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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:29

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)

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Avec le vote global du budget à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, la pression monte au sein du Front de Gauche. S’abstenir ou voter contre ? « Dans la majorité qui a permis le changement » dixit Pierre Laurent, ou pour « une autre majorité de gauche avec des socialistes et des écologistes » comme le dit Mélenchon ?

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Jeudi 15 novembre, les sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen ont voté contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui a été rejeté. Ils ont donc confirmé le positionnement des élus du Front de Gauche à l’Assemblée nationale qui avaient eux aussi voté contre quelques jours plus tôt.


Le problème maintenant posé au Front de Gauche est celui de s’opposer de façon conséquente à l’ensemble du budget d’austérité présenté par le PS, à l’Assemblée nationale et au Sénat où le PCF est en situation de faire et défaire la majorité.


Des votes qui pourraient sonner la discorde entre les deux principales composantes du Front de Gauche.Car Mélenchon le dit partout : s’il y était, il voterait clairement contre. Du côté du PCF, les choses sont plus compliquées.


Votes différents ?


Son vote contre le PLFSS, à l’Assemblée nationale puis au Sénat, met le PCF dans une certaine difficulté. Pour justifier son geste, le parti a sorti un communiqué officiel intitulé « La « solidarité majoritaire » au Sénat, c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 ». Les dirigeants communistes y disent – à juste titre – que le PS, appuyé par la droite, a refusé tous les principaux amendements proposés par les parlementaires du Front de Gauche. Tout en rajoutant de suite « Pourtant la majorité est diverse comme l’a été le rassemblement qui a permis de chasser la droite. Cette diversité doit être respectée et entendue »…

 

Toute la contradiction du positionnement du PCF y est résumée, contradiction confirmée par l’abstention des députés du Front de Gauche sur le vote global du budget à l’Assemblée nationale le mardi 20 novembre.


Du côté du PG, on tortille moins. « On doit voter contre si on veut faire comprendre à l’opinion publique qu’il y a deux lignes à gauche » dit même Éric Coquerel. Et à François Delapierre de rajouter : « En votant contre, on dit : Si c’étaient nous, ce serait mieux ! ».


Stratégies divergentes ?


Car derrière ces dissonances sur le vote budgétaire, des perspectives différentes s’affirment. Concluant la conférence de presse du lundi 12 novembre présentant le « contre-budget » proposé par le Parti de gauche, Mélenchon lui-même l’a formulé : « Je suis prêt à diriger le gouvernement de ce pays avec une autre majorité de gauche faite de socialistes et d’écologistes. On a de très bons économistes qui sont capables de déposer un collectif budgétaire vingt-quatre heures après ma nomination ».


Cet objectif de constitution d’une majorité alternative qui mise sur l’échec de Hollande-Ayrault et du PS n’est pas du goût du PCF.

 

Pour Olivier Dartigolles, « il ne faut pas dresser des murs à l’intérieur de la gauche ». Marie-Pierre Vieu va même plus loin : « on n’y arrivera pas uniquement en unifiant la gauche de la gauche (…) On ne peut pas être dans la négation du PS, même si on est conscient de son tournant libéral ».


Alors que se profilent déjà à l’horizon les élections municipales où le PCF peut avoir beaucoup à perdre, le combat pour le leadership du Front de gauche est lancé. Il se dit même que la prochaine étape pourrait être la présidence du conseil national du Front de gauche actuellement exercée par Pierre Laurent… et que lorgne Mélenchon. L’unité est un combat ?


Manu Bichindaritz

 

Le canard enchaîné:

 


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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:22

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)

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Entretien avec Didier Menard, médecin à Saint-Denis (93) et vice-président du Syndicat de la médecine générale (SMG).

Soutiens-tu la grève des médecins hospitaliers ?


La grève des chirurgiens et autres médecins adeptes du dépassement d’honoraires est d’une telle indécence que même eux finissent par s’en apercevoir. Ils arrêtent leur grève car cela pénalise les malades. Quelle découverte ! Et pendant qu’ils sont dans une phase propice de prise de conscience, ils vont peut-être comprendre que les dépassements d’honoraires aussi pénalisent les malades, mais là j’ai des doutes !


