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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 09:47
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Des salariés de l’usine PSA d’Aulnay et de celle de Ford Blanquefort, près de Bordeaux, ont bruyamment fait entendre leur voix samedi à l’ouverture au public du Salon de l’automobile à Paris, où Arnaud Montebourg a renoncé à se rendre, alors qu’il y était annoncé.


Une cinquantaine de salariés d’Aulnay, conduit par le principal syndicat de cette usine, le SIA, a distribué à l’extérieur puis à l’intérieur du salon des cartons rouges aux visiteurs, symbole de leurs inquiétudes après l’annonce de la fermeture du site en 2014.

 

Ils ont été rejoints par quelque 360 salariés de l’usine Ford Blanquefort, parmi lesquels Philippe Poutou, membre CGT de l’intersyndicale et ex-candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle.

 

Ministre improductif

 

Les cartons rouges étaient plus particulièrement destinés à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif - rebaptisé « ministre improductif » - attendu en vain à ce salon.

 

Arnaud Montebourg avait des obligations dans son département de Saône-et-Loire, a affirmé à l’AFP le ministère, en assurant qu’il n’avait jamais été question pour lui de revenir ce week-end au Salon, où il s’était déjà rendu jeudi et vendredi et où il prévoit de retourner encore le 6 octobre.

 

Rendez-vous inscrit dans l’agenda

 

L’agenda du ministre transmis officiellement par Bercy la semaine dernière comprenait pourtant bien « l’ouverture officielle du salon de l’automobile (Porte de Versailles) » samedi à 9 h 30.

 

Banderoles et cartons rouges brandis, les PSA se sont dirigés vers les stands Citroën et Peugeot pour haranguer la foule des premiers visiteurs et tenter de convaincre, sans succès, les hôtesses de porter leurs badges.

Besancenot et Mélenchon présents

 

Devant le salon, Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, et Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, venus apporter leur soutien aux salariés de Ford, mais également à ceux de Fralib, de Sodimedical, et de Florange notamment, ont exigé du gouvernement qu’il bloque tous les licenciements.

 

Après ces harangues, les salariés de Ford sont entrés au salon, munis de billets, pour rejoindre le stand de la marque. Ils ont alors lancé des confettis et recouvert les voitures exposées d’autocollants. Auparavant, ils ont traversé en groupe le salon derrière une large banderole, appelant à sauver les emplois chez Ford, et à partager « le travail et les richesses ».

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mondial-de-l-auto.-Ouverture-chahutee-Montebourg-absent_39382-2117775_actu.Htm

 

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 09:26

29 septembre 2012 à 19h41 

 

Réunis tout l'après-midi, les syndicats CGT et CFDT de la Brittany Ferries ont produit, ce samedi, peu avant 19 h un communiqué, qu'ils présentent en ce moment même aux président et vice-président de la compagnie maritime.

La rencontre avec Jean-Marc Roué et Jean-François Jacob (par ailleurs secrétaire général de la Sica, principal actionnaire de la Brittany Ferries) se déroule actuellement dans l'enceinte de la coopérative légumière à Saint-Pol-de-Léon.


Demande de nomination d'un expert


Soucieuses "de sortir de la situation de blocage", les organisations syndicales demandent, dans le document du jour, qu'un nouvel expert soit désigné et suivi par le ministère du Travail, "afin d'éclairer le régime des conditions de travail envisagées pour le personnel embarqué".

 

Elles disent néanmoins "ne pas remettre en question les objectifs du plan visant à surmonter les difficultés économiques de la compagnie". Si cette "ultime proposition" n'était pas acceptée ce soir, CGT et CFDT recoureront, disent-elles, "aux tribunaux pour obtenir la levée du lock-out" et permettre aux huit bateaux de la compagnie de reprendre la mer.

 

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/roscoff/brittany-ferries-les-syndicats-rencontrent-le-president-dans-les-murs-de-la-sica-29-09-2012-1855389.php

 

Commentaire: Passage en force, lock out, çà c 'est du patronat bien  breton à l'ancienne! D'accord avec Doux: "Ne jamais rien lacher aux salariés! C'est çà la "lutte des classe" : le patronat contre les salariés.

Brittany Ferries. L'intersyndicale se réunit

29 septembre 2012 à 15h20

 

Les représentants syndicaux CGT et CFDT de la Brittany Ferries se sont réunis, ce samedi à 14 h 30 à Roscoff. "Il s'est passé beaucoup de choses en peu de temps, il faut que l'on débriefe et que l'on trouve le moyen de sortir le plus rapidement de ce conflit", a expliqué ce midi Michel Le Cavorzin, délégué CGT.


