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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 09:59

Après deux ans et demi de présidence, la politique de Sarkozy montre son vrai visage : réformer le code du travail en fonction des intérêts des patrons et souder l’électorat réactionnaire en prenant les immigrés comme boucs émissaires.


Nicolas Sarkozy s’est bien gardé de célébrer trop bruyamment la moitié de son mandat présidentiel. Tout au plus quelques courtisans, dont le Premier ministre François Fillon, ont vanté « un train de réformes sans précédent ».


En trente mois, le pouvoir n’a pas chômé en matière d’attaques contre les droits sociaux, rebaptisées « réformes ». À commencer par le « bouclier fiscal » et le « sauvetage des banques », en fait… des profits des banquiers.


Le bouclier fiscal est présenté par ses partisans comme une expression du simple bon sens : ne pas payer plus de la moitié de ses revenus en impôts. C’est oublier que, même une fois « lourdement taxées » (comme elles s’en plaignent), les personnes concernées disposent encore de revenus tout à fait confortables.


C’est aussi passer sous silence ce que représentent les « restitutions » opérées aux contribuables « trop» imposés : pour les 100 plus gros bénéficiaires, la restitution moyenne concernant l’année 2008 a été de 1,154 million d’euros. Pour les dix plus gros gagnants, elle a même été de 5,97 millions d’euros !


Destiné à 14 000 privilégiés, le bouclier fiscal coûte 458 millions d’euros aux finances publiques. C’est évidemment scandaleux. Mais ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan des fonds débloqués en 24 heures pour venir au secours des banquiers : en octobre 2008, l’État s’est en effet engagé à hauteur de 360 milliards d’euros !


C’est bien là, la vérité profonde de la politique de Sarkozy : entièrement destinée à enrichir les plus privilégiés, contribuables fortunés, actionnaires, patrons de multinationales.


Symétriquement, cette politique est toujours plus dure vis-à-vis des classes laborieuses, contraintes en permanence de payer les frais de la crise capitaliste : réduction d’emplois dans les services publics, notamment Éducation nationale et Santé ; taxe carbone ; blocage des salaires et augmentation des prix (y compris les tarifs de la SNCF, d’EDF et GDF ou de la RATP) ; nouvelle vague de privatisations (dont la tentative de modifier le statut de la poste) ; travail le dimanche ; augmentation du forfait hospitalier et nouveau train de déremboursement de médicaments.


Et la dernière trouvaille en date : l’imposition des indemnités des accidentés du travail !


De moins en moins « social », l’État s’assume de plus en plus pénal. La présidence, le gouvernement et la majorité parlementaire rivalisent d’innovations juridiques répressives (notamment contre les mineurs) ou destinées à protéger les puissants (suppression du juge d’instruction).


Sous le couvert nauséabond de défense de « l’identité nationale », Hortefeux puis Besson se sont lancés dans une chasse aux immigrés sans papiers qui ne connaît plus d’exceptions : enfants sans papiers ou réfugiés afghans, tous sont bons pour les charters de la honte !


Le PS offre un spectacle lamentable, tant il est incapable de s’opposer à une politique dont il partage les principaux fondements.

Au lieu d’œuvrer à la convergence des luttes, les principales directions syndicales ont organisé la démobilisation, de journée d’action sans lendemain en journée d’action sans lendemain.


Une tout autre politique est nécessaire, faite d’unité dans les luttes et de construction patiente d’une véritable alternative politique indépendante du social-libéralisme.


L’affaire Jean Sarkozy comme les remous sur la taxe professionnelle le montrent : il existe des fissures au sein du régime. La véritable force de Sarkozy, c’est l’absence d’une opposition réelle et déterminée.


François Coustal

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 09:37



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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 08:29

La réunion unitaire afin de préparer les échéances électorales des régionales était attendue.


Quelques jours après son Conseil Politique National, le NPA a porté des amendements au texte commun proposé il y a une dizaine de jours par le Front de Gauche.


Ces amendements portent sur les questions suivantes : le programme, le profil national et l’indépendance vis-à-vis de l’orientation social-libérale qui domine le PS et Europe Ecologie.


Nous avons pu constater que, sans partager l’ensemble de nos propositions, nos amendements rejoignaient les préoccupations de beaucoup de composantes de cette réunion qui entendent débloquer la situation et non pas la figer.