À vouloir trop tirer sur la corde, elle finit par céder. Le régime complémentaire ne peut plus suivre la course effrénée des dépassements d’honoraires, les cotisations atteignent de ce fait des niveaux qui ne sont plus accessibles pour la classe moyenne et c’est elle, la plus nombreuse, qui permet au système de fonctionner. Ces médecins sont donc en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis.


Les internes se sont mobilisés pour la même revendication ?


Effrayés par la crainte de ne plus pouvoir faire comme les aînéEs, c’est-à-dire s’installer là où ils le veulent pour y pratiquer les honoraires qu’ils désirent, les internes de spécialités se sont mis en grève. Mais très vite, ils se sont aperçus que cette position n’était pas tenable. Alors ils avancent des revendications plus corporatistes, à savoir leurs conditions de travail, notamment le non-respect du temps de repos après les gardes. Cela est juste, l’hôpital ne respecte pas le temps de travail des internes, on peut même se demander s’il respecte tout simplement l’interne… Sous le prétexte que celui-ci est en apprentissage, il devient corvéable à merci.


Les syndicats d’internes protestent donc contre cette situation mais ce n’est pas une raison pour penser que puisqu’ils sont victimes de cette injustice, il est normal qu’ils se rattrapent une fois les études finies dans un exercice de luxe payé par le malade ! Cela fabrique un complexe de supériorité assez nauséabond. Non, l’acte d’un médecin spécialiste, d’un chirurgien, même s’il réclame une dextérité particulière, n’a pas plus de valeur que celui d’un médecin généraliste qui fait face à la complexité d’une situation de maladie chronique. Cela ne justifie en rien un dépassement d’honoraires. En plus cela ne règle en rien la question de l’adaptation du système de l’offre de soins libérale aux nouvelles réalités.


Quelles sont ces nouvelles réalités du système libéral ?


Ce système est à bout de souffle. Les valeurs sur lesquelles il s’est construit en 1928 ne sont plus adaptées aux défis de santé d’aujourd’hui. Le paiement à l’acte, l’exercice solitaire, la liberté d’installation, ne répondent plus aux besoins des populations. Quelle est la liberté de choix du patient pour le médecin quand ce choix se fait par l’argent ? Les maladies d’aujourd’hui ne sont plus celles d’hier.

 

Pour y faire face, il faut un autre mode d’organisation tourné vers l’organisation collective. Le médecin n’est plus le seul à agir sur le parcours d’une personne malade. C’est un ensemble d’acteurs de différents champs qui agissent : du sanitaire, du social, de la solidarité des aidants familiaux, et bien d’autres encore qui apportent des solutions aux problèmes des malades. Le médecin libéral spécialiste revendique de conduire une micro-entreprise libérale pour exercer son métier, et les honoraires qu’il réclame sont utilisés pour faire vivre cette micro-entreprise.


Que propose le Syndicat de la médecine générale ?


A ce modèle très libéral, nous opposons la construction d’un service public de santé de proximité. L’important, c’est le premier recours, celui qui permet d’entrer dans le système de santé. Il doit être organisé de manière collective dans des structures implantées sur le territoire où travaillent différents soignants en lien avec l’action sociale. Ces structures pratiquent la santé communautaire, c’est-à-dire avec et pour la population.

 

Les modes de rémunération sont variés et adaptés à la situation du territoire. Cela peut être le salariat, la capitation, la forfaitisation... L’important est de permettre la mise en œuvre d’un projet de santé qui réponde aux besoins de la population, population qui participe à la vie de ces structures, faisant par là même vivre la démocratie sanitaire. Cela n’est pas une utopie, des lieux existent déjà en France où des soignants font vivre ces projets de santé.


Propos recueillis par Christian Bensimon

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:19

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)

 

 Une jeune femme, Savita Halappanavar, est morte récemment en Irlande après que l’hôpital lui ait refusé l’avortement.

 

C’est un des symboles du recul des droits des femmes et de la violence de la société à leur encontre dans le monde entier. La crise mondiale sert aux classes dirigeantes pour justifier les conflits armés et la domination impérialiste, faire des budgets d’austérité. Elle sert aussi au patronat pour faire des plans sociaux, exiger plus de flexibilité et de rentabilité.


