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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:11

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Lundi 18 juin, 80 personnes ont manifesté à l'initiative des syndicats CGT et SUD devant la Plate-forme industrielle du courrier (PIC) de Rennes qui devait ouvrir ce jour-là.


Si la direction continue d'expliquer dans les médias que ce nouveau centre mécanisé est un progrès pour tout le monde, les postiers savent, pour leur part, qu'il s'agit uniquement de faire des gains de productivité considérables. Ce choix industriel a pour conséquence de supprimer 400 emplois à Rennes, Vannes et Saint-Brieuc avec les fermetures des centres de tri actuels. Les agents qui travailleront sur cette PIC en paient donc le prix puisqu'ils devront effectuer des samedis en plus en équipe de jour et des dimanches en plus en équipe de nuit.


Plusieurs postiers des PIC de Caen et Rouen ont participé à ce rassemblement pour témoigner des dégradations subies au fur et à mesure des restructurations, et de l'emploi précaire qui se développe dans leurs centres (CDD, intérimaires...). Des travailleurs de l'usine PSA La Janais sont venus en voisins au rassemblement pour dire leur solidarité vis-à-vis des postiers et expliquer les menaces qui pèsent sur l'emploi dans leur entreprise.


Ces échanges entre travailleurs ont fait voir à quel point les suppressions d'emplois concernent l'ensemble du monde du travail. Beaucoup en ont conclu qu'il faut vraiment garder l'habitude de se rendre visite d'une entreprise à l'autre en cas de nécessité. Dans cette période d'attaques du patronat sur l'emploi, il faudra se retrouver ensemble pour préparer les ripostes à venir.


Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2290&id=25


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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:45

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Le candidat-président l'avait promis, le ministre de l'Économie vient de l'annoncer : des patrons vont voir leur salaire plafonné.

 

Mais le plafond atteint une belle hauteur et ne concerne que quelques dizaines d'individus.

Le ministère de l'Économie intitule la mesure : Moralisation et encadrement des rémunérations des dirigeants d'entreprises.

 

Le titre est audacieux.


En fait la mesure concerne les mandataires sociaux, c'est-à-dire les dirigeants nommés par les conseils d'administration des entreprises publiques dont l'État est l'actionnaire majoritaire. Sont donc visés les présidents et autres PDG d'une cinquantaine d'entreprises détenues majoritairement par l'État, comme la SNCF, EDF, France Télévisions, la RATP et autres, et une vingtaine de leurs filiales.


Initialement, la rémunération de ces patrons devait être plafonnée à vingt fois le salaire le plus bas dans l'entreprise qu'ils dirigent. Finalement, ce plafond sera calculé sur la base de vingt fois le salaire moyen des 10 % des salariés les moins payés dans une quinzaine des plus grandes entreprises publiques. Le plafond s'est ainsi élevé pour atteindre la coquette hauteur de 450 000 euros par an, soit près de 27 fois le smic et non pas vingt fois comme l'électeur crédule aurait pu le penser.


À en croire les journaux économiques, une vingtaine de mandataires sociaux des grandes entreprises du public gagneraient plus de 450 000 euros par an et seraient donc sur la sellette.

 

Mais pas les hauts cadres de ces entreprises -- dont certains gagnent pourtant plus que leur patron -- car leur salaire est fixé par contrat de travail et le gouvernement se dit donc dans ce cas incompétent. Les entreprises publiques où l'État n'est pas majoritaire, telles que France-Télécom ou GDF, ne sont pas non plus concernées.

 

Pour celles-ci, le ministre promet de « donner des instructions fermes pour que soit portée la même exigence ». On imagine l'efficacité de telles promesses... Enfin, pour ce qui concerne les entreprises privées, ce même ministre nous assure de sa « conviction que cela inspirera l'assainissement de certaines pratiques ». Là, on entend carrément les grands patrons rigoler.


Pour sûr, si cela ne dépend que du gouvernement, les patrons ont encore de beaux jours, et de gros salaires, devant eux.

Sophie Gargan

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2290&id=10

 

Commentaire:

 

Lisez le "Canard Enchainé" cette semaine! Il donne des détails sur les salaires de ceux qui ne sont pas visés.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:40

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De renoncement en renoncement

À Saint-Denis, Patrick Braouezec, député PCF puis apparenté depuis dix-neuf ans, qui se présentait sous l'étiquette Front de gauche, a été battu le 17 juin par Mathieu Hanotin, conseiller général socialiste sur la ville mais presque inconnu localement. La circonscription n'avait jamais été perdue par le PCF.


