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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 10:22

Joint par Rue89, un témoin des émeutes de Kasserine dit « rêver du moment où les policiers refuseront de tirer ». Entretien.

(De Tunis) La répression sanglante des manifestations continue à Kasserine, ville du centre-ouest de la Tunisie, à une centaine de kilomètres de Sidi Bouzid. (Voir la Google Map)

Je viens de joindre par téléphone Raphy Samyr, syndicaliste et militant des droits de l'homme.

Derrière le son de sa voix, les cris des manifestants mais, surtout, le retentissement de nombreux tirs d'armes à feu.


C'est très courageusement, prenant beaucoup de risques, que cet enseignant dans le secondaire me rapporte l'évolution de la situation sur le terrain

.

Rue89 : A en croire le bruit derrière vous, la contestation continue, ainsi que le recours par la police aux armes à feu.


Raphy Samyr : C'est toujours le chaos, c'est vraiment terrible ! Huit jeunes ont été tués par la police ce [lundi] matin et une dizaine d'autres sont entre la vie et la mort, en réanimation [plusieurs vidéos, vraisemblablement tournées ce 10 janvier à Kasserine, ont été publiées sur Facebook, dont l'une, très forte, prise dans un hôpital, ndlr].

On compte même un enfant de 13 ans tué après que la police a tiré aveuglément dans un nuage de gaz lacrymogène.

La nuit a été calme mais dès ce [lundi] matin, en solidarité avec les familles [de victimes], les Tunisiens sont sortis massivement dans les rues.

C'est un engrenage qui ne semble jamais s'arrêter car la réponse de la police n'a pas changé : elle tire dans le tas.

[Dimanche], lorsque nous avons évoqué un bilan de trente morts en début d'après-midi, on nous a accusés de grossir les chiffres. Maintenant, la plupart des médias internationaux confirment ce bilan désastreux qui s'accroit d'heures en heures.


Les manifestants n'ont-ils pas peur d'y laisser leurs vies ?


Les gens sont portés par une rancœur qui dure depuis des mois, voire des années.

Kasserine est une des régions les plus déshéritées de la Tunisie, avec un échec scolaire très fort, une grande précarité, un accès aux soins insuffisant.

Les gens n'ont pas grand-chose à perdre mais, dans la rue, la plupart restent pacifiques. Ils crient des slogans appelant à la liberté, à la justice, à la fin du régime de Ben Ali.

Le gouvernement tunisien accuse certains habitants d'être des pillards, ce n'est pas vrai !

Les militants les plus radicaux s'en prennent aux bâtiments administratifs, à la permanence du RCD [le Rassemblement constitutionnel démocratique, parti présidentiel, ndlr] car ces édifices symbolisent l'arbitraire du pouvoir. Aucun bien n'a été volé, personne n'a eu sa maison détruite.

Pour avoir suivi les émeutes qui ont secoué la Grèce, je peux vous dire que la contestation [en Tunisie] est très pacifique.


Pourquoi, selon vous, le gouvernement ne fait-il aucune concession ?


Ben Ali et son gouvernement veulent faire de Kasserine un exemple. La démonstration de force est un signal fort à toutes les autres villes qui tenteraient de se soustraire à l'autorité du régime. C'est du terrorisme d'Etat : on va sacrifier Kasserine pour dissuader les manifestants dans le reste du pays.

Le tout, avec un double discours condescendant qui n'a pas de sens : le Président continue de traiter les manifestants d'« extrémistes », affirmant qu'il va les punir avec fermeté. Le ministre de la Communication multiplie les appels au calme. Quand va-t-on réellement nous écouter et arrêter de nous jeter de la poudre aux yeux ?

Ce [lundi] soir, cela fera trois jours que la police tire sur les manifestants. Les vidéos circulent largement sur Internet : pourquoi n'y a-t-il pas encore une intervention de la communauté internationale ?


Vous appelez les gens à sortir dans la rue ou à ne pas prendre de risques ?


Devant nous, c'est l'inconnu. On vit l'évènement au fil de son déroulement. La mobilisation doit cependant durer. Tous ces gens ne doivent pas mourir pour rien !

Il faut que ce mouvement aboutisse par une solution politique consensuelle car les revendications sont légitimes. Les dérives de ce régime ne sont pas acceptables. En fait, notre travail en tant que militants des droits de l'homme s'articule autour de deux axes :

  • la mise en place de solutions d'urgence, comme le secours et le relais de l'information ;
  • l'encadrement de la foule afin d'éviter les débordements.

Un sit-in a été proposé pour ce [lundi] après-midi, nous espérons que la police n'osera pas tirer sur des manifestants assis. Car les manifestants ont tous les âges : il y a des enfants, des vieux.