Un échange téléphonique a eu lieu, à l'initiative du syndicat, avec le président Jean-Marc Roué, à 23 h, hier soir, "il nous a redit la même chose qu'à la presse".


Du côté politique, on attend maintenant avec impatience que le contact se renoue entre syndicats et direction. "On espère que ça sera le cas à l'issue de la réunion syndicale, témoigne le député de Morlaix Gwenegan Bui. Il faut absolument qu'une rencontre ait lieu d'ici ce soir".

 

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/stpoldeleon/roscoff/brittany-ferries-l-intersyndicale-se-reunit-29-09-2012-1855357.php

 

 


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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 14:17

 

Hollande se vante d’imposer « l’effort le plus important depuis 30 ans », de trouver 36, 9 milliards d'euros pour réduire le déficit public à 3 % du PIB.


Jean-Marc Ayrault le présente comme "un budget de combat pour la justice sociale ». Il voudrait faire croire que les 24 milliards d’augmentation d’impôts sont synonymes de justice fiscale. Il n’en est rien.

 

Ce n’est pas parce que les plus riches et les patrons crient le plus fort qu’ils sont les plus touchés. La fameuse taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million ne prendra pas en compte les revenus du capital. Elle ne concernera que 1500 personnes. Beaucoup de bruit pour rien !

 

L’ISF revient à la hauteur qu’il avait avant que Sarkozy ne fasse cadeau de sa réduction aux grandes fortunes.

 

Mais en contrepartie le bouclier fiscal est rétabli : personne ne paiera plus de 75 % de ses revenus. En revanche le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui signifie que la base de calcul des impôts n’est plus revalorisée du montant de l’inflation, pénalise durement celles et ceux qui n’étaient jusqu’alors pas imposables, qui le deviennent et perdent en même temps toute une série d’avantages sociaux.


Du côté des baisses de dépenses, le gouvernement lui même explique que le gel des crédits des ministères maintient l’effort imposé par François Fillon.

 

Les créations d'emplois dans les secteurs jugés prioritaires comme l'Education seront "strictement compensées", ce qui implique que les suppressions d’emplois dans les autres secteurs seront encore plus sévères.

A quoi sert d’avoir viré la droite si c’est pour continuer et aggraver la misère et les destructions d’emplois dans les services publics ?


Hollande prétend qu’il n’y a pas le choix, mais chaque année l’Etat verse 50 milliards aux banques et aux riches au titre des seuls intérêts de la dette publique. Faire la lumière sur le contenu et l’illégitimité de la dette et arrêter de payer ou accepter de plus en plus d’austérité comme l’exige le traité européen et sa règle d’or, il faut choisir !


Le NPA appelle à manifester massivement le 30 septembre contre le TSCG et à amplifier le combat unitaire contre l’austérité.

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 14:15

 

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 13:13
samedi 29 septembre 2012

Le mariage pour tous ? Qu'en dites-vous ? Nous avons posé la question à vos élus, députés ou sénateurs. Ainsi qu'à des maires qui seront directement confrontés au changement si la loi le permet.


Michelle Helgwig, maire de Melgven, gauche

J'ai bien réfléchi. Avant, je ne me voyais pas marier des gens « gays ». Mais il faut évoluer. Les homosexuels ont les mêmes devoirs que les hétérosexuels. Il est normal qu'ils aient les mêmes droits. Le Pacs, ce n'est pas suffisant dans certaines situations. Notamment, il ne permet pas l'accès à la pension de réversion en cas du décès du partenaire. Un couple de même sexe qui vit depuis 20 ou 30 ans ensemble n'a pas les mêmes droits qu'un couple hétérosexuel. Aujourd'hui, si l'un décède, c'est comme si l'autre n'avait jamais existé. Si l'un, ou l'une, décède, l'autre n'a plus qu'à partir de la maison s'il n'en est pas le propriétaire. C'est la famille de son compagnon ou de sa compagne qui récupère les biens.

Nous sommes dans une société laïque. La religion catholique estime que le mariage unit un homme et une femme pour se reproduire. C'est un argument religieux. Ceux qui sont contre considèrent que ceux qui sont pour le mariage entre homosexuels nient complètement l'existence de la religion. C'est leur point de vue. Ce n'est pas simple surtout en Bretagne avec sa forte tradition catholique. Quand ce sera voté, je suivrai les textes. Et je marierai les couples homosexuels.


