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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 18:26


Tract de la semaine:

Ces dernières semaines, de dramatiques bavures policières ont eu lieu dans des commissariats, des prisons et les quartiers populaires, :
- A  Argenteuil, le 9 juin, deux retraités algériens,  Ali Ziri et Arezki Kerfali (69 et 61 ans) sont roués de coups lors d'un contrôle policier. Arezki Kerfali est blessé et Ali Ziri en meurt, mais les policiers responsables sont toujours en service dans le quartier.
- Le 8 juillet à Montreuil, Joachim Gatti, qui manifestait pacifiquement contre l'expulsion des occupants d'une clinique désaffectée, reçoit un tir de flash-ball dans la tête et perd un œil.
- Le même jour, à Firminy, Mohamed Benmouna meurt en garde à vue au commissariat « d'un arrêt cardiaque par suffocation », il se serait pendu dans sa cellule avec un bout de matelas fixé dans deux trous au mur !

A cela il faut ajouter des pratiques de plus en plus fréquentes de la police, quotidiennes dans bien des quartiers  : contrôles ou interpellations au faciès, délits d’outrage, gardes à vue abusives, usage humiliant des fouilles au corps (74 agents d'EDF arrêtés pendant leur grève reconductible en font l’amère expérience le 21 mai), menottages abusifs (assortis régulièrement de méthodes d’immobilisation dangereuses, ayant provoqué la mort de Sydney Mamoka à Tourcoing en 1998, Lamine Dieng  à Paris XXème en 2007, Hakim Ajimi à Grasse en 2008), abus de perquisitions, etc.

Les conséquences des attaques sociales

Inévitablement, la politique du patronat et du gouvernement qui génère toujours plus d’injustices, de régression sociale, provoque des tensions face auxquelles ils ne connaissent qu’une réponse : la violence policière.

 La police bénéficie d’une impunité permanente. Elle est couverte par le pouvoir. Les policiers responsables de bavures sont mis hors de cause dans les heures qui suivent les événements, sans qu'aucune enquête préalable n’ait été engagée.

L’autre face des attaques sociales, c’est une police et une justice qui visent à intimider la population pour tenter d’empêcher la révolte. C'est le sens des lois répressives votées depuis 2002.

Syndicalistes, soutiens de sans-papiers, jeunes des quartiers, manifestant-e-s anti-Otan et de solidarité avec la Palestine, militant-e-s antifascistes...personne n’est épargné.

Dans le droit fil du concept de guerre préventive, le pouvoir a remis au goût du jour, avec les inculpés de Tarnac, les arrestations préventives et les mises en détentions provisoires grosses de toutes les dérives totalitaires.
A cela il faut ajouter l'acharnement envers les détenu-e-s politiques et les extraditions de réfugiés politiques.



Cette politique vise tout le mouvement social.
Défendre nos droits, défendre les libertés

Il nous faut donc agir par nous-mêmes, en constituant des collectifs incluant les individus, les associations, les syndicats et les partis politiques déterminés à ne plus laisser la police agir en toute impunité.

Le NPA appelle à soutenir et populariser des campagnes en cours, telles que l’appel unitaire du Collectif Liberté, Égalité, Justice (CLEJ)  qui s’oppose à « cette alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés » ou celui de Police, personne ne bouge ?! qui mène une campagne nationale contre les pratiques policières mortelles.

La police est dangereuse, il faut la désarmer et d’urgence interdire le flash-ball et le taser et supprimer les BAC.

Pour agir contre les violences policières comme pour la défense de nos droits, la solidarité est notre arme !
                                Le 28/0709
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:52

Le telegramme 29 juillet


Le Peuple des dunes n'est pas content. L'association juge peu sincères lex explications données par la préfecture pour l'abandon du projet d'extraction de sable. Doù la lettre ouverte au Préfet à lire ici....
 
 

Estimant que les explications officielles données autour de la décision du groupe Lafarge de quitter le site d'exploitation de sable marin au large d'Etel, ne sont pas sincères tout en étant particulièrement réductrices, - l'existence de mines et bombes sur le site ne sont qu'un prétexte utile en vue de favoriser d'autres PER un peu plus loin vers l'ouest de la Bretagne, là où il n'y a pas de bombes... - le Peuple des dunes a donc décidé d'adresser une "lettre ouverte" au préfet du
Morbihan afin de rétablir la vérité.