Contre la guerre et la domination néo-coloniale


L’impérialisme est source de nombreux conflits armés et / ou situation de misère, d’exploitations des populations dominées dans lesquels les femmes sont encore des cibles privilégiées. La pratique du viol de guerre, permettant de terroriser toute une population, est toujours d’actualité. Quand les femmes migrent, elles sont confrontées à un violent racisme qui ne fait qu’aggraver leur situation.

 

Contre l’austérité


À l’échelle mondiale, les femmes fournissent encore un travail énorme et gratuit pour produire la nourriture, élever les enfants, prendre soin des plus faibles. Avec l’austérité, les tâches prises en charge par la collectivité sont désormais assurées gratuitement par les femmes ou « sous-­traitées » par les femmes disposant de revenus à des femmes plus précaires (c’est le sens du développement des « services à la personne »). L’absence ou la casse de l’accès à la contraception et à l’avortement dans de bonnes conditions sanitaires tue des femmes par centaines, à l’instar de Savita Halappanavar. L’absence ou la mise à mal de l’éducation, des transports, des crèches… maintiennent les femmes dans la dépendance de leur père puis de leur mari, et de leur patron pour les salariées.

 

Contre l’offensive patronale


La guerre du patronat pour faire payer la crise aux travailleurs est aussi une guerre pour la faire payer aux travailleuses. Les femmes sont encore plus que d’habitude utilisées comme variable d’ajustement. On les persuade par l’éducation, les médias, etc, que leur vraie place est au foyer. En même temps on leur fait intégrer le marché du travail comme appoint : en temps partiel ou en intérim, qui ne donnent pas la stabilité et / ou un revenu suffisant pour vivre autonome. Ce travail des femmes considéré comme de l’appoint est massivement moins bien payé que celui des hommes (autour de 25 % de salaire en moins en moyenne). Les femmes sont aussi les premières licenciées, cela provoque moins de résistance puisqu’est ancrée l’idée que la femme sera plus utile au foyer « à sa vraie place ».

 

Dans la rue pour nos droits !


L’ensemble des ces éléments témoigne des violences morales, symboliques, physiques et sexuelles inacceptables faites aux femmes. Les violences s’accentuent avec la crise. De grandes affaires comme l’affaire DSK ou le procès de Créteil en France montrent que le discours dominant est de déconsidérer la parole des femmes, de légitimer ou minimiser la violence. C’est en prenant nos affaires en main que les droits des femmes au travail, dans la rue ou à la maison progresseront.  

 

C’est pourquoi le NPA appelle à manifester avec les organisations féministes le 25 novembre dans le cadre de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes.


Carlita Garl

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:14

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:10

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)

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Pas de jaloux : Bruno Gollnisch, dirigeant du Front national, a participé aux deux manifestations parisiennes contre le droit au mariage pour les couples homos. Celle organisée principalement par l’Alliance Vita de Christine Boutin le samedi 17 et celle organisée par l’Institut Civitas des intégristes catholiques et différents courants de l’extrême droite le lendemain.


 Alors que les manifestations organisées le samedi ont tenté de se donner un vernis plus respectable, la manifestation du dimanche révélait plus clairement le fond idéologique de la croisade des réacs : les intégristes catholiques et différents courants de l’extrême droite ont paradé à Paris derrière des banderoles proclamant notamment que « la famille est la base de la nation » ou que « La France a besoin d’enfants, pas d’homosexuels ». Et en région tous ces courants se sont mêlés dans des manifestations communes.


Ne pas laisser le terrain


Derrière la question de l’égalité des droits, ce sont les tenants de l’ordre moral qui vont faire leur miel des vacillations de la gauche et Marine Le Pen qui jubile. Il est temps d’organiser la riposte pour ne pas leur laisser le terrain. Pour l’instant ce sont des initiatives fragmentées et pour beaucoup spontanées qui ont mobilisé les milieux LGBTI, féministes et antifascistes.