Si ce jeune élu de 33 ans a bénéficié de la « vague rose », ce n'est pas la seule raison de cet échec de Braouezec.

 

Et c'est bien dans la politique menée par le PCF et ses satellites rénovateurs ou refondateurs, donc par Braouezec lui-même, qu'il faut chercher les causes de cet effritement électoral.


Les communistes de Saint-Denis ont payé, comme tout le parti, le prix de la participation de ministres communistes aux gouvernements passés.

 

L'électorat populaire a eu tendance à mettre dans un même panier les notables socialistes et communistes. Le milieu de gauche local a eu de plus en plus de mal à voir la différence entre la politique menée par les élus PCF et socialistes.

 

Braouezec a lui-même fortement contribué à brouiller les cartes.

 

Il n'a cessé de prendre ses distances à l'égard du PC, estimant sans doute avoir plus de chances de bénéficier d'un poste ministériel. Ainsi, dès 1995, il a appelé indifféremment à voter écologiste ou communiste. En 2007, il a carrément appelé à voter Bové, refusant de soutenir Marie-George Buffet. Puis en 2010, en pleines élections régionales, il a annoncé sa décision de quitter le PCF et a rassemblé des dissidents dans la Fase (Fédération pour une alternance sociale et écologique), où le mot communiste disparaît.


Mais, à tout bien considérer, l'évolution de Patrick Braouezec n'a fait que devancer celle du PCF.

 

Au premier tour de ces élections législatives, il a eu soin de se présenter comme une composante de la majorité présidentielle. Les dirigeants du PCF, au nom de l'accord électoral national avec le PS, lui ont demandé de se désister au profit du candidat socialiste qui l'avait devancé. Patrick Braouezec a refusé.

 

Il est vrai que le Parti socialiste lui avait, par le passé, montré qu'il faisait lui-même peu de cas des accords électoraux puisque, malgré des accords de désistement réciproque, il s'était maintenu à Saint-Denis contre le Parti communiste aux municipales comme aux cantonales.

 

Les dirigeants du Front de gauche n'en ont pas moins apporté leur soutien au candidat socialiste local, qui a pu arborer fièrement sur sa profession de foi le sigle du Front de gauche et celui du PCF... alors que Braouezec ne pouvait qu'invoquer des soutiens locaux.


La perte de la circonscription est l'illustration de l'effritement du PCF. Cette bataille perdue a sans doute contribué à dérouter un peu plus des militants attachés, à leur façon, à l'idéal communiste.


Aline Urbain

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2290&id=8

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:15

 

 

La destruction de la sécu anglaise le "NHS" (national health service) est la "feuille de route" d'Andrew Lansley ministre de Cameron, il l'a répété hier, le comparant à un tanker en direction d'un iceberg.

Ce service de santé gratuit et universel ( My God!) avait été crée par un travailliste gallois Aneurin Bevan et les conservarteurs n'ont eu de cesse de le démanteler.

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:56

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:48

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La page est donc tournée. Sarkozy et sa bande sont virés et c'est très bien. 

 

François Hollande a la majorité absolue, sans même avoir besoin des autres forces qui se situent dans la majorité présidentielle, EELV et le Front de gauche. Mais la vague rose parlementaire ne correspond pas à une mobilisation populaire. Le PS a surtout profité d'un mode de scrutin  antidémocratique et des rivalités entre l'UMP et le FN.  L'abstention record, plus de 44%, en particulier dans les quartiers et les cités populaires, parmi les jeunes exprime la méfiance du  monde du travail vis à vis de la gauche libérale.


Les pleins pouvoirs… pour le changement ou l'austérité ?


Le PS a les pleins pouvoirs, il a tous les  moyens de mettre en œuvre le changement promis. Ce n'est pas ce qui s'annonce. Le futur gouvernement n’aura d’autre politique que de s‘adapter aux rapports de forces dominants, aux intérêts des groupes financiers et industriels.

 

Alors que la récession s'annonce avec les plans de licenciements, l'aggravation du chômage le gouvernement n'a pas d'autres réponses que les effets de manche de Montebourg. Dès maintenant il est emporté dans la tourmente de la crise de l’Europe capitaliste.

