Htm

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 15:07

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 14:54

 

Par Ivan du Roy (8 juin 2011)© Basta !

 

 

L’Union syndicale solidaires, c’est cette petite confédération née de l’union entre plusieurs syndicats autonomes et les « Sud » (Solidaires, unitaires, démocratiques). L’organisation syndicale, considérée comme radicale par le pouvoir, revendique aujourd’hui 100.000 adhérents. Elle a ouvert son congrès le 7 juin. Où en est-on, huit mois après le mouvement sur les retraites, à l’heure de l’austérité généralisée ? Entretien avec l’un de ses porte-paroles, Eric Beynel.

 

Solidaires fête sa 13ème année d’existence, revendique désormais 100.000 adhérents et rassemble une cinquantaine d’organisations. Le syndicat est bien implanté au sein de la fonction publique (hôpitaux, impôts) et des anciennes entreprises publiques privatisées ou en voie de l’être (France Télécom, La Poste, SNCF…). Et commence à essaimer dans le privé, comme à Total ou dans les filiales du secteur des télécommunications. Contestation des plans d’austérité, débat sur le protectionnisme, sortie du nucléaire, prévention de la souffrance au travail... Eric Beynel, le plus jeune porte-parole de l’union syndicale — il a 45 ans — revient sur les enjeux actuels du syndicalisme.

 

Qu’est-ce qui distingue l’Union syndicale solidaires des autres confédérations, qui sont aussi plutôt ancrées à gauche comme la CGT ou la CFDT ?


Notre fonctionnement interne déjà. Nous regroupons une cinquantaine d’organisations de taille différente, des grosses fédérations comme Sud PTT, implantées à France Télécom ou à La Poste, jusqu’aux unions locales qui commencent à émerger, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais depuis le mouvement sur les retraites. Les plus puissantes n’écrasent pas les plus faibles car nous privilégions la voie du consensus. Parfois, cela prend plus de temps, mais nos équipes se sentent respectées. L’Union syndicale solidaires incarne également un syndicalisme de transformation sociale, que l’on retrouve aussi à la CGT ou à la FSU. Nous avons par exemple participé à la mobilisation contre le G8 au Havre, nous sommes aux côtés des Tunisiens ou des Égyptiens pour les aider à construire des alternatives. Enfin, nous menons un syndicalisme de lutte : gagner sur des revendications passe souvent par le conflit, le rapport de force.

 

Le vaste mouvement sur les retraites s’est conclu sur un échec si l’on s’en tient à son objectif principal, le retrait de la réforme du gouvernement. Huit mois plus tard, y décelez-vous des aspects positifs ?


A travers ce conflit, c’est la question de la répartition des richesses qui a été posée. On le voit ailleurs : en Grèce, en Espagne, au Portugal, c’est aussi cette question qui est soulevée face aux plans d’austérité. La répartition des richesses est redevenue une référence centrale pour le mouvement ouvrier. Pendant la mobilisation sur les retraites, nous ne sommes pas arrivés à lancer une grève générale reconductible, mais ce sujet, cette modalité d’action, a traversé l’ensemble des salariés.

 

Justement, la grève comme principal moyen d’action n’est-elle pas à double tranchant en risquant d’étouffer financièrement les salariés sans forcément obtenir des résultats, comme on l’a vu pour les retraites ou au sein de l’Éducation nationale ?


La grève par procuration, menée par certains salariés au nom des autres (les cheminots par exemple, comme en 1995, ndlr) ne fonctionne pas. Face à une réforme globale, il faut une lutte globale, un rapport de force institué à la hauteur nécessaire. Dans ce cadre, le mode d’action le plus efficace reste la grève. Mais n’oublions pas que l’unité syndicale a aussi été un facteur important pour donner confiance aux salariés.

 

L’option protectionniste est-elle discutée au sein du syndicat ?


Nous avons une analyse commune sur les dégâts du libre-échange et le danger qu’il représente pour tous les travailleurs. Mais les outils qu’il faudrait privilégier pour protéger les travailleurs font débat. Faut-il, par exemple, un protectionnisme social et écologique ? Doit-on instaurer des droits de douanes et des mesures anti-dumping ? Ce sont des questions similaires à celle de la taxe carbone. Mettre en œuvre de tels instruments ne va-t-il pas se retourner contre celles et ceux qu’ils sont censés protéger ? Il n’existe pas de consensus sur ces questions, qui traversent d’ailleurs l’ensemble du mouvement altermondialiste et les partis politiques. Ce qui est clair, c’est que si protectionnisme il y a, ce ne sera pas un protectionnisme nationaliste mais un instrument de régulation au profit de l’ensemble des salariés, de France et d’ailleurs.

