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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:28

2012_01_flyers_2_pages_corrigee02-1.jpg

 

A l’occasion de la venue à Brest de la commission nationale post sententielle de la fédération citoyens et justice, le groupement Patati organise des rencontre citoyennes pour échanger sur les prisons.


De nombreux artistes seront les complices de l’évènement.


Christian Olivier et Têtes Raides interpréteront une lecture musicale du Condamné à Mort de Jean Genet

 

le 22 mars 2012

 

à l’Espace Vauban

 

à Brest.

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:09
Social mardi 20 mars 2012

Se basant sur une plaquette qui vient d'être diffusée, le syndicat Sud s'alarme d'une possible réorganisation des urgences psychiatriques dans le sud-Finistère.

 

Le document en cause indique «urgences psychiatriques 24 h/24 h, unité médico psychologique, avenue Yves-Thépot». Suit un numéro de téléphone qui est effectivement celui d'un service de l'hôpital Laennec à Quimper.

 

«Jusqu'ici les urgences psychiatriques, sans manifestation physique, étaient adressées au centre spécialisé Etienne-Gourmelen» pointent deux responsables syndicaux Sud, Jean-Paul Sénéchal et Patrice Houart.


Engorgement des urgences


Le syndicat dénonce «la politique du fait accompli» et exprime son opposition à cette réorganisation, «pour le confort du patient et en raison de l'engorgement des urgences à l'hôpital Laënnec.»

 

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-Le-syndicat-Sud-craint-une-reorganisation-des-urgences-psychiatriques_40820-2057146------29232-aud_actu.Htm


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 13:31

20 mars 2012 - 

    Dossier de l'eau... suite. Eau secours 29 (*) envisage une nouvelle saisine de la justice administrative. Elle juge «régressif et abusif» le règlement du service de l'eau dans l'agglomération quimpéroise.

     

    «Le président de l'agglomération vient, en effet, d'opposer une fin de non-recevoir à un recours gracieux que nous avions formulé avec d'autres associations, début février, en faveur d'une révision du nouveau règlement du service de l'eau de Quimper-Communauté adopté le 9 décembre 2011», a rapporté hier Yves-Pierre Le Berre, l'un de ses porte-parole. UFC Que Choisir, Eau Secours29, Eau et Rivières de Bretagne, l'Union des quartiers d'Ergué-Armel, le Carepa du Quinquis, Citoyens Acteurs de Plogonnec et Présence citoyenne de Pluguffan revendiquaient une révision du règlement «dans un sens moins défavorable à l'usager».

    «Clauses abusives»

    «Puisque la voie amiable, que nous privilégions à chaque fois, ne peut être empruntée, nous allons attaquer au tribunal administratif car ce règlement est régressif pour les usagers par rapport au précédent règlement signé en 2001», maintient Yves-Pierre Le Berre, porte-parole d'Eau secours 29. «Il comporte des clauses abusives définies dans l'annexe à l'article L132-1 du Code de la consommation et traduit, de la part de la collectivité, la volonté manifeste de transférer, sous couvert de conseils, les risques, coûts et responsabilités vers les usagers», rappelle-t-il.

     

    «Un exemple avec les réducteurs de pression, dont la collectivité conseille l'achat aux particuliers au-dessus de 5 bars. Des villes comme Besançon ont fait, elles, le choix d'équiper le réseau de 70 réducteurs collectifs pour maintenir la pression à 6 bars dans les zones à risque», illustre Yves-Pierre Le Berre. Ce recours surviendra après une première saisine du tribunal administratif, en avril 2011, à propos du règlement de service quimpérois adopté fin 2010, avant que la gestion de l'eau ne devienne une compétence intercommunale début 2012. Ce dossier suit son cours...

    * L'association revendique une cinquantaine d'adhérents.

     

    http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/quimper-agglo-eau-secours-29-envisage-un-nouveau-recours-20-03-2012-1638770.php

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    20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 12:55

    20 mars 2012 à 12h46 - 

     

    "Près de deux millions de personnes en France reçoivent une eau non conforme aux réglementations, car trop polluée", alerte l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, mettant en cause l'agriculture, à l'origine de près de 70 % des pollutions.


    "Si 97,5 % des Français ont accès tout au long de l'année à une eau de bonne qualité, en revanche, près de deux millions de consommateurs paient, eux, pour une eau non conforme aux critères réglementaires", affirme l'UFC-Que Choisir dans un communiqué.