André Fidelin, maire UMP de Concarneau

Il ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet. « C'est très personnel et prématuré » selon Christine Barba, sa chef de cabinet.


Chantal Guittet, députée PS

Je suis pour le mariage pour tous, et ne suis pas opposée à l'adoption d'enfant par un couple homosexuel.


Annick Le Loch, députée PS

La société évolue, il faut donner les mêmes droits à tout le monde. Je suis pour le mariage pour tous. C'est une opinion que j'ai depuis un moment déjà. 


François Marc, sénateur PS

Je n'ai pas de réponse à apporter pour l'instant. On verra quand ce sujet sera véritablement à l'ordre du jour.


Philippe Paul, sénateur UMP, maire de Douarnenez

Je suis contre : il est essentiel que le débat puisse s'instaurer dans le respect des opinions et convictions de chacun, en évitant de tomber dans la caricature ou l'invective. Le Pacs a constitué une avancée en reconnaissant dans notre droit les couples formés de personnes de même sexe. Faut-il aller au-delà en ouvrant le mariage et la possibilité d'adopter à ces couples ? Je ne le pense pas. Le mariage dans sa configuration actuelle reste pour moi un des fondements de notre société. Il sous-tend l'idée de fonder une famille. Or une famille, des parents, ce sont un père et une mère. Je ne suis pas partisan d'une modification de ce que je considère comme une source d'équilibre dans l'éducation d'un enfant.


Patricia Adam, député PS

Depuis une dizaine d'années la question du droit au mariage pour tous fait régulièrement débat, tout à la fois dans la société mais aussi parmi les élus. L'opportunité est aujourd'hui historique pour les socialistes qui depuis longtemps considèrent que l'ouverture du mariage aux couples homosexuels est un combat essentiel pour l'égalité des droits. Les homosexuels ont vécu par le passé, mais vivent encore des discriminations insupportables. La loi doit pouvoir leur reconnaître des vies conjugales et familiales à égalité avec celles des hétérosexuels. C'était un de nos engagements de campagne.

 

Daniel Couïc, maire socialiste de Pont-l'Abbé et conseiller général

Je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas une opinion tout à fait formée. Si c'est pour une question de sécurité de personnes qui s'aiment, pourquoi pas ? Le mariage lui-même, c'est quelque chose de religieux à la base.


Christian Troadec, maire de Carhaix

Une fois la loi votée, elle s'appliquera à tous. Je respecterai le droit. Je suis favorable à cette loi, mais je comprends qu'un débat entoure la question. 


Jean-Luc Bleunven, député divers gauche

Je voterai pour, malgré tout. Le mariage pour tous est un marqueur d'une évolution sociétale. Ce sujet touche au fondement de notre construction sociale et familiale. Nous avons des nouveaux parcours familiaux. Dans ma circonscription, j'ai des avis divergents. Rappelons-nous : le Pacs a créé beaucoup de turbulences et puis ça s'est apaisé.


Jean-Jacques Urvoas, député PS

Ce n'est pas un texte anodin. Ça chahute, ça questionne par rapport à la famille, aux enfants. Mais je voterai ce texte des deux mains tout en étant vigilant : il faut que la discussion soit centrée sur le oui au mariage pour tous et ne dérape pas sur la gestation pour autrui, la procréation assistée, etc, qui ne sont pas dans les engagements du Président. Je me bats pour que le gouvernement laisse du temps à ces questions, que ce débat ait lieu dans la société.


Gaëlle Nicolas, maire UMP de Châteaulin

Je suis favorable au mariage de personnes du même sexe, c'est l'évolution. Que les couples homosexuels aient les mêmes droits et devoirs que les autres, oui. Pour l'adoption, ce n'est pas pareil. C'est un sujet trop important, qui mérite une plus longue réflexion.