A notre grande surprise, les forces constitutives du Front de Gauche se sont prononcées dans un sens de rupture et d’exclusive vis-à-vis du NPA. Elles ont refusé de poursuivre la discussion, en convoquant une nouvelle réunion, le 18 novembre, dont la base est la constatation d’un « désaccord stratégique avec le NPA ».


Le texte du Front de Gauche est à prendre ou à laisser, et celui-ci souhaite commencer sans attendre la campagne électorale.  Cette attitude inélégante n’est pas à la hauteur des enjeux.


Pourtant, plusieurs forces, dont le NPA, ont annoncé qu’ils devaient consulter leurs militants qui, seuls, pouvaient entériner la position de leur parti.

Nous regrettons cette situation.


Nous avons proposé une nouvelle réunion unitaire à partir de nos amendements, qui ne sont pas à prendre ou à laisser, et que nous sommes prêts à compléter d’autres éventuellement.


Cette réunion est ouverte à l’ensemble des forces qui se sont réunies depuis septembre et qui souhaitent offrir une véritable alternative à gauche. Elle aura lieu le 16 novembre et le NPA y fera de nouvelles propositions.

Enfin, des réunions se tiennent aussi dans les régions, preuves que le processus unitaire se poursuit et c'est positif.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 09:12
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Chaque jour, l'envie de chasser Sarkozy grandit. Pour y parvenir, on veut nous vendre une solution «pragmatique», celle d'une alliance rose/orange/verte rendue possible par la dérive du PS vers la droite.


Le NPA propose une autre voie. Il œuvre à l'unité la plus large dans les luttes et les mobilisations. Pour les régionales à venir, il propose l'unité de la gauche antilibérale et anticapitaliste sur la base de mesures d'urgence sociales et écologiques inédites.


Souvent à son initiative, les réunions unitaires au plan national et dans les régions se multiplient. Rien n'est encore joué.


Les dirigeants du PCF multiplient les déclarations hostiles au NPA, accusé de ne pas vouloir mettre «les mains dans le cambouis». L'accusation vise à masquer la vraie divergence.


Le fossé qui sépare les programmes du PS et celui d'une gauche digne de ce nom justifie la présentation de listes séparées de celle des socialistes partout.


Mais à quoi bon se rassembler dans une campagne électorale de façon indépendante du PS si c'est pour se faire satelliser pendant les cinq ans qui suivent dans les parlements régionaux ?


À quoi bon défendre la mobilisation des fonds publics pour satisfaire les besoins sociaux et les mesures écologiques, si c'est pour voter ensuite des budgets qui dilapident l'argent public en cadeaux au patronat licencieur et aux lycées privés ?


Les politiques d'union de la gauche sous direction socialiste ont souvent été expérimentées à toutes les échelles, sans que cela améliore le sort des populations.


En 2004, la gauche remportait les élections dans 20 régions sur 22 et annonçait qu'elles constitueraient un bouclier pour protéger les populations contre les méfaits du gouvernement de droite.


Malgré la participation du PCF, il n'en a rien été. Prendre nos responsabilités pour appliquer un programme radical si nous avons le rapport de force, oui.


Accepter de cautionner dans les institutions l'inverse de ce pourquoi nous nous battons tous les jours, non. C'est une question de cohérence.


Frédéric Borras
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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 09:42
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Le Conseil politique national (direction nationale) qui s’est tenu les 7 et 8 novembre à Clichy a principalement débattu de la position du NPA pour les régionales.

Il
a eu lieu à Clichy en banlieue parisienne, réunissant 140 membres de la direction du NPA, environ. Il a essentiellement porté sur la prochaine campagne des élections régionales, avec également à l’ordre du jour une réunion non mixte des camarades femmes et un débat sur l’impérialisme et l’internationalisme.


Concernant les élections régionales, il fallait à la fois débattre du bilan de la politique unitaire offensive menée par le NPA depuis le lendemain des élections européennes et des modalités de sa poursuite. Pour la suite, le cadre de la discussion était donné par une résolution proposée par une majorité de membres du Comité exécutif et des propositions d’amendements à la proposition unitaire faite par le Front de gauche à la réunion du 28 octobre.


