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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 11:21

 

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Le classement 2012 de Challenges montre que les 500 plus riches français ont cumulé 267 milliards d’euros de gain.
Soit autant que les recettes de l’État. Voilà une bonne source de taxation à étudier pour réduire les déficits et la dette publique.

Moins d’une semaine avant l’étude par l’Assemblée nationale du collectif budgétaire 2012, Challenges relance sans le vouloir le débat sur la taxation des plus riches et sur une autre répartition des richesses en France.

Citant Jean-Philippe Delsol, auteur de À quoi servent les riches (éditions JC Lattès), le magazine a fait le calcul: « S’il fallait les redistribuer aux 8,1 millions de pauvres (en France) recensés par l’Insee, cela représenterait 33 000 euros pour chacun d’eux ».


Quant à résorber le déficit public de la France avec les sous des plus riches, c’est tout à fait possible. Si l’on prenait à ces 500 plus grandes fortunes les 69,6 milliards d’euros nécessaires pour combler le déficit public actuel, cela leur laisserait tout de même aux alentours de 200 milliards pour subvenir à leurs besoins cette année.

Les autres scandales mis en lumière par ce classement : des riches un peu moins riches mais toujours très riches.

Les 500 plus grandes fortunes françaises souffrent (un peu) de la crise, mais elles sont tellement riches qu’elles ne s’en sont sans doute pas rendu compte.

Leurs revenus ont baissé de 3% par rapport au classement précédent. La faute, selon le magazine, aux « difficultés de l’économie française », à « la chute des cours de bourse et l’assèchement du marché des fusions acquisitions, dont l’activité poussait jusqu’alors la valeur des entreprises à la hausse ».

Les plus fortunés sont toujours les mêmes.

Neuf des dix plus grandes fortunes 2011 restent dans le Top 10 2012.

Bernard Arnault demeure le plus riche de tous. Les 21 milliards d’euros en poche du patron de LVMH représentent à eux seuls 8% du total du classement.

La famille Mulliez et ses Auchans demeurent deuxièmes et ne connaissent pas la crise.

Les Servier plus riches, malgré le Médiator. Jacques Servier se bat comme un beau diable dans les prétoires pour ne pas indemniser les victimes de son Médiator. Sa famille lui en sait gré en remontant de la 17e à la 15e place.


Bettencourt rétrogradée. Liliane Bettencourt et sa famille sont poussées hors du podium par Bertrand Puech et les familles actionnaires de Hermès.

Lactalis dans le gotha. Lactalis n’est pas Doux et la hausse des produits alimentaires va bien quelque part. La famille Besnier, fondatrice du premier laitier mondial, grimpe à la dixième place du classement.

Niel a Free, il a tout compris. A l’heure où les opérateurs mobiles prennent prétexte de l’arrivée de Free pour dégraisser en France et délocaliser à tout va, le propriétaire du groupe télécom Iliad, Xavier Niel, arrive à la douzième place du classement.

 

http://www.cgt-dieppe.fr/article-les-500-plus-riches-fran-ais-gagnent-autant-que-les-recettes-de-l-etat-109336035.html

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 11:18

24 août 2012 à 08h37 - 

«La décision de justice est suffisamment claire: vous devez quitter les lieux sur le champ».

 

Hier, peu après 17h, un huissier, talonné par un représentant de la municipalité et des forces de police, a présenté une ordonnance d'expulsion à l'encontre de la quinzaine de sans-papiers installés dans la mairie de Brest depuis le 10 août, faute d'hébergement.

La réponse de ces derniers a été tout aussi spontanée: ils ont sorti l'intégralité de leurs affaires, et se sont installés devant les portes de l'hôtel de ville. En fin de soirée, ils ont finalement décidé de se rendre dans les locaux de l'ancienne école maternelle Levot (Sanquer), fermée depuis deux ans.

 

«On ne sait plus quoi faire», soupire Bernard, du collectif Casss-papiers, venu en renfort. «Concernant la question d'un hébergement provisoire, on ne peut discuter avec personne. Ni avec Coallia (ex-Aftam), ni avec les élus... ». Chaque soir depuis le 10 août, ces ressortissants albanais, tchétchènes, serbes, kosovars, somaliens et arméniens occupaient les locaux de la mairie. En début de semaine, ils étaient encore 32 à dormir sur leurs matelas, entre les bureaux.