 

Hollande se plie au traité budgétaire concocté par Merkel et Sarkozy pour imposer à tous les peuples la règle d’or de l’austérité.

 

Il prétend mettre en œuvre une politique de croissance mais tout en restant dans le cadre de la concurrence, de la course à la rentabilité financière, du retour aux équilibres budgétaires par l’austérité. Ce sera encore aux travailleurs, à la population de payer la note.


Rassembler contre l’austérité


Ce n'est pas cela qu'attendent toutes celles et tous ceux qui ont viré Sarkozy et sa bande. Ils ont voulu mettre fin à une politique entièrement soumises aux intérêts des riches, des possédants, des financiers. Mais Hollande se situe dans la continuité. Le changement auquel aspire la grande majorité de la population ne pourra se faire qu'en allant bien plus loin sans laisser les démagogues de droite et d'extrêmes droite dévoyer le mécontentement.


L’heure est au rassemblement de toutes les forces, de toutes celles et tous ceux qui refusent l’austérité en une opposition de gauche au gouvernement, une opposition qui organise les mobilisations pour la défense des droits sociaux et démocratiques du monde du travail.


Les élections législatives qui avaient lieu en Grèce, elles aussi, dimanche dernier apportent la démonstration que face au camp des partis qui veulent imposer l’austérité et les exigences de la BCE et du FMI, il n’y a pas d’autre issue que de  construire le rassemblement des forces qui refusent ces diktats pour mettre en place un gouvernement s’appuyant sur les mobilisations populaires pour annuler la dette, refuser l’austérité, remettre en cause la dictature de la finance.


Ici, comme en Grèce, il n’y a pas d’autre politique pour les travailleurs et les classe populaires que de prendre leurs affaires en main.

 


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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 13:09

 

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17/08/2011 à 16h44 Marie Kostrz | Journaliste Rue89

 

(De Lille) A 9 heures, près de Lille, la bibliothèque de Lézennes est encore déserte.

 

Jusqu’à ce que deux femmes franchissent les portes de l’établissement les bras chargés d’une grosse caisse remplie de livres pour enfants. Certains sont truffés de préjugés sur la place de l’homme et de la femme dans la société. D’autres non.


Depuis juillet 2010, Véronique Cochard et Brigitte Kaiser mènent un projet qui a encore peu de doublons en France. Avec leurs organisations respectives, le Collectif régional pour l’information et la formation des femmes (Corif) et l’Institut lillois pour l’éducation permanente (Ilep), elles luttent contre les stéréotypes de genre qui sont véhiculés dans les livres pour enfants

 

Au premier étage de la bibliothèque, douze femmes – pas un seul homme n’est présent – bavardent joyeusement. Elles travaillent toutes dans le secteur de la petite enfance et suivent l’atelier créé par les deux collègues.

Après avoir travaillé sur l’égalité homme-femme dans le monde professionnel, puis avec les lycéens et collégiens, Véronique Cochard s’est rendu compte que la sensibilisation devait commencer encore plus tôt. Pour éviter que le sexisme ne soit intégré par les enfants dès leur plus jeune âge, rien de mieux selon elle que d’agir auprès des adultes qui prennent soin d’eux au quotidien.

« Le masculin, toujours mieux à même de représenter l’universel »

Ce projet, financé par l’Union européenne, est également mené en Italie, en Belgique et en Suède.

Le livre est pour les deux femmes un support intéressant : l’enfant le tient entre ses mains dès l’aube de sa vie et les stéréotypes sont encore nombreux à se glisser entre ses pages.


La mise en cause de la littérature jeunesse comme médium de transmission des rôles des femmes et des hommes dans la société n’est pas nouvelle. En 1949, Simone de Beauvoir avait déjà fait ce constat dans « Le Deuxième Sexe “.

Plus de cinquante ans après, les inégalités perdurent dans la littérature jeunesse. Contactée par Rue89, Sylvie Cromer, sociologue spécialiste des questions de genre et maîtresse de conférence à l’université Lille-II, précise :

‘Il n’y a plus beaucoup d’ouvrages où la maman fait la vaisselle pendant que le papa lit son journal dans le fauteuil. Mais malgré tout, les stéréotypes perdurent car le masculin est toujours mis en avant, il est toujours mieux à même de représenter l’universel.’

