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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 13:57

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 11:35
Justice mercredi 14 novembre 2012
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Ce mercredi matin, la CGT a demandé au juge d’instance de Rennes d’annuler la candidature du syndicat SLB aux prochaines élections professionnelles, qui doivent désigner les délégués syndicaux des très petites entreprises (TPE).

 

Créé en 2001, basé à Carhaix et revendiquant environ 200 adhérents, le SLB - Sindikad Labourerien Breizh - se présente pour la première fois à une élection professionnelle. La CGT plaide qu’il s’agit non pas d’un syndicat, mais d’un parti politique. Le SLB rétorque que ce n’est pas parce qu’il prône l’auto-détermination des peuples qu’il est illicite.

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Le juge rendra sa décision le 28 novembre, date du début des élections aux TPE, qui doivent se poursuivre jusqu’au 12 décembre.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rennes.-La-CGT-attaque-le-syndicat-breton-SLB-devant-le-tribunal_40823-2132989_actu.Htm

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Commentaire: Nous sommes bien évidemment opposés à cette "action" de la CGT, tout comme celles contre les syndicats "minoritaires" de Solidaires et de la CNT . Il ne s'agit en aucune façon de faire l'amalgamme avec des syndicats liés au FN, par exemple.


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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 11:27
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Politique jeudi 15 novembre 2012

de gauche et MoDem seront à Nantes vendredi, veille de la manifestation contre le projet d’aéroport.


La tension politique monte autour du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes. Le projet porté par Jean-Marc Ayrault et les élus socialistes locaux se heurte à une opposition de plus en plus vive, qui met en porte-à-faux les parlementaires Europe Écologie - Les Verts. L’agression, dans la nuit de lundi à mardi, d’un vigile chargé de garder une maison acquise près du site par le conseil général envenime encore la situation.

 

Un mois après le début des expulsions de squatters installés dans la Zone d’aménagement différé rebaptisée « Zone à défendre », la grande manifestation de « réoccupation » prévue samedi cristallise les divisions entre le Parti socialiste et ses alliés écologistes. Pascal Durand, le secrétaire national d’EELV, demande l’intervention d’un médiateur. Il a rencontré à ce sujet le Premier ministre, qui serait « resté inflexible ».

 

Le dossier fait réagir aussi le Parti de gauche et le MoDem. Dès vendredi, un car entier de parlementaires arrivera à Notre-Dame-des-Landes pour une « action symbolique ». Certains resteront le samedi pour la manifestation, comme Jean-Luc Mélenchon, le chef de file du Parti de gauche, et Jean-Vincent Placé, sénateur EELV de l’Essonne. Le député européen altermondialiste José Bové est lui aussi annoncé.

 

De son côté, le collectif organisateur de la manifestation de samedi revendique une action « pacifique ». Le départ de la manifestation est prévu samedi, à 11 h, dans le bourg de Notre-Dame-des-Landes.

 

Béatrice LIMON.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Notre-Dame-des-Landes.-Le-PS-isole-sur-le-projet-d-aeroport_40815-2133176_actu.Htm

 

Commentaire: Les porte-paroles du NPA aussi y seront, dont Olivier Besancenot

 


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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 11:10
Antifascistes polonais
Une manifestation à Varsovie, à l'occasion de la fête de l'Indépendance du 11 novembre, a réuni plusieurs dizaines de milliers de nationalistes radicaux.
Leur marche s'est achevée – comme chaque année – dans la violence. L'extrême droite ne fait plus partie du folklore politique.

"Nous voulons mobiliser et organiser la nation pour procéder à une alternance radicale des élites", annonce Robert Winnicki, leader des Jeunesses de la Grande Pologne, l'un des organisateurs de la marche nationaliste, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire de gauche Polityka.
"Il faut enfin renverser la République née autour de la 'table ronde' de 1989 [ayant réuni le pouvoir communiste et l'opposition démocratique, qui ont négocié le passage vers le système multipartite] et mener à bien la révolution du syndicat Solidarnosc, précisément trahi par cette même table ronde", poursuit Winnicki. Selon lui, la Pologne serait une "colonie de l'Union européenne" et son système politique "antinational", faisant la "promotion du cosmopolitisme dans tous les domaines de la vie".

