AFPS Trégor
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COMMUNIQUE
Le Préfet de Région et le Président du Conseil Régional s’apprêtent à signer le Plan Energie Breton : développement des
énergies renouvelables, en particulier l’éolien en mer ; économies drastiques de consommation électrique en intensifiant l’isolation…
L’objectif est d’atteindre à l’horizon 2020 20% d’autonomie énergétique pour les 4 départements Bretons au lieu de 8% actuellement. On ne peut qu’être d’accord sur
cet objectif.
Mais, le problème crucial étant d’assurer la consommation en heures de pointe aux périodes froides, le plan prévoit une centrale au gaz à Guipavas près de Brest de
200MW en remplacement de celle de Ploufragan rejetée par les associations et les Elus de la région briochine.
De plus, une ligne haute tension souterraine de Lorient à Plaine-Haute sécurisera le tout.
Pas un mot du projet de Guerlédan élaboré par EDF en 1980, justement dans le but d’assurer les heures de pointe pour l’ensemble de la Bretagne : une puissance de
700MW, soit près de 4 fois la puissance de la centrale au gaz prévue à Guipavas (ce projet augmenterait la puissance de l’usine actuelle du fait de la moindre baisse du niveau du barrage en hiver
; cette baisse de niveau est une obligation pour se préserver des crues). De surcroît, Guerlédan est situé en centre Bretagne et précisément sur le trajet de la ligne prévue de Lorient à
Plaine-Haute.
Or, la centrale de Guipavas consommera du gaz importé de Russie ou d’Algérie dont le prix augmentera à coup sûr et dont l’approvisionnement sera à la merci
d’éventuelles crises géopolitiques. Cette centrale participera de l’épuisement des réserves fossiles indispensables pour d’autres usages. Veut-on que les générations à venir en soient totalement
dépourvues ? Enfin, cette centrale contribuera au réchauffement climatique, problème crucial pour la planète. La France s’est engagée à réduire les gaz à effets de serre de 20% à l’horizon
2020.
Alors, pourquoi cet oubli de Guerlédan dans ce Plan Energie Breton alors que ce projet en serait une pièce maîtresse. Est-ce un manque d’information ? Le projet EDF
de 1980 a pourtant été communiqué au Président de la République, à Jean-Louis BORLOO, à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, au Préfet des Côtes d’Armor, au Conseil Régional. De nombreuses réunions ont eu
lieu sur le sujet avec les responsables d’EDF, une visite de l’usine de Guerlédan et du terrain de 80ha propriété d’EDF sur les hauteurs de Caurel a eu lieu en juillet 2009 sous la conduite des
ingénieurs EDF. Y participaient le Maire de Mur-de-Bretagne, Monsieur BASSET Maire de Trégueux, M. LE BORGNE adjoint à la Mairie de Saint-Julien, Monsieur LE COQ adjoint au Maire de
Mur-de-Bretagne en 1980 et défenseur du projet, ainsi que l’association VivArmor Nature.
Un compte-rendu de cette visite a été envoyé à Madame Chantal JOUANNO, communiqué depuis à Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Plan Energie Breton – Point de vue
VivArmor Nature – 23/12/2010
Plan Energie Breton – Point de vue VivArmor Nature – 23/12/2010
Les ingénieurs d’EDF, au cours de cette visite, ont confirmé la crédibilité du projet de 1980 minutieusement élaboré. Oui, ce projet résoudrait le problème des
heures de pointe de la Bretagne. Malheureusement, à l’époque, l’opposition de la municipalité de Caurel (La Mairie de Mur-de-Bretagne soutenait le projet) avait contraint EDF à différer son
projet (mais Monsieur GERARD l’ingénieur en charge déclarait : « un jour ou l’autre, ce projet se réalisera ».
Le projet de Guerlédan ne fait qu’étendre à la Bretagne ce qui se fait couramment dans le Massif-Central, les Alpes ou les Pyrénées. Cela consiste à pomper l’eau
des lacs sur les hauteurs avoisinantes. L’eau pompée accumulée ainsi pendant les heures creuses la nuit est relarguée aux heures de pointe. Les turbines actionnées par ce relargage alimentent le
réseau aux moments de forte demande d’électricité. Ce système appelé STEP constitue moyen de stockage de l’électricité. C’est pourquoi il se multiplie.
Le problème de l’alimentation du réseau électrique par les centrales nucléaires, les éoliennes ou le solaire, vient de ce que la production électrique est soit en
continu (cas des centrales nucléaires*) soit par à-coups (éoliennes, solaire). Il n’y a que l’énergie fossile et l’énergie hydraulique qui produisent de l’électricité à la demande. L’énergie
fossile étant limitée et productive de gaz à effet de serre, reste l’énergie hydraulique qu’il est du devoir de la collectivité de tirer le meilleur parti.