Kasserine présente un taux de chômage de 30%, il y a forcément beaucoup de chômeurs dans les cortèges, mais on trouve aussi des fonctionnaires et des commerçants.

Je rêve du moment où les policiers refuseront de tirer sur leurs compatriotes. D'ici là, le bilan s'alourdit d'heures en heures et le gouvernement de Ben Ali ne fait pas du tout machine-arrière.

Le Président est un militaire, pas un politique. Sa seule manière de sortir d'un conflit, c'est par la force, de l'avant et par la boucherie s'il le faut.


Y a-t-il eu des arrestations ?


Peu. Les personnes interpellées ont été pour la plupart tabassées au bureau de police, puis relâchées. Les policiers en civil ne se risquent pas dans les cortèges.

Le gouvernement va procéder comme à l'accoutumé : les arrestations seront effectuées quand il y aura un retour au calme. La police fera le nettoyage politique après et les interpellations seront nombreuses.


Pour ce lundi après-midi, mais aussi les jours à venir, c'est le grand inconnu. Vous avez peur ?


Non, je n'ai pas peur. Nous vivons un moment historique, il faut savoir le saisir. Une grève générale est annoncée dans le pays. Tous les Tunisiens doivent se mobiliser et rester déterminés contre le dictat de la terreur.

D'un autre coté, ici nous vivons une grande incertitude, même si ce qui se passe est relayé dans les provinces tunisiennes, nous n'avons aucun indice laissant penser à un recul du gouvernement. Nous faisons le pari de la communauté internationale en espérant que ce qui se vit ici aura un impact, notamment en France.


Merci du fond du cœur de relayer ce message.


Mis à jour le 11 janvier 2011 à 9h15. Ajout de liens vers des vidéos mises en ligne sur Facebook, vraisemblablement tournées ce 10 janvier à Kasserine.

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 10:08



 

Manifeste des journalistes tunisiens- Tunis, le 10 janvier 2011


Nous journalistes tunisiens, réunis ce 10 janvier 2011 au siège du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), et eu égard à la tournure dangereuse que prennent les protestations ces derniers jours, représentées notamment par les tirs à balles réelles contre les populations civiles désarmées de la part des forces de sécurité, en flagrante contradiction avec les lois positives, ainsi que les conventions internationales et les instruments pertinents de la légalité internationale, nous exigeons ce qui suit :

 

L’arrêt immédiat des tirs à balles réelles contre les protestataires et la levée des bouclages des différentes villes et cités

 

La constitution d’une commission d’enquête nationale indépendante afin de déterminer les responsabilités des tueries, de la répression, de la terrorisation et de traduire leurs auteurs devant la justice

 

Nous refusons la perpétuation de l’utilisation de l’information nationale publique et privée en tant qu’instrument de propagande, de désinformation et de dénaturation des faits, et en tant que moyen légitimant la répression et les tueries que subit notre peuple, et nous récusons toutes les formes de manipulation de l’opinion publique

 

Nous appelons nos confrères journalistes à considérer la journée de demain, mardi 11 janvier 2011, une journée de grève générale dans le secteur de l’information

 

Et nous les appelons également à s’en tenir aux principes de la liberté de presse et de ne pas se compromettre dans la diffusion d’allégations tendancieuses portant atteinte aux luttes de notre peuple, et à respecter la Charte nationale de la déontologie journalistique.


La radio Kalima, première radio libre Tunisienne aurait cessé de diffuser de l’information dans le cadre de ce mouvement journalistique.


Source :


de : Actualutte
mardi 11 janvier 2011 (09h47)

 

http://actualutte.info

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:53
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10 janvier 2011

 

C’est un tournant. Jamais, dans l’histoire de la Tunisie, le pays n’avait affronté une telle remise en cause du pouvoir du président Ben Ali ni une telle répression.

 

Ce lundi, le pays ne parlait que de la répression menée par les forces de l’ordre tunisiennes depuis samedi soir autour de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest, à quelque kilomètres Sidi Bouzid, là où tout a commencé le 17 décembre, avec le suicide de Mohammed Bouazizi, jeune diplômé au chômage.


Alors que les manifestants continuent de descendre dans les rues aux quatre coins du pays, au moins 24 personnes sont mortes sous les balles des policiers dans les environs de Kasserine et de Regueb depuis samedi 8 janvier. Lundi, au moins quatre personnes ont trouvé la mort au cours des manifestations, dont le jeune Adel Sadaoui, selon plusieurs témoins et l’avocat Amar Jabali.