     

    L'agriculture mise à l'index


    "Le cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium) met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource", ajoute l'association. Les départements les plus touchés par cette eau "contaminée" sont "dans les zones où l'agriculture est la plus intensive : le bassin parisien (Eure-et-Loir, Loiret, Seine-et-Marne, Yonne), le Nord (Pas-de-Calais) et la Champagne (Marne, Aube)", détaille l'UFC, affirmant que l'utilisation de pesticides dans l'agriculture "n'a pas diminué en dix ans".

     

    Une enquête menée sur deux ans


    L'association de consommateurs base sa mise en garde sur une enquête qu'elle a menée à partir des résultats d'analyses du ministère de la Santé, commune par commune, sur deux ans. Elle a ainsi retenu six critères "traduisant les principales contaminations" (qualité bactériologique, teneur en aluminium, radioactivité, pesticides, nitrates et sélénium).


    En dehors de l'agriculture, les autres sources de contamination de l'eau (31 %) sont liées "au défaut de traitement (qualité bactériologique, aluminium) et aux contaminations naturelles (radioactivité)" : "Elles touchent 1.500 communes et 500.000 consommateurs".

     

    Appliquer "le principe pollueur-payeur"


    Pour mettre un terme aux pollutions agricoles, l'UFC-Que Choisir demande "une protection efficace de tous les captages" et "une application du principe pollueur-payeur", mais aussi que "les aides de la Politique agricole commune (Pac) soient réservées aux modes de production s'inspirant des agricultures intégrées et biologiques".

    L'UFC-Que Choisir met à disposition, sur son site Internet www.quechoisir.org, les résultats, commune par commune, de ses relevés.

    • N. A., avec l'AFP

    http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/eau-du-robinet-l-ufc-que-choisir-tire-la-sonnette-d-alarme-20-03-2012-1639183.php

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    20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 10:57

    Zones-Elec---Bretagne.jpg

    "La région a battu le 9 février dernier son record de consommation électrique à 18.000 mégawatts (MW), dépassant le précédent pic de 17.150 MW enregistré le 7 janvier 2009, selon RTE. Un pic surmonté grâce à la bonne disponibilité du réseau et des moyens de production ainsi que la mobilisation des ÉcoW'acteurs."

    Or, la 3e conférence bretonne de l'énergie (Rennes, septembre 2010) nous parle d'une pointe bretonne estimée à 4353 MW la même date (07/01/09)!

    Que s'est-il donc passé?

    Et bien, il semble clair que le journaliste a confondu région Bretagne et l'unité électrique Ouest, qui comprends la Bretagne, certes, mais aussi un tas d'autres départements! (voir image). Cette zone est beaucoup plus réaliste pour une pointe de 18 GW, proche d'un 5e d'un record de pointe national! 

    Ceci est une preuve supplémentaire de l'ambiguïté de la communication de RTE autour de la conso Bretonne.
    Pourquoi donc RTE n'a t'il pas directement communiqué les chiffres Bretons, puisque Ecowatt est spécifique à la région Bretonne? Pourquoi avoir embrouillé le journaliste avec des chiffres concernant une zone plus large?

    Probablement parce que RTE est capable d'analyser les effets d'Ecowatt à l'échelle de toute l'unité électrique Ouest, et seulement de les estimer pour les échelles plus petites. Bref, encore une fois, il semble que des mesures fiables uniquement sur le périmètre Breton n'existent pas.
    Si ça se trouve, la Bretagne seule n'a peut-être même pas battu de record de consommation à cette date...
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    19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:39

    Par Sophie Chapelle (19 mars 2012)


    Les vertus d’une gestion publique de l’eau progressent en France.

     

    Face au cartel des multinationales de l’eau, des communes urbaines comme rurales préfèrent reprendre la main sur l’or bleu. Élus, militants associatifs, usagers, syndicalistes, réunis au Forum alternatif mondial de l’eau, témoignent de leurs expériences. L’enjeu : servir les usagers plutôt que de rémunérer des actionnaires, préférer une gestion démocratique plutôt que de favoriser le business de quelques-uns. Bref : se réapproprier ce bien commun.