Agnès Le Brun, maire UMP de Morlaix

La vraie question porte sur la filiation et non sur le mariage. Naturellement, je suis favorable à l'expression libre des préférences sexuelles et au libre exercice de chacun. Il ne s'agit bien sûr pas de se demander si un enfant peut être heureux avec deux parents du même sexe. Je suis convaincue que cela peut très bien se passer. Ce qui me pose question en revanche, c'est la légalisation par le mariage d'une filiation qui n'est pas biologique. Cela veut dire qu'on donnerait à l'enfant (nécessairement issu d'un homme et d'une femme) deux parents non biologiques, en dehors de toute procédure spécifique (comme c'est le cas pour l'adoption). Je n'ai pas d'avis tranché sur la question. C'est un véritable sujet de société, qui n'est pas prioritaire dans le sens où sont prioritaires les sujets qui concernent le plus grand nombre de citoyens, par exemple 3 millions de chômeurs... »


Richard Ferrand, député PS

Je suis totalement favorable au mariage pour tous et au droit d'adoption pour tous. Ma réflexion est aboutie. 


Marguerite Lamour, maire UMP de Ploudalmézeau

Je suis très réservée. Si j'avais eu à légiférer, je me serais prononcée contre, par conviction personnelle. En France, et plus particulièrement en Bretagne, nous avons notre éducation judéo-chrétienne. Le mariage, c'est un homme et une femme, c'est le format. Je n'ai pas envie de renier mes convictions, même si la société évolue. Je crains que ce débat ne soit dur, qu'il y ait des affrontements. Mais si la loi est votée, j'appliquerai. Au-delà du mariage pour tous, il y a la question de l'adoption, et là, je suis contre.


Gilbert Le Bris, député PS

Je me situe dans la logique de François Hollande et de ses soixante propositions. Je suis donc pour le mariage gay. D'un point de vue personnel, j'aurai toutefois souhaité que, à droits égaux, on trouve un autre mot. Il aurait fallu deux termes différents mais pour une même égalité de droit. Je trouve que cela aurait été mieux pour la compréhension générale. Entre un mariage homosexuel et un mariage hétérosexuel, il y a une différence. Ce n'est quand même pas la même chose.

 

http://srv05.admin.over-blog.com/index.php?module=admin&action=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=771348916921

 

Commentaire: Quelques surprises à gauche! Quant aux mecs de droite (et de gauche parfois)  au moins ils restent fidèle à leur image:  machisme ordinaire... Elisez des femmes!

 


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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 13:06

admr

Social samedi 29 septembre 2012

Réunis ce samedi matin, les salariés ont décidé de mettre la pression sur la direction.

L’association Services emplois familiaux, dont le siège social est à Auray, traverse une zone de turbulences financières. Le déficit de l’association pourrait avoisiner les 100 000 € à la fin de l’année. Le conseil d’administration projette de licencier deux salariés (lire Ouest-France du mercredi 26 septembre).

 

Il invoque la crise et la perte de clients. Les salariés, eux, disent que l’association est mal gérée. Ils se sont réunis ce samedi matin dans les locaux de l’association. Ils vont solliciter un rendez-vous avec la direction cette semaine.

 

« On n’en peut plus », confie une représentante du personnel. L’association de services à la personne emploie 120 salariés.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Services-a-la-personne-a-Auray-le-ton-se-durcit-entre-les-salaries-de-la-SEF-et-la-direction_40771-2117763-pere-bre_filDMA.Htm

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 12:42

28 septembre 2012 à 20h38

 

Le comité d’entreprise de Brit Air, filiale d'Air france, s’est tenu hier et aujourd'hui, à Morlaix.

 

Il a permis d’en savoir plus sur les contours du plan de réduction des coûts prévu par la compagnie aérienne.

  121 emplois seraient menacés à Morlaix entre 2013 et 2014 : 40 à terre, 34 pour les stewarts et les hotesses, 47 pour les pilotes.

 

L’entreprise qui compte 1.250 salariés veut économiser 20 millions d’euros en réduisant ses coûts de 15 %.


http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/morlaix-29-121-emplois-menaces-chez-brit-air-28-09-2012-1854248.php


Un commentaire:


LE SILENCE ASSOURDISSANT DES POLITIQUES BRETONS
Doux, Brittany Ferries, Brit Air : beaucoup d'argent public injecté dans ces sociétés. Le résultat attristant s'étend aujourd'hui sous nos yeux et le silence des responsables politiques, en particulier les ministres d'origine bretonne, restent assourdissant. Impuissance ou manque de courage ? Les deux peut-être.
Ajouté le 28 septembre 2012 à 20h50

 

Commentaire du Blog Npa29: Et oui, toujours plus d'argent public donné sans garantie et en pure perte à des boîtes privées qui se mettent des trésors à gauche et enfin licencient! Rendez l'argent!