"En fait, il s'agit d'une marchandise réemballée, présente sur le marché depuis des années", explique dans les pages de Polityka le Pr Edmund Wnuk-Lipinski, sociologue, à propos de l'idéologie nationaliste en Pologne. "Il n'y a aucun élément nouveau, sauf l'intérêt que les médias lui portent. Ils s'y intéressent plus qu'à l'époque où ce mouvement faisait partie d'une niche. Un mouvement ouvertement antirépublicain et antidémocratique mérite davantage d'attention, car c'est un essai de radicalisation des slogans et du climat social", estime le Pr Wnuk-Lipinski.


A gauche, on fait front contre les organisations comme Jeunesses de la Grande Pologne et certains demandent même leur démantèlement. Le mouvement de Janusz Palikot et l'Alliance de la gauche démocratique (SLD, postcommunistes) organisent le samedi 17 novembre une réunion publique "Pour l'Europe et contre le fascisme" en réponse à la manifestation de l'extrême droite, note Dziennik Gazeta Prawna.


"Je suis content de ce qu'ont dit ces jeunes de la Grande Pologne, car ils ont ainsi montré leur vrai visage et en quoi consistait leur idéologie. Cela suffit pour les considérer comme des ennemis publics", déclare Wojciech Maziarski du quotidien Gazeta Wyborcza.


"Il n'y a aucune raison juridique pour interdire les Jeunesses de la Grande Pologne", affirme à la radio TOK FM le ministre de la Justice, Jaroslaw Gowin, selon lequel les organisations nationalistes ne violent pas la loi. Le ministre, connu pour ses prises de position très conservatrices, a dit à l'occasion que SLD, "un parti dont les racines n'ont rien en commun avec la démocratie", n'était pas bien placé pour s'ériger en donneur de leçons. "Je crois que les vieux messieurs feraient bien de prendre des antidiarrhéiques", a-t-il conseillé aux ex-communistes.

 

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2012/11/14/l-extreme-droite-persiste-et-signe

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:36

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L'usine Airbus de Nantes, implantée dans la zone industrielle de l'aéroport à Bouguenais, emploie 2 500 salariés, dont près de 400 intérimaires qui travaillent au côté des travailleurs au statut Airbus.

 

Ils savent aussi être solidaires, comme ils viennent de le montrer à la chaîne d'assemblage du A320, où les intérimaires sont même majoritaires.


La direction recourt beaucoup aux intérimaires pour avoir des jeunes en bonne santé pouvant assurer le travail difficile de ce secteur. C'est aussi un secteur où le recours aux heures supplémentaires est fréquent, ainsi que le travail du samedi ou des jours fériés. Et, dans l'espoir d'une embauche, beaucoup de ces travailleurs précaires acceptent de travailler plus.


Le retard dans la production de cet avion est tel que, depuis le 15 octobre, les 300 salariés concernés par l'A320 doivent effectuer deux heures supplémentaires obligatoires par semaine jusqu'au 15 mars. Cette charge de travail supplémentaire passe mal, même si elle augmente la paye, car le travail en équipe, essentiellement les 3x8, fatigue beaucoup.


Le carnet de commandes pour cet avion, le plus demandé, est plein à craquer et pour l'ensemble des Airbus, il y a du travail pour les sept ans à venir. Les profits sont à la hausse pour EADS, la maison mère, qui pour le seul premier semestre 2012 annonce 594 millions de bénéfices, avec une trésorerie de onze milliards d'euros.

 

Airbus a donc largement les moyens d'embaucher, ce qu'elle ne fait pourtant qu'au compte-gouttes.