     

    « Sans les ingénieurs et le savoir des multinationales, vous allez empoisonner les habitants de votre village », « Avant la fin de l’année, vous aurez doublé le prix de la gestion »… Michel Partage se souvient de l’angoisse qui l’a saisi quand sa petite commune a décidé de reprendre en main son réseau de distribution et d’assainissement de l’eau, en 2002. Ancien maire de Varages, un village du Var de 1 000 habitants, il est venu témoigner au Forum alternatif mondial de l’eau de son expérience. « Il y a un cap psychologique à passer, un maire a peur de l’inconnu, n’est pas épaulé. Dans les villages, il n’y a pas de directeur de cabinet, de chefs de service, de staff de techniciens, de moyens financiers pour rémunérer un cabinet d’étude. »


    Pourtant, neuf ans après la mise en place, le bilan du retour à la gestion publique de l’eau est sans appel. « Aucun élu ni usager n’imagine une autre gestion de ce bien commun de l’humanité sur la commune de Varages », assure Michel Partage, également président de l’association EAU (élus, associations, usagers). Un succès local qui s’inscrit dans une tendance nationale : l’intérêt pour un retour en gestion publique progresse. En une petite décennie, plus de 300 communes sont passées d’une gestion semi-privée à une gestion en régie publique. Parmi elles, des villes comme Paris, Grenoble, Rouen, Castres ou Cherbourg. Un mouvement qui touche aussi d’autres pays, depuis « la guerre de l’eau » à Cochabamba, en Bolivie (lire nos articles écrits sur la gestion de l’eau depuis 2008).


    Cartel de l’eau, opacité et corruption


    La médiatisation passée des « affaires » de corruption et des contrats jugés illégaux par la justice a initié le mouvement. Le cas grenoblois en est l’illustration la plus symbolique. La ville décide de remunicipaliser la gestion de son eau après la condamnation en 1996 à quatre ans de prison ferme de son ancien maire, Alain Carignon, pour des pots-de-vin perçus auprès de la Lyonnaise des eaux (Suez aujourd’hui). Sans oublier les déboires de Jean-Marie Messier, qui, à la fin des années 1990, bâtit l’empire Vivendi grâce, en partie, à la rente de la Compagnie générale des eaux (devenu Vivendi environnement puis ensuite Veolia).


    Assuré jusque dans les années 1950 à hauteur de 70 % par des régies publiques communales, ce service public a progressivement été « confisqué » par trois grandes entreprises : Veolia (ex-Générale des eaux, ex-Vivendi), Suez (anciennement Lyonnaise des eaux) et la Saur. Elles détiennent 69 % de la distribution de l’eau potable, Veolia se taillant la part du lion avec 39 % contre 19 % pour GDF Suez et 11 % pour la Saur.


    La gestion privée 25 % plus chère


    Face à ce cartel, beaucoup d’usagers et d’élus s’interrogent sur la possibilité de revenir en régie publique. « À Gap, notre contrat avec Veolia se termine en juin 2013, raconte un militant associatif. Il y a eu un audit théoriquement impartial dont les résultats ont démontré que la régie coûterait beaucoup plus cher. Résultat, tous les élus ont voté pour la reconduction de la délégation de service public. » Rien d’étonnant pour Gabriel Amard, président de la Régie publique Eau des lacs de l’Essonne qui se souvient de la pression subie : «  "Il va falloir racheter les réseaux, vous n’avez pas les compétences internes, le service de l’eau sera plus cher car les multinationales produisent pour beaucoup de communes, donc il y a des économies d’échelle…" Ce sont les mensonges que servent les multinationales aux élus locaux ! »


    En réalité, « le retour à la gestion publique ne coûte rien à la collectivité », souligne Gabriel Amard. Les réseaux appartiennent aux communes, qui ne font que les déléguer au gestionnaire du service de l’eau. Les employés et les ingénieurs, qu’ils travaillent pour le public ou le privé, sortent des mêmes écoles. « Enfin, quand il y a une économie d’échelle, c’est au profit de dividendes reversés aux actionnaires puisqu’en moyenne la gestion privée est toujours de 25 % plus chère que le coût de revient au m3 en régie publique », précise Gabriel Amard. À Paris, le départ de Suez et Veolia, et la reprise du réseau de distribution par la régie Eau de Paris, en 2010, ont permis de rationaliser l’organisation, d’éviter les chevauchements de fonction et de réaliser des économies d’échelle. Près de 30 millions d’euros ont ainsi été économisés dès la première année en régie. En mars dernier, l’Hôtel de Ville a même annoncé une baisse symbolique de 8 % du tarif de l’eau, ainsi que des aides sociales aux usagers en difficulté.