 

Contacté par Mediapart à la mi-journée, Amar Jabali nous a fait le récit suivant : « À midi ce lundi, un cortège de plusieurs centaines de personnes, conduit par un collectif de 46 avocats grévistes dont je fais partie, se dirigeait vers le quartier populaire de Aïzou, encerclé par la police, et d’où sont issues les quatre victimes tuées par balles ce matin. Dispersée par les gaz lacrymogènes, la foule s’est ensuite scindée en petits groupes. »

 

Rappelé une heure plus tard l’avocat a poursuivi son récit : « Vous entendez les tirs là ? Ce sont les policiers qui font feu. Les ambulances circulent sans arrêt. Nous nous sommes réfugiés devant le tribunal, mais j’ai égaré la moitié de mes confrères dans la bousculade. C’est l’insurrection ici, je n’ai jamais vu ça. » En fin de journée, toujours selon l’avocat, les rues de Kasserine se vidaient peu à peu, à mesure que les forces de police cédaient la place au déploiement des militaires. Depuis trois jours, tous les magasins, bureaux et représentations officielles demeurent hermétiquement clos.


Depuis le palais présidentiel, ce « climat insurrectionnel » de la région de Kasserine paraît sans doute bien lointain. Après une première intervention le 28 décembre, le président Ben Ali s’est une nouvelle fois adressé aux Tunisiens ce lundi à 16h : « La Tunisie n’est pas moins bien lotie que les autres Etats en matière de chômage, qui n’est pas seulement un problème tunisien, a-t-il expliqué. Il reste aux fauteurs de mensonges, aux terroristes, de cesser de fomenter des troubles contre la Tunisie, contre leur pays. Contre ces gens-là, ces groupes extrémistes, l’unique solution passe par la loi. »

 

Outre « de nouveaux efforts pour le développement régional », et « la tenue d’un forum pour l’emploi le mois prochain, si Dieu veut », le président a appelé les partis à « consulter le peuple », et promet la création de « 300.000 emplois » d’ici 2012, sans que l’on sache très bien comment le gouvernement compte s’y prendre, ni quels seront les moyens mis à sa disposition, en dehors de 3,5 milliards d’euros déjà promis dimanche par le porte-parole du gouvernement, dans un pays où plus de 55% des diplômés de l’université pointaient au chômage fin 2008.


En somme, une intervention présidentielle de 13 petites minutes, complètement déconnectée de la réalité du terrain. « Nous sommes atterrés, souffle Amar Jabali. Il a répété la même chose que le 28 décembre, il cherche à gagner un peu de temps, à diviser les manifestants, et nous promet toujours plus de violence. Il n’a même pas condamné les meurtres de manifestants ! »

 

Les avocats de Kasserine ont notamment voté ce lundi la reconduction de la grève, et manifesteront demain toute la journée devant le tribunal, entre 9h et 18h. Lundi soir, les Tunisiens restaient encore sous le choc de la violence des dernières 48 heures, face à des policiers qui n’entendaient pas les laisser enterrer leurs morts en paix.


Selon les témoignages de membres de l’opposition locale recueillis par Mediapart, la police a fait feu dimanche sur les cortèges funéraires à Regueb et Kasserine, tuant notamment un enfant de 8 ans. Si bien qu’à Regueb, les habitants auraient demandé l’aide de... l’armée, pour les protéger des policiers.


À Thala aussi, l’avocate Mounia Boualila raconte à Mediapart comment la municipalité a demandé la protection des militaires, après que la police s’est livrée à plusieurs actes de violences et d’intimidations, comme ce fut le cas dans la nuit de dimanche à lundi avec l’évacuation forcée du dortoir du collège-lycée local.


L’avocate, qui évoque un bilan de 9 morts depuis samedi soir à Thala, expliquait lundi en fin d’après-midi que les policiers « séquestrent toujours trois cadavres de manifestants tués cette nuit-là dans le poste de police. Nous tentons de négocier avec eux, mais ils ne veulent pas nous rendre les corps, sans doute pour que nous ne voyions pas dans quel état ils sont après leur arrestation survenue samedi.

 

La police a également tenté de récupérer les corps des cinq autres victimes tuées par balles, et menacé les cortèges qui se dirigeaient vers le cimetière. Les soldats ont tenté de raisonner les policiers, nous avons discuté, et finalement nous sommes parvenus à les enterrer discrètement. Il reste toujours un mort à l’hôpital, gardé par les policiers, que l’on n’arrive pas à identifier, et que l’on ne peut approcher. »


Pierre Puchot

 


* Paru sur Mediapart :
http://www.mediapart.fr/article/off...