Des débats, sont ressorties cinq positions apportant chacune leur éclairage sur notre position politique, la manière de poursuivre ou au contraire d’arrêter le cadre des discussions unitaires, sur le contenu de notre campagne et la consultation des militant-e-s.


Notons d’abord les points qui font accord pour toutes et tous, et notamment la conviction que la participation aux majorités de gestion était inenvisageable pour les militants du NPA pour des raisons de fond. D’autre part, une grande majorité des membres du CPN ont exprimé la volonté de ne pas rompre le cadre unitaire mis en place à l’initiative du NPA.


Il n’y a pas de « fin de non-recevoir », malgré les affirmations du PCF, mais un désaccord maintenu. Difficile ensuite de résumer chaque position. Notons simplement que la discussion s’est centrée sur le lien entre les alliances et le programme et qu’une majorité du CPN s’est prononcée à nouveau pour ne pas participer aux exécutifs dominés par le Parti socialiste et Europe écologie, réaffirmant notre volonté de ne pas appliquer des politiques d’aménagement du libéralisme qui échouent à porter les revendications de tout le monde du travail. Cela signifie parvenir à faire porter la discussion sur les contenus. D’autres amendements au texte du Front de gauche ont été adoptés.


C’est sur ce mandat (les amendements, leur interprétation politique et la consultation) qu’une délégation du NPA se rendra à la réunion du 10 novembre. L’ensemble des positions qui se sont dégagées au CPN pourront ensuite être affinées et formulées dans le cadre de la consultation interne au NPA.


Car le CPN a également décidé de consulter les militant-e-s, comme prévu précédemment, en reculant la période des assemblées générales locales à la semaine du 30 novembre au 6 décembre, pour prendre en compte la réunion du cadre unitaire et estimer la manière dont les discussions vont pouvoir se poursuivre, aux niveaux national et régional.


Ce CPN a aussi été l’occasion pour les camarades femmes de se retrouver pour une réunion non mixte. Il s’agit d’un droit permanent des militantes, inscrit dans les statuts. Son exercice au CPN fait suite à une prise de conscience collective des camarades qui ont suivi le stage de formation à Tôtes, à la fin du mois d’octobre.


Nous constatons en effet que nous sommes nombreuses à éprouver des difficultés et à douter de notre légitimité. Grâce à la parité, les instances du parti comportent beaucoup de femmes, ce qui est très positif, mais notre fonctionnement n’aide pas toujours les militantes à trouver leur place. Celles-ci doivent donc se donner les moyens de discuter ensemble de ces problèmes afin de ne pas être renvoyées à des difficultés individuelles et pour être en mesure d’instaurer un rapport de forces collectif permettant aux femmes de militer à égalité avec les hommes. Rappelons que le NPA, qui doit tendre à représenter la société telle qu’elle est, ne compte qu’un tiers de militantes.


Enfin, comme à chaque CPN, un grand débat a permis aux camarades d’appréhender un des domaines d’intervention du NPA qui constitue aussi un des fondements de son identité. Nous avons ce week-end abordé la situation politique internationale, les liens et les contradictions entre sphères économique et politique.


Quelle place pour le NPA dans les luttes contre l’impérialisme et la militarisation ? Il nous faut réfléchir dès aujourd’hui à notre implication dans le processus de construction d’une nouvelle Internationale réunissant les organisations anticapitalistes du monde.


Myriam Duboz - Ingrid Hayes

 


 

Régionales: net désaccord entre NPA et Front de gauche, nouvelle réunion en vue

PARIS, 10 nov 2009 (AFP) - Le NPA et le Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire), en net désaccord sur la question de la participation aux exécutifs régionaux, ont proposé mardi une nouvelle réunion, chacun sur des bases différentes, concernant une hypothétique alliance aux régionales.


Après une rencontre de plus de trois heures trente au siège du Parti de gauche, en présence de Jean-Luc Mélenchon - parti avant la fin -, Olivier Besancenot (NPA) qui souhaite "discuter de 3 ou 4 éléments-clefs programmatiques", a proposé "une nouvelle réunion de travail", vendredi ou lundi, sur la base du texte du Front de gauche amendé par le Conseil politique national du NPA ce week-end.