 


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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 12:37

décehts ménagers

29 septembre 2012 à 10h33 -

 

Des associations écologistes de Laval interpellent les Bretons. Motif: marre de voir arriver en Mayenne les exportations de déchets de toute la Bretagne et singulièrement du Finistère: 5.000 camions par an!


 

Il fallait bien que cela arrive un jour! Après avoir vu, pendant des années, des milliers de camions débarquant chez eux pour y stocker des déchets exportés par les Bretons, des associations écologistes de la Mayenne se rebiffent. Elles ont saisi les présidents des conseils généraux des cinq départements de la Bretagne historique (Loire-Atlantique comprise) pour leur signifier que cette situation ne peut plus durer.

 

«Le dépotoir de l'Ouest»


Ouvert depuis douze ans, le centre, exploité à Changé (banlieue de Laval), par la société SéchéEnvironnement, est, en effet, un vaste site d'enfouissement où la part de la Mayenne ne représente que 8% des apports. Tout le reste provient principalement des quatre départements bretons et de la Loire-Atlantique, au point que la Chambre régionale des comptes a fini, elle aussi, par s'inquiéter du transport de 300.000 tonnes annuelles de déchets ultimes bretons qui, pour être non toxiques et sans odeur, représentent des coûts astronomiques en termes de transport: près de 3M€ pour le seul Finistère. Des dépenses auxquelles il faut ajouter des coûts écologiques moins mesurables mais tout aussi volumineux en termes d'indice carbone. Autant d'arguments avancés par les Mayennais pour signifier qu'ils ne veulent plus que leur département soit «le dépotoir de l'Ouest».

La palme au Finistère


Avec ses 5.000 camions par an, le Finistère détient la palme du département le plus exportateur vers Laval mais aussi vers le site de Gueltas, dans le Morbihan. Le débat est ouvert depuis plusieurs années dans le département mais l'enquête préalable pour répertorier des sites a soulevé un tel tollé que le sujet a été enveloppé d'une brume épaisse. L'élu brestois, Jean-Luc Polard, chargé par le département de ce dossier techniquement complexe et politiquement sensible, estime que les Finistériens ont fait des progrès en termes de tri et de valorisation (-10% de déchets en cinq ans) mais que le problème doit être maintenant saisi à bras-le-corps tant les contraintes économiques et environnementales deviennent lourdes. «On ne peut plus reculer, dit-il.

 

La réglementation est de plus en plus contraignante, les taxes sur les activités polluantes aussi et en période de restrictions budgétaires et de préoccupations environnementales, voir autant de camions-bennes circuler sur les routes de Bretagne n'est plus justifiable. Nous devons encore faire des efforts de pédagogie auprès de tous les Finistériens et nous associons les chambres consulaires (chambres de commerce, de métiers et d'agriculture) à notre démarche car la plus grande partie de ces déchets ultimes est d'origine industrielle et commerciale».

Des sites à l'étude dans la pointe bretonne


Des solutions, au moins partielles, commencent à poindre. Dans le Sud-Finistère, le site de Tréméoc doit être agrandi et aménagé pour devenir un centre de valorisation et d'enfouissement mais à hauteur de 10.000 tonnes seulement, loin des volumes transportés. Au nord, c'est dans une carrière de Saint-Martin-des-Champs (50.000 tonnes estimées) qu'une solution pourrait venir. «Maison n'en est encore qu'à la phase de préfaisabilité avant présentation aux élus, les 11 et 15octobre», avance, prudemment, Jean-Luc Polard, en évoquant ce dossier porté par la communauté de communes de Morlaix qui exporte actuellement une grande partie de ses déchets ménagers vers le centre d'incinération de Brest. Au mieux, tout ceci prendra cinq ou six ans et ne concernera que la moitié des déchets finistériens actuellement exportés. Autant dire que les Mayennais n'ont pas fini de râler!

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/dechets-bretons-laval-rale-29-09-2012-1855328.php

 

Déchets. Un nouveau centre d’enfouissement dans le Finistère ?
Environnement vendredi 28 septembre 2012

Saint-Martin-des-Champs (Nord-Finistère) pourrait accueillir dans les années à venir un centre d’enfouissement départemental pour les déchets dits ultimes (qui ne peuvent pas à l’heure actuelle être recyclés). Ces déchets, estimés à 135 000 tonnes par an, sont pour l’heure envoyés dans le Morbihan et en Mayenne.