À Paris un collectif de 200 ­activistes de différents réseaux a organisé dimanche une action devant l’église Saint-Nicolas du Chardonnet dans le Quartier latin à Paris, fief des intégristes et des franges catholiques de l’extrême droite. Aux cris de « Nous sommes tous des enculés » les activistes ont occupé le perron de l’église, et ont déployé une banderole « Homophobes » sur la façade d’un hôtel, lieu de départ de la manifestation homophobe.


À son échelle le succès de cette action montre la nécessité d’une riposte d’ampleur pour ne pas permettre aux franges les plus réactionnaires de profiter des hésitations et reculs du PS et obliger le gouvernement à reconnaître l’égalité entière des droits.


Denis Godard

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:27

24 novembre 2012 à 18h18 -Agrandir le texte

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Ce samedi, à 17 h, entre 120 et 130 personnes se sont rassemblées place de l'échiquier à Guingamp (Côtes-d'Armor) pour exprimer leur opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44).

 

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Les manifestants se sont rendus devant la sous-préfecture, créant quelques perturbations au niveau de la circulation. une fois sur place, des personnes revenant tout juste de Notre-Dame-des-Landes ont rendu compte, au mégaphone, de la situation sur place avant d'inciter les personnes présentes à s'y rendre. Le cortège a ensuite poursuivi son chemin dans le centre-ville, escorté par la gendarmerie.

  • Virginie Chenard

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/guingamp-entre-120-et-130-manifestants-contre-l-ayraultport-24-11-2012-1919069.php

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Guingamp.-Plus-de-100-manifestants-contre-l-aeroport-Notre-Dame-des-Landes_40771-2136827-pere-redac--22113-abd_filDMA.Htm

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:24

24 novembre 2012 à 16h48 

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À Quintin, dans les Côtes-d'Armor, les salariés de la société laitière des Volcans d’Auvergne sont inquiets.

 

Spécialisée dans la fabrication de lait et jus de fruit UHT, cette usine, où travaille une cinquantaine de personnes, pourrait pâtir du rapprochement en cours entre la coopérative Terra Lacta, groupe auquel elle appartient, et le groupe laitier et deuxième groupe fromager français Bongrain (marques "Elle et Vire", "Caprice des Dieux" ou encore "Tartare").


Un rapprochement qui se traduirait par la vente du site quintinais… Une information que nous a confirmée, ce samedi, le maire de Quintin. "Le directeur de la laiterie m’en a informé, ainsi que le maire de Saint-Brandan, il y a environ deux semaines maintenant, indique Yves Briens. Nous partageons l’inquiétude des salariés. S’ils nous sollicitent, on sera là."

  • Arnaud Le Hir

http://saint-brieuc.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/quintin/quintin/quintin-22-les-salaries-de-la-societe-laitiere-volcans-d-auvergne-inquiets-24-11-2012-1919050.php

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:20

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25 novembre 2012 

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À l'appel de plusieurs associations regroupées au sein du collectif OGM35, environ 300 personnes ont manifesté, hier, dans les rues de Rennes pour dire non aux OGM, «ni dans les auges ni dans les assiettes».

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Symboliquement ce sont des brouettes qui ont ouvert le défilé: «Chaque année, 2 millions de tonnes de soja transgénique sont utilisées dans l'aliment du bétail breton, soit 77 brouettes par minute», expliquaient les manifestants.

 

Ils souhaitaient dénoncer «les importations d'OGM qui rentrent dans la chaîne alimentaire» même si sa culture en plein champ n'existe pas sur notre territoire. «Il faut une vraie réflexion en Bretagne pour permettre aux agriculteurs de mettre en place des filières sans OGM», expliquait Emmanuel Lebrun du collectif OGM 35.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rennes-300-personnes-disent-non-aux-ogm-25-11-2012-1919224.php

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:16

25 novembre 2012 

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Environ 150 personnes se sont rassemblées, hier midi, place de la Mairie, à Rennes, pour protester contre les expulsions des migrants.