 

Monsieur le Préfet,

 

"Vous venez de signifier officiellement aux sociétés Lafarge et
Italcementi le refus de l’État d’autoriser l’extraction de sables et
graviers /au large d'Étel, /au seul motif de la présence de munitions sur cette zone.

Cette annonce n’a pas manqué de surprendre/ les milliers d'adhérents du collectif du PEUPLE DES DUNES et leurs juristes qui connaissent, eux, les vrais motifs de cet abandon. D'abord, ils savent que la décision du tribunal administratif du 11 décembre 2008 avait donné raison à leur combat, en jugeant qu’était désormais expiré le délai de renouvellement du permis de recherche Sud Lorient. Vous le saviez. Le groupe Lafarge le
savait. /Pourquoi dès lors attendre 9 mois supplémentaires pour réfuter une demande dont vous n’étiez plus saisi ?

Et pourquoi la motiver par des considérations secondaires par rapport aux débats ? Les artilleurs de marine tirent dans cette zone depuis Napoléon III, et la présence de munitions étaient connue de tous, depuis l’origine, sans que cela n’appelle la moindre réaction des services concernés et spécialement de la Préfecture maritime qui n’a jamais cru bon de prendre position, au cours de toutes ces années, sur les résultats des prospections magnétométriques effectuées sur la zone. Dès le départ, les associations de défense de l’environnement /avaient, elles, /invoqué cet argument devant la juridiction administrative pour contester la validité de ce permis de recherche mais vos services /avaient dédaigné /ce moyen, en en balayant alors sa pertinence.


Ne serait-il pas, /plutôt,/ l’arbre qui cache la forêt ? /Surtout que
vous n'ignoriez pas l/e sérieux des analyses scientifiques émanant, en tout premier lieu, du collectif du Peuple des dunes. /Elles ont été /confirmées, ensuite, par le collège des scientifiques indépendants /mandaté /par Cap Lorient. /Ces experts/ ont mis en évidence « l’interdépendance entre la zone du projet d’extraction et le trait de côte, la vulnérabilité du cordon dunaire et les conséquences désastreuses pour la biodiversité ».

Ils ont relevé que, dans les publications de la société Lafarge, les
éléments défavorables au projet étaient systématiquement écartés et les conclusions toujours orientées dans le même sens, manifestant un parti pris évident et un manque de rigueur scientifique.

Pourquoi, dès lors, avoir souligné, dans votre communiqué aux medias « le très grand sérieux et la qualité des études techniques et environnementales préalables réalisées » par le Groupe Lafarge ? /D'autant que /les sociétés Lafarge et Italcementi ont refusé catégoriquement (/à part /quelques résumés d’analyses sous forme de conclusions) de communiquer l’ensemble des études réalisées, en dépit des promesses faites,


Votre souci majeur n’est-il pas d’éviter que tout lieu d’extraction de
sables en mer ne suscite désormais de nouveaux débats en raison des conséquences écologiques majeures soulignées à l’occasion de ce combat mené par le PEUPLE DES DUNES ?

L’ensemble des 140 associations qui ont contesté ce projet d’extraction de sables, l’ensemble des conseils municipaux concernés qui ont voté unanimement contre la demande de renouvellement de ce permis, et toute la société civile qui a soutenu ce combat attendent des réponses à ces questions, qui doivent alimenter un débat public dans une démocratie
citoyenne.

Le Grenelle de la mer ne peut lui-même éluder ces questions majeures pour notre société et notre développement durable.

C’est aussi pourquoi il nous parait juste de rendre public les termes de la présente et les réponses qu’il vous plaira d’y apporter.

Veuillez agréer, monsieur le Préfet, l’assurance de notre vigilante
attention."

Le Président
André BERTHOU
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:42

J'avais pas de photo de Rocky...

29 juillet 2009 Le Telegramme

 

Michel Rocard a remis son rapport: la taxe carbone est en route. C'est à Nicolas Sarkozy qu'il reviendra de trancher sur l'avenir de cette taxe destinée à réduire la consommation excessive d'énergies fossiles et donc à diminuer les rejets de CO2.