Selon cette version amendée, la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme", une
proposition inacceptable pour le PCF.


Du 30 novembre au 6 décembre, les militants du NPA "trancheront, ils leur faut un maximum de billes pour savoir si les conditions sont réunies pour faire cet accord", a ajouté M. Besancenot, déplorant "la petite musique" de la réunion de mardi soir sur l'air "tout sauf l'amendement du NPA".


"Nous, on invite à une réunion de ceux qui sont d'accord sur la base stratégique", c'est-à-dire un premier tour des régionales en autonomie du PS avant de rejoindre socialistes et écologistes pour participer à des majorités
de gestion, a expliqué Francis Parny, représentant le PCF à de cette réunion.


"On ne peut pas accepter l'idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie", a renchérit Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche qui ne veut "pas de réunion sur la base
de l'amendement du NPA".


"Le NPA doit faire un geste", a-t-il fait valoir, soulignant qu'il est "très difficile de se séparer les uns des autres" après des semaines de discussions et alors qu'on est "tout prêt d'un accord".


Même si "la porte n'est jamais fermée", "on ne peut pas obliger un âne à boire quand il n'a pas soif", a résumé M. Parny, en direction du NPA.

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 09:34
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Pour fêter sa première année d’existence le NPA fait appel à vos bourses.
Crise et récession n’auront pas raison de notre objectif : récolter 200 000 euros avant le 31 décembre 2009.


Pourquoi une souscription ? Pour que notre parti vive !


Cette première année a été riche en événements et donc en dépenses : congrès de fondation, campagne électorale européenne, contre-sommet de Strasbourg, campagne contre la privatisation de la poste, sommet de Copenhague, solidarité avec les mouvements de travailleurs sans papiers. Ajoutons à cela l’activité quotidienne des plus de 500 comités locaux du NPA : tracts, affiches, meetings, manifestations, diffusion de Tout est à nous !
Notre parti vit principalement des cotisations de ses adhérents et des dons qu’il reçoit. Assurer notre indépendance financière est pour nous un impératif.
Souscrire, ce n’est pas adhérer au NPA, c’est aider, participer, contribuer financièrement à l’existence d’un parti qui refuse de se soumettre à l’ordre existant, au capitalisme. C’est également permettre le pluralisme dans le paysage politique.

Faire vivre notre presse


Ce journal, né il y a un peu plus de six mois, doit continuer à vivre. La situation de la presse est aujourd’hui difficile, elle l’est peut-être encore plus pour un hebdomadaire militant comme celui que vous tenez entre vos mains. Se faire chaque semaine l’écho des luttes et des résistances en France et dans le monde, se faire l’écho des débats et des idées qui agitent la gauche anticapitaliste, est aujourd’hui indispensable.

Être présents dans les luttes


L’année 2010 s’annonce d’ores et déjà chargée. Sarkozy et le Medef comptent intensifier leurs attaques : Sécurité sociale, réforme des lycées, privatisation de la poste, expulsion des sans-papiers, politique répressive... la liste des attaques est longue et demande une riposte à la hauteur.
Nous sommes toujours plus sollicités pour intensifier la diffusion
de notre projet de société, de nos alternatives et des moyens de résister à cette politique antisociale. Cela demande encore plus de moyens financiers.

Plusieurs moyens de souscrire :


Tous les dons seront les bienvenus, petits comme gros, pourvu que le chèque soit bien libellé à « NPA souscription » et signé, bien sûr. Un carton résumant notre démarche est en cours d’impression et sera envoyé dans tous les comités pour diffusion.


Par ailleurs, le NPA s’empare des nouvelles technologies et vous pourrez donner également par le biais de notre site npa2009.org  où un onglet souscription devrait apparaître d’ici quelques jours.


Futures donatrices, futurs donateurs, rapprochez-vous donc des militants de vos villes ou de vos entreprises ou faites parvenir vos soutiens à : NPA souscription, 2 rue Richard Lenoir, 93100 Montreuil.


Nous ne doutons pas de votre solidarité, nous allons y arriver.
Grâce à votre aide. D’avance merci à toutes et tous.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 09:08

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 09:38

PARIS, 5 nov 2009 (AFP) -


Le NPA d'Olivier Besancenot tient ce week-end son Conseil politique national, nouvelle étape de la construction d'une éventuelle alliance avec le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon aux régionales, au coeur d'un mois décisif pour "l'autre gauche".


