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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 11:15


Crédité de la meilleure cote de popularité auprès des Français parmi les membres du gouvernement dont le président de la République lui-même, Manuel Valls est sans conteste le grand chouchou des médias, et tout particulièrement de ceux qui soutenaient Sarkozy et l’ex majorité (Figaro, Le Point, RMC etc.).

 

Alors qu’il est communément reproché au nouveau président « normal » son manque de communication, le ministre de l’Intérieur joue lui, aujourd’hui, une partition empruntée à l’ancien hôte de l’Élysée.


Atteint sans doute d’amnésie, il en oublie les propos qu’il tenait, il y a peu, à l’encontre du sarkozysme : « c’est d’abord du bougisme. On tire sur tout ce qui bouge, il n’y a pas de hiérarchie dans les priorités, il n’y a pas de cap… On désigne des populations à la vindicte, on crée une immense confusion, une nouvelle fois, le président de la République, son gouvernement et sa majorité jettent les Français les uns contre les autres, c’est insupportable.

 

[...] On est en train, une nouvelle fois, de réveiller cette peur qui existe et qui est ancestrale à l’égard des gens du voyage, c’est tout à fait insupportable » (cf. archives de Mediapart). Cet été, la multiplication de démantèlements de camps de Roms, et les expulsions qui s’en suivirent, n’auront été que le premier acte de la politique sécuritaire et répressive que le gouvernement socialiste a décidé de mettre en place.

 

Dès la rentrée, notre bouillant premier flic de France a trouvé une nouvelle occasion de s’illustrer dans les médias sur un thème cher à la droite et l’extrême droite : la lutte contre « l’islam radical ».

 

L’indignation qu’a suscitée dans le monde arabe la récente diffusion d’une lamentable vidéo islamophobe sur le réseau internet allait lui donner le prétexte à interdire toute manifestation de protestation contre cette provocation.

Mais c’est sur le terrain parlementaire lui-même que la politique répressive et liberticide de Manuel Valls et du gouvernement auquel il appartient est la plus choquante. Les renoncements sont les plus édifiants: « Je lutterai contre le délit de faciès dans les contrôles d’identité par une procédure respectueuse des citoyens » (promesse de François Hollande).

 

La promesse d’une loi garantissant un minimum le droit des personnes victimes du harcèlement policier par les contrôles systématiques au faciès est repoussée aux calandres grecques, sinon jetée aux oubliettes. Encore une fois, c’est Manuel Valls, toujours attentif aux états d’âme de sa police, qui est monté au créneau médiatique.

« J’accorderai le droit de vote aux étrangers résidant légalement en France » (promesse de François Hollande). La probable capitulation en rase campagne du gouvernement sur cette promesse, hautement symbolique, de François Hollande, sous les pressions de la droite, de l’extrême droite et d’une partie de la gauche est à l’origine d’une pétition signée par 75 députés socialistes.

 

Encore une fois, Manuel Valls entend jouer sa partition en s’exprimant avec force contre celles et ceux qui entendent voir respecter les engagements pris par le candidat Hollande.


Les anticapitalistes s’opposeront par tous les moyens à cette politique répressive et liberticide.


Alain Pojolat

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 10:48
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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 14:15

 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:14

 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:09

Nous n’avons pas le choix, la rentrée sociale ne doit pas être « normale », la rue doit se faire entendre.

 

Nous avons eu un été sans surprise : envolée des prix, montée du chômage, multiplication des plans de suppressions d’emplois ou de fermetures d’usines. Les mauvaises nouvelles s’accumulent tandis que la précarité et la pauvreté continue de s’aggraver. Derrière les chiffres il y a des drames humains, des gens qui souffrent. Heureusement, certains ne se résignent pas. Il y a les luttes, les résistances légitimes comme celles des salariés de Fralib ou de Sodimédical, qui durent depuis plus d’un an, celle des salariés de PSA, et la mobilisation à l'usine Ford, où je travaille.