Elle précise que les hommes sont toujours dominants dans les histoires, particulièrement lorsqu’il s’agit d’adultes : ils représentent 60% des personnages. Les clichés sont nettement plus marqués dans les ouvrages destinés aux plus petits.

‘Une fille aura toujours une jupe ou une robe et des bijoux’

Dans les magazines adressés aux 0-6 ans, les garçons entretiennent des relations plus diversifiées que les filles, qui restent plus facilement cantonnées à la famille.

Brigitte Kaiser confirme que les stéréotypes sont particulièrement visibles pour les très jeunes :

‘Pour la formation, nous avons cherché des ouvrages non-sexistes pour les tout-petits, nous avons eu énormément de mal à en trouver.’

De manière générale, les personnages masculins sont également moins ‘marqués’ :

‘Un garçon n’aura pas forcément une barbe ou des lunettes alors qu’une fille aura toujours une jupe ou une robe et des bijoux.’

En espérant que le soir, ‘ça discute en famille’

A Lézennes, c’est la troisième et dernière fois que les douze femmes se retrouvent pour parler sexisme. Assises autour d’une grande table et avant de s’atteler au décryptage de la série de livres Martine, elles partagent leurs impressions sur la veillée de contes organisée quelques jours auparavant à la bibliothèque.

Un à un, Brigitte Kaiser et Véronique Cochard sortent des ouvrages de leur caisse. Tous ceux qui ont été lus aux enfants étaient entièrement non-sexistes.


A l’évocation du livre ‘A quoi tu joues ?’ qui démonte les stéréotypes tels que ‘les garçons, ça ne joue pas à la poupée’, Isabelle Renard, responsable d’une halte-garderie, pense que ‘le soir, ça a dû discuter en famille’.

Elle suppose qu’à l’avenir, les parents penseront que leur garçon deviendra un bon papa plutôt que de dire qu’il risque de devenir une fille.

 

Depuis la première séance, le discours des participantes a sensiblement évolué. Selon Véronique Cochard, elles sont à présent capables de sensibiliser les enfants comme les parents. Florence Bernard, qui encadre les enfants à la garderie, a apprécié la formation :

‘Je ne m’étais jamais posé ces questions sur les stéréotypes. Cet atelier permet d’avoir un autre regard sur les livres que nous lisons aux enfants et de mieux les choisir.’

C’est aussi la première fois qu’Anne-Lise Hainant, toute jeune bibliothécaire, suit une formation sur la littérature non-sexiste. La jeune femme assure que l’influence de la formation dépasse sa propre personne : lors des réunions avec ses collègues des autres établissements, elle ne manque pas de ‘les sensibiliser’.

‘Je ne mets plus forcément un bavoir rose à une petite fille’

Parti du livre, l’atelier permet néanmoins de faire évoluer le regard des professionnels sur l’univers dans lequel les enfants évoluent. C’est notamment le cas avec les jouets, qui reproduisent sensiblement les divisions entre hommes et femmes. Florence Bernard reconnaît :

‘Avant, on avait le réflexe de ne sortir que la caisse des jouets de garçons si aucune fille n’était à la garderie. Ce sont des habitudes dont on cherche à se débarrasser.’

Isabelle Renard, responsable d’une halte-garderie, a conscience que la distinction entre filles et garçons est reproduite par les adultes :

‘Quand les enfants sont très petits, ils n’ont aucun préjugés sur les jeux, les garçons vont vers le coin poupées d’eux-mêmes. Les petites filles sont aussi contentes de jouer aux petites voitures.’

L’atelier l’incite à être plus attentive à certains gestes du quotidien, répétés de manière inconsciente :

‘Je ne mets plus forcément un bavoir rose à une petite fille.’

Pour les garçons, la peur constante de l’homosexualité

Ce qui n’est pas toujours évident, la société accusant un retard dans le domaine :

‘Nous avons refait le coin poupées, avec la volonté de ne pas acheter de meubles roses. Nous avons eu énormément de mal à en trouver d’une autre couleur !’

Malgré le succès évident de l’atelier, certains préjugés ont la vie dure. Brigitte Kaiser regrette que si les filles s’aventurent assez facilement dans le domaine réservé habituellement aux garçons, le contraire est beaucoup moins fréquent :

‘Pour une fille, se comporter comme un garçon’ est valorisant, alors que le contraire est encore honteux. Chez les parents des petits garçons, il y a toujours la peur de l’homosexualité.”