Les discussions "unitaires", initiées le 28 septembre par le NPA, paraissaient pourtant vouées à l'échec en début de semaine dernière.


Le 27 octobre, Olivier Besancenot avait semblé balayer toute perspective d'unité avec le PCF en l'accusant de "refuser" sa main tendue "pour privilégier des accords avec les socialistes".


Le lendemain, à l'issue d'une quatrième réunion avec les autres formations de la gauche radicale, le NPA changeait de ton, accueillant de façon "plutôt positive" la proposition d'union du Front de gauche, constitué autour du PCF, du Parti de gauche (PG) et de Gauche unitaire (GU).


"Comprenne qui pourra", lance l'ex-NPA Christian Picquet (GU) qui demande à son ancien parti de "se prononcer clairement", lui signifiant que "la stratégie du cavalier seul est une impasse". Aux européennes de juin, le Front (6%) avait devancé le NPA, parti en solo (4,9%).


"L'affaire n'est pas pliée", "je suis persuadé que ça va marcher", renchérit un Mélenchon toujours optimiste, mercredi à Mediapart.


Lors du Conseil national qui se tient samedi et dimanche à Clichy, "des amendements sur les questions qui fâchent, notamment les exécutifs régionaux, seront proposés au texte du Front de gauche", explique à l'AFP Olivier Besancenot, qui refuse les accords de gestion avec le PS.


Selon cette offre du Front, les listes de premier tour seront "différentes de celles présentées par le PS et Europe-Ecologie" et "s'engageront sans ambiguïté" au deuxième tour "en fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique", à l'exclusion du MoDem.


Il s'agira "si les conditions en sont créées", de travailler à la mise en oeuvre de "projets de transformation sociale réelle", "jusque dans les exécutifs régionaux".


"La position majoritaire du Comité exécutif du NPA, c'est de rester disponible pour un accord unitaire", a fait valoir M. Besancenot : "il faut lui laisser une dernière chance" et "qu'on puisse y voir plus clair entre l'offre nationale du PCF qui ne nous va pas et celle du Front de gauche". Une nouvelle réunion unitaire pour aborder la question est prévue mardi.


"Il n'y a pas de position figée" au NPA, assure le postier de Neuilly.
"Les militants ne comprennent pas où va la direction", déplore de son côté Yann Cochin, du courant minoritaire Convergences et Alternative.
Alors que certains au NPA souhaitent durcir un peu plus le ton, il veut encore croire possible l'union avec le Front de gauche et regrette "des crispations sectaires".


Les militants du parti anticapitaliste seront consultés sur la question fin novembre.


Après des conférences régionales réunissant élus et militants les 7 et 14 novembre, les adhérents du PCF se prononceront, eux, du 19 au 21 novembre sur la stratégie d'autonomie de la direction vis-à-vis du PS au premier tour.


Dans un parti qui compte 185 conseillers régionaux, les communistes pourraient alors décider, dans plusieurs régions, de former des listes avec les socialistes dès le premier tour, ce qui devrait irriter le NPA.

Par Julie DUCOURAU.

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 09:33
Communiqué du NPA.

A son insu et sans autorisation, Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste se retrouve sur le site du débat sur l'identité nationale, organisé par le ministère de l'immigration, au travers de propos tenus sur France Info le 27 octobre dernier.


En conséquence, nous exigeons du ministère qu'il retire de la rubrique «ils s'expriment» la référence à Olivier Besancenot et à ses propos tenus sur France Info.


Ce procédé indigne est révélateur de la politique de M. Besson, serviteur zélé de N. Sarkozy, qui ne recule devant aucun moyen pour donner l'illusion d'un consensus sur un débat qui a pour fonction de rabattre vers l'UMP les électeurs qui seraient tentés de voter pour le Front national aux prochaines élections régionales.


Après les propos à caractère de raciste de B. Hortefeux, l'expulsion vers l'Afghanistan de trois refugiés qui avaient fui leur pays en guerre, la chasse aux sans-papiers qui perdurent, l'offensive idéologique d'E. Besson vise à faire diversion par rapport aux conséquences de la crise sociale qui voient le chômage frapper de plus en plus le monde du travail, la précarité exploser, les droits sociaux rayés de la carte.