 

Il y a aussi tous ceux qui s’opposent aux fermetures d’hôpitaux ou de maternités, aux suppressions d’enseignants Rased dans les écoles. Ceux qui refusent les projets néfastes pour l’environnement et la santé des populations comme à Notre-Dame-des-Landes, à Bures, à Clermont…

 

Et puis il y a la colère dans les « banlieues » qui s'est exprimée lors des émeutes dans les quartiers populaires d’Amiens.

 

Une colère légitime face à la brutalité de la crise, à l’humiliation et aux discriminations, face à une violence sociale marquée par la répression policière, à une République incapable d’assurer le respect pour tous. Il y en a marre de ce monde sans autre perspective que la dégradation du niveau de vie de la majorité de la population.


Marre de ce monde capitaliste qui détruit les services publics, les collectifs, la vie sociale.

 

Marre de cette crise qui permet aux grosses fortunes de s’enrichir en exploitant les classes populaires. Il n’y a pas de fatalité et le « désordre » provient de cette organisation économique dirigée par les capitalistes et les financiers. Les choses doivent changer radicalement.


Cette année, on a réussi à régler nos comptes avec un gouvernement réactionnaire, anti-social et raciste.

 

C’est Sarkozy et sa bande que nous avons dégagés. Mais les élections ne font pas tout. Car, à la place, le nouveau gouvernement de « gauche » mène une politique sensiblement identique. Ce gouvernement avait promis une seule chose : « le changement, c’est maintenant ! ». Et bien il a déjà renié son engagement ! Les patrons continuent de fermer des usines ou de supprimer des emplois, les salaires n’augmentent pas contrairement aux prix des fruits et légumes ou des carburants, les camps des Roms continuent d'être démantelés et les sans papiers de se faire expulser.

 

Le changement, le vrai changement viendra d’en bas, du monde des opprimés, car nous défendrons collectivement nos emplois, nos conditions de vie et de travail, notre droit de vivre dignement et décemment. Nous devons retrouver la confiance en nous-mêmes, dans nos propres forces. Ce n’est pas évident tant nous avons subi de reculs ces dernières années, pris des coups, tant nous avons été divisés et éparpillés. Pour cela, nous avons besoin de reconstruire les réseaux militants, recoller les morceaux du mouvement social et donc faire tomber les barrières entre les milieux militants associatifs, syndicaux et politiques.


La colère existe mais cela ne suffit pas.

 

Il nous faut espérer à nouveau et penser que nous pouvons agir ensemble ; que le progrès social, une vie meilleure pour tous, c'est possible. Il nous faut aussi une perspective politique claire : celle de répartir les richesses entre tous, donc celle de faire payer les grosses fortunes, de combattre le capitalisme et d’imposer une économie qui réponde aux besoins des gens et non pas aux profits d’une minorité, une économie qui préserve notre santé et notre environnement.


Seules des solutions radicales peuvent répondre à l’urgence sociale.

 

Concrètement, il faut stopper les délocalisations, les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois, dans le privé ou dans le public. Il faut annuler la dette publique illégitime et créer un monopole public bancaire contrôlé par les salariés qui mettrait le système de crédit au service de la société. Les revenus pour tous doivent être augmentés, c'est un revenu minimum de 1700 euros dont nous avons besoin. Enfin, il faut un service public de l’énergie qui rompt avec la logique de rentabilité et qui permette de sortir du nucléaire dans les dix ans.


Il n'y a rien à attendre du gouvernement Hollande-Ayrault, qui ne veut pas affronter les financiers et les capitalistes, et qui donc ne pourra pas répondre à l'urgence sociale. C’est pour cela que l'objectif politique de cette rentrée, c'est de construire une opposition qui soit à la gauche de ce gouvernement. On n'a pas d'illusions à se faire et nous n'avons pas le droit d'attendre. Nous avons déjà fait l'expérience de la gauche au pouvoir et nous savons comme ça peut finir. Il ne faut pas que les déceptions finissent à nouveau en favorisant le retour d'une droite dure voire d'une extrême droite. Nous avons déjà fait l’expérience de gouvernement dit de gauche. Nous savons qu’il ne faut pas ni attendre ni tergiverser. Nous savons que sans ça, c’est la droite et l’extrême droite qui profiteront des nouvelles déceptions. Il nous faut donc préparer une riposte unitaire, une mobilisation générale des salariés, de la population. C'est possible avec l’ensemble de la gauche de la gauche, avec les associations et les syndicats.