 

Parmi eux, les enfants qui se retrouvent avec leur famille à la rue, une situation que voulaient notamment dénoncer les manifestants. Pierre est professeur au collège Échange de Rennes où deux élèves se sont retrouvés sans solution de relogement après avoir été expulsés: «Il y a des enfants qui ont passé des nuits dans la rue, c'est inacceptable! ».

 

Selon les manifestants, entre 45 et une centaine d'enfants de migrants scolarisés pourraient se retrouver à plus ou moins long terme dans le même cas de figure.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rennes-rassemblement-de-soutien-aux-enfants-de-migrants-25-11-2012-1919227.php

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:08

24 novembre 2012 à 21h28 

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Un millier de personnes se sont rassemblées hier à Rennes, pour défendre et réclamer une nouvelle fois "le mariage pour tous".

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Regroupés derrière une banderole "L’égalité n’attend plus", les manifestants, parmi lesquels des élus arborant l’écharpe tricolore, ont défilé dans les rues du centre-ville au cri notamment de : "Homos hétéros : égalité des droits".

 

"Nous sommes réunis pour rappeler de façon positive et offensive au président de la République ses engagements sur le projet de loi ouvrant au mariage et à l’adoption pour tous les couples", soulignait Erwan Le Hô, président du centre gay, lesbien, bi et trans (CGLBT) de Rennes.

 

"L’engagement 31 du candidat Hollande sera tenu. Cette loi fera progresser l’égalité et elle marquera la République Française", a soutenu une élue rennaise devant les manifestants.

  • Erwan Miloux

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/mariage-pour-tous-un-millier-de-manifestants-a-rennes-24-11-2012-1919114.php

 

Lorient, mariage pour tous. «Il est temps de s'engager!»

25 novembre 2012 

 

Après les promesses électorales, ils veulent enfin des actes. Près de 200 personnes se sont rassemblées hier après-midi, place de l'hôtel de ville, pour dire oui au mariage pour tous.


En réponse aux manifestations organisées, le week-end dernier dans plusieurs villes de France, par les opposants au mariage pour tous, les partisans se sont rassemblés hier après-midi pour manifester leur soutien à ce projet mais aussi leur impatience. Comme un clin d'oeil aux célébrations encore interdites aux couples homosexuels, près de 200 personnes se sont réunies sur le parvis de l'hôtel de ville, à l'endroit où les jeunes mariés effectuent leurs premiers après la cérémonie officielle.

«La France est en retard»

De nombreux jeunes ont répondu à l'appel lancé par trois copains Émilie Dabo, Mickaël Cornec et Cyril Vallée mais aussi des militants de partis politiques (UDB, Verts, Parti communiste, Jeunesse socialiste) ainsi que des élus municipaux, venus apporter leur soutien à titre individuel. Lors des prises de parole, les organisateurs ont demandé au Président Hollande de transformer sa promesse électorale en engagement. «Le mariage pour tous est une réalité aux Pays-Bas depuis 2001.

 

En 2010, le Portugal et l'Argentine l'ont autorisé après d'autres pays. Aujourd'hui, la France est en retard». Et le représentant de Stonewall, l'association gay du pays de Lorient, d'ajouter: «C'est une revendication pour l'égalité des droits de la République. Nous sommes déjà égaux devant l'impôt». Tous considèrent que le vote de la loi promise s'impose rapidement après les hésitations du Président de la République qui ont, à leurs yeux, encouragé la réaction des opposants.

«La société l'a déjà accepté»

«Ceux qui manifestent contre sont d'un autre temps. Il s'agit d'un combat pour l'égalité», affirme Emmanuelle Williamson, adjoint au maire en charge de la culture. Même sous la pluie et dans le vent, la frilosité n'est plus de mise pour les partisans. «La société l'a déjà accepté. Quand je participe aux réunions parents-élèves, nous venons à deux mamans pour nos enfants. Ça ne pose aucun problème», témoigne une mère de famille. Le tout jeune collectif à l'origine du rassemblement appelle à maintenir la pression. «S'il le faut, nous organiserons des manifestations».

 

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/mariage-pour-tous-il-est-temps-de-s-engager-25-11-2012-1919462.php

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Lorient.-200-personnes-pour-le-mariage-pour-tous_40811-2136815------56121-aud_actu.Htm

 


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