Pour ce qui nous concerne, notre identité , nos valeurs sont celles de la solidarité internationale; nous sommes du côté des exploités et des opprimés qui quotidiennement luttent contre le gouvernement Sarkozy-Fillon et le Medef à l'image des grèves actuelles de travailleurs sans-papiers pour exiger leur régularisation.

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 08:51
Une contribution éclairante de Catherine Samary
Contribution présentée au débat organisé par le « Collectif Anti-Capitaliste » de Besançon le 4 octobre 2009.

En peu de temps, je voudrais répondre aux questions soulevées, en regroupant les enjeux en deux points :
1) L’autogestion, un projet socialiste : de quoi parle-ton ? Et quelques pistes...
2) L’autogestion contradictoire avec le capitalisme mais appui de luttes contre lui...

I- L’autogestion, un projet socialiste.


Les mots pouvant recouvrir des réalités ou interprétations différentes, il faut commencer par clarifier de quoi on parle si l’on veut éviter les faux-débats et approfondir la réflexion. Il faut clairement distinguer :

* l’autogestion (n°1), comme principe donnant droit pour chaque individu de pouvoir gérer (être responsable de) tout ce qui le/la concerne associé à un projet émancipateur radical ; Mais cela ne dit pas comment se concrétise ce droit principiel, sauf qu’il est un droit humain général, donc forcément contradictoire avec l’exploitation des salariés qui n’ont aucun pouvoir de gestion de leur travail dès lors que l’économie est basée sur les droits de propriété privée du capital... C’est pourquoi aussi l’autogestion est associée au socialisme que l’on peut aussi « entendre » au sens n°1 d’un système mettant à l’ordre du jour la pleine et universelle reponsabilité des êtres humains sur leur travail et la façon de satisfaire les besoins... Mais cela ne donne toujours pas de réponse concrète sur le mode d’organisation de l’économie et de la démocratie, sur l’utilisation de l’argent, de la planification et du marché ; ni sur les différentes formes possibles de propriété...

* L’autogestion (n°2) est au contraire concrétisée dans la pensée (par exemple la conception anarchiste de l’autogestion, entreprise par entreprise, reliée par un marché) ou dans la pratique (les différents systèmes yougoslaves d’autogestion, combinant différemment plna, marché et autogestion + rôle du parti et des syndicats, etc...). Dans ce cas, l’autogestion est associée à un contexte historique précis et un « système institutionnel » (de plan, de marché, de propriété, de droits constitutionnels...) qu’il faut discuter en fonction des droits reconnus et du bilan.

Il faut donc s’entendre sur les critères de jugement pour les bilans (cela relève de l’autogestion n°1) : les buts, droits de base non ambigus peuvent faire consensus. Et c’est l’analyse des mécanismes produisant un écart constaté entre la réalité (autogestion n°2) et ces buts qui permet de redresser la barre... Personne ne doit arriver en « donneur de leçons », ou professeur rouge, imposant un « modèle » élaboré en chambre, et ignorant la richesse des innovations de lutte, la diversité des aspirations, la réalité des défiances héritées du passé, ou des dilemmes et contraintes rencontrées, méprisant et ignorant envers ces expériences...

Sur la base de critères explicités, on peut tirer de l’expérience et des débats notamment entre courants marxistes et anarchistes quelques grandes « indications » sur différentes variantes de « système autogestionnaire » [1] et ce que pourraient être les conditions de viabilité d’un système autogestionnaire. Je me contenterai ici d’indiquer quelques grandes pistes (à discuter, donc) à partir de mes études de l’ expérience yougoslave [2] :

1°) Le statut, les droits d’autogestion se concrétisent évidemment sur le lieu de travail quelle que soit la nature de ce travail (formation ou production industrielle, agricole, de services...) ; mais ils ne devraient pas être limités à ce cadre : le droit de décider des priorités, des critères de distribution, des moyens alloués à l’autogestion, doivent être débattus et appliqués indépendamment du poste de travail concret occupé et sous le double angle travailleurs/usagers... Pourquoi les travailleurs des hôpitaux devraient-ils être seuls à décider des financements, de la gestion et des priorités de la santé ? Pourquoi ceux qui travaillent dans une mine perdraient ils leurs droits avec la fermeture nécessaire d’un site pour des raisons écologiques ? Cette conception dépasse donc la vision anarcho-syndicaliste de l’autogestion (entreprise par entreprise).