Une étude de faisabilité pour l’installation d’un centre d’enfouissement départemental sur ce site nord-finistérien vient donc d’être terminée. Cet espace pourrait ainsi accueillir près de 50 000 tonnes de déchets par an. « Le projet a une vingtaine d’années. Mais il n’était alors pas viable économiquement. Avec les réglementations et les taxes actuelles, il redevient d’actualité », estime Jean-Luc Polard, conseiller général et président du syndicat mixte d’étude pour l’élimination des déchets (il réunit conseil général et groupements de communes).

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Dechets.-Un-nouveau-centre-d-enfouissement-dans-le-Finistere-_40814-2117239------29151-aud_actu.Htm

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 11:52
Dédé l'Abeillaud fait partie des "écolos" qui refusent le centre de formation du Stade à Plougaste pour prtéger un escargot, mais tout comme la zone industrielle de Daoulas, il s'agit d'un débat de société: peut-on indéfiniment bétonner la nature pour des futilités? (le Blog NPA29)
L’artificialisation des sols cultivables et la réduction de la surface agricole utile s’accompagnent d’une recomposition des activités agricoles : l’élevage recule tandis que les productions végétales progressent.

Ce phénomène est également lié aux conditions de marché (augmentation du prix des céréales). La déprise de l’activité agricole, combinée à la forte pression foncière, provoque la vente de terres fertiles. En effet, la valeur des terres agricoles proches des villes intègre souvent les plus-values d’urbanisation potentielles et le prix actuel des terres agricoles est d’autant plus important que les villes sont proches et grandes.

Selon le Ministère de l’Écologie, « la valeur médiane d’un terrain agricole devenu constructible correspond à 40 fois son prix d’acquisition, et il n’est pas rare d’atteindre des multiples supérieurs à 100 ». Ces terres agricoles revendues seront alors destinées soit à l’urbanisation, soit, lorsqu’elles restent dans le domaine agricole, destinées entièrement
ou partiellement à agrandir des structures agricoles existantes, souvent orientées vers la production en grandes cultures céréalières.

Ces dernières augmentent depuis 1950 avec des impacts environnementaux importants à cause de la réduction des rotations et de l’utilisation  massive d’intrants, responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Ce phénomène pose par ailleurs le problème de l’accès à la terre pour les agriculteurs souhaitant s’implanter dans un périmètre rapproché des villes, notamment en maraîchage, et par conséquent la question de la proximité des productions agricoles par rapport aux bassins de consommation.

En ce qui concerne les modalités de transfert de terres, l’enjeu majeur est moins l’artificialisation en tant que telle (même si elle génère les impacts présentés ici) que la forte incertitude sur les choix d’urbanisme, qui conditionne les choix de transmission ou non de l’exploitation et induit des logiques d’agrandissement préventif.

Vulnérabilité des territoires aux impacts des changements climatiques

L’étalement urbain contribue à augmenter la vulnérabilité de la biodiversité, de l’agriculture et plus généralement des territoires aux changements climatiques. La consommation d’espace au profit de l’artificialisation implique la destruction ou le dérangement d’habitats naturels. Alliée à la progression rapide des réseaux linéaires de transport, elle génère également une fragmentation des habitats, engendrant un isolement des populations, une perte de diversité génétique et par conséquent l’homogénéisation des espèces.

Enfin, la perte de mobilité liée à la fragmentation ainsi que la raréfaction de « stocks » de population engendrent une augmentation de la vulnérabilité de la biodiversité aux changements climatiques. Les impacts négatifs de l’étalement urbain et du mitage sur la biodiversité ont des conséquences sur la vulnérabilité du territoire aux changements climatiques. En effet, la biodiversité est un rempart majeur contre les impacts du changement climatique. Elle permet par exemple de mieux résister aux évènements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, tempêtes) car la résilience des écosystèmes permet d’absorber les chocs.

Préserver l’agriculture pour adapter les territoires

L’agriculture, en tant que secteur très dépendant du climat, est particulièrement sensible aux modifications climatiques. Le rapport des groupes de travail de la concertation nationale sur le Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques recommande dans le secteur de l’agriculture de faire particulièrement attention à l’artificialisation des sols.  La préservation des espaces agricoles et forestiers est essentielle pour maintenir leur capacité d’adaptation. Ils jouent également un rôle important dans l’adaptation des territoires au changement climatique. Ce rôle renforce la nécessité de lutter contre l’artificialisation.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:14

 

 

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