A quoi servira-t-elle?
Réduire la consommation des énergies fortement émettrices de gaz à effet de serre, en premier lieu le CO2, responsables du réchauffement climatique: c'est l'objectif affiché de cette taxe carbone, également appelée Contribution climat énergie (CCE). D'après les accords de Kyoto, la France doit diviser ses émissions par quatre d'ici à 2050, par rapport à 1990. L'Europe est également collectivement engagée à les réduire de 20% en 2020. L'idée est donc de «donner un prix au carbone» pour inciter à modifier les comportements les plus énergivores.

Sur quels produits portera-t-elle?
La taxe carbone s'appliquera aux seules consommations d'énergie fossiles - pétrole, gaz, charbon - des ménages et des entreprises. Pour les ménages, elle portera sur le carburant des transports et les modes de chauffage. Une incertitude demeure sur l'électricité. Les experts soulignent que le nucléaire (75% de la consommation française) et l'hydraulique n'émettent pas de gaz à effet de serre. Mais Michel Rocard est «personnellement pour» (lire ci-dessous).

Combien coûtera-t-elle?
A 32euros la tonne de CO2, la CCE rapporterait huit milliards d'euros à l'Etat et coûterait de 170 à 300euros en moyenne par an aux ménages: le litre de carburant serait 7 à 8 centimes plus cher et la facture de chauffage augmenterait de 60euros (logement collectif au gaz) à 170euros par an (maison individuelle au fioul). Reste que la taxe devrait être plus élevée pour les ménages habitant dans des zones rurales, qui utilisent leur voiture tous les jours.

Qui la paiera?
Les experts estiment indispensable que «tout le monde participe à l'effort», excluant toute exonération ou dérogation, mais prévoient de dédommager les ménages les plus modestes et certaines entreprises. Le groupe d'experts estime en outre que la taxe ne doit pas servir à compenser la suppression de la taxe professionnelle.

Quels dédommagements pour les ménages?
La compensation pourrait prendre la forme d'une allocation forfaitaire versée aux classes moyennes et populaires - le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo a suggéré un «chèque vert» - mais modulable pour tenir compte du lieu d'habitation (rural, grande banlieue) et du type de logement. Une autre piste serait une baisse des prélèvements obligatoires.

Et pour les entreprises?
Elles pourraient également bénéficier d'un reversement, ou d'allégements de charges, le temps d'adapter leurs modes de production. Des professions comme les pêcheurs, les agriculteurs, les chauffeurs de taxi et les transporteurs routiers sont particulièrement exposées. Les experts suggèrent aussi un «ajustement aux frontières» pour rétablir des conditions de concurrence équitable par rapport aux concurrents internationaux.

Et maintenant?
Le rapport Rocard va circuler au sein du gouvernement et entre ministères. Et il reviendra au chef de l'Etat de trancher, sans doute à l'automne.


Et les reactions

  • gker...
    Devrons nous manger froid?
    Comment nos politiques comptent différencier la consommation de gaz de chaufffage du gaz servant aux besoins domestiques et particulièrement la préparation des repas? Devra-t-on installer des nouveaux compteurs?
    Ajouté le 29 juillet 2009 à 10h56
  • guybrest
    encore un qui se dit de gauche
    Facile de prendre tous les politiciens de gauche pour faire le sale boulot, ils sont tellement cupides qu'ils sont près à tout. Ils feraient mieux de préparer un programme commun. Quant aux écolos à part créer de nouvelles taxes ils n'ont pas beaucoups d'idées. Ils seraient plus pertinent de se pencher sur des énergies nouvelles, mais le seul problème qui les préoccupe est comment les taxer.
    Ajouté le 29 juillet 2009 à 08h32
  • duve...
    on se moque de qui?
    Bonjour,
    Je veux bien la taxe carbone pour réduire notre consommation d’énergie.
    Mais avant de vouloir se poser en bon élève n’y a-t-il pas autre chose à faire ?
    Par exemple réduire la vitesse sur les routes, interdire les suremballages, inverser la tendance dans nos villes, tout voiture, passer aux tout piéton et vélo. Notre réseau urbain est avant tout destiné aux automobilistes.
    Quant à taxer le carburant, oui, mais faut il que nous ayons le choix, ou sont les voitures électriques ? Comptez le nombre de stations GPL ?...
    Un véhicule hybride coûte plus de 30 000€ et pour le GPL contrairement aux autres pays européens, nous en France nous avons créé une psychose sur ce type de véhicules, ils sont même interdits dans certains parkings !
    Une taxe carbone pénalisera lourdement l’économie finistérienne, fini les implantations industrielles à Brest.
    Cordialement.
    Ajouté le 29 juillet 2009 à 08h18
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:35


