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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:33

Entremont_Le-poher_2_11_11.jpg

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:02

Ambiance tendue hier en mairie : entre 70 et 90 employés sont venus dire « non » à l'annualisation du temps de travail.

Débutée au printemps, service par service, la réorganisation du temps de travail des employés municipaux s'est arrêtée aux services techniques. Hier entre 11 h et midi, entre 70 et 90 employés des espaces verts, de la voirie et du bâtiment ont débrayé en allant manifester en mairie.

 

Les fonctionnaires protestent contre « l'annualisation » du temps de travail.« Le chef de service nous a proposé un planning avec cinq horaires différents à l'année. On nous propose de travailler moins en hiver et plus en été », peste Jean-Marie Dagorn, employé aux espaces verts. Aimé Gourlet, à la voirie, dénonce « l'augmentation de l'amplitude des journées. On nous propose de travailler selon les besoins. Mais on ne veut pas perdre nos 35 heures. »


Une réunion aujourd'hui


Trois agents ont été reçus par le maire, « furieux » que les employés aient investi la mairie, selon Aimé Gourlet. L'entretien a débouché sur la mise en place d'une réunion ce vendredi, à 14 h, avec le maire et les parties concernées.

Aux ressources humaines, on assure être « surpris » par le mouvement social.« Nous étions dans une phase de discussions avec les employés. Rien n'est tranché », indique Lenaïc Robin, la directrice des ressources humaines.

Une première réunion entre le personnel et les ressources humaines a eu lieu en octobre.

 

 « Il s'agissait de voir s'il y avait des aménagements d'horaires possibles. »Du côté des employés, on conteste la « méthode » de ces réunions. « On ne nous laisse pas le temps de parler. Et on nous affirme que les autres services ont validé l'annualisation alors que c'est faux », dénonce Aimé Gourlet. Pour le parti A Bâbord Toute, « cette action traduit, pour le moins un malaise, et sans doute plus encore, un mal être ».

 

Enfin, le malaise entre les cadres dirigeants et le personnel se dessine. Puisque cinq représentants du personnel de la CGT sur huit vont démissionner de leur poste pour protester contre « le non-respect des règles et du temps de parole » en comité technique paritaire.

 

Thomas SEGUIL
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:58
laposte
vendredi 04 novembre 2011

Les postiers de Brest, Sud PTT et CGT, inquiets de la dégradation de leurs conditions de travail, appellent à la grève.

Trois questions à...

 

Yves Abiven, délégué Sud PTT du Finistère.

 

Quelles sont les raisons de votre mobilisation ?


Il y a un ras-le-bol général des salariés du centre de tri postal de Brest qui compte 172 personnes. Nos conditions de travail se dégradent sans cesse avec un recours toujours plus grand aux contrats à durée déterminée et aux intérimaires. Lorsqu'il manque du personnel, les cadres mettent la main à la pâte et occupent des postes techniques. C'est totalement anormal alors que de nombreuses personnes attendent dehors un emploi.

 

Quels sont les risques ?


Ils sont nombreux et concernent la sécurité des personnes, notamment la nuit. Les rythmes deviennent infernaux. Il y a des remplaçants qui travaillent parfois cinq nuits d'affilée par semaine. Dans d'autres cas, ce sont des postes de titulaires qui ne sont pas remplacés. Alors le courrier expédié en urgent attend et n'est pas traité dans les délais. De fait, les gens n'ont plus la prestation pour laquelle ils ont payé et une lettre peut mettre plusieurs jours à arriver.

 

Qu'avez-vous décidé de faire ?


Dans un premier temps, nous avons convoqué ce jeudi soir une assemblée générale extraordinaire (1). La direction a convenu qu'il y avait un manque de personnel sans toutefois proposer de solutions. Face à cette fin de non-recevoir, il a été décidé de se réunir prochainement pour décider des modalités d'une grève du centre de tri.

 

 

Recueilli parSabine NICLOT-BARON
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:55
socialjeudi 03 novembre 2011

Ambiance tendue ce jeudi midi en mairie de Concarneau : entre 70 et 90 employés sont venus protester contre la réorganisation du temps de travail. En investissant les locaux municipaux, les fonctionnaires ont dénoncé « l’annualisation du temps de travail ».
Mais aussi « la méthode utilisée par les responsables de services lors des réunions de concertation ». Trois agents communaux ont été reçus par le maire, qui a fixé une réunion ce vendredi, à 14 h, pour trouver une issue.

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:48
arton354
vendredi 04 novembre 2011

Cette audience présidée par Patrick Dieumegard et à laquelle ont participé le PDG Louis Lagassé, ses avocats Philippe Matignon et Vincent Netter ainsi que Jacqueline Négrerie et Marc Le Meil, salariés représentés par Dominique Le Guillou-Rodrigues et Philippe Brun.