Alors, quand un travailleur intérimaire, en finition sur la chaîne d'assemblage du A320, apprécié de ses camarades, s'est vu signifier sa fin de mission le mercredi 24 octobre pour le vendredi, c'est l'ensemble de l'équipe du matin sur la chaîne, soit une trentaine de personnes, qui s'est regroupée pour dire au chef d'équipe que, si ce travailleur n'était pas embauché comme c'est son souhait, elle ne ferait pas les deux heures supplémentaires obligatoires du vendredi, ni le travail du samedi.


La direction mettait en avant comme prétexte pour ne pas l'embaucher son échec aux tests « Axon ». Mais pendant dix-huit mois il n'y a pas eu besoin de ces tests « à la tête du client » pour que ce travailleur donne toute satisfaction en se faisant exploiter !


Devant une grève qui s'annonçait unanime, la direction a reculé et a finalement proposé à ce travailleur un contrat de qualification lui permettant d'être repris en CDD. Ce n'est pas encore le CDI attendu, mais c'est déjà une demi-victoire, ressentie comme telle par tous ceux qui dans ce secteur ont participé à cette action de solidarité, qui en annonce probablement d'autres.


Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=32

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:33

laposte

Samedi 10 novembre au matin c'était l'émotion chez les facteurs qui lisaient un article de Ouest-France, sur la souffrance au travail à La Poste.

 

« Ah, ça y est, ils ont fait un article. Il est bien cet article. Ils vont être obligés de reculer », pensaient certains. « Ils n'aiment pas ça, qu'on révèle ce qui se passe », était l'avis de tous.


Une conférence de presse s'était tenue la veille à la Maison des Syndicats, où les postiers étaient venus en nombre soutenir deux collègues en butte à la direction. Malgré l'état physique difficile du dos de l'une et des jambes de l'autre, elles n'ont toujours pas obtenu l'oreille de la direction de La Poste pour essayer un autre métier. Pour l'une comme pour l'autre, les propositions ont été rejetées par écrit ou par oral.


À qui veut-on faire croire qu'une entreprise de 250 000 personnes n'a pas de postes à proposer à ceux qui ne peuvent plus assurer la distribution ? De plus, d'année en année, de nouvelles tournées sont supprimées, ce qui ajoute de la charge sur les épaules de ceux qui restent, et n'arrange rien aux problèmes de santé. La Poste se vante d'offrir des débouchés aux handicapés, mais pas à ceux qu'elle fabrique.


La journaliste n'a pu que constater le hiatus entre les déclarations officielles du PDG de La Poste, sur la possibilité pour ceux qui se retrouvent handicapés de pouvoir poursuivre un cursus honorable, et le cas de deux travailleuses, qui malheureusement ne sont pas les seules.


Le fait est que, localement, la direction du courrier ne veut pas paraître un tant soit peu favorable aux salariés.

 

Elle sous-évalue régulièrement la charge de travail, qui atteint souvent les 110 ou 130 %, pour ne pas avoir l'air de réclamer du personnel à ses supérieurs -- mauvais point pour un déroulement de carrière.


De restructurations en restructurations, la charge de travail est devenue trop importante, supérieure même en poids et en distance parcourue à ce que La Poste elle-même a défini dans sa brochure de 2005. On peut rentrer à La Poste à 19 ans et se retrouver à 25 ans avec un mal au dos affirmé.


Les postiers étaient venus nombreux accueillir la représentante de la presse locale. Mais, au-delà du cas des deux collègues, c'est de l'intérêt de tous qu'il s'agit.


Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=24

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:10

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De combien l'assurance automobile pour les femmes va-t-elle augmenter, puisqu'il est certain qu'elle augmentera ?

 

En contrepartie, l'assurance pour les hommes diminuera-t-elle un peu, et là, rien n'est moins sûr ? Tel est le problème sur lequel se penchent actuellement les compagnies d'assurance puisque, le 21 décembre, en vertu d'une décision de la Cour de justice des communautés européennes, la différence de tarif entre les deux sexes devra être abolie.