Ouest France mercredi 29 juillet 2009

La colère, le désespoir, l'incompréhension, les sentiments se mélangent pour les salariés de SKF face à la situation que connaît leur entreprise.

Alors que syndicats et direction se retrouvaient hier après-midi pour reprendre les négociations,le dialogue semble rompu.

« On est dégoûtés. » Hier, en fin d'après-midi, les salariés de l'usine SKF de roulements à billes, à Fontenay-le-Comte, portaient tous la déception sur leurs visages. Hier après-midi, l'intersyndicale, les membres de la direction du site fontenaisien et le directeur des ressources humaines France, Georges Laubry, se sont entretenus afin de reprendre les négociations.

« Nous avions demandé la remise du livre qui indique les mesures sociales avec des amendements et nous l'avons eu. Mais ce dernier n'est pas complet et les propositions sont les mêmes que celles énoncées mardi dernier », indique Claude Migné, porte-parole de l'intersyndicale.

« Nous n'avons toujours pas le montant de l'enveloppe globale du plan social alors que cela nous permettrait de définir nos priorités : plus d'accompagnements ou plus d'indemnités. La durée du congé de reclassement n'est pas claire. Avec de telles données, on ne peut pas avancer », poursuit-il. L'intersyndicale a demandé à ce que tous les salariés touchent une prime de 50 000 €, plus la prime légale qui se calcule en fonction de l'ancienneté. Selon une source syndicale, la direction, injoignable hier soir, se serait opposée à cette proposition.

Un désespoir grandissant

La direction vendéenne aurait souhaité faire signer aux syndicats un protocole de fin de conflit pour que le site vendéen soit rouvert. L'activité y est perturbée depuis un premier débrayage qui a eu lieu le 18 juin. « Tant que l'on n'a pas ce que l'on veut, on ne signe pas. La reprise du dialogue est prévue le 24 août », souligne Claude Migné.

Hier soir, dans la foule de salariés rassemblée devant l'usine, le désespoir monte et certains pensent au pire. « J'ai peur que certains collègues craquent », confie l'un des salariés. « J'aurais voulu que les employés partent en congés plus sereins mais ce n'est pas le cas, je suis déçu. Le moral est bas mais l'envie de se battre bien présente », indiquait le porte-parole de l'intersyndicale.

Les salariés sont en vacances depuis le 24 juillet et ce jusqu'au 24 août. Mais des tours de veille jour et nuit sont organisés sur le site SKF de Fontenay pour « surveiller l'outil de travail. Nous bloquions le site SKF de Saint-Cyr, près de Tours, et vendredi, nous avons reçu un référé nous indiquant que chaque bloqueur devrait payer une amende de 500 € par heure. Nous sommes donc partis. Si la direction de Fontenay met la même chose en place ici, cela va être difficile pour nous de tenir », confiait Claude Migné.

L'intersyndicale a demandé aux salariés de reprendre le travail à leur retour de vacances, dans l'attente de nouvelles informations. « Nous aviserons à ce moment-là », a certifié le porte-parole de l'intersyndicale.

L'entreprise de roulements à billes SKF, qui embauche 380 personnes, devrait fermer ses portes en novembre prochain.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:27




 Devant la Section des Intérêts Nord-Américains, des drapeaux noirs rappellent les victimes du terrorisme US.

C’est le genre d’interrogation qui suscite généralement un scepticisme complet, quand elle ne fait pas ricaner. Pourtant, il se passe des petites choses qui ne laissent pas de surprendre l’observateur un tant soit peu averti.