Le NPA est de ceux qui appellent à la manifestation unitaire du 30 septembre contre la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), nous sommes de ceux qui veulent préparer une marche nationale contre les licenciements ou encore reconstruire des collectifs unitaires pour l'égalité des droits et contre le racisme. Pour stopper l'austérité, la dégradation de nos conditions de vie, la montée du racisme et des discriminations, alors la rue doit se faire entendre…maintenant.


Philippe POUTOU

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 11:02
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20 septembre 2012
  

À l’occasion de la fête de l’Humanité, tout aura été fait pour mettre sous l’éteignoir les contradictions qui traversent le Front de Gauche.

 

Les discours pourtant dissonants de l’ex-candidat à la présidentielle Mélenchon et du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, masquent surtout les difficultés de positionnement politique du Front de Gauche face au pouvoir socialiste. Dans la majorité, en opposition... ou ailleurs  ?


D’après les journaux depuis plusieurs jours, Mélenchon n’aurait pas été le bienvenu cette année à la fête de l’Humanité.

 

En cause, la trop grande place occupée médiatiquement par l’ex-candidat et ses déclarations unilatérales, comme celle annonçant sans discussion préalable la marche du 30 septembre, annonce qui a hérissé le poil des dirigeants communistes et d’une partie du mouvement social.


Que l’on se rassure, tout a été fait ce week-end pour afficher l’unité et la parfaite complicité entre Mélenchon et Laurent, incarnant ainsi les deux forces politiques structurant le Front de Gauche. Pourtant les déclarations n’ont pas toujours été à l’unisson ces derniers jours. Concernant le rôle qu’il entend jouer pour la suite, Mélenchon déclarait humblement «  Je suis au patrimoine commun  !  »... Pour Éric Coquerel du PG «  il incarne et synthétise le Front de Gauche  ». Difficile dans ces conditions de faire rentrer Mélenchon dans le porte-parolat collectif du Front de Gauche souhaité par la direction du PCF.


Mais l’essentiel n’est certainement pas là, même si derrière ces bisbilles de personnalités se jouent des positionnements un peu divergents.


Une déception


Que ce soit dans les rangs des directions du PCF, du PG ou dans les colonnes de l’Humanité, tout le monde aura regretté l’absence des dirigeants du PS. Pas grand-monde n’est venu de ce côté-ci, comme en témoigne cette chaise restée vide samedi lors du grand débat entre représentants des différents partis de gauche (débat où était pourtant invité le PS... mais pas le NPA).


Le PCF aurait particulièrement apprécié de voir Martine Aubry ou son récent remplaçant Harlem Désir déambuler dans les allées de la fête, mais seule la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a affronté un public particulièrement remonté sur la question du TSCG que veut imposer le PS.


La déception unanime devant ces absences socialistes illustre bien les préoccupations d’un Front de Gauche assez soucieux dans sa direction de renouer le dialogue avec un PS pourtant vilipendé sur la question européenne.


Une contradiction


Car derrière ces oppositions supposées ou réelles entre dirigeants, le Front de Gauche doit faire face à une tension qui le travaille depuis sa fondation et qui s’est amplifiée depuis l’élection d’Hollande.


Dans le partage des tâches, Mélenchon a le verbe haut, très haut même pour exécuter le gouvernement, les dirigeants socialistes et les «  politiques austéritaires  » qu’ils entendent mettre en œuvre. Et il est évident qu’il se construit ainsi une image d’opposant à Hollande.


Pourtant, cela n’a pas empêché les députés du Front de Gauche de voter le collectif budgétaire en juillet et même les fameux «  contrats de génération  » il y a quelques jours. Sans même aborder ici la question des rapports locaux de cogestion avec le PS qui font le quotidien de bien des collectivités locales (régions, communes...).