 

Tunisie : le pouvoir fait tirer sur les manifestants
9 janvier 2011

 

En Tunisie, la répression monte encore d’un cran. À Kasserine, ville du centre-ouest du pays, la police a de nouveau fait feu sur les manifestants ce lundi matin, tuant quatre personnes, selon les informations recueillies par Mediapart. Joint par téléphone, l’avocat Amar Jabali confirme la mort de quatre personnes ce lundi matin. Parmi elles, un jeune de moins de 20 ans, Adel Sadaoui, a été tué dans le quartier de Hayzou, que la police avait préalablement encerclé, avant de tirer sur les habitants sortis manifester leur colère après les incidents d’hier.


À midi ce lundi, le cortège de plusieurs centaines de personnes, conduit par un collectif de 46 avocats grévistes, se dirigeait vers ce quartier populaire de la ville. Dispersée par les gaz lacrymogènes, la foule s’est ensuite scindée en petits groupes. « Vous entendez les tirs ? Ce sont les policiers qui font feu, raconte l’avocat Amar Jabali, joint à nouveau au téléphone par Mediapart peu avant 13h.  

 

Les ambulances circulent sans arrêt. Nous nous sommes réfugiés devant le tribunal, mais j’ai perdu la moitié de mes confrères dans la bousculade. C’est l’insurrection ici, je n’ai jamais vu ça. » Dans la ville de Kasserine, comme dans celle de Regueb ou de Thala, tous les magasins, bureaux et administrations étaient fermés ce lundi matin.


Au moins quatorze personnes ont été tuées dimanche et plusieurs blessées par balles à Thala et Kasserine, à 290 km au sud de Tunis. Plusieurs sources syndicales locales affirment que le bilan devrait s’alourdir dans les heures à venir en raison d’un « grand nombre de blessés graves ». Sur les huit tués dans des affrontements avec la police, trois l’ont été par balles, et identifiés. Il s’agit de Raouf Bouzid, Mohamed Amine Mbarki et Rabah Nasri, indique Sadok Mahmoudi, membre du bureau exécutif du syndicat régional de Kasserine.


Contacté par téléphone à Tunis par Mediapart, dimanche en milieu d’après-midi, Nizar Amami, dirigeant de la section PTT du syndicat de l’Union générale des travailleurs tunisiens, en pointe dans le mouvement, affirme que le bilan pour la seule ville de Thala serait « d’au moins 5 morts ». Ces personnes, ajoute-t-il, ont été tuées par des soldats tunisiens, qui ont « bouclé la ville, désormais sous couvre-feu total ». D’autres sources syndicales ont fait état auprès de l’AFP de 35 morts dans la région de Sidi Bouzid.


Joint à nouveau en fin d’après midi, le syndicaliste affirmait par ailleurs que les affrontements ont repris à Regueb, ville située non loin de Sidi Bouzid. Selon Ahmed Nejib Chebbi, dirigeant du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale), le bilan serait d’au moins 20 morts, des personnes tuées par balles dans des affrontements avec la police samedi et dimanche à Thala et Kasserine, situées au centre-ouest de la Tunisie, non loin de Sidi Bouzid, là où le mouvement a commencé le 17 décembre. De son côté, Le Monde dit avoir recueilli les identités de vingt-trois personnes tuées.


De son côté, le gouvernement a déclaré dans un communiqué , dimanche 9 janvier, que 14 personnes, et non 2, puis 8 comme l’affirmaient les précédents communiqués, étaient mortes au total dans des affrontements avec la police au cours des dernières 24 heures. Les autorités tunisiennes ont affirmé que la police avait ouvert le feu sur des « assaillants » dans un acte de « légitime défense ».


Lancée par des jeunes diplômés de Sidi Bouzid – une ville du centre-ouest tunisien, située à 265 km de Tunis et en proie à des manifestations depuis le 19 décembre –, la révolte s’est peu à peu étendue à l’ensemble du pays. Et à mesure que le mouvement montait en puissance, la répression est, elle aussi, allée crescendo. Ce fut tout d’abord l’encerclement des campus étudiants, à Tunis notamment, et les enlèvements et mesures d’intimidations contre les avocats, qui manifestent régulièrement devant les cours de justice, et appellent les autorités à cesser la répression. Le 24 décembre, la police a fait feu sur la foule, tuant Mohammed Ammari, 18 ans, et blessant grièvement Chawki Hidri, qui décédera deux jours plus tard.


Lors de son discours télévisé du 28 décembre, le président Ben Ali avait promis de « frapper fort » contre les « extrémistes » qui animaient le mouvement. Les observateurs attentifs de la Tunisie pouvaient déjà présager d’une répression dans le sang. Car depuis la grève générale de Gafsa en 2008-2009, et la mort d’un jeune manifestant tué par l’armée dans la ville de Redeyef, on sait en Tunisie ce que « frapper fort » veut dire.