    Aider les usagers plutôt que de rémunérer les actionnaires


    Presque partout, l’exploitation publique en régie se révèle plus intéressante pour les usagers que la délégation à des entreprises privées. Ces dernières facturent en effet leur service nettement plus cher : de 20 % à 40 % il y a vingt ans à environ 12 % aujourd’hui. Avant d’envisager un retour en régie, plusieurs agglomérations qui considèrent leurs factures d’eau trop salées luttent pour négocier les tarifs à la baisse. Les « gestes commerciaux » des opérateurs privés se multiplient. En 2007, la Communauté urbaine de Lyon a obtenu une baisse de 16 % de sa facture chez Veolia. Même chose à Toulouse avec une réduction de 25 % et à Saint-Étienne, où le maire a négocié un abattement de 23 %, soit près d’un euro par m3.


    « Le principe de la gestion publique est de fonctionner à l’équilibre, alors que l’essence même des contrats de délégation de service public est de générer une marge pour pouvoir financer les capitaux privés investis dans l’entreprise et rémunérer les actionnaires », remarque Jacques Tcheng, directeur général de la régie des eaux de Grenoble. En régie, ce sont les élus qui décident annuellement du prix du service. À Paris, en 2011, le prix du m3 d’eau est passé sous la barre d’un euro. Les multinationales appliquent généralement un tarif dégressif. « Plus vous consommez, moins le m3 d’eau est cher ! Nous avons fait l’inverse. Les 120 premiers m3 coûtent désormais moins chers que les 80 suivants, eux-mêmes moins chers qu’au-delà de 200 m3 de consommation annuelle », explique Gabriel Amard, de la régie publique Eau des lacs de l’Essonne.


    Gratuité contre marchandisation


    La régie Eau des lacs de l’Essonne mise également sur la gratuité. « Les premiers m3 indispensables pour survivre, estimés à 3 litres par jour et par personne, sont donc gratuits, c’est à dire déduits de la facture. » Le paiement de l’abonnement ou d’une part fixe a également été supprimé. Partant du principe que l’eau pour la cuisine ou la salle de bains ne doit pas être accessible dans les mêmes conditions que l’eau qui concourt à un chiffre d’affaires, des tarifs différenciés sont également mis en place selon l’usage familial ou professionnel. Danielle Mitterrand, fondatrice de la Fondation France libertés, résumait la situation ainsi : « La marchandisation signifie que lorsque nous mettons sur une table deux verres pleins d’eau, l’un géré par une multinationale et l’autre par le service public, 1/3 du verre de la multinationale sert à rétribuer des actionnaires, alors que le service public consacre les trois tiers au service de l’eau, sans profit. » [1]


    Parler du seul prix sans évoquer les investissements serait une erreur. Une régie publique ne faisant pas de profits, tous les bénéfices de l’exploitation sont réinvestis dans le service. À Varages, la municipalité a fait le choix d’investir fortement dans la rénovation – les canalisations dataient de plus de 60 ans. Et dans l’extension du réseau plutôt que de baisser le prix du m3. C’est pourquoi « la délibération prévoit la stabilisation du prix de la gestion de l’eau à 2,45 euros le m3, assainissement et taxes comprises », précise Michel Partage. Une régie ne peut cependant se charger de toutes les opérations de maintenance : travaux sur le réseau, relevé des compteurs, facturation, exploitation de la station d’épuration… L’intervention du privé dans plusieurs prestations n’est pas contestée par les collectivités, à partir du moment où elle est contrôlée.


    Contrôle démocratique de l’eau


    Un contrôle démocratique accru fait aussi partie des exigences. Chez un opérateur privé, la comptabilité, malgré l’intervention d’un commissaire aux comptes, demeure interne à l’entreprise. Une régie, elle, est soumise à la comptabilité publique. À Paris, par exemple, un contrat d’objectifs lie désormais la Ville de Paris à sa régie, auquel se greffe un ensemble d’indicateurs sur la qualité de l’eau, les investissements, la recherche, le personnel, qui permettent à la ville de suivre avec précision son service. Le conseil d’administration de la régie a également été ouvert aux représentants du personnel, qui possèdent une voix délibérative, et aux associations de consommateurs telle l’UFC-Que Choisir, garantissant ainsi un contrôle citoyen sur les actes de gestion.