Pendant l’atelier, une des éducatrices lance :

“Hors de question que mon fils fasse de la danse, sauf si c’est du hip-hop !”

Sylvie Cromer, sociologue, a aussi remarqué que cet obstacle est difficile à franchir :

“Il y a une croyance très vivace que l’égalité des sexes va apporter une confusion entre les sexes.”

Un déterminisme fabriqué qui bloque les enfants

Face à cette crainte, les enfants intériorisent certains comportements. Les professionnels de la petite enfance évoquent souvent le cas de petits garçons “honteux de dire qu’ils aiment jouer à la poupée”.

Sylvie Cromer poursuit :

“L’assignation des sexes n’est pas naturelle. Il faut qu’on arrive à faire comprendre que le sexe ne doit pas être un déterminisme car cela bloque le potentiel des enfants.”

La sociologue n’est pourtant pas pessimiste : dans les livres, les personnages d’enfants sont de moins en moins clivés, contrairement à ceux des adultes. Les rôles des filles et des garçons sont beaucoup plus interchangeables qu’auparavant. Les enfants sont également plus réceptifs au discours antisexiste. Elle affirme :

“Dans les livres comme dans la société, les rapports entre les sexes bougent.”

Mis à jour le 17/08/2011 à 17h20 : Sylvie Cromer est maîtresse de conférence et non professeur.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 12:53

20 juin par Lucile Daumas

 

A Rio, les femmes donnent de la voix contre le capitalisme vert.


Belle manifestation des femmes, ce lundi 18 juin, dans le cadre du Sommet des peuples à Rio de Janeiro. Elle a fait la une de certains titres de la presse brésilienne. L’objectif qui était de faire entendre la voix des femmes contre cette économie verte que les gouvernements réunis à Rio+20 sont en train de nous imposer est donc atteint.


Parties vers 7 heures du matin du campement que les femmes de la Marche mondiale des femmes (MMF) partagent avec les militants de la Vía campesina, près de 2000 femmes sont arrivé(e)s sur le site du Sommet des peuples, à quelques kilomètres de là où s’inaugurait la tente “Territoire global des femmes”.


Elles ont alors été rejointes par un nombre important de femmes et d’hommes et c’est un cortège de plus de 10 000 personnes qui s’est ébranlé pour porter leurs voix dans les rues du Centre de Rio.


Cette marche, organisée à l’initiative de la MMF, de Vía Campesina, de l’Articulaçao da mulheres brasileiras et de plus de 30 autres organisations, proclamait sur la banderole de tête: “Femmes em lutte contre la marchandisation de nos corps, de nos vies et de la nature”.

 

Le cortège, animé par plusieurs groupes de percussions, dont la batucada de la MMF, agitant au vent des banderoles de toutes couleurs, a circulé pendant plus de 4 heures dans les rues de la ville pour affirmer leur engagement contre l’économie verte, cette fausse solution à la crise écologique qui veut transformer la nature en prestataire de service et en un nouveau marché pour les capitaux spéculatifs.


“Le monde n’est pas une marchandise, les femmes non plus !”

“Pour les féministes, le capitalisme vert ne fait pas recette !”

“Femmes contre le terrorisme néolibéral !”

“L’argent du BNDES* est l’argent du peuple !”


Voilà quelques uns des slogans que l’on pouvait entendre ou lire sur les banderoles, à côté des revendications plus classiques, contre la violence, pour le droit à l’avortement, etc.


Dans le cortège, des femmes de tous les continents, de tous les pays, avec une forte majorité de femmes brésiliennes évidemment, mais aussi de la “matrie” latinoaméricaine.


Des paysannes, des femmes mineurs, des ramasseuses d’ordure, des indigènes, des syndicalistes et des militantes politiques.


Et cet appel : “María, ven con nosotros”.... “Femmes, rejoignez-nous !”


Lucile Daumas, Attac Maroc, Rio de janeiro, 19 juin 2012

 

http://www.cadtm.org/A-Rio-les-femmes-donnent-de-la

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 12:44

Par Sophie Chapelle (20 juin 2012)


La planète, nouvel objet à but lucratif ?

 

Demain, des ONG pourront acheter des quotas de baleines pour les protéger. Les parcs naturels pourront être évalués par des agences de notation. Les performances des forêts en matière de recyclage du carbone seront quantifiées.