Cette répression du week-end pourrait répondre à la crainte des autorités de voir le mouvement s’amplifier encore durant la semaine à venir. L’UGTT des PTT a appelé les Tunisiens à la grève générale à partir du mercredi 12 janvier. Les branches syndicales de l’enseignement supérieur et des médecins ont d’ores et déjà prévu de faire de même à la fin de la semaine. Et à Sfax, deuxième ville de Tunisie, la fédération locale de l’UGTT appelait dimanche soir les Tunisiens à faire grève dès le lundi 10 janvier, en réponse à la répression des autorités tunisiennes.






* Mis en ligne sur Mediapart dimanche à 16h30, cet article est réactualisé depuis au fur et à mesure, en focntion de l’évolution de l’actualité tunisienne.


http://www.mediapart.fr/article/off...

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:06

11 janvier 2011 - Le Télégramme

 

Les militants CGT et FO du personnel du conseil général du Finistère et les pompiers CGT ont présenté leurs voeux au personnel en amont de ceux du président Pierre Maille, hier après-midi.

 

Ils s'étaient installés dans le hall d'entrée du bâtiment où ils ont rappelé leurs revendications. «Cette action porte sur les conditions de travail, a rappelé Lionel Bocher, délégué CGT. Fin novembre, il y avait déjà eu un mouvement au Centre d'action sociale de Concarneau pour protester contre les mauvaises conditions de travail. Nous avions demandé que le comité d'hygiène, sécurité et conditions de travail mette le sujet à l'ordre du jour. Cela a été fait mais uniquement pour information. Rien n'a changé».

 

«On nous parle de problèmes de finances car les charges transférées par l'État n'ont pas été accompagnées de dotations équivalentes. Il faut donc faire des choix.

 

Pourquoi recruter autant de cadres alors que les besoins sont sur le terrain pour rendre un service public de qualité?

 

Pourquoi Pierre Maille ne s'est-il pas, comme d'autres présidents de conseil général, retourné contre l'État?». Lionel Bocher met encore en cause une politique de communication «très coûteuse». Il était appuyé, hier, par les pompiers qui estiment que la même politique produit les mêmes effets. «Un audit sur la souffrance au travail va avoir lieu», dit Gérald Cozian. «Comme chez nous on ne peut pas externaliser le service, on confie de plus en plus de missions à des pompiers volontaires, plutôt que de créer des postes professionnels».

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/conseil-general-les-voeux-revendicatifs-de-la-cgt-et-fo-11-01-2011-1170543.php

 

 

 

Note: Pas d'argent mais il y en a toujours pour les cadres et la com'. Une vraie gestion de gauche quoi!

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:00

11 janvier 2011 - Le Télégramme


Deux contre, un blanc, une abstention, le comité d'entreprise de Doux Père Dodu à Quimper a rendu hier matin un avis défavorable à la procédure engagée par le groupe Doux de licenciement contre un délégué CGT. La direction a engagé la procédure à l'encontre de Raymond Gouiffès, délégué central, et leader du conflit contre l'arrêt du paiement des temps de pause décidé par le groupe volailler en juillet 2004 ( Le Télégramme de samedi). La CFDT est majoritaire au CE avec trois représentants de salariés, un siège étant détenu par les cadres et agents de maîtrise. Raymond Gouiffès, siège lui-même au CE au titre de la CGT. «La secrétaire du CE s'est abstenue estimant que Raymond Gouiffès n'a pas eu assez de temps pour s'exprimer» a précisé la CFDT. Le procès-verbal de la réunion doit maintenant être transmis à l'inspection du travail.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 11:31

Ce n'est toujours pas la Révolution, mais nous y sommes presque. Il me semble que la situation se dirige vers un point décisif au-delà duquel se décidera le sort de notre pays. Des feux se déclarent tous les jours mais aucun n'est arrivé pour le moment à faire exploser la bombe de la Révolution...

revolution

Ce que j'appelle Révolution ce n'est pas tant l'embrasement du pays ou l'effusion de sang, chose que personne ne peut souhaiter à son pays. Ce que j'entends par ce terme très chargé symboliquement -Révolution-, c'est le renversement radical de nos paradigmes politiques:


Il faut que nous arrivions tous à nous remettre dans le même état d'esprit que nos aïeux qui ont réussi à renverser l'occupation française en admettant que le salut du pays demande le renvoi immédiat des colonisateurs. Car nous sommes bel et bien colonisés de l'intérieur par nos propres compatriotes. Notre seul mot d'ordre ne peut être aujourd'hui que: "Dehors Ben Ali!". Si à l'unisson, de Tataouine à Bizerte nous scandions ce slogan (qui commence d'ailleurs à s'exprimer ici et là) il est à espérer que ceux qui tiennent les armes, police et militaires, se rangeront aussi du côté de la population...