 

L’Union syndicale solidaires est-elle favorable à la sortie du nucléaire ?


Ce sera débattu pendant le congrès. Nous nous étions déjà prononcés contre la construction de l’EPR (réacteur de 3ème génération en construction à Flamanville, ndlr). La sortie du nucléaire pose la question de la reconversion, déjà soulevée par Sud Chimie avec le projet de fermeture de la raffinerie Total à Dunkerque. On ne peut pas arrêter le nucléaire sans poser le problème de la reconversion du secteur et de ceux qui y travaillent, ainsi que des énergies de remplacement. Mais je pense que l’Union syndicale solidaires est la confédération qui est la plus avancée sur le sujet.

 

Un mois après l’immolation par le feu d’un salarié de France Télécom à Mérignac, son PDG Stéphane Richard a demandé début juin que ce suicide soit reconnu comme accident du travail. Cette volonté de reconnaissance rapide marque-t-elle, selon vous, une avancée ?


C’est une avancée encore très légère. La véritable avancée, ce serait qu’il n’y ait plus de suicides. Si la « faute inexcusable de Renault » dans le suicide d’un ingénieur en 2006 a été reconnue par la Cour d’appel de Versailles en mai, il a fallu aller jusqu’en appel… La dégradation de la santé au travail qu’ont révélé les suicides à Renault et France Télécom s’est généralisée dans tous les secteurs. Un inspecteur du travail, militant de la FSU, s’est suicidé récemment (le 4 mai, dans un immeuble du ministère du Travail, ndlr). Quand on regarde la situation au Pôle emploi ou à l’Éducation Nationale, on constate une détérioration globale des conditions de travail. D’un côté, l’État et les employeurs privés laissent se développer une organisation du travail pathogène. De l’autre, les syndicats ont des difficultés à mobiliser les salariés sur ce sujet. Il y a bien sûr le levier juridique, mais la fonction publique, sans vrais CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), avec un État employeur qui refuse de s’imposer des obligations de résultat, connaît un retard important.

 

Les mouvements sociaux qui émergent dans le Sud de l’Europe, souvent très indépendants des partis politiques et des syndicats comme en Espagne, vous interrogent-ils sur votre place et votre rôle en tant qu’organisation syndicale ?


L’Union syndicale solidaires n’est qu’un instrument au service des salariés, un instrument qui n’est pas une fin en soi et doit être dépassé. Si nous suivons ces mouvements avec intérêt, on voit dans le même temps que les tentatives d’importer ce type de contestation en France ne fonctionne pas, pour l’instant. Pourtant, le terreau est fertile, il existe une forte colère sociale qui n’a pas encore trouvé son débouché. Je rappelle quand même que plusieurs centaines de milliers de personnes sont, en France, descendues dans la rue pendant le mouvement sur les retraites. L’unité syndicale à ce moment a été décisive, comme celle du LKP lors de la grève générale en Guadeloupe. Et si la contestation a pu se construire de l’autre côté de la Méditerranée, en Tunisie, c’est en grande partie grâce au mouvement syndical.

Recueilli par Ivan du Roy

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 14:49
danieltanuro.JPG
8 juin 2011

Notre camarade Daniel Tanuro, membre dirigeant de la LCR (Belgique), a reçu la Palme 2011 d’Inter Environnement Wallonie (IEW), une Fédération qui regroupe plus de 150 associations environnementales. La Palme est attribuée chaque année par le Conseil d’Administration, sur base d’une proposition faite par l’équipe des chargés de mission d’IEW. En nominant Daniel Tanuro, IEW a voulu « récompenser une approche visant à réconcilier enjeux environnementaux et sociaux, tant par un travail de terrain qu’à travers l’analyse intellectuelle ». S’il va de soi que la fédération n’adhère pas aux positions écosocialistes ou écomarxistes de notre camarade, la distinction qui lui est accordée n’en constitue pas moins une reconnaissance très nette de l’intérêt des positions qu’il défend et de la pertinence de l’action qu’il mène, notamment à travers l’association « Climat et Justice Sociale », dont il est un des fondateurs. La présentation de la Palme par IEW est tout à fait explicite à cet égard, et confirme une certaine radicalisation en cours dans une mouvance environnementale de plus en plus sceptique face au « capitalisme vert », dont notre camarade a dit l’impossibilité dans un ouvrage paru aux éditions La Découverte. La LCR félicite Daniel dont le long et patient travail théorique de questionnement militant du marxisme par l’écologie, et vice-versa, est ainsi récompensé. (blog LCR Hainaut)

 


Pendant longtemps – et ce “long temps” n’est aujourd’hui pas encore totalement révolu – combat social et combat environnemental n’ont pas fait bon ménage. Au mieux, l’environnement était considéré comme une lubbie de “bobos”, une préoccupation marginale n’intéressant que quelques privilégiés et/ou utopistes post-soixante-huitards en mal de cause à défendre.