 

Des produits financiers dérivés vous assureront contre l’extinction d’une espèce. « Nous sommes en train d’étendre aux processus vitaux de la planète les mêmes logiques de financiarisation qui ont causé la crise financière », dénonce le chercheur Christophe Bonneuil, à la veille de la conférence Rio+20. Entretien.

 

Basta !  : Cela fait vingt ans, depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, que l’on se préoccupe davantage de la biodiversité. Quel bilan tirez-vous de ces deux décennies ?


Christophe Bonneuil [1] :

 

Ce qui a été mis en place en 1992 n’a pas permis de ralentir la sixième extinction actuellement en cours [2]. Le taux de disparition des espèces est mille fois supérieur à la normale !

 

Cette érosion de la biodiversité est essentiellement due à la destruction des habitats naturels, à la déforestation, aux changements d’usage des sols.

 

La Convention sur la diversité biologique (CDB) adoptée à Rio il y a vingt ans se souciait certes de la biodiversité, mais son premier article indique clairement que la meilleure façon de la conserver suppose le partage des ressources liées à son exploitation.

 

Il s’agit donc de conserver la biodiversité par la mise en marché de ses éléments, à savoir les « ressources génétiques ».

 

La CDB entérine dès cette époque la notion de brevets sur le vivant.

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 12:21
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19 juin 2012
  

On ne peut qu’être admiratif face au score de Syriza lors des élections en Grèce ou devant les 23% remportés par le candidat de la gauche, Hamdeen Sabbahi, aux présidentielles égyptiennes.


Porteurs d’espoirs, ces résultats expriment d’abord un refus, celui d’une large part de celles et ceux d’en bas, de continuer à se laisser diriger comme jusqu’ici. Et aussi l’impossibilité, pour ceux d’en haut, de continuer à diriger comme ils l’ont toujours fait.


En plus de l’admiration, ces résultats poussent aussi à l’émulation, au rassemblement, comme pour Syriza, des forces de la gauche radicale au-delà des divergences, des intérêts de chapelle. Même chez nous, les appels se multiplient à dépasser la division.


D’aucuns n’hésitent d’ailleurs pas à l’imputer « aux égos surdimensionnés » des uns et des autres qui ne leur permettraient pas de marcher unis.

 

L’explication est simpliste.

 

Et en aucun cas elle ne permet de s’en sortir si ce n’est en stigmatisant des militants.


Depuis plus de 150 ans qu’il existe, le mouvement ouvrier est traversé par de profondes divisions : marxistes et anarchistes, réformistes et révolutionnaires, maximalistes et collectivistes, trotskistes, maoïstes, bordighistes, la liste est longue. Chaque option a des implications concrètes, des orientations divergentes ; mais le plus souvent, ce sont des pratiques qui ont provoqué schismes et ruptures.


Ce n’est pas l’appel moral à dépasser les divisions qui va en venir à bout dans la mesure où il ne permet pas de saisir la nature des divergences ni les pratiques auxquelles elles sont associées. Pire, l’histoire nous l’a dramatiquement démontré, c’est bien souvent « le droit de ne pas être d’accord » qui a été banni, au nom de « l’unité coûte que coûte »…


Pour nous, c’est dans la confrontation dans l’action des choix des uns et des autres qu’il est possible, si ce n’est de dépasser les divisions, du moins faire la part entre celles qui ont des raisons d’être et les autres. Mais, cela suppose d’agir ensemble, sur le même terrain, celui de l’organisation de celles et ceux d’en bas, pas celui de la gestion de l’ordre bourgeois, de ses institutions. 

 

C’est l’un ou l’autre.


En Italie, la participation du Parti de la refondation communiste au gouvernement Prodi avait été placée sous le signe du « parti de lutte et de gouvernement ». A la fin, c’est bel et bien le « gouvernement » qui a pris le dessus sur la « lutte » avec notamment le vote des crédits de guerre par les élus du PRC.


C’est forts de cet exemple pas si vieux que ça, que nous avions proposé, lors de la fondation de La gauche, de faire du refus de participer à tout gouvernement de coalition et des alliances électorales avec les sociaux-libéraux, les piliers de l’unification de la dite gauche radicale.


Balayées au nom de l’unité – elles auraient introduit une… division –, ces deux bornes restent plus que jamais d’actualité, si on veut une gauche de gauche.


* Editorial paru en Suisse dans l’Anticapitaliste n° 71, le 7 juin 2012.

 

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25612

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