Comment comprendre que le potentiel modulable de Guerlédan avec une chute de 180m ne soit pas mis à contribution pour résoudre ce problème difficile des heures de
pointe en Bretagne et ne figure pas en première ligne du Plan Energie Breton.
Choisir la centrale au gaz, c’est choisir une solution coûteuse et à court terme, tournant le dos aux engagements de la France pour la réduction des gaz à effet de
serre, c’est hypothéquer l’avenir et les générations futures. Incompréhensible ! D’autant que la seule objection des ingénieurs d’EDF à la réalisation du projet de Guerlédan consiste en la
nécessité de construire une ligne à haute tension (400.000 volts) pour amener le courant de Guerlédan à Plaine-Haute (30km).
La puissance de 700MW obligeant la construction d’une telle ligne. La ligne aérienne nécessiterait 10 ans d’enquête publique et le souterrain qui n’a pas cet inconvénient coûterait trop cher. Or, dans le Plan Energie il est prévu 100km de ligne souterraine entre Lorient et Plaine-Haute et Guerlédan est situé sur son trajet. L’argument tombe ! Rien, vraiment rien, ne s’oppose au projet de Guerlédan. Il doit figurer en tête du Plan Energie Breton, le Préfet de Région et le Président du Conseil Régional prendraient une lourde responsabilité en l’ignorant. Il se substituera évidemment à la centrale au gaz de Brest qui n’aura plus aucune justification.
Le projet de Guerlédan doit être déclaré d’utilité publique et l’Etat, principal actionnaire d’EDF, doit obliger celle-ci à réaliser sur le site de Guerlédan son
projet STEP de 1980.
André POCHON Albert CORBEL
Vice-Président de VivArmor Nature Ingénieur en retraite du CEA
Membre de VivArmor Nature
VivArmor Nature
> 10 Boulevard Sévigné
> 22000 Saint-Brieuc
> 02 96 33 10 57
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> http://vivarmor.over-blog.com
*C’est ainsi que l’électricité française produite à 75% par les centrales nucléaires est en surproduction pendant les heures creuses, surproduction bradée aux pays
européens cependant que nous importons à prix fort de l’électricité pendant les heures de pointe !
La pression monte sur Plozévet autour du bureau de poste, où la direction veut imposer une restriction des horaires d'ouverture avec une fermeture le lundi matin.
Une pétition, où figurent plus de 700 signatures, et les rassemblements réguliers de la population visent à faire entendre auprès de
la direction postale la voix des usagers.
Contre la réduction des horaires d'ouverture
Ronan Sinquin, responsable du bureau de Plozévet, entame aujourd'hui son 17e jour de grève, soutenu par le comité des usagers de la Poste. Tous luttent ensemble
pour le maintien des horaires d'ouverture du bureau de poste de Plozévet. Hier, un nouveau rassemblement de 80personnes (le troisième depuis le début du conflit le 13 décembre dernier) était
organisé devant le bureau. Comme lors des deux précédents rassemblements, le cadre de la Poste a fermé à double tour le bureau durant le mouvement.
Le mouvement des Plozévetiens prend de l'ampleur avec de plus en plus de monde mobilisé (le double par rapport à mardi dernier) et réuni devant le bureau. Le comité de défense des usagers, par la voix de Pierre Ferret, a déclaré: «La Poste est un service public qui doit rester au service du public et non de l'argent! Nous savons que la lutte sera de longue haleine et nous appelons les gens à nous rejoindre pour se battre afin de défendre notre Poste... Par sa décision de réduction des horaires, c'est bien la direction de la Poste qui est responsable du conflit, qu'elle l'assume. La direction de la poste annonce que cette réduction n'est pas négociable, mais nous lui ferons entendre la voix des usagers que nous sommes tous». Un discours chaudement applaudi par les personnes rassemblées ce jour-là.
Prochain rassemblement jeudi
Le mouvement ne fléchit pas, même en cette période de fête, car le comité des usagers de la Poste appelle à un nouveau rassemblement des habitants demain à 10h30
devant le bureau de poste de Plozévet.
29 décembre 2010 à 14h33 -
Les effectifs de l'éducation nationale vont fondre en 2011 et toutes les académies seront concernées par ces suppressions de postes.
Aucune académie ne sera épargnée en Métropole. Le ministère de l'Education nationale a finalisé la répartition par académie des 16.000
suppressions de postes prévues dans le premier et le second degré pour la rentrée 2011.
Dans le premier degré, ce sont au total 8.967 suppressions qui sont prévues (5.700 enseignants en surnombre et 3.367 professeurs des écoles) et dans le second
degré, 4.800 enseignants et 600 administratifs.
Le collège, principale cible
L'académie de Rennes n'est pas la plus touchée. 114 postes y seront néanmoins supprimés dont 75 postes dans le 1er degré et 39 postes dans le second
degré.