Aussi, si tous se revendiquent de la formule plus qu’ambiguë de «  l’autonomie conquérante  », il apparaît que les uns et les autres n’envisagent pas obligatoirement la fin du scénario de la même façon. Dans la suite de sa campagne présidentielle, Mélenchon parie sur l’échec d’Hollande pour apparaître comme un recours, celui qui est prêt à assumer les responsabilités. Du côté du PCF, on se verrait plutôt comme un aiguillon qui, s’appuyant sur les mobilisations, pousserait plus à gauche l’actuel gouvernement.


Une chose est sûre  : construire ces prochaines semaines une opposition unitaire de gauche au gouvernement n’est pas à l’ordre du jour de la direction du Front de Gauche. Pourtant, sous le coup de la crise, la pression de la situation sociale risque d’imposer à tous de choisir  : soit le ralliement au social libéralisme, soit la rupture franche et nette.


Manu Bichindaritz


* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 162 (20/09/12).

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 10:14
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 10:48
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 14:16

 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 09:06

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Faire des efforts pour réduire le déficit et rembourser la dette… le refrain n'est pas nouveau. Mais le TSCG -ou pacte budgétaire- donne un tour de vis supplémentaire.


L'équilibre du budget sera imposé sous le contrôle du FMI, de la BCE  et même de la Cour de Justice Européenne. Ce traité est une arme de guerre contre les peuples. Jean-Claude Trichet l'ex-président de la BCE le dit lui même : «Si un pays n'applique pas suffisamment les accords, alors les autorités européennes doivent pouvoir prendre le pouvoir dans ce pays».

 

 Hollande veut imposer ce carcan sans débat, par un simple vote à l'Assemblée et au Sénat. La ratification, refusée par le Front de Gauche et une partie des parlementaires du PS et des Verts, passera avec l'aide de l'UMP. Normal, le traité a été négocié par Sarkozy !

 

Contre le traité européen toutes et tous dans la rue le 30 septembre


Le samedi 30 septembre de nombreuses organisations dont ATTAC, des associations et des syndicats, le Front de Gauche, le NPA… appellent à une manifestation unitaire contre la ratification du Traité. Ce sera le premier rendez-vous national de celles et ceux qui refusent de payer la crise et n'acceptent pas plus la rigueur de gauche que l'austérité de droite.


Chaque fois qu'ils prétendent nous sauver, les dirigeants européens nous plongent un peu plus dans la barbarie sociale. Le déficit et la dette publique servent de prétexte pour en finir avec les acquis sociaux, les services publics, la protection sociale, faire baisser les salaires et les retraites.

 

Et faisons converger toutes les résistances !


Partout les mêmes attaques font descendre les peuples dans la rue. Le 15 septembre, des manifestantEs venuEs de tout l'Etat Espagnol ont convergé à Madrid. Au même moment  plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient à Lisbonne et dans plusieurs villes du Portugal.


Ici aussi, des résistances s'organisent.

 

Le 29 septembre ceux de Ford Blanquefort qui résistent à la fermeture de leur usine depuis des années donnent rendez-vous aux autres salariéEs en lutte contre les licenciements pour se faire entendre à l'occasion du salon de l'auto.

 

Le 9 octobre, différents secteurs et en particulier celui de l'automobile seront mobilisés contre les destructions d'emplois et manifesteront à Paris et dans plusieurs villes.

 

Le 6 octobre, c'est la défense du droit à  la santé, de l'hôpital public, de l'accès aux soins qui unira salaréEs et usagerEs dans une manifestation à Paris dans le cadre d'une semaine européenne de mobilisation. Il est temps que toutes ces mobilisations se rejoignent, se renforcent mutuellement et préparent un vrai mouvement d'ensemble contre tous ceux qui veulent nous faire payer la crise.


Dans quelques semaines, le gouvernement Ayrault va faire voter son budget. Il sera  cuisiné dans la même marmite à réduire le déficit, avec la même recette de baisse des dépenses publiques  que partout en l'Europe. 

 

Dans la foulée du 30 septembre, il faudra poursuivre et amplifier la mobilisation contre les conséquences concrètes de l'austérité sur nos vies.

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