D’abord un fait sans conséquence réelle sur le quotidien des Cubains : en ce 27 juillet 2009, l’agence Reuters nous informe de ce que les Etats-Unis ont éteint le journal lumineux installé sur la façade de leur représentation diplomatique à La Havane qui irritait les autorités cubaines.

Tous ceux qui sont allés flâner devant l’immeuble de la SINA (la Section des Intérêts Nord-américains) depuis 2006 ont pu voir ce panneau de 1,5 mètres de haut courant sur 25 fenêtres du cinquième étage du bâtiment et sur lequel défilait en permanence des informations, des déclarations politiques et des messages imputant les problèmes de Cuba au système politique en place. En « représailles », Fidel Castro avait fait ériger des drapeaux hauts de 30 mètres pour le cacher à la vue de ses concitoyens.

Et bien, pendant la plus grande partie du mois de juillet, le panneau en question est resté éteint. Des diplomates occidentaux à La Havane ont déclaré officieusement - et en demandant que leur identité ne soit pas révélée - qu’il n’était pas prévu de le rallumer dans un avenir prévisible. Aucun commentaire officiel d’un côté comme de l’autre. Voilà pour le premier point.

Le second est encore plus surprenant, et c’est la BBC qui informe !


Depuis un demi-siècle, tous les opposants au gouvernement cubain jouissent aux USA d’un statut privilégié : formation, entraînement, mise à disposition de matériel, protection judiciaire et impunité garantie pour ceux qui ne sont autres que des terroristes. Il n’y a qu’à voir les
Posada Carriles et autres Orlando Bosch se pavaner dans les rues de Miami !

L’administration américaine a toujours soutenu l’exil cubain extrémiste, favorisant leurs actions comme celle de la Baie des Cochons ou le financement exorbitant de TV et Radio Marti. Et n’oublions pas que le « paladin » de la lutte contre le terrorisme a couvert des actes comme l’explosion de l’avion de la Cubana en 1976 ! Sans parler des condamnations vertueuses des arrestations de soi-disant patriotes cubains, innocentes victimes d’une dictature criminelle.

Pour Washington, ces Cubains sont des héros et George Bush s’est toujours fait un devoir de réclamer leur libération et de les accueillir « dignement » après leur remise en liberté.


D’où la stupeur de Tomás Ramos auquel la SINA vient de refuser un visa !

Ramos se définit comme un opposant anticastriste, mais reconnaît avoir effectué dans les années 60, pour le compte de diverses organisations contre-révolutionnaires de Miami, des « actions violentes » - euphémisme pour « attentats » - comme des destructions d’antennes de communication et l’organisation de soulèvements armés.

Pour l’ensemble de ses œuvres, ce citoyen modèle a purgé de nombreuses années de prison à Cuba. Remis en liberté en 2008 après 18 ans de prison, Ramos se précipite à la SINA pour faire une demande de visa afin de retrouver sa vieille mère à Miami. Les choses traînent, jusqu’à ce 27 juillet où arrive la réponse : les USA n’accorderont pas de visa à Tomàs Ramos « en raison de son passé violent ».

L’intéressé ne comprend pas. Il dit se sentir « blessé, frustré, trompé ». Il s’indigne de ne pas être traité comme les autres “militants” antirévolutionnaires de Floride, alors que « le gouvernement américain et la CIA ont été, dit-il, « le promoteur de toutes les actions violentes » auxquelles il a participé. Et il ajoute, indigné : « Comment peuvent-ils refuser le droit d’asile à quelqu’un qui a lutté pour eux ? »


Voilà les deux infos venues le même jour de la SINA… Epiphénomène sans lendemain ou virage discret de la politique US ? On verra bien.

Annie Arroyo

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:57
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En annonçant 20 % de hausse des prix de l'électricité, le PDG d'EDF a provoqué l' « agacement » du gouvernement, qui est prêt à se séparer d'un patron pourtant bien servile. 

 


20 % d'augmentation du prix de l'électricité en trois ans, voilà ce qu'a tranquillement proposé le PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, il y a quelques jours. Ce « pauvre homme »  a dû être bien étonné des réactions qu'il a provoquées, lui qui a pris l'habitude des augmentations à deux chiffres depuis trois ans. Il est vrai qu'il s'agissait là de ses propres hausses de salaire (25% en 2009, par exemple).