 

Procédure de sauvegarde


La procureure a requis une procédure de sauvegarde, demande mise en délibéré jusqu'à aujourd'hui vendredi. Cette procédure mêle phase amiable et phase judiciaire. Si elle est adoptée, un ou des juges-commissaires, mandataires judiciaires ou administrateurs judiciaires seront désignés.

 

« C'est une mesure préventive, le but des représentants des salariés est aussi d'agir en amont », poursuit Dominique Le Guillou-Rodrigues, « nous désirons sauver le site, l'outil de travail. Nous préférons représenter les salariés à ce stade que devant les Prud'hommes. Lagassé n'est pas en cessation de paiement. »


Paradoxe


Le paradoxe est bien que Lagassé LCI (communication et industries), à Douarnenez, se porterait bien financièrement sans cette difficulté de trésorerie. Le groupe canadien a racheté le site douarneniste de Lannugat à EADS en avril 2005, devenant sous-traitant d'EADS pour les réseaux de télécommunication sécurisés et développant un service après vente.

 

Si la mise en place d'un centre d'appel a fait long feu, le travail de l'équipe de Lagassé technologies, constituée sur le même site en 2008, a permis récemment la création d'un système révolutionnaire de surveillance à distance de matériaux de chantiers, outils, fioul, souvent cibles de vols. Lagassé LCI compte actuellement 250 salariés (avec les personnes en intérim). Son chiffre d'affaires était de 64 M€ en 2010.

 

Droit d'alerte


Inquiets de l'état de la trésorerie, les salariés du comité d'entreprise avaient lancé la première phase du droit d'alerte début octobre :

 

« Nous avons eu un comité d'entreprise extraordinaire auquel participait Louis Lagassé, pour poser des questions d'ordre général mais nous n'avons pas eu de réponses concrètes. Nous avons alors lancé la phase 2 du droit d'alerte avec la désignation du cabinet d'expertise Secafi, afin de rédiger un rapport. Ce cabinet analyse les comptes de l'entreprise depuis 2005, mais il n'a pas encore rendu son expertise. C'est le rapport des comptes 2010 qui sert de support à la procédure actuelle », explique Marc Le Meil délégué syndical du comité d'entreprise.

Le montant des sommes ponctionnées n'a pas été dévoilé.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-250-salaries-de-Lagasse-fixes-aujourd-hui-_40734-2007557------29019-aud_actu.Htm

 

 

Marc ESCUDIÉ
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:43

Deux syndicats, CGT et Sud PTT ont appelé les salariés à se mobiliser ce soir au centre de tri postal de Brest en organisant une assemblée générale extraordinaire. Ils étaient près d’une cinquantaine à 17 h devant l’entrée du centre, dans la zone de Kergaradec. « Le climat social est mauvais, alerte Philippe Poupon pour la CGT. La direction fait appel à des contractuels, des intérimaires. Les cadres effectuent des tâches d’exécution. Il y a un taux d’absentéisme important, preuve qu’il y a un vrai mal être parmi les salariés. »

Un avis que partage aussi Yves Abiven pour le syndicat Sud PTT. « Il y a une dégradation générale des conditions de travail. Des remplaçants travaillent cinq nuits par semaine et lorsqu’il reste du courrier non traité par manque de personnel, il est envoyé en éco. De fait les clients n’ont plus la prestation pour laquelle ils ont payé. »

Face à ce qu'ils considèrent comme une fin de non-recevoir de la part de la direction, les syndicats vont se réunir pour décider des modalités d’une grève du centre de tri.

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:40
Économiejeudi 03 novembre 2011

Le tribunal de commerce de Brest a nommé un administrateur provisoire de la Société brestoise de réparation navale. La décision a été prise mercredi. Les ouvriers balancent entre colère contre leur patron et espoir de reprise.


Ces derniers n’ont appris qu’hier matin par la bande qu’un administrateur provisoire, Me Merly, de Rennes, avait été nommé par le tribunal de commerce de Brest. Du coup, ce jeudi matin, ils ont décidé d’envahir les locaux de Meunier SA, une filiale du groupe Meunier, le propriétaire de la Sobrena. Meunier SA, spécialisée dans l’usinage et les machines complexes, qui emploient 106 personnes, a dû cesser le travail.


http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Reparation-navale-a-Brest-la-Sobrena-sous-administration-provisoire_40779-2007401_actu.Htm

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:43


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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:13

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À Brest, les travailleurs de la réparation navale sont menacés d'être privés d'emploi d'ici à la fin novembre. La Sobrena, qui compte 250 salariés et a régulièrement recours à de nombreux intérimaires, menace en effet de déposer le bilan faute de commandes.