«Leur situation reste la même»

Depuis mardi soir, plusieurs groupes familiaux tchétchènes et albanais ont été pris en charge par Coallia (ex-Aftam). Mercredi soir, ils étaient 16 à passer la nuit au sein de l'hôtel de ville. Depuis hier, ils sont expulsés. «Qu'ils se trouvent à l'intérieur des locaux ou ailleurs, leur situation reste la même, soulignait, hier, Martin Jaeger, secrétaire général de la préfecture de Quimper, en précisant: tous les dossiers ont été examinés et certains ont pu être pris en charge. D'autres ne peuvent tout simplement pas être pris en charge dans le Finistère».

  • Nora Moreau

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/brest-les-demandeurs-d-asile-expulses-de-la-mairie-24-08-2012-1815579.php

 

Plus:

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/demandeurs-d-asile-expulses-de-la-mairie-24-08-2012-1815811.php

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 11:08

el-hundimiento.jpg Rajoy, chef du gouvernement, en Hitler dans sa tanière

 

Après la forte mobilisation des mineurs de charbon – toujours en lutte contre la réduction de 63 % des aides publiques , c’est au tour des ouvriers agricoles andalous de crier leur colère contre la politique du gouvernement.

 

Menés par le charismatique Juan Manuel Sánchez Gordillo, ils sont passés à l’offensive de manière pacifique en procédant à des réquisitions dans des supermarchés, en campant une dizaine de jours dans des terres agricoles propriété du ministère de la Défense, ou encore en occupant brièvement des succursales bancaires.

 

Depuis le 16 août, plusieurs centaines d’entre eux ont entamé une marche de seize jours jusqu’à Séville.

 

Ils souhaitent dénoncer les mesures d’austérité et la politique économique menée par le Premier ministre conservateur Mariano Rajoy. Le gouvernement prévoit d’économiser 102 milliards d’euros d’ici à la fin de 2014, un total qui inclut le plan de rigueur de 65 milliards déjà annoncé en juillet qui a pour principales mesures la hausse de la TVA, la baisse des allocations chômage et des coupes dans la fonction publique ainsi que dans les budgets régionaux de la santé et de l’éducation.

 

L’Andalousie est une des régions d’Espagne les plus touchées par la crise, avec 33,92 % de sa population au chômage.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/21/une-utopie-anti-crise-en-andalousie

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 10:51

Marinaleda est une ville sans chômage et aux loyers modiques. Alors que la politique d'austérité bat son plein en Espagne, son maire, Juan Manuel Sanchez Gordillo, a pris la tête d'un mouvement de résistance populaire.


21.08.2012 | Luis Giménez San Miguel | Público 


Juan Manuel Sánchez Gordillo a fait la une des journaux ces derniers jours après avoir mené une “expropriation forcée” de produits alimentaires dans plusieurs supermarchés, au côté de ses camarades du Syndicat andalou des travailleurs (SAT), pour les distribuer aux plus défavorisés. C’est dire si cet homme est un dirigeant singulier au sein de la classe politique espagnole. Anticonformiste, il a été critiqué pour ses dernières actions, y compris dans les rangs de la coalition de gauche Izquierda Unida [l’équivalent du Front de gauche français], dont son organisation, le Collectif uni des travailleurs-Bloc andalou de gauche, fait partie depuis 1986.

Sánchez Gordillo est un dirigeant historique du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC), colonne vertébrale de l’actuel SAT.
En outre, depuis 1979, il est maire de Marinaleda, une petite localité [de près de 3 000 habitants] de la région de Séville. Là, grâce à la participation et au soutien des habitants, il a lancé une expérience politique et économique originale qui a fait de ce village une sorte d’île socialiste dans la campagne andalouse.