exodus

 

Cependant une Révolution CONTRE un système, doit nécessairement exprimer une volonté POUR un autre système. Il ne faut pas oublier que les mauves sans Ben Ali, enfanteront rapidement d'un nouveau gourou qui leur permettra d'entretenir leur petits privilèges. Même débarrassée de sa tête, cette machine pourra très vite se régénérer. Ainsi donc, ce système POUR lequel devra se lever cette Révolution devra exclure d'emblée tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin au sein de ce parti qui est en train de mener le pays à la dérive. Même si cela n'est pas très démocratique, il en va de la salubrité de la scène politique ultérieure. Cette nouvelle scène que j'imagine naïvement ce soir devant mon poste d'ordinateur ne peut être qu'une scène démocratique où sera enfin possible le débat entre les différentes franges de la société.


Mais voilà que je me heurte à la question: QUI saura récupérer politiquement cet appel d'air populaire? Malheureusement aucun leader, aucun mouvement ne répond encore à l'appel.


Conclusion


Pour conclure je fais un bras d'honneur à tous ceux qui en occident ne voient dans les révoltes tunisiennes que le fantôme intégriste. Ces suspicions révèlent encore une fois la vivacité des préjugés racistes envers ces "barbares" capables de se bouger que pour Allah. Regardez d'ailleurs comment ce préjugé raciste est allègrement repris par nos mauves pour justifier la dictature. C'est dire combien ces derniers méprisent, à la manière de nos anciens colons, les indigènes que nous sommes redevenus.


Cependant il n'est pas faux de penser qu'avec la dépolitisation générale institutionnalisée par Ben Ali, le péril intégriste est notre destination finale à laquelle les mauves eux même se préparent, tel que le suggèrent les manèges de Sakhr El Materi ou, à titre anecdotique, le succès du rappeur abruti pro-mauve Psyco-M  


On peut donc considérer que nous sommes sur un navire dont le capitaine Ben Ali nous mène fatalement vers le naufrage islamiste. Qu'avons nous donc à perdre aujourd'hui en reprenant la barre même si aucun capitaine ne se manifeste encore?
Saisissons cette occasion en or tant qu'il est encore temps...


http://debatunisie.canalblog.com/

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 11:14

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Par Agnès Rousseaux (4 janvier 2011)


La contestation prend de l’ampleur contre les permis d’exploration de gaz de schiste, accordés dans le Sud de la France.

 

Mi-décembre, le député européen José Bové a demandé un gel des prospections sous le plateau du Larzac et dans les autres départements concernés. Le 20 décembre, trois cent personnes ont décidé de constituer un « comité de vigilance », lors d’une réunion à Saint-Jean-du-Bruel (Aveyron). Elles ont demandé aux communes impliquées de prendre des arrêtés municipaux – similaires aux arrêtés anti-OGM – pour empêcher les forages. Le 3 janvier, le conseil municipal de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron) a voté à l’unanimité une demande de moratoire.


Les permis d’exploration ont été délivrés – dans l’indifférence quasi-générale – en mars dernier par le ministère de l’Environnement. Le « permis de Nant » (Aveyron), attribué au groupe américain Schuepbach Energy, allié avec GDF-Suez, autorise pour 3 ans des forages sur une zone de 4.400 km² dans la région. Le groupe Total a obtenu un permis de prospection de 5 ans sur une surface équivalente, du sud de Valence au nord de Montpellier, en passant par le Parc national des Cévennes, et le groupe suisse Mouvoil un permis autour d’Alès (Gard). Total a déjà annoncé son intention d’investir 37,8 millions d’euros dans ce projet.

Les opposants demandent un débat public sur ces projets.

 

« La ruée des firmes gazières sur les Cévennes et le Larzac laisse présager un nouveau combat fondamental pour la sauvegarde de nos ressources naturelles », a déclaré José Bové. Les élus de Sainte-Eulalie-de-Cernon estiment que l’exploitation des gaz de schiste constituerait une destruction programmée du territoire. Les gisements convoités sont situés au cœur des ressources d’eau potable du Larzac. Les méthodes d’extraction très polluantes du gaz de schiste, par fragmentation hydraulique, nécessitent de multiples forages, parfois très près des habitations, et de grandes quantités d’eau. Outre le risque d’explosions près des habitations, cette exploitation peut entraîner des déversements toxiques de produits chimiques et une contamination des eaux souterraines.

 

 

http://www.bastamag.net/


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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:51
seoul-manifestation pics 809
Manif a Seoul: "Unité et combat"
9 janvier 2011

 

Le 3 décembre 2010, le procureur du tribunal du district central de Séoul a requis des peines allant de 5 à 7 ans de prison contre Oh sei-chull, Yang Hyo-seok, Yang Joon-seok, Choi Young-ik, Park Joon-seon, Jeong Won-hyung et Oh Min-gyu, tous membres de la Socialist Workers Alliance de Corée (SWLK), un groupe socialiste révolutionnaire.