 

Au pire, les enjeux environnementaux apparaissaient comme des entraves égoïstes au développement économique et aux avantages sociaux – le plus souvent réduits aux créations d’emplois – qu’il était censé générer.

Ceux de mes collègues qui siègent dans les Comissions d’avis – CWEDD et autres – peuvent témoigner de ce que fut et reste parfois l’opposition entre les représentants du mouvement environnemental et ceux des instances syndicales alliées pour l’occasion aux forces économiques.

 

Celui que nous avons choisi de “palmer” aujourd’hui a compris que loin d’être contradictoires voire opposées, les problématiques environnementales et sociales sont au contraire étroitement liées et même interdépendantes. Il considère – et les faits lui donnent raison – que les classes les plus défavorisées d’ici et d’ailleurs sont les premières victimes des nuisances et catastrophes environnementales. Partant de là, il souhaite conscientiser ces populations précaires et les amener à se mobiliser pour faire changer cet état de fait.

En vue de soutenir et structurer ce combat, il a créé – avec d’autres militants venus à la fois du champ social et de la mouvance environnementale – l’association “Climat & Justice Sociale”.

Sans autres ressources que l’enthousiasme, le dynamisme et les convictions de son noyau fondateur, “Climat & Justice Sociale” mène un travail en tous points remarquables tant au niveau de l’information/sensibilisation/réflexion que dans la mobilisation.

 

On lui doit ainsi la mise sur pied du “Train pour le Climat” qui a permis à des centaines de militants belges et européens de rejoindre Copenhague pour y participer à la manifestation organisée à l’occasion du Sommet des Nations unies sur les changements climatiques en décembre 2009.

“Climat & Justice Sociale” est également à l’origine de la manifestation pour la fin du nucléaire qui a rassemblé 2.000 personnes à Bruxelles le dimanche 24 avril dernier, une mobilisation loin d’être négligeable si l’on sait, d’une part, que l’événement avait lieu le jour de Pâques et, d’autre part, qu’à l’exception de celui surmédiatisé précédant le rendez-vous de Copenhague, les rassemblements pour le climat organisés dans la capitale peinent à atteindre ce chiffre en dépit d’un thème plus consensuel et d’une plateforme organisatrice bien plus large.

A signaler qu’en marge de la manifestation et conformément à sa volonté de conjuguer réflexion et mobilisation, “Climat & Justice Sociale” avait organisé la veille une conférence-débat sur la problématique nucléaire dans tous ses aspects avec des intervenants de grande qualité.

 

Par-delà cette action ô combien concrète, notre Palme se distingue également par un travail d’analyste qui n’est pas pour rien dans notre choix. Auteur de “L’impossible capitalisme vert”, il produit régulièrement des textes de réflexion remarquables et remarqués qui en font un référent dans un cercle très large allant d’Etopia au Conseil Central de l’Economie.

 

Cette réflexion intellectuelle s’appuie sur la conviction que la crise écologique à laquelle nous sommes – et nous serons plus intensément encore – confrontés ne pourra se résoudre par une simple “verdurisation” des mécanismes économiques actuels. On ne pourra lui apporter de solution satisfaisante et socialement équitable qu’en sortant d’un système capitaliste basé sur une croissance sans fin de la production et de la consommation.

Sans se rallier aujourd’hui à l’intégralité de cette thèse, la Fédération Inter-Environnement Wallonie considère qu’elle soulève des questions primordiales qui méritent à tout le moins d’être analysées, mises en débat et envisagées objectivement. C’est d’ailleurs dans cette optique que notre Palme figurait au rang des intervenants de notre 1re Université d’automne organisée en octobre 2010 autour du thème de la décroissance.

 

Le choix de ce lauréat pourra surprendre voire choquer certains ne concevant qu’une Fédération environnementale se revendiquant non pas “apolitique” mais “non partisane” couronne une personnalité prônant ouvertement la rupture avec le capitalisme et refusant, je cite, “une transition pilotée à l’aveugle par le profit, qui nous mène droit dans le mur”, une personnalité clairement engagée en faveur d’un “éco-socialisme”. Ceux-là s’obstinent à occulter l’ampleur de la crise écologique à laquelle nous devons faire face ni à la nécessité d’explorer toutes les pistes permettant de la résoudre sur le long terme et, c’est... capital, au bénéfice de tous.