Avec la crise économique, Marinaleda a eu l’occasion de vérifier si son utopie sur 25 kilomètres carrés était une solution viable face au marché. Son taux de chômage actuel est de 0 %. Une bonne partie des habitants sont employés par la Coopérative Humar-Marinaleda, créée par les ouvriers agricoles eux-mêmes après des années de lutte. Longtemps, les paysans ont occupé les terres de l’exploitation agricole Humoso [qui appartenaient à un aristocrate] et à chaque fois ils étaient dispersés par la Guardia Civil [la gendarmerie espagnole]. “La terre est à ceux qui la travaillent”, clamaient-ils. En 1992, ils ont fini par obtenir gain de cause : ils sont désormais propriétaires de l’exploitation. Sur leur site web, ils précisent que leur “objectif n’est pas de faire des bénéfices, mais de créer des emplois par la vente de produits agricoles sains et de qualité”.

Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l’huile d’olive vierge extra. Les travailleurs eux-mêmes contrôlent toutes les phases de la production, la terre appartient à “l’ensemble de la collectivité”. L’exploitation comprend une conserverie, un moulin à huile, des serres, des équipements d’élevage, un magasin. Quel que soit leur poste, les travailleurs reçoivent tous un salaire de 47 euros la journée et travaillent 6 jours par semaine, soit 1 128 euros par mois pour 35 heures par semaine [le salaire minimum est de 641 euros].

En pleine saison, la coopérative emploie environ 400 personnes, une centaine au minimum.
Mais chaque poste de travail n’est pas attribué à tel ou tel habitant : ils effectuent une rotation afin de s’assurer tous un revenu. “Travailler moins pour que tous aient du travail”, tel est le principe. Par ailleurs, certaines personnes travaillent de petites parcelles dont elles sont propriétaires. Le reste de la vie économique est constitué par des boutiques, des services de base et des activités sportives. Pratiquement, tous les habitants du village touchent autant qu’un travailleur de la coopérative.

Dans un entretien accordé à Público le mois dernier, Gordillo lui-même expliquait les répercussions de la crise à Marinaleda : “Elle se fait un peu sentir dans les prix des produits agricoles, dans le financement. Nous avons des problèmes de trésorerie, mais nous vendons bien les produits… D’une façon générale, la crise a été moins sensible dans l’agriculture et l’alimentation, souligne-t-il. Ce qui se passe, c’est que les gens qui avaient quitté la campagne pour travailler dans le bâtiment reviennent et cherchent du travail. Résultat, il faut non seulement maintenir l’emploi existant, mais l’augmenter, tout en sachant que l’agriculture bio crée plus d’emplois que l’agriculture traditionnelle. Pour sauver l’agriculture de la crise et de l’enchérissement des moyens de production agricole, nous essayons un commerce horizontal, avec un dialogue de coopérative à coopérative, et nous établissons des relations avec d’autres pays où il existe des expériences de ce type.”

Pendant les dernières décennies, dans une Espagne en proie au “boom de l’immobilier”, la spéculation s’est emparée du bâtiment. Marinaleda a décidé d’aller résolument à contre-courant.

 

Il est possible d’y louer une maison en bon état, de 90 mètres carrés, avec terrasse, pour 15 euros par mois. Seule condition : chacun doit participer à la construction de son logement, suivant la philosophie horizontale qui préside à toutes les activités de Marinaleda. La municipalité a obtenu des lotissements en alternant achats et expropriations. Ainsi, elle propose des terrains et fournit le matériel nécessaire à la construction du logement. Celle-ci est confiée aux locataires eux-mêmes, à moins que ces derniers ne rémunèrent des gens pour les remplacer. Par ailleurs, la mairie emploie des maçons professionnels pour qu’ils conseillent les habitants et réalisent les travaux les plus compliqués. Dernier point, les futurs locataires ne savent pas d’avance quel logement va leur être attribué, ce qui favorise l’entraide.

“Quand on travaille à construire une maison, on est payé 800 euros par mois”, note Juan José Sancho, un habitant de Marinaleda. “La moitié du salaire sert à payer le logement.” Du haut de ses 21 ans, ce jeune homme fait déjà partie du “groupe d’action” de la municipalité, lequel a pour mission, via l’assemblée, de gérer les affaires courantes de la municipalité. Selon lui, “cette mesure a été prise pour qu’on ne puisse pas spéculer sur l’immobilier”.