Jusqu'à présent, en France, le montant de l'assurance automobile, comme celui des autres assurances d'ailleurs, est fixé en fonction du risque. Or, les hommes étant statistiquement responsables d'accidents de circulation plus fréquents et plus graves, donc plus coûteux pour les compagnies d'assurance, que les femmes, la logique voulait qu'ils paient plus cher. Leur prime est en moyenne supérieure de 8 % à celle des femmes, la différence pouvant atteindre 20 %, voire 100 % lorsqu'il s'agit de jeunes conducteurs.


Mais voilà, la Cour de justice européenne a estimé sans rire que cette mesure était discriminatoire envers les hommes ! Elle oblige par conséquent les compagnies d'assurance à appliquer le même tarif pour chacun, quel que soit le sexe ou l'âge, pour les contrats signés après le 21 décembre.

 

Et il y a fort à parier que, pour ne pas « discriminer » leurs intérêts financiers, les compagnies ne baisseront pas les primes payées par les hommes pour les aligner sur celles des femmes. Mais, même si elles diminuent un peu les premières, de toute façon, les femmes paieront plus... au nom de l'égalité hommes-femmes.


Marianne LAMIRAL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=18

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:00

ps-os

À plusieurs reprises les parlementaires du PCF ont voté, ces derniers temps, contre des projets gouvernementaux, ce qui a fait dire que le PCF faisait chorus avec la droite.

 

C'est à l'évidence une absurdité. Mais du coup, les commentateurs font semblant de s'interroger. Le PCF et le Front de gauche seraient-ils encore dans la majorité ?


Les responsables du PCF donnent à cette question une réponse pour le moins ambiguë : « Nous ne sommes pas dans l'opposition, mais dans la construction », assure André Chassaigne, président du groupe parlementaire dans lequel se retrouvent les élus PCF à l'Assemblée nationale.

 

Une façon de prétendre qu'ils proposent une autre politique.

 

Les propositions politiques du PCF et du Front de gauche sont discutables, mais l'essentiel n'est pas seulement là. La façon dont les responsables du PCF envisagent de mettre en œuvre leur politique mérite aussi d'être discutée. Ils expliquent qu'il faudrait convaincre les socialistes et leurs ministres de changer de cap... par la discussion et la pression parlementaire. Autant attendre qu'un bouc nous fournisse notre lait quotidien.


Car ce n'est pas par méprise, par incompréhension, ou faiblesse de caractère que la majorité des socialistes s'inclinent de façon pitoyable devant les exigences du patronat et des riches.

 

C'est qu'ils sont, depuis des décennies, et pas seulement en France, un parti de gouvernement, en permanence disponible pour servir les intérêts des classes dominantes. Comme le disait l'un deux, Pierre Mauroy qui fut Premier ministre en 1981, ils le sont y compris pour faire le « sale boulot », comme quand son gouvernement approuvait la suppression de dizaines de milliers d'emplois, dans la sidérurgie lorraine ou dans l'automobile.


Lorsqu'on affirme que les dirigeants du PS ne sont pas dans le camp des travailleurs, ce n'est donc pas une conclusion abstraite, « dogmatique » comme le disent ses défenseurs.

 

C'est un fait d'expériences répétées. Nombre de travailleurs qui ont subi les conséquences de cette politique, et aussi les militants et les sympathisants du PCF, ne l'ont pas tous oublié et les dirigeants du PCF non plus. Ils s'engagent donc dans une impasse, et pire, ils le font en toute connaissance de cause.


L'issue pour le monde du travail se situe ailleurs.

 

Pour réussir à imposer à un gouvernement, quel qu'il soit, de prendre en compte les exigences des salariés et des classes populaires, il faut construire un rapport de force, autrement dit que les travailleurs se manifestent sur leur terrain, par des manifestations et des grèves, en un mot par la lutte de classe.


Dans le contexte actuel, il est difficile d'entraîner les salariés à se battre.