2°) Pour se réaliser et trouver son efficacité propre, cohérente avec les droits reconnus, le système autogestionnaire doit évidemment remettre en cause un système de planification centraliste et bureaucratique ; mais il faut aussi dépasser l’horizon borné de l’entreprise et du marché mettant en concurrence les travailleurs entre eux, et ne permettant pas de déployer les droits autogestionnaires au plan « politique » horizontal, indépendamment du poste de travail.

Des formes de « planification autogestionnaire » (et des chambres de l’autogestion pour contrôler son application) peuvent se combiner avec toutes sortes de « communautés d’intérêts autogestionnaires » à divers niveaux territoriaux, associant travailleurs et usagers, hommes et femmes, dans l’entreprise, au plan local, de branches, au niveau régional, national, continental, voire international. Les formes de propriété peuvent être diversifiées (individuelle, coopérative, grandes entreprises sociales autogérées, voire privée sous condition de respect des droits autogestionnaires et des choix planifiés).

Le niveau et mode de contrôle et de financement adéquat doit être jugé concrètement en fonction du besoin à satisfaire : la coordination des politiques de transport ferroviaire serait manifestement efficace au plan continental ; la politique de santé peut combiner des dispensaires décentralisés et des financements solidaires nationaux et internationaux... Les enjeux de pollution imposent des prises de décision à tous les niveaux du local au planétaire, etc...

3°) L’objectif de lutte contre les processus de bureaucratisation et de reproduction d’inégalités (de genre, sociale, culturel, d’origine etc...) doit être explicite, associé aux bilans sur le système et concrétisé par des mesures (institutions) de surveillance, des droits d’auto-organisation, des moyens (médiatiques, financiers, de formation sur toute la durée de vie), une organisation volontaire du partage des tâches ingrates, une rotation des responsabilités etc... La diminution radicale et le partage du temps de travail, ainsi que la formation incluant l’apprentissage de la gestion, sont essentiels dans cette lutte.

4°) La lutte contre le bureaucratisme et l’étatisme autant que la critique et remise en cause des institutions du capitalisme ne signifient pas qu’on peut se passer d’institutions. Les différentes formes de démocratie directe et représentative ont besoin d’institutions (Chambres élues, services admnistratifs, économiques, organisations politiques, associatives..).

L’expérience et le débat doivent indiquer celles qui doivent être supprimées, « inventées » ou transformées, jugées par les autogestionnaires, soumises à un contrôle social et pluraliste et à l’analyse critique en fonction des critères et buts recherchés, selon leurs effets par rapports aux objectifs, avec des ajustements périodiques.

II- L’autogestion contradictoire avec le capitalisme mais appui de luttes contre lui.

Dans les droits et le statut de l’être humain qu’elle suppose, l’autogestion exige pour se réaliser, la remise en cause radicale des droits de propriété privée du capital et du statut de salarié corvéable et licenciable a merci – donc le renversement du capitalisme. Bien des expériences coopératives (entreprises ou banques, ou encore commerce équitable et diverses expériences d’économie solidaire) ont été soit étouffées (cf. l’expérience des Lip en France en 1973-1976 – voir à tout prix le film !), soit perdu leur « âme » initialement « autogestionnaire » dans un environnement capitaliste redoutable, même s’il en reste éventuellement quelques vestiges.

Pourtant, en même temps, des aspirations à un « produire et vivre autrement » naissent au sein du système et contre ses règles dominantes [3]. C’est en phase de privatisations qu’on perçoit le plus à quel point les services publiques, la sécurité sociale sont de bien fragiles acquis de luttes passées.