Autrefois, une grande partie des ouvriers agricoles savaient à peine écrire.
Ils disposent aujourd’hui d’une maternelle, d’une école primaire et d’un collège-lycée qui va jusqu’à la classe de seconde. La cantine ne coûte que 15 euros par mois. Toutefois, au dire de Sancho, “le taux d’échec scolaire est un peu élevé. Les gens ont un logement et un travail assurés, si bien que beaucoup ne voient pas l’intérêt de faire des études. C’est l’un des points que nous devons améliorer.”

L’engagement citoyen et la conscience politique des habitants de Marinaleda dépassent ceux de n’importe quel autre village de la région. “C’est aussi quelque chose de très présent parmi les jeunes, assure Sancho. Ici, tous les jeunes ont des idées politiques. Mais nous ne sommes tout de même pas aussi engagés que nos parents en leur temps. Eux, ils ont tout donné pour conquérir ce que nous avons.”

A Marinaleda, il n’y a pas de police, et les décisions politiques sont prises par une assemblée à laquelle tous les habitants sont appelés à participer.
Quant au “groupe d’action”, il “traite toutes les questions urgentes, au jour le jour, explique Sancho. Ce n’est pas un groupe d’élus, ce sont des gens qui décident ensemble de la répartition des tâches qu’il faut mener à bien dans l’intérêt du village”.

En ce qui concerne les impôts, “ils sont très bas, ce sont les plus bas de toute la région”, à en croire Sancho. Les budgets sont décidés lors des réunions plénières de l’assemblée, au cours desquelles sont approuvés les différents postes. Ensuite, on procède quartier par quartier, car chacun d’entre eux comprend sa propre assemblée d’habitants, et c’est à cet échelon qu’on décide à quoi va être investi chaque euro du poste défini par la mairie.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 09:44

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Cela fait plus d'un an que les jeunes Chiliens se battent pour une profonde réforme du système éducatif. Ils ont, ces jours derniers, relancé leur mouvement en occupant notamment le principal batiment de l'université du Chili ainsi que des dizaines de lycées à Santiago. Prêts à se radicaliser.


22.08.2012 | Christian Palma | Página 12


Après plusieurs mois d'accalmie, les lycéens ravivent le mouvement étudiant, qui avait fait les gros titres dans le monde entier en 2011. Avant tout, ces jeunes Chiliens revendiquent un enseignement public gratuit et de qualité, et, depuis le début du mois d'août, les établissements emblématiques de Santiago sont assiégés.

 

A la suite des discours chocs de leurs dirigeants et des expulsions abusives menées par les policiers, les étudiants sont parvenus à leurs fins : remettre le sujet d'actualité (en raison de la répression, des violences et des arrestations), montrer aux Chiliens que le gouvernement de Sebastián Piñera n'a quasiment rien fait pour améliorer le système éducatif et qu'il poursuit la répression contre la "révolte des pingouins" [surnom donné aux lycéens], qui a entraîné la mort de Manuel Gutiérrez en 2011 [ce lycéen de 16 ans a été tué d'une balle lors de la grève générale, le 26 août 2011. Une enquête est toujours en cours pour déterminer qui a tiré]. Souvent, les adolescents qui sont arrêtés ont à peine plus de 15 ans.


Parmi les événements qui ont le plus choqué les citoyens et qui ont encouragé les élèves du secondaire, on compte l'occupation par la police du principal établissement public chilien, l'institut national José Miguel Carrera. De nombreux présidents (Salvador Allende et Ricardo Lagos, entre autres) ont fréquenté cette école, qui a récemment célébré son 199e anniversaire. Quelques agents sont postés dans l'enceinte de l'établissement de jour comme de nuit pour empêcher que les jeunes n'occupent les lieux, une image qui a rappelé aux Chiliens les grandes heures de la dictature d'Augusto Pinochet.

 

Le lundi 20 août, à la suite d'une bataille rangée entre élèves et policiers, les jeunes ont réussi à pénétrer dans l'école pendant quelques heures. Peu après, les plus téméraires ont été délogés de force par la police, qui a arrêté 10 élèves ainsi que quelques responsables et professeurs, non loin de la résidence présidentielle. Et ce n'est pas tout. A quelques mètres de là, les étudiants de l'université du Chili se sont emparés du bâtiment central du campus.