Ces militants du mouvement ouvrier coréen ont été inculpés en vertu de la tristement célèbre Loi pour la sécurité nationale, adoptée par la Corée du Sud en 1948 et qui prévoit théoriquement la peine de mort pour les activités « en faveur du Nord ».


Les huit membres de la SWLK sont des militants internationalistes qui préconisent une révolution ouvrière dans les deux Corée. Ils ne sont accusés d’aucun crime ou délit particulier, à part le fait d’avoir des idées révolutionnaires. Leur mise en accusation résulte de leur intervention dans de nombreuses grèves et de nombreux mouvements depuis 2007. C’est la première fois depuis de nombreuses années qu’une répression aussi sévère est lancée en vertu de la Loi pour la sécurité nationale.


Cet événement se produit dans le contexte d’un tournant à droite du gouvernement sud-coréen du président Lee Myong Bak depuis qu’il a pris ses fonctions au début de 2008 (comme en témoigne l’écrasement de la grève de Ssangyong en 2009). (Il faut souligner que des tracts de la SWLK qui avaient été distribués pendant la grève de Ssangyong ont servi de preuves clés dans ce procès.)


Les procureurs ont tenté d’inculper les membres de la SWLK à plusieurs reprises depuis 2008, et jusqu’alors leurs tentatives avaient échoué à chaque fois. Il n’est pas impossible qu’une campagne solide de protestations par e-mail au juge Hyung Kim Doo du tribunal du district central de Séoul aidera à réduire ou annuler les peines de ces militants, lorsque le verdict final sera rendu le 27 janvier. Le juge Kim doit prendre connaissance de votre opinion sur ce procès et sur ce « délit d’opinion ».


Pour ce faire, vous pouvez écrire avec vos propres mots à swlk@jinbo.net

Nous avons besoin de ces e-mails avant le lundi 17 janvier 2011, 6 heures du matin (heure de Séoul), afin que l’avocat de la SWLK puisse les transmettre au juge Kim avant que le verdict soit rendu.


Nous vous prions de distribuer cet appel le plus largement possible et de nous envoyer des messages dans toutes les langues, pas seulement en anglais.

Si vous avez besoin de plus de détails sur cette affaire vous pouvez me contacter à

 

lrgoldner@gmail.com


Merci d’avance pour votre solidarité.

Loren Goldner

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:41

 

Communiqué du NPA. Ben Ali assassin ! Sarkozy complice !

 

Le 4 janvier meurt Mohamed Bouazizi, jeune diplômé chômeur, contraint de vendre des fruits et légumes. Son immolation après la confiscation de son étal, avait déclenché la révolte de Sidi Bouzid. Après d'autres décès et tentatives de suicides, la colère et la contestation continuent de s'étendre.


Un grand élan de solidarité internationale a donné lieu à de nombreux rassemblements de soutien aux populations tunisiennes, notamment le 6 janvier en France et dans le monde.

Né de revendications sociales légitimes pour une aspiration à une vie digne, du travail pour tous et des salaires décents, ce mouvement, profondément populaire, ancré dans la jeunesse, s'est peu à peu transformé en une dénonciation politique de la dictature de Ben Ali. La population manifeste contre la censure omniprésente, la mainmise de la famille régnante sur l'économie du pays, la corruption et le népotisme qui gangrènent la société, l'utilisation mafieuse du pouvoir à des fins personnelles.


Cette radicalisation contredit dans les faits la version officielle du pouvoir, reprise à son compte par une opposition de façade, qui tente d'accréditer la thèse d'une manipulation des média étrangers .


Au prétexte de lutter contre l'islamisme, le régime de Ben Ali détruit les libertés individuelles et collectives, promettant en échange le fameux «miracle économique» dont le revers a été dévoilé par la crise mondiale. Ce «miracle», bien loin de profiter aux travailleurs tunisiens, enrichit le clan de Ben Ali et ses soutiens, européens notamment.


Le peuple tunisien étouffé par tant d'années d'un régime liberticide, ose affronter la répression pour dire sa colère et son ras-le-bol, un courage qu'il faut saluer quand on connaît la violence et le recours à la torture de ce régime meurtrier.


Il y a urgence à exiger du gouvernement français et de l'Union Européenne de rompre, conformément aux principes du Droit International, avec la clique au pouvoir en Tunisie qui en bafoue impunément toutes les règles relatives aux Droits humains.