    Des associations de consommateurs siègent aussi au conseil d’exploitation de la régie Eau des lacs de l’Essonne. Ces usagers sont consultés sur chaque décision préalablement au vote du conseil de la Communauté de l’agglomération. « L’implication des usagers autour de chaque aspect nous a aussi conduits à effectuer des investissements sur le réseau six fois plus importants qu’avant », remarque Gabriel Amard. Leur participation a été déterminante dans la décision de passer en régie publique. Lors d’une votation citoyenne, 95 % des 4 949 votants (soit 2/3 des titulaires de compteurs d’eau) ont approuvé le retour en régie publique. La suite a été pensée et réalisée avec l’implication des usagers, de la définition des conditions d’accès aux investissements sur les installations et les réseaux de distribution, en passant par l’élaboration du règlement du service.


    Bien commun contre business


    « Au Forum mondial de l’eau (le forum institutionnel sponsorisé par Suez et Veolia, ndlr), on parle rente économique, capital écologique, technique et business, dénonce Anne Le Strat, présidente de la régie Eau de Paris. Ce que nous portons ici, au forum alternatif, ce sont la responsabilité collective, le bien commun, la démocratie, la citoyenneté. » La bataille politique pourrait se jouer dans les prochains mois avec le renouvellement des trois quarts des contrats d’eau et d’assainissement d’ici à 2015. Le Conseil d’État a en effet jugé [2] que la limitation dans le temps des délégations de service public – la durée du contrat avec un prestataire privé – était un principe impératif [3]. Avec les élections municipales de 2014, la période est propice à une mobilisation accrue des citoyens et usagers. Comme à Varages, en 2001, où les habitants ont décidé de transformer les élections municipales en un référendum : pour ou contre la régie. Avec un taux de participation supérieur à 80 %, le dépouillement fut sans appel.


    Sophie Chapelle

    Notes

    [1] Extrait d’un entretien paru dans Le Sarkophage (n° 21).

    [2] Lors d’un arrêt rendu le 8 avril 2009.

    [3] La limitation était prévue à 20 ans par la loi Sapin, amendée en 1995.

    En savoir plus

    Pour aller plus loin :

    - Partage des eaux, ressources et informations sur une gestion juste et durable de l’eau

    - Association européenne pour la gestion publique de l’eau (European Association for Public Water Management) :Aqua Publica

    - Le guide de la gestion publique de l’eau, Éditions Bruno Leprince, 2012.

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    19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:19
    toussaint.jpg Toussaint Louverture
    3 février 2012
     

    N’importe quelle encyclopédie te dira que le premier pays d’Amérique devenu indépendant c’étaient les Etats-Unis. Ces Etats-Unis là comptaient 650’000 esclaves qui ont continué à l’être durant cent ans. La première Constitution établissait d’ailleurs qu’un « noir équivaut aux trois cinquièmes d’une personne ».


    Interroge n’importe quelle encyclopédie pour savoir quel pays a, le premier, aboli l’esclavage, t’auras toujours la même réponse, l’Angleterre. Sauf que ce pays ce n’est pas l’Angleterre, mais Haïti, un pays qui continue à expier ce pêché de dignité.


    Les esclaves noirs d’Haïti ont mis en déroute les glorieuses armées de Napoléon Bonaparte, une humiliation que l’Europe ne leur a jamais pardonnée. Durant un siècle et demi, Haïti, coupable de sa liberté, fut obligée de payer à la France une indemnisation gigantesque. Mais cela n’a pas suffi : cette insolence nègre continue de contrarier les âmes blanches.


    De tout cela, nous ne savons peu ou rien. Haïti est un pays invisible. Il n’est devenu visible que quand le tremblement de terre de 2010 a tué 200 000 haïtiens.


    Il faut le répéter jusqu’à ce que les sourds l’entendent : Haïti est le pays fondateur de l’indépendance de l’Amérique et le premier au monde qui a banni l’esclavage. Il mérite bien plus que la notoriété due aux disgrâces.

    Actuellement, les armées de différents pays, dont le mien, occupent Haïti. Comment justifie-t-on cette invasion militaire ? Haïti menacerait la sécurité internationale.