Toujours dans le centre de Santiago, le 21 août, des étudiants de l'Institut supérieur de commerce ont entamé une grève de la faim devant leur établissement et nombre d'entre eux se sont enchaînés aux grilles de l'entrée. C'est l'intervention de la police qui a mis fin à la manifestation. Par la suite, les jeunes filles du lycée où a étudié [l'ancienne présidente socialiste] Michelle Bachelet se sont fermement opposées aux forces de l'ordre.


Ce climat effervescent, relancé par les "pingouins", s'est étendu aux universités, qui regrettent de ne pas s'être mieux organisées l'an passé. L'adhésion des citoyens au mouvement ayant faibli, différentes manifestations ont pour but de relancer le mouvement haut en couleur de 2011 : le 20 août a eu lieu une manifestation en sous-vêtements, et le 22, c'était un cortège à vélo. Une manifestation est prévue ce 23 août, et le 25 sera rendu un hommage à Manuel Gutiérrez, l'adolescent abattu par la police en 2011.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/22/etudiants-et-lyceens-de-nouveau-mobilises

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 14:15

 AL FARABI INDEX

 

Lors de ce point presse seront représentés les syndicats de la CGT des Marins du Grand Ouest, de la CGT de la métallurgie de Brest et des environs, l’Union Départementale CGT,  des représentants d’associations qui demandent des comptes sur les  refus d’accorder  par l’Etat Français un endroit, puis un port  refuge à l’armateur du « MSC FLAMINIA ».

 

L’Association MOR GLAZ  sait de bonnes sources que les professionnels du port de Brest étaient prêts à réceptionner ce navire.

 

Depuis 40 jours, ce porte-conteneurs cherche un endroit pour se réfugier, à deux  reprises les ministres en charge de l’Ecologie des Transports et de l’Economie Maritime ont refusé à l’armateur du « MSC FLAMINIA » les eaux de la Zone Economique Exclusive (ZEE).  Deux ministres n’ont pas assumé les responsabilités.

 

En décembre 2011, trois ports refuge étaient retenus par la France, Le HAVRE, CHERBOURG et BREST. Au moment de les utiliser, c’est une autre affaire…les décisionnaires ne sont pas « plus » nombreux.

 

Parce qu’il y a eu frilosité de la part de ces deux  ministres, allons-nous  devenir « nous sommes déjà » la risée et le ridicule du monde maritime par manque d’initiative.

 

L’association MOR GLAZ apprenait le 7 août 2012 que l’armateur était appelé « forcé et contraint » de négocier avec le port de ROTTERDAM qui pourrait accueillir son navire. Une autre option serait choisie:  l’Allemagne, contrairement à d’autres nous ne sommes pas d’accord, car d’autres choix auraient dû être retenus. Et  la réindustrialisation  de la France dans tout ça ? Vous venez d’exporter des centaines de milliers d’heures de travail ailleurs, la manœuvre n’est pas très honorable.

 

Jean-Paul HELLEQUIN  

Président de l’Association MOR GLAZ

 

 jp.hellequin@wanadoo.fr                    contact@morglaz.org                              06.84.62.44.52

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:45
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30 juillet 2012
  

Au moment même mercredi 25 juillet où des milliers de salariés manifestaient devant le siège de PSA, en stéréo, le PDG Varin tenait conférence de presse et le duo Montebourg Sapin présentait le plan de soutien gouvernemental au secteur automobile.


Cette attaque de PSA contre les salariés s’inscrit dans la continuité des politiques appliquées depuis vingt ans dans toute l’industrie automobile. La construction de la mobilisation “tous ensemble” doit s’accompagner de propositions qui donnent toute son actualité au combat anticapitaliste. C’est le sens de cette contribution.


PSA a obtenu l’aval du gouvernement pour la suppression de milliers d’emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay


Le PDG Varin a été fidèle à son arrogance habituelle : huit mille suppressions d’emploi, Aulnay menacée de fermeture, 819 millions d’euros de pertes annoncées pour le premier semestre et un milliard de nouvelles économies jusqu’en 2013. La « bonne » stratégie de PSA sera maintenue : ce PDG droit dans des bottes de plus en plus piteuses ne comprend que la logique du rapport de forces. A bon entendeur, salut les salariés !