 

Le travail de Daniel Tanuro participe brillamment à cette réflexion vitale et nous sommes donc à la fois heureux et fiers de lui remettre cette Palme de l’environnement 2011.

 

Fédération Inter-Environnement Wallonie


IEW
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 14:28

 

 

Économie mercredi 08 juin 2011

Les salariés de la Fonderie de Bretagne, ex-SBFM, ont interpellé Jean-François Bron, le représentant de Renault, ce mercredi matin, à son arrivée à l’entreprise de Caudan. Ils l’ont interrogé sur l’avenir du site de production, notamment le bail précaire de 24 mois, signé lors de la reprise par Renault et qui arrive à terme fin août. La Fonderie de Bretagne perd plus d’un million d’euros par mois. Elle emploie 440 personnes. Des débrayages ont lieu depuis 4 h ce mercredi. Une entrevue avec la direction est prévue en fin d’après-midi.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:36

 

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mercredi 08 juin 2011

Jean Guéguiniat ne pourra pas étendre son exploitation de 480 places de porcelets et 300 places de porcs charcutiers (soit 700 à 800 m²) comme il l'avait prévu.

La décision était attendue depuis février dernier. Le Parc marin d'Iroise s'est prononcé hier en faveur de la régularisation de l'élevage porcin de Saint-Nic, mais contre son extension.

« Nous avons décidé de ne pas nous prononcer en faveur de l'extension de l'élevage porcin de Saint-Nic, déclare Pierre Maille, président du conseil de gestion du parc marin d'Iroise. Il aurait fallu l'accorder à toutes les autres exploitations. Et on ne peut pas le faire dans le cadre du Plan anti algues vertes. »

L'exploitation de 10 000 têtes, ne peut donc pas s'étendre. En revanche, le parc marin a dit « oui » au traitement des eaux usées de la commune de Saint-Nic, assuré par Jean Guéguiniat, l'agriculteur concerné. Et également à la régularisation de l'exploitation telle qu'elle existe aujourd'hui.

 

Pas assez pour les écolos


L'avis « conforme » doit être obligatoirement suivi par les autorités publiques en charge du dossier, à savoir la préfecture. Il ne fait pas l'unanimité chez les associations écologiques présentes au conseil de gestion. « J'ai statué personnellement en défaveur de l'extension et de la régularisation », explique Arnaud Dolle, membre de l'association Bretagne Vivante et habitant de Douarnenez, près de Saint-Nic.

Selon lui « il faut réduire le nombre d'animaux afin de réduire l'impact sur la baie ». Partisan de la non-régularisation de l'exploitation, il pense que la refuser n'aurait pas empêché l'agriculteur de travailler. « Il serait revenu à la situation à laquelle il était à son arrivée en 1996. »

Alain Madec, de l'association Eaux et Rivières de Bretagne, va plus loin : « C'est le système de l'exploitation qu'il faut changer. Se passer du maïs et du soja qui déversent énormément de nitrates dans les sols, et en venir à la mutualisation des équipements. »


Trop pour les éleveurs


L'avis n'a également pas remporté les suffrages des 80 éleveurs qui manifestaient devant le siège du parc marin au Conquet. Pendant une bonne partie de l'après-midi, et dans le calme. « On veut bien faire des efforts, à condition que l'on ait une carotte au bout, résume Roger Mauguen, éleveur porcin dans la baie de Douarnenez et membre du comité de pilotage du bassin algues vertes de la baie de Douarnenez. Mais cette carotte, ils nous l'ont enlevée en n'accordant pas l'extension à Jean Guéguiniat. Comment pourrons-nous développer notre activité et nous en sortir si on ne nous en donne pas les moyens ? »


Le propriétaire de l'exploitation, Jean Guéguiniat, n'était pas présent lors de l'annonce de l'avis du parc marin d'Iroise. Son projet reposait sur l'arrivée de 480 porcelets et 300 porcs charcutiers dans son exploitation. Son dossier avait été jugé exemplaire par la préfecture. Il devra maintenant attendre l'arrêté du préfet pour éventuellement engager des recours.

 

Hélène CAROF

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-evelage-porcin-de-Saint-Nic-ne-s-etendra-pas-_40734-1825456------29046-aud_actu.Htm

 

Note:

 

Petit à petit on en apprend des trucs!  Ce journal, Ouest France il ne risque rien? Le droit d'informer sur certains sujet c'est tabou! C'est la première fois qu'on approche autant de la vérité, en encore faut décripter!