    Rien de nouveau. Tout au long du 19e siècle, Haïti a déjà été une menace pour la sécurité des pays qui continuaient à pratiquer l’esclavage.

    D’après Thomas Jefferson [troisième président des États-Unis, de 1801 à 1809, ndr], c’est d’Haïti que provenait la peste de la rébellion. En Caroline du Sud, on incarcérait tout marin Noir d’un bateau à quai, à cause du risque de contagion de la peste antiesclavagiste. Au Brésil, cette peste on l’appelait « haïtianisme ».


    Au 20e siècle, Haïti fut envahie car c’était un pays « peu sûr pour ses créanciers étrangers ». Les marines ont commencé par prendre le contrôle des douanes et par livrer à la City Bank de New York la Banque nationale d’Haïti. Et ils y sont restés pendant 19 ans.


    Le passage de la frontière entre la République Dominicaine et Haïti est surnommé « la mauvaise passe ». S’agit-il par ce nom de mettre en garde ? Tu t’apprêtes à entrer dans un monde noir, de magie noire, de sorcellerie… Le Voodoo, importé d’Afrique par les esclaves a pris racine à Haïti. On prétend qe ce n’est pas une religion. Pour les propriétaires de la Civilisation, le Voodoo est une affaire de Nègres : ignorance, arriération, pure superstition. Pourtant, l’Eglise catholique ne manque pas de fidèles capables de vendre les ongles des saints et les plumes des archanges !


    Depuis quelques années, ce sont les sectes évangéliques qui se chargent de combattre la superstition en Haïti. Elles viennent des Etats-Unis, un pays où il n’y a jamais de 13e étage, dont les avions n’ont pas de rangée numéro 13, et habité par des chrétiens civilisés qui croient que Dieu a fait le monde en une semaine.


    Dans ce pays, le prédicateur évangélique Pat Robertson avait expliqué le tremblement de terre de 2010 par le fait que les Noirs auraient arraché l’indépendance à la France à partir d’une cérémonie Voodoo durant laquelle, cachés au fond de la forêt, ils auraient invoqué l’aide du Diable. Le tremblement de terre ne serait que le prix de son aide !


    L’occupation, qui dure depuis sept ans, coûte aux Nations Unies plus de 800 millions de dollars par an. Si ces sommes allaient à la coopération technique et à la solidarité sociale, ce serait une bonne impulsion pour l’énergie créatrice d’Haïti.


    Haïti se sauverait ainsi de ses sauveurs armés qui ont une certaine tendance à violer, tuer et propager des maladies mortelles.


    Haïti n’a pas besoin qu’on vienne multiplier ses calamités. Elle n’a pas besoin non plus de la charité. Comme le dit un vieux proverbe africain, la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit.

    Elle a besoin de solidarité, de médecins, d’écoles, d’hôpitaux, d’une véritable collaboration qui lui permettre de retrouver la souveraineté alimentaire assassinée par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et autres philanthropes.


    Cette solidarité est notre gratitude, de nous, latino-américains, envers cette petite grande nation qui grâce à son exemple contagieux, nous a ouvert les portes de la liberté.


    * Paru dans L’Anticapitaliste n° 62. Initialement paru dans Brecha, Montevideo, le 5,1.2012. Traduit par nos soins [L’Anticapitaliste].

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    19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 09:41

    samedi 17 mars 2012 Réponse au débat de Newsring

     

    1/ Cette dette publique est décidément illégitime.

     

    La réponse de Benoît Hamon est intéressante. Il répond d’abord : « Cela paraît compliqué de ne pas rembourser l’argent que l’on doit, même si cette dette peut paraître illégitime ». Mais le premier problème est là justement. La population « doit-elle » cet argent ? La dette publique actuelle est le résultat, en France comme dans bien d’autres pays, à la fois de la politique de sauvetage du système financier en 2008 (ce que reconnaît Benoît Hamon), et d’une longue succession de cadeaux fiscaux faits aux plus fortunés, directement ou indirectement (via les entreprises, qu’ils possèdent).

     

    La dette est même devenue le cœur du fonctionnement actuel, libéral et financiarisé, du capitalisme. Les riches paient moins d’impôts, et rentabilisent en plus cette économie en prêtant à l’Etat. Ça dure depuis des années et des années, la dette est devenue une poule aux œufs d’or pour les riches, les fortunes, et les groupes qui les gèrent. C’est ce système qui, comme on sait, a mené le monde à la crise actuelle (après lui avoir imposé une longue durée de croissance molle, avec chômage de masse et explosion des inégalités sociales).