 

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:34

charles-doux

Économie jeudi 23 août 2012

LIRE AUSSI. Doux : les syndicats très remontés

Le comité d'entreprise du volailler Doux se réunit, ce jeudi, au siège du groupe volailler à Châteaulin (Finistère). Un millier d’emplois sont menacés.


« Doux a sacrifié le pôle frais pour sauver son activité volaille congelée. Maintenant, il va devoir mettre la main à la poche pour offrir une enveloppe digne de ce nom aux salariés qu’il va mettre à la porte », martèle Jean-Luc Guillart, élu CFDT du groupe Doux.


Un comité central d’entreprise se réunit ce jeudi pour faire le point sur l’activité poulets congelés, placée en redressement judiciaire, et sur le pôle frais, mis en liquidation par le tribunal de commerce de Quimper le 1er août.

Cinq offres partielles de sites ont été déposées. Une sixième pour l’abattoir de Graincourt (Nord) est toujours en cours d’examen.


« Sauver davantage d’emplois »


Les élus CGT, CFDT, FO et CFTC ont missionné le cabinet Syndex pour analyser les offres. Pour l’abattoir de Sérent (Morbihan), Syndex constate que le dossier déposé par les salaisonneries Tallec préserve le plus d’emplois, mais l’offre du géant LDC, avec un projet industriel à la fois sur Doux Laval et sur Sérent, pèsera lourd dans la balance. Les juges quimpérois trancheront sur les offres, le 5 septembre.


Le gouvernement ne lâche pas le dossier Doux. « Je recevrai ces prochains jours avec mon collègue Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, les différents candidats aux reprises de sites, indique Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire. Nous regarderons, offre après offre, ce qui peut être fait pour renforcer le volet industriel et social. Nous nous battons pour sauver davantage d’emplois. »


Pour Graincourt, les experts étudient « la solidité et la fiabilité » du projet d’un industriel iranien. Le site de Blancafort (Cher) est toujours sans repreneur. L’État essaie de convaincre l’un des industriels d’élargir son offre à cet abattoir de dindes (243 salariés).


Jean-Paul LOUÉDOC.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Doux.-Un-comite-d-entreprise-sous-tension_40785-2106347_actu.Htm

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:28

23 août 2012 à 08h40 -

 

La situation des demandeurs d'asile occupant encore l'hôtel de ville demeure stagnante.

 

Alors que deux familles tchétchènes ont pu être logées à l'hôtel, la quinzaine de sans-papiers restante, bien que sommée dequitter l'accueil de la mairie, hier matin, est finalement restée sur les lieux, hier soir. «Nous attendions la nouvelle visite d'un huissier en fin d'après-midi, raconte l'un des membres du collectif Casss-papiers. Personne n'est venu.

 

Pas même un représentant de la municipalité.

 

Les familles ne comprennent pas ce qui se passe et ne cessent de se poser des questions...». Seule éclaircie au tableau, une Albanaise d'une trentaine d'années et son enfant de 5 ans auraient pu être hébergés dans les locaux de Coallia (ex-Aftam), au port de commerce.

 

«Pour la suite, on envisage plusieurs solutions afin de loger les sans-papiers, souligne un autre représentant de Casss-papiers. Pourquoi pas les faire occuper l'ex-gendarmerie de L'Harteloire, depuis longtemps désertée, ou encore une ancienne école. Voire même les locaux du PS...».

  • Rédaction de Brest

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-sans-papiers-une-quinzaine-de-ressortissants-toujours-en-mairie-23-08-2012-1814909.php

 

et Ouest France:

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Brest.16-demandeurs-d-asile-occupent-encore-la-mairie_40779-2106190------29019-aud_actu.Htm

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Sans-papiers-a-Brest.-Une-ecrivaine-demande-au-maire-de-faire-preuve-d-humanite-_40779-2106238------29019-aud_actu.Htm

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:25

23 août 2012 à 10h58 


Un comité central d'entreprise se tient ce matin au siège du groupe Doux, à Châteaulin (29). A l'ordre du jour : l'examen des rapports sur les offres de reprise du pôle frais. Mais avant le CCE, les syndicats ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne se prononceront pas sur ces offres. C'est aussi à partir de ce jeudi que le gouvernement reçoit les candidats à la reprise du pôle frais du volailler Doux. Objectif : '"arracher un maximum d'emplois", a expliqué le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot. 