Le 8 janvier 2011

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:27

Avant la justice poursuivait les truands. Maintenant ce sont les truands qui utilisent la justice pour faire taire ceux qui ont le malheur de dénoncer le racket organisé de ces mutinationales qui font de l'argent avec un bien commun de l'humanité qu'ils détournent pour nous le revendre.

Voir ce que dit Christophe Montgermont un ancien syndicaliste de véolia sur les pratiques de cette "entreprise" : ici Ou encore ici

Carland (le Tête au Carhaix)

 


Le groupe poursuit pour diffamation « Water Makes Money », docu dénonçant les méthodes des multinationales de l'eau.

Le choix de Veolia de porter plainte contre X sans dire clairement les passages qui les gênent dans le film est une procédure un peu « hypocrite », pour William Bourdon, l'avocat des auteurs du film :

« On se victimise, on n'agit pas de façon frontale, c'est une stratégie. Ça relève plus de la communication que de la véritable action judiciaire. »

La branche eau de Veolia Environnement, numero 1 mondial du secteur, s'estime diffamée mais n'a pas voulu répondre aux auteurs du film, qui ont sollicité des interviews. Bizarrement, elle ne cherche pas pour l'instant à empêcher la diffusion sur Arte de « Water Makes Money », prévue le 22 mars. (Voir la bande-annonce)

La production de ce film est très originale :

  • des réalisateurs allemands pour un récit essentiellement centré sur la France
  • un financement à moitié participatif : 120 000 euros ont été réunis grâce à une souscription lancée sur Internet
  • une projection d'abord dans les cinémas alternatifs (1800 copies déjà distribuées) et par DVD, puis une diffusion à la télé, sur Arte en français et allemand

Pourquoi cela ? « Parce qu'un tel film n'aurait pas pu se faire en France. Au moins cinq télés ont commencé des enquêtes sur ce sujet avant de renoncer à le diffuser, sur pression de la direction des chaînes », estime Jean-Luc Touly.

Touly, de Veolia à Europe Ecologie en passant par la CGT

Embauché tout petit à la Générale des Eaux (devenue Vivendi, puis Veolia), encarté puis dégagé de la CGT, licencié puis réintégré par son employeur, engagé dans l'associatif (il a fondé l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ACME) et en politique (il est conseiller régional Europe Ecologie), et auteur de plusieurs livres, cet homme a guidé les réalisateurs de ce plaidoyer pour une gestion municipale de l'eau.

Fin 2009, il avait raconté la genèse du projet à Rue89. A ce moment, Arte n'avait pas encore décidé de le programmer. (Voir la vidéo)

Jean-Luc Touly n'en est pas à son premier procès en diffamation. Cette fois il est « serein » :

« Bien sûr que c'est un film à charge, mais on ne met pas en cause Veolia en particulier. Contrairement à Suez qui s'exprime par la voix de sa responsable du développement durable, Veolia a refusé de répondre aux interviews. »

Les réalisateurs allemands n'en sont pas non plus à leur premières pressions. Herdolor Lorenz s'intéresse à la privatisation des services publics depuis un film sur les chemins de fer allemands et surtout depuis « Eau, service public à vendre » (2005).

« La censure va nous donner une plus grande audience »

Ce dernier documentaire était déjà consacré à la privatisation du service public de l'eau en France, Allemagne, Angleterre, et déjà en partie censuré par Veolia (qui a obtenu une seule diffusion à la télé). Herdolor Lorenz n'en a été que plus motivé pour revenir sur le sujet :

« Comme pour notre précédent film, la censure va sans doute nous donner une encore plus grande audience. Nous avons déjà des versions en anglais, en italien… et nous nous battrons pour qu'Arte maintienne sa programmation. »

Dans « Water Makes Money », il explique comment les multinationales gestionnaires de ces services
publics ont partout monté les prix et diminué l'entretien des réseaux
pour accroitre leurs profits. Il revient sur les trafics d'influence qui ont permis depuis longtemps de décrocher des marchés publics.

Aujourd'hui, la tendance est à un retour en régies municipales, comme à Paris, et les multinationales paniquent. (voir la vidéo)

Cette poursuite fait suite à celle engagée par Suez contre « Flow, For Love of Water », documentaire canadien sur les déboires de la privatisation de l'eau en Amérique latine, diffusé par Arte en 2008. Débouté par le tribunal de grande instance de Paris, la compagnie vient de déposer un recours. Jean-Luc Touly remarque :

« Suez et Veolia sont toutes deux concernées par les deux films mais elles semblent s'être partagé les rôles pour les poursuites en diffamation, selon une entente qui rappelle la même manière dont elles se partagent les marchés publics. »

 


Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/01/09/veolia-veut-censurer-un-docu-sur-le-business-de-leau-184349

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