     

    Il n’y a pas d’obligation morale à payer la dette, et nous ne sommes pas d’accord avec Edwin Le Héron quand il dit : « il en va de la démocratie » ! Bien au contraire, il en va de la démocratie de faire cesser ce parasitisme des richesses de la société par la rente, par la finance, et de remettre en cause, justement, le pouvoir des marchés financiers sur l’Etat et la société.

     

    2/ D’où la deuxième remarque. Est-il fou de vouloir dénoncer ces dettes publiques, sur le plan économique, sur le plan des conséquences qui en résulteraient ?

     

    Evidemment notre proposition ne peut pas être déconnectée d’une perspective anticapitaliste, c’est-à-dire d’une remise en cause du respect de la propriété privée des capitaux, des fortunes (puisque ce serait une forme de « spoliation » comme disait Jean-François Copé !), et de la finance capitaliste. Chacun sait que le système bancaire, sur ses bases actuelles, et l’essentiel des groupes financiers, ne peuvent pas survivre à une annulation des dettes publiques. Ils seraient en faillite, et il serait donc nécessaire de sauver les banques non en les renflouant à prix d’or tout en les laissant à des mains privées… et bien peu reconnaissantes, comme en 2008, mais en en en faisant un service public financier unifié, comme le dit notre programme, un « système socialisé du crédit », comme le dit par exemple l’économiste Frédéric Lordon.

     

    Sauver les banques, pas les banquiers ! Ce serait jeter les bases d’un fonctionnement bien différent de l’économie, celui que nous appelons de nos vœux, pour répondre aux besoins sociaux, financer une transition écologique et énergétique, financer un développement de l’économie plus rationnellement que les investissements privés erratiques guidés par le seul profit privé à court terme.

     

    3/ Mais au fait –troisième remarque- est-il par ailleurs plus « raisonnable » de vouloir à tout prix payer la dette publique aux créanciers privés ?

     

    Et il s’agit là encore de répondre à Benoît Hamon (et son candidat !). En Grèce, la volonté de faire payer la dette à coup d’austérité mène où on sait. De terribles souffrances pour les Grecs et finalement... un défaut important sur la dette ! Mais l’Europe dans son ensemble, où va-t-elle, sous la férule de ses dirigeants actuels, soucieux de préserver les patrimoines et les groupes financiers en honorant toutes ces créances ? Ils sacrifient les services publics, les salaires, les emplois, et finalement le développement économique à court comme à long terme. Ils agissent en « extrémistes » à leur façon, puisqu’après tout ils exproprient les travailleurs et les peuples pour nourrir la finance. Ils mettent même en danger l’idéal européen, et attisent les pires nationalismes.

     

    4/ Bien sûr, c’est compréhensible que des économistes, et des militants (et des économistes-militants, par exemple chez les « économistes atterrés », chez lesquels le débat est lancé sur cette question), cherchent des solutions « intermédiaires », moins radicales, pour rogner la dette d’une certaine façon, baisser son poids sur la société et l’économie, ou la rendre « soutenable », comme dit Michel Aglietta dans sa contribution.

     

    Mais comment donc ? Pour certains, avec des biais techniques (la « monétisation de la dette », l’achat direct des titres de dette par la BCE etc.) il s’agirait en fait de mettre un zest d’inflation, et d’espérer dans la croissance (c’est ce cocktail qui a effectivement fait fondre la dette publique après 1945). Mais l’inflation, ça pose aussi des gros problèmes économiques et sociaux, ça rogne les créances… et les salaires. On fait payer les travailleurs et la population quand même.

     

    Ou alors on intervient pour garantir le pouvoir d’achat des salaires… et alors on met les doigts (avec raison !) dans l’anticapitalisme justement. Et on annule quand même les dettes, de fait. Il y a aussi ceux (souvent les mêmes) qui rêvent d’une toute autre politique européenne, rompant avec l’austérité et le libéralisme, avec une politique budgétaire et monétaire européenne différente etc. Mais comment ? Avec quel rapport de force ? Par quelle magie tous les gouvernements européens trouveraient-ils la lumière ? C’est rêver un peu et attendre beaucoup, c’est aussi renoncer à en faire un problème politique clair pour l’ensemble de la population. Mais quand un peuple est confronté de façon dramatique au problème (comme les Grecs aujourd’hui, et peut-être les Français demain, et les Espagnols, et les Italiens…), quand il est au pied du mur, c’est nécessaire de poser clairement cette perspective. Là-dessus, nous disons de façon claire et directe : il ne faut pas payer cette dette. C’est pour ça aussi qu’on veut « politiser la dette de l’Etat » comme dit Jean-Louis Gaillard.