« Pauvre » Gadonneix, qui après avoir été applaudi pour ses acquisitions industrielles lors de ces deux dernières années, se voit aujourd'hui lâché par son propre camp. C'est pourtant la politique capitaliste qu'il a mise en oeuvre avec un zèle certain. Le rachat de British Energy pour 13, 5 milliards d'euros, le rachat du belge SPE et de la moitié des réacteurs nucléaires de Constellation et une dette augmentant de 50 % pour atteindre 24,5 milliards d'euros, n'est-ce pas la rançon de la création d'une grande multinationale de l'électricité française ?

 D'autres, comme France Telecom, ne l'ont-ils pas fait avant lui ? Sans parler de l'Europe, où grâce à l'ouverture du marché, tout le monde rachète tout le monde en engageant des sommes à faire pâlir les PIB de certains pays en développement.


Gadonneix, succédant à Roussely (un proche du PS), s'est pourtant employé à casser méthodiquement les fondements du service public. Son bilan est « brillant » : disparition des agences clientèles et techniques de proximité et renchérissement de tous les services autres que la simple vente d'énergie. Sans parler de la mise au pas des salariés par la destruction de leurs collectifs de travail et le changement forcé de leur culture de service public, remplacée par un management « moderne ».

Et que dire des gains de productivité se traduisant par des milliers de suppressions d'emplois et une politique « audacieuse » de sous-traitance. Et enfin, les sanctions contre des dizaines de salariés et militants syndicaux après la tentative du personnel de remettre cette politique en question. Tout cela ne constitue-t-il pas une belle politique de fermeté néolibérale ?


Toute cette volonté de réaliser les souhaits idéologiques de ses patrons des ministères et du gouvernement pour subir l'affront de ne pas être reconduit dans son bel emploi, pire, pour entendre égrener les noms de ses éventuels successeurs. Dur pour notre cher patron ! Décidément le libéralisme n'est bon que lorsque les lois intraitables de la concurrence sont appliquées aux autres !


Cher Gadonneix, pourquoi avoir dit tout haut ce qu'il se disait et se préparait en catimini dans les salons des ministères ? Vous auriez dû faire preuve de discrétion !


D'autant qu'au même moment, la prolongation de la vie des centrales nucléaires de plus de vingt ans était annoncée. Pour continuer à être un bon serviteur de la libéralisation du secteur de l'énergie, il fallait faire de cette véritable manne financière à venir, un non événement. Quelle mouche vous a donc piqué ? Auriez-vous surestimé les rapports de forces politiques au sein de ce pays ? Auriez-vous oublié cette maxime importante de la politique gouvernementale : en période de crise, il faut agir ultralibéral mais surtout ne pas le revendiquer.


Allez, cher Gadonneix, pour une fois, nous allons vous remercier du petit geste que vous venez d'accomplir pour nous, les anticapitalistes. Nous allons préparer les mobilisations contre l'augmentation de l'électricité et la remise en cause du tarif régulé, avec encore plus d'allant.


Mais consolez-vous, vos patrons, que vous avez si bien servis, vous préparent un magnifique parachute doré !


Paco Lelec

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:52
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Les travailleurs et les plus pauvres sont une fois de plus victimes de la stratégie gouvernementale. Il s'agit cette fois de lutte contre le changement climatique. 

 


Michel Rocard, à qui Nicolas Sarkozy a confié la mise sur pied de la Contribution climat énergie, ou taxe carbone, a remis son rapport vendredi 24 juillet.

Sous couvert de politique écologique, ce sont les intérêts des travailleurs et des plus démunis qui seront encore une fois attaqués. Alors que les dépenses énergétiques représentent déjà 2 300 euros en moyenne pour un foyer français, soit plus d'un mois de revenus pour de très nombreux ménages, c'est en alourdissant encore cette facture que le gouvernement envisage de lutter contre le changement climatique.

 En effet, la proposition formulée par Rocard est d'alourdir les factures énergétiques en les taxant à hauteur de 32 euros par tonne de CO2 émise. Cela représentera environ sept centimes d'euros par litre d'essence et une augmentation d'environ 15% des factures de gaz. Et ce n'est qu'un début… la taxe devant tripler d'ici 2020 et être multipliée par dix d'ici 2030 !