 

Car enfin, on apprend que ce monsieur a été régularisé, comme un sans papier! Il a commis une "légère" infaction.  Il a construit sans autorisation (comme en Calabre ou à Naples) et il a été "régularisé". 

 

Entre temps au lieu de loger sa petite famille comme ceux des bidonvilles, il a fait venir des porcs. Tout un tas de copains à lui qui font pipi partout et qui poluent notre sous-sol. Oui parce que la viande de porc il l'a vend et le pipi, il nous le donne, merci, monsieur!

 

Et il a été "Immunisé" pour la loi! Comme les députés qui s'auto amnistient! Pourquoi pas si tout monde fait pareil? Le petit délinquant qui "emprunte" une bagnole, il se pointe au commissarait et il "régularise" son emprunt de Mercedes et il la garde, n'est-ce pas? Le braqueur, il passe à la bijouterie et "régularise" son larcin. C'est pour maman!

 

Si tout le monde pouvait "régulariser" ses infractions? Quel monde idéal ils ont invventé à la FNSEA! Déjà ils "régularisent" bien les destructions de mobilier urbain, les gares! Alors tout le monde pareil!

 

Au détour d'une phrase ce ne sont pas 2 000 cochons (500 étant le minimum pour vivre  avec le SMIC il paraît , donc  4 SMIC ),  mais 10 000 que possède ce "pauvre paysan"! 20 fois le SMIC! Ca c'est de la lutte des classes! Ouvriers mes frères, et vous employés des porcheries,  mobilisez-vous pour des salaires VRAIMENT rémunérateurs!

 

Inutile de chercher l'origine des bactéries super résistantes! Des scientifiques sans morale capitaliste en situent l'origine dans ces usines animales ou les milliers de bêtes shootées aux antibiolotiques produisent elles mêmes la résistance aux antibiotiques et notre propre faiblesse aux maladies!

 

Faut vraiment être des scientifiques de bas niveau pour dire cela. Répétez après moi: "On ne connaît pas l'origine des bactéries tueuses et plus tard on la découvrira et plus on vendra de cotelettes, gast!"

 

Il est tellement fauché cet "agriculteur" qu'il va payer une centrale dépuration à la commune pour pouvoir continuer de polluer!

 

Enfin, s'agissant de l'împôt ISF sur le Finistère, il se dit que ce sont ces géants de la production industrielle du porc qui y sont le plus taxés, mais chut! c'est interdit de dire qui paie quoi!

 

Les plus plus exploités ce sont quand même les possesseurs de 480 truies, le minimum et qui viennent manifester pour le droit des riches à s'aggrandir, en espérant qu'un jour eux aussi, auront le "bras long", l'appui du préfet seul maître à bord! et le droit à l'extension!

 

Et tous ces cochons, qui va les manger? Le poulet çà va , les pays arabes absorbent la production. Jusqu'à ce qu'ils construisent leurs poulaillers. Mais qui va manger tout ce porc, il va falloir des quotas? Des ordonnances: porc matin, midi et soir? Nous obliger à manger du rôti de porc tous les dimanches, comme la poule  au pot sous Henri IV ?

 

Et qui aura une dispense de cochon pour avoir le droit de manger du caviar , je me le demande!

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 13:09

 

Décès de Kamal El Omari militant du 20 février à Safi suite à la répression de dimanche.

 

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Kamal El Omari (militant du 20 février de la ville de Safi) vient de décéder à la suite des coups et blessures qu’il a reçu au niveau de la tête le dimanche 29/05 dans la ville de Safi en marge des manifestations du mouvement du 20 février. Ces coups lui ont été portés par les forces de « sécurité », qui s’y sont pris à sept pour le tabasser.

 

Pour rappel le mouvement du 20 février et le comité national regroupant plusieurs organisations qui le soutiennent ont lancé un appel à manifester le 5 juin  partout au Maroc pour la démocratie, la dignité et la justice sociale. Parmi les revendications de cette journée figurera, probablement, le jugement, d’un côté, des criminels qui ont assassiné sauvagement ce militant du 20 février et, d’un autre côté, de tous ceux qui, de prêt ou de loin, ont participé à  la répression des manifestants partout au Maroc le 20 février (qui a causé le décès de Karim Chaib à Sefrou), le 21 février (à Rabat) , le 13 mars (à Casablanca), le 22 mai et le 29 mai (dans plusieurs villes)

 

Source:

 

http://www.mamfakinch.com/

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