En période de crise du système capitaliste, assortie de fermetures d’entreprise, de licenciements et de précarisation sociale massifs, des formes de résistance « autogestionnaires » peuvent émerger comme en Argentine en 2000 où des centaines d’entreprises abandonnées par leurs propriétaires ont été récupérées par leurs travailleurs, sous des formes diverses : les travailleurs de l’entreprise Zanon devenu FaSinPa (usine sans patron) sous une forme coopérative, ont gagné récemment un procès permettant la reconnaissance de l’expropriation de l’ancien patron défaillant ; mais refusant la logique de marché, ils exigent de l’Etat qu’il reprennent l’entreprise... tout en voulant garder les droits de gestion (forme d’« étatisation sous contrôle ouvrier »).

Ce sont des situations confictuelles, transitoires où deux logiques de droits se confrontent : ceux que protège encore le capitalisme – en crise... et ceux (d’autogestion) que revendiquent les travailleurs mais qu’ils ne peuvent pleinement réaliser sans un changement de système.

La résistance des Zanon peut faire tâche d’huile... ou disparaître. On ne peut changer de système sans commencer par lutter dans/contre lui... sans attendre que d’autres soient prèts à lutter, mais en espérant les encourager... Il s’agit à la fois de délégitimer les critères et droits dominants, conquérir au plan idéologique une « hégémonie » qui fait partie d’un rapport de force se consolidant dans l’auto-organisation et le développement d’un « tissu de solidarités » ; mais il s’agit aussi d’une préparation indispensable à la réalisation d’un autre système, contre sa dégénérescence bureaucratique.

Rêvons un peu : sur la base d’une dialectique de luttes et de résultats électoraux exprimant les résistances au capitalisme, on pourrait imaginer dans une région, la mise en place de formes autogestionnaires de planification de fonds publics, de gestion solidaire d’entreprises, d’AMAPs, de services d’utilité collective ; avec campagne des usagers/travailleurs pour déplacer leur argent vers un fonds coopératif alloué à ces projets, participation des usagers/travailleurs aux débats et choix de budget ... avec une radio libres et des vidéos popularisant ces expériences et des solidarités nationale et internationale autour de ces avancées... Qui sait ?

Les difficultés et limites des expériences autogestionnaires dans le cadre du système, doivent être clairement discutées, publiquement, de façon pluraliste, à chaque étape... Mais l’objectif politique d’accumuler et d’étendre toutes les formes de contrôle public, social sur la production et la gestion des biens et services prépare une autre société, autogestionnaire. Celle-ci ne pourra émerger et survivre « dans une seule entreprise », commune, région, et sans remise en cause globale du système qui l’étouffe. Mais l’attente du Grand soir est une impasse, il faut miser sur la popularisation et l’extension internationale de ces luttes et des solidarités [4] : les expériences pratiques d’un « produire et vivre autrement », y compris leur mémoire et l’analyse de leurs échecs, rendent crédibles d’autres choix et critères possibles...

Catherine Samary

Notes :

[1] Le livre de Thomas Coutrot, « Démocratie contre capitalisme », La Dispute 2005 permet de relier les aspirations autogestionnaires avec quelques grandes luttes et exigences altermondialiste et de recenser de grands débats sur l’autogestion.

[2] On peut trouver en ligne sur mon site http://csamary.free.fr (en cours d’élaboration) les articles portant sur l’expérience et la crise yougoslave, et sur les débats concernant le socialisme et l’autogestion, ainsi que le lien vers l’Institut d’Amsterdam (IIRE) qui a publié deux études « Plan, marché et démocratie – l’expérience des pays dits socialistes » et « la Fragmentation de la Yougoslavie ». Divers textes sont et seront aussi mis en ligne sur ESSF.

[3] Lire « produire de la richesse autrement », édité par le CETIM (Centre Europe Tiers-Monde de Suisse), dégageant quelques pistes de sélection d’expérienecs de résistance collective et solidaire – cf. ma recension dans la revue Contretemps http://contretemps.eu/lectures/prod.... Disponible sur ESSF : Produire de la richesse autrement

[4] Un récent film sur l’expérience des Zanon vient d’être réalisé par une équipe franco-argentine avec sous-titrage... Je peux fournir les contacts...

* Catherine Samary est maître de conférence à l’Université de Paris Dauphine et à l’Institut d’études européennes de Paris 8. Chercheure à l’IRISSO- Dauphine/CNRS, spécialiste de l’ex-Yougoslavie. Membre du NPA.
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