     

    5/ Dernière remarque : l’argumentation de Thomas Coutrot (vice-président d’Attac) est étrange quand il dit que « ne pas rembourser la dette c’est remettre en question la parole donnée par l’Etat ».

     

    Cette dette est illégitime, et les gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral de l’économie et de la société. Cet « Etat » ce n’est pas nous ! C’est l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant « élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale. Mais Thomas Coutrot signale aussi le risque de léser gravement des petits épargnants, et des retraités ayant des économies dans les fonds de pension (« surtout étrangers »).

     

    Mais c’est pour ça qu’un « audit » et un « tribunal de la dette » sont nécessaires, avec des critères clairement assumés, sociaux : il faut défendre les intérêts de ces petits épargnants et sacrifier ceux des grandes fortunes. C’est pour cela qu’on est aussi pour garantir les dépôts, les livrets, les assurance-vie comme on le précisait dans notre texte. Les Islandais (qui ne regrettent pas du tout ce qu’ils ont fait !) ont ainsi fait le tri entre les différents types de gens concernés (les créanciers, les actionnaires, les déposants) quand ils ont mis en faillite leurs banques surendettées sans faire droit aux créances des grandes banques étrangères et des riches spéculateurs !

     

    Mais il faut ajouter quelque chose d’important : il faut que de toute façon on cesse de rémunérer plus le capital que le travail, il est scandaleux que dans cette société, des placements de capitaux (et même de la petite épargne, et l’achat-revente d’obligations, ou d’un appartement parisien) rapportent infiniment plus que le travail. Il faut que des salariés n’attendent pas d’un fonds de pension un complément à leur retraite. Derrière cette discussion sur la dette, décidément, il y a la nécessité de remettre en cause le fonctionnement aberrant de toute la société actuelle.

     

    http://poutou2012.org/Debat-sur-la-dette

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    18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:05

     

     

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    18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:00

    18 mars 2012 - 

      Vendredi soir, l'association «Landivisiau doit dire non à la centrale» a réuni une centaine de personnes sur les 149 familles adhérentes, pour son assemblée générale, salle Lyautey.

      Deux mois d'actions

      Le rapport d'activité des deuxmois écoulés laisse apparaître les actions suivantes: deux réunions publiques, une «marche citoyenne» qui a rassemblé plus d'un millier de personnes, une brève rencontre avec Laurent Fabius et les élus qui l'accompagnaient, lors de sa venue à Saint-Thégonnec, le ralliement d'une trentaine de membres à la mairie de Landivisiau lors de la conférence de presse de Direct Énergie et la présence d'une délégation à la dernière séance du conseil communautaire, jeudi dernier, à Plouzévédé.

       

      Ensuite, Élise Goupil, Louis Pouliquen, Marie-Eugénie Derrien, Chantal Vican et Bruno Pascal, investis dans le bureau, ont rappelé les objectifs qu'ils s'étaient fixés, durant la brève période écoulée: sensibiliser, expliquer, rassembler. L'assemblée générale a voté pour l'élargissement du conseil d'administration, qui passe de 12 à 16 membres. L'association landivisienne s'est également structurée en commissions. Ceci répond à la nécessité de s'entourer de compétences aptes à communiquer en matière de santé publique, d'économie et de connaissances techniques sur le projet. La poursuite d'actions diverses est envisagée.

      Une association contre la centrale à Guiclan

      D'autre part, la création de nouvelles associations qui disent non à la centrale est prévue. La première se nomme: «Guiclan dit non à la centrale». Elle annonce une première réunion, à Guiclan, vendredi, à 20h30, salle du Triskell.

      Contact Association «Landivisiau doit dire non à la centrale»: nonalacentrale. landivisiau@gmail.com

       

      http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-doit-dire-non-a-la-centrale-149-adherents-18-03-2012-1636130.php

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