 

 

Depuis 10 h ce matin, le comité central d'entreprise du groupe Doux est en réunion au siège du groupe Doux pour examiner les rapports sur les offres de reprise du pôle frais. Dans l'attente de nouvelles, des syndicalistes font chauffer le thermos à café devant les locaux enveloppés d'un épais brouillard.

Avant même l'entrée en réunion, les syndicats ont affirmé d'une seule voix qu'en tout été de cause, ils ne se prononceront pas. Cet après-midi, les syndicats espèrent aussi en savoir plus sur les contours du Plan de sauvegarde de l'emploi qui, pour l'heure, est bien insuffisant à leurs yeux.


"Manque d'information et de transparence"


Raymond Gouiffès, délégué central CGT du groupe Doux, a dénoncé, avant le CCE "un manque d'information et de transparence sur les offres des reprises et sur le PSE", le Plan de sauvegarde de l'emploi.

Lors de ce comité central d'entreprise, seront présentés aux syndicats le rapport des administrateurs judiciaires sur les offres de reprise et le rapport d'un cabinet indépendant sur ce même sujet. Mais "il manque énormément d'informations dans le rapport des administrateurs, toutes les organisations syndicales sont unanimes, on ne va pas se prononcer ce matin, on va demander un report", a précisé le syndicaliste.

"Le plus important c'est le PSE: il n'y a rien, il est vide, c'est un PSE de pauvre", a expliqué Jean-Luc Guillard, délégué central CFDT tandis que plus d'une trentaine de syndicalistes, salariés et élus étaient réunis devant le site avec des banderoles. "Il ne faut pas que Charles Doux se dédouane, il est responsable de la casse, il doit mettre la main au porte-monnaie".


Des candidats reçus à Paris

 
"A partir de ce jeudi, je recevrai les différents candidats à la reprise du pôle frais, avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, pour améliorer les offres qui ont été déposées" devant le tribunal de commerce de Quimper le 10 août, expliquait de son côté Guillaume Garot.


Cinq offres de reprise pour sauver 683 emplois sur 1.700 environ


Cinq offres de reprise partielle de Doux Frais ont été déposées par les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiproteol) associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec.

En l'état, ces offres permettraient de sauver 683 emplois sur environ 1.700, mais plusieurs sites comme Blancafort (Cher, 244 emplois) ou Graincourt (Pas-de-Calais, 254 emplois) n'ont pas trouvé preneur.


L'objectif : "arracher un maximum d'emplois"

 
L'objectif des discussions entre le gouvernement et ces groupes est "d'améliorer ces offres sur un volet industriel et sur un plan social, pour arracher un maximum d'emplois", a ajouté le ministre de l'Agroalimentaire.

"Nous nous battons pour trouver une solution pour chaque site, en particulier pour Graincourt et Blancafort où il n'y avait pas d'offre. Chaque fois qu'on peut arracher dix emplois ici, 50 emplois là, c'est une petite victoire"

Interrogé sur une sixième offre de reprise du site de Graincourt pour le compte d'une société iranienne, qualifiée d'irrecevable juridiquement par l'administrateur, le ministre s'est montré prudent. "Nous en vérifions la solidité"


Doux frais : le tribunal se prononcera le 5 septembre


Le tribunal de commerce de Quimper se prononcera le 5 septembre sur ces offres de reprise de Doux frais. Pour les autres activités de Doux (export et produits élaborés), le tribunal a prolongé la période d'observation jusqu'au 30 novembre.

  • La redacweb avec la rédaction de Châteaulin et l'AFP

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/doux-frais-plan-de-sauvegarde-de-l-emploi-un-pse-de-pauvre-denonce-la-cfdt-23-08-2012-1814520.php

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diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

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Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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