Selon Le Monde, "c'est essentiellement le collège qui sera ponctionné puisque le ministre Luc Chatel a promis des moyens constants pour
installer sa réforme du lycée général. Alors que le groupe des élèves qui ne maîtrisent ni la lecture ni les mathématiques ne cesse de croître, ce sont les classes durant lesquelles se réalisent
ces apprentissages de base qui vont être les plus touchées".
Des classes plus chargées...ou supprimées
Dans le secondaire, les effectifs des classes vont donc enfler encore. Dans le primaire, des classes seront purement et simplment supprimées.
On devrait connaitre dès février la répartition des supressions par département.
À la suite du décès d’un cheval à Saint-Michel-en-Grève, vraisemblablement à cause des algues vertes, 1 500 particuliers, dont 1 200 Costarmoricains, ont porté plainte contre le préfet pour « mise en danger délibéré de la vie d’autrui ». Le procureur a substitué le destinataire de la plainte, le préfet, par X. Le tribunal de grande instance a, ces dernières semaines, envoyé un « avis à victime » aux plaignants. « Il ne constitue en aucun cas une quelconque assignation à comparaître devant ce tribunal, précise l’association Sauvegarde du Trégor. Cet avis est simplement une invite à poursuivre la procédure. Dans ce cas, vous vous constituez partie civile. » Pour ceux qui souhaitent continuer, l’association les invite le 14 janvier à 20 h 30 à la mairie de Locquirec (Finistère). « Nous leur proposerons une action collective par un regroupement des plaintes confiées à un (e) seul (e) avocat (e). »
Rassemblement jeudi 30 à 14h15
Devant la mairie de Plouray
L'enquête publique sur le projet de méga-décharge de Plouray pour les rebuts industriels s'achève jeudi soir. Le dossier environnemental déchaîne toujours les passions.
Le projet est d'envergure. Sur 152 hectares de terres agricoles situées sur la commune de Plouray, il est envisagé de créer deux
équipements pour les déchets de l'industrie et du bâtiment. Le premier est un centre de tri pour déchets industriels banals, métaux ferreux et non ferreux (35.000 tonnes par an). Et le second, un
site d'enfouissement pour déchets industriels banals et de résidus de broyage automobiles (100.000 tonnes par an). Pour prendre la mesure de l'équipement, il faut imaginer que l'on réalise, dans
le sol, une excavation d'environ 300m sur 500m susceptible de contenir un immeuble de plus de huit étages. Et qu'on la remplit de résidus industriels dont on ne sait plus quoi faire. Le dossier
de Plouray est porté par la société GED. Dans son capital, on retrouve le groupe Dauphin environnement, spécialiste international du recyclage des déchets et la société NGE (travaux publics). GED
présente son projet comme étant «d'intérêt public». La société assure qu'aucune pollution des cours d'eau n'est à craindre puisque les déchets seront «encapsulés» selon des techniques fiables. Et
elle promet que les nombreux camions qui transporteront les déchets ne passeront pas par le centre de Plouray.
Forte contestation
En revanche, des milliers de personnes (riverains, agriculteurs, élus et associations) et même la région Bretagne se déclarent totalement opposées au projet. Et,
malgré une récente réunion publique qui a permis de confronter les points de vue, la contestation est encore montée d'un cran. Ce sera le préfet qui, au vu de l'enquête publique, prendra la
décision de donner ou non le feu vert à GED, dans le courant du premier trimestre 2011.
Intérêt public ou privé ?
À ce jour, les opposants au dossier GED se posent encore de nombreuses questions sur la pertinence même du dossier. Pourquoi un lieu d'enfouissement des déchets
(bâtiment et automobiles) si loin de leur lieu de production (la zone littorale et les agglomérations) ? «Parce qu'elle présente une faible densité d'habitat, Plouray doit-elle devenir la
poubelle des autres ?». Ils contestent aussi les tonnages annoncés par GED et parlent même de «surcapacité de stockage». Leur argument : les directives européennes et les textes du Grenelle
imposent de plus en plus le recyclage des déchets (jusqu'à 95% en 2015 pour l'industrie automobile). Le projet de GED ne serait donc pas un centre départemental d'intérêt public-avec des déchets
morbihannais enfouis localement-mais un site régional pour «satisfaire les ambitions économiques d'une société privée». Pour ceux qui souhaiteraient coucher leurs observations à charge ou à
décharge, le dossier est consultable en mairie jusqu'à jeudi.
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Le NPA Kreiz Breiz appelle la population du Centre Bretagne à manifester son opposition au projet de méga décharge que le groupe Dauphin "environnement" veut imposer aux Centres Breton.
Comme le projet de maternité porcine à Trébrivan porté par des industiels de l'agro bizness, le projet de décharge à Plouray se fait contre l'avis de la population, contre le respect de l'environnement et ne sert que l'intérêt des industriels au mépris de l'intérêt général.
Rendez vous à 13h45 place de la mairie à Carhaix pour un départ en co-voiturage.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00