La sous-traitance en cascade et le recours à l'intérim sont monnaie courante dans la réparation navale, qu'elle soit militaire, pour le compte de DCNS (Direction des constructions navales), ou civile, pour le compte des armateurs. La Sobrena passait pour être la locomotive de cette activité à Brest et sa disparition fait planer une menace sur toute la réparation navale civile. Environ 800 salariés en vivent, en plus des salariés directs de la DCNS.

La Sobrena est la première utilisatrice des équipements et des investissements du port de Brest. En 2008, 18 millions d'euros ont été investis pour l'élargissement de la forme de radoub numéro 1. Et, en mai de cette année, cinq millions d'euros ont été prévus pour l'achat d'une grue supplémentaire. Deux formes de radoub, sur les trois que comptent les installations portuaires, lui sont réservées. Elle bénéficie sans compter des services des spécialistes du port, les pilotes, les lamaneurs, sans compter les courtiers de la Chambre de commerce.

Ceux de la Sobrena, qui n'entendent pas perdre leur emploi, ont donc retenu leur PDG pendant une journée pour lui demander des explications. Celui-ci avait jugé de bonne politique de n'avertir personne, pas ses salariés bien sûr, comme c'est d'usage chez ces gens-là, mais pas plus les personnalités qui pouvaient s'estimer mêlées de près ou de loin à ses affaires. Aucune des sommités qui se rencontrent régulièrement pour discuter et allouer des aides de toute nature aux industriels de l'activité navale n'était semble-t-il au courant des difficultés de la Sobrena. C'est ce qu'a déclaré à la presse le maire PS de Brest, François Cuillandre, qui se croyait pourtant dans les petits papiers du PDG.

Le 29 octobre, pour bien marquer leur volonté de ne pas se laisser jeter à la rue, les travailleurs de la Sobrena ont installé une coque de navire sur la place de la Liberté. Ils l'ont baptisée l'Espoir II, pour marquer la continuité avec l'année 1987, où déjà une coque de navire baptisée l'Espoir trônait devant l'hôtel de ville. Suite à leur lutte, 150 travailleurs parmi ceux qui étaient menacés de licenciement par la fermeture de leur chantier avaient été repris par le groupe Meunier, sous le nom de Sobrena.

Six cents personnes ont accompagné cette inauguration symbolique, dont des enfants et des anciens de la navale, venus pour affirmer leur volonté de vivre dignement et la nécessité de maintenir l'emploi.

Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2257&id=32

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:11
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Le patron de la Sobrena, François Meunier, entend prendre sa retraite. À 58 ans, il estime pouvoir se mettre au vert sans rien devoir à quiconque.
Ce monsieur est l'héritier d'une dynastie, vieille de plus d'un demi-siècle, dont la fortune s'est construite autour de l'activité navale. Ce n'est pas un de ces petits patrons sans grande notoriété dont il est de bon ton de nous vanter les difficultés, en opposition aux détenteurs de grandes fortunes. Le groupe Meunier a pris son essor comme sous-traitant de premier plan dans l'activité navale militaire lorsque l'arsenal de Brest était aux mains du ministère de la Défense. Il possédait jusqu'en 2005 la SDMO, entreprise fabriquant des groupes électrogènes, qui a compté jusqu'à 800 salariés avant d'être cédée au groupe américain Kholer.
On entend dire maintenant qu'il y aurait une crise de surcapacité dans le monde des armateurs. Beaucoup de navires devraient être mis à la casse en 2012, et ce serait autant de moins à réparer. Dans les années 1980, un armateur gardait un bateau environ trente ans. Mais maintenant l'investissement se ferait sur dix à quinze ans. Au bout de cinq années d'exploitation, l'armateur ferait un bon arrêt technique, et au bout de dix ans il revendrait son navire ou l'enverrait à la casse. Peut-être ! Mais pourquoi ces armateurs ne devraient-ils pas être tenus pour responsables du maintien des emplois ? Parmi les gros clients de la Sobrena, il y a eu pendant des années, à côté de Brittany Ferries, le groupe Shell, un des plus puissants groupes pétroliers de la planète, pour tout ce qui concerne ses méthaniers dédiés au trafic en Manche.
Rien d'étonnant en tout cas à ce que Meunier, après tant d'autres, invoque l'état du marché. Mais comment savoir s'il n'est vraiment plus en mesure, ou pas, de garantir l'emploi ? Tous ses comptes devraient être rendus publics. Ceux de la Sobrena comme ceux des autres entreprises qu'il dirige encore, mais aussi les comptes de ce que lui et ses proches, de même que les banquiers, les armateurs, les donneurs d'ordres ont pu gagner sur le dos des salariés de la navale.
Le travail doit être réparti entre tous, et l'ensemble des exploiteurs qui en profitent ou en ont profité devraient en être solidairement responsables, en garantissant des salaires permettant à tous de vivre dignement.

Correspondant LO
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