Alors que l'accès à l'énergie devrait être un droit reconnu à tous les ménages, à commencer par les plus modestes, cette nouvelle taxe nous en éloigne encore un peu plus.


La taxe carbone, qui rapportera, dans un premier temps, 8 milliards d'euros par an à l'Etat, doit être compensée par la diminution équivalente d'un autre impôt afin de remplir la promesse de Sarkozy de non augmentation globale des prélèvements fiscaux.

Sur ce point, rien ne semble encore décidé, mais la tentation est forte d'utiliser ce pactole pour compenser la disparition de la taxe professionnelle ou pour offrir aux patrons un allégement de « charges sociales ».

Dans ce cas, les travailleurs seraient doublement perdants : sous prétexte de lutte contre le changement climatique, le gouvernement leur ferait payer un nouveau cadeau au patronat.

Pour de très nombreux foyers, rendre plus coûteux l'accès à l'énergie ne changera rien à leur consommation qui permet tout juste de répondre à leurs besoins élémentaires (se chauffer, se déplacer, s'éclairer, cuisiner…), mais elle les appauvrira encore un peu plus.


Une grande part de la consommation énergétique est induite par l'organisation capitaliste de la société. En effet, l'usage de la voiture individuelle, l'allongement des distances quotidiennes parcourues par les travailleurs, la multiplication des transports de marchandises sont des conséquences de l'organisation de la production, dictée par la recherche permanente du profit maximum. Or, cette taxe ne s'attaque en rien à cette logique mortifère. Pour preuve, les gros industriels, pourtant fortement contributeurs à l'aggravation de l'effet de serre, en seront exemptés.

Damien Joliton



P
our une lutte déterminée contre le changement climatique 

Inefficace écologiquement et injuste socialement, le projet de taxe carbone doit être abandonné. Il est indispensable de baisser de 80 à 95% nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, mais ce n'est pas en s'attaquant aux travailleurs et aux populations les plus en difficulté que cet objectif pourra être atteint. Cela demandera des changements sociaux et structurels profonds. Pour faire face aux défis climatiques qui nous attendent, il est urgent de prendre des mesures permettant vraiment aux travailleurs de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre :

  • transports en commun gratuits et de qualité,

  • plan de réhabilitation des logements mis en œuvre par un nouveau service public du logement et financé grâce aux surprofits des compagnies pétrolières et gazières,

  • politique ambitieuse en matière de logement et d'urbanisme, mettant à disposition des travailleurs des habitations à proximité de leur lieu de travail,

  • programme public de développement de l'énergie solaire financé par la réorientation des crédits actuellement alloués au nucléaire,

  • remise en cause de la flexibilité du travail qui contraint les travailleurs à l'utilisation de leur voiture…

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:22

Et la Poste aussi !

Le Télégramme 28 juillet 2009


La réforme de La Poste, examinée demain en conseil des ministres, est vivement contestée par les syndicats, inquiets d'une possible privatisation, dans un contexte d'ouverture du marché au 1er janvier 2011. La distribution du courrier est affectée par des conflits locaux.

C'est demain que le projet de loi de changement de statut de La Poste sera examiné en conseil des ministres, une réforme fortement contestée par les syndicats.

Future concurrence

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a confirmé mi-juillet le calendrier: le texte sera déposé au Parlement à la rentrée, afin que l'établissement devienne, dès le 1erjanvier 2010, une société anonyme à capitaux publics. Cela «donne à La Poste une année pour bien se préparer, avec son nouveau statut et l'augmentation de capital qui pourra intervenir dans la foulée, à l'ouverture du marché au 1erjanvier 2011», avait expliqué, en juin dernier, Luc Chatel, alors secrétaire d'Etat à l'Industrie. Le changement de statut s'accompagnera en effet d'une augmentation de capital à hauteur de 2,7milliards d'euros, souscrite par l'Etat et la Caisse des Dépôts. L'objectif est de maintenir la compétitivité de La Poste, affectée par la crise et la baisse des volumes transportés, face à la future concurrence.

Les fonctionnaires garderont leur statut

Reste que les syndicats sont inquiets d'une possible privatisation, même si le gouvernement a tenté de les rassurer. «A aucun moment, nous ne laisserons place à l'intérieur du capital à quelque acteur privé que ce soit», a ainsi souligné le ministre actuel de l'Industrie. Luc Chatel avait de son côté souligné que la situation des personnels ne serait «nullement affectée» par cette réforme, les fonctionnaires conservant notamment leur statut. La Poste sera chargée pendant quinze ans du service universel postal pour l'ensemble du territoire, «une garantie supplémentaire», avait-il précisé, en évoquant le maintien d'un prix unique du timbre sur tout le territoire.

Les grèves se multiplient

Mais la CGT, Sud, FO et la CFTC ont appelé les postiers à mener «tout l'été les mobilisations unitaires» pour que le gouvernement renonce à tout projet de privatisation. La réforme de la distribution du courrier est ainsi émaillée de conflits locaux, sur fond de non-remplacements de facteurs en vacances et d'heures supplémentaires parfois impayées.


«Les facteurs ont beau être individualistes, les grèves se multiplient», constate ainsi Jean-Luc Meynot, de FO-PTT. La Poste emploie plus de 100.000 facteurs, jusqu'ici remplacés l'été par des intérimaires ou étudiants. La réforme «Facteurs d'avenir» vise à réduire les coûts avant l'arrivée de la concurrence en économisant notamment les salaires de cette force d'appoint.


Ainsi, chaque tournée est éclatée en plusieurs parties, que doivent se partager les collègues du facteur en congé. «Comme on réduit les effectifs au même moment, le ou les collègues du facteur absent font parfois deux tournées dans la même journée, sans être payé plus», dénonce de son côté Hugo Reis, de Sud-PTT. Aujourd'hui, à la veille du conseil des ministres, un rassemblement aura lieu devant Bercy, à l'appel des syndicats CGT, FO et Sud d'Ile-de-France.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 09:57

Nommé à la tête d’une commission censée réfléchir à la mise en place d’une « fiscalité écologique », l’ex-socialiste Michel Rocard a pondu une idée aussi choquante que peu originale : taxer lourdement l’utilisation de l’énergie (gaz, charbon, pétrole et électricité). Sur les carburants, Rocard propose carrément une augmentation de 7 à 8,5 centimes par litre ! Au total, la facture risque d’être lourde puisqu’elle pourrait atteindre 300 euros par an et par ménage.

Une compensation est envisagée pour « les ménages les plus modestes » mais, attention, elle devra être « partielle », « aussi forfaitaire que possible » (donc ne pas être liée à la consommation) et « si possible être transitoire » !

Très clairement, ce sont les plus pauvres qui vont payer.

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 11:26


Source Libération 25 / 7
La réalité israélo-palestinienne est plus complexe que la publicité
DOCUMENTS VIDEO

Des Palestiniens ont pris au mot un spot de pub israélien où des soldats jouent au foot par dessus le mur de séparation. Ils ont reçu des grenades lacrymogènes. C'est une publicité pour un opérateur de téléphonie israélien: des soldats à proximité du mur qui les séparent des Territoires palestiniens reçoivent un ballon. Ils le renvoient. Un coup de fil et le match commence.

 

- Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Rends-leur le ballon.
- Allez, on y va les gars.
Le ballon revient côté israélien.
- Allez, on va s’éclater !
- Trois soldats sur les lieux… Un match en cours
- Super cool !

Voix off : En fin de compte, que voulons-nous tous ? un peu de divertissement ! Cellcom media, un monde de divertissement : musique, vidéos, Internet. Venez, vous allez tous vous éclater. C’est super cool ! Cellcom !
(traduction par le site des Observateurs de France24)

Parce que la vie est bien moins simple qu'un coup de fil, cette publicité, jugée raciste (lire cet article d'Haaretz) fait scandale parce que, entre autres, les Palestiniens y restent invisibles.

Des Palestiniens ont donc pris ce spot de pub au pied de la lettre: ils ont organisé une partie de foot à proximité de la frontière au sud de Jérusalem (frontière ici faite de barbelés) et ont envoyé leur ballon de «l'autre côté.» Il leur a été renvoyé des grenades lacrymogènes.

 


 

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