 

C'est un fait. Mais encore faut-il les y préparer, en proposant un plan de lutte, de façon à ce que les travailleurs qui sont convaincus de cette nécessité sachent par avance que telle journée d'action s'inscrit dans un plan d'ensemble, chaque étape servant à préparer la suivante, au contraire de ces journées qui se succèdent sans lendemain prévu, qui découragent les plus déterminés sans convaincre les hésitants.


Encore faut-il aussi préciser les objectifs de ces luttes en mettant en avant des revendications qui concernent l'ensemble du monde du travail, autour desquelles les luttes des travailleurs puissent converger dans une même lutte générale.


Jean-Pierre VIAL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=15

 

Commentaire: Que " les luttes des travailleurs puissent converger dans une même lutte générale", c'est texactement ce que le NPA propose à toute la gauche "de gauche" en commençant par une mobilisation pour les boites menacées de licenciements, comme nous avons su le faire contre le traité.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:47

humour+malades

Depuis le 12 novembre, des chirurgiens, anesthésistes et autres spécialistes exerçant dans des établissements privés se sont mis en grève, avant de manifester le 14 novembre.

 

Le 12 novembre, les internes des hôpitaux, eux aussi en grève, ont manifesté devant le ministère de la Santé, où ils ont été reçus par la ministre de la Santé Marisol Touraine.


Les chirurgiens et autres spécialistes refusent l'accord du 29 octobre conclu entre le gouvernement et des syndicats de médecins sur les dépassements d'honoraires. Ils réclament aussi une hausse des tarifs des actes remboursés par la Sécurité sociale qui n'ont pas été réévalués régulièrement. À les entendre, ils seraient de moins en moins payés, moins en tout cas que leurs confrères européens, et l'accord du 29 octobre, en limitant les dépassements d'honoraires, réduirait encore leur pouvoir d'achat.


Mais la réalité est tout autre, car ces médecins restent largement des nantis.

 

Pour 2011, l'UNASA (Union nationale des associations agréées) parle de 15 914 euros de revenu mensuel, toutes charges payées, pour un anesthésiste-réanimateur et de 11 452 euros pour un chirurgien. Quant aux dépassements d'honoraires -- 2,5 milliards d'euros par an à la charge des patients -- l'accord du 29 octobre rend impossibles les tarifs parfois exorbitants demandés par certains médecins, mais ils restent autorisés à faire payer jusqu'à deux fois et demi le tarif remboursé par la Sécurité sociale.

 

Une consultation pourra ainsi être facturée 70 euros au lieu de 28.

 

De plus, de nouveaux médecins, en l'occurrence les anciens chefs de clinique hospitaliers, sont autorisés à pratiquer des dépassements. Finalement, l'accord du 29 octobre a surtout montré la frilosité du gouvernement de gauche, toujours enclin à rechercher un « bon accord »... pour les médecins...


Dans le même temps les internes, dont la plupart deviendront des spécialistes en ville ou à l'hôpital, tout en refusant aussi l'accord du 29 octobre, avancent des revendications spécifiques. Ils protestent contre le non-respect de leurs temps de repos, après les 60 heures qu'ils disent effectuer par semaine.

 

Mais ils oublient de dire que c'est le lot quotidien de toutes les catégories de personnel de santé à l'hôpital, et pas des seuls médecins, que de devoir parfois renoncer à leurs repos, faute de pouvoir faire fonctionner les services. En janvier 2012, un accord a été signé pour que les 40 000 médecins hospitaliers puissent prendre une partie des deux millions de RTT accumulées, les transformer en points pour leur retraite ou se les faire payer. Mais les autres catégories de personnel, elles, attendent toujours le début des négociations sur leurs journées de repos...


Les internes disent aussi craindre pour leur liberté d'installation, devant les propositions de la ministre pour inciter les médecins à s'installer dans les déserts médicaux ou pour donner aux mutuelles le droit éventuel d'influer sur le choix du médecin. Mais, dans ce domaine, on n'en est qu'au stade des discours et la ministre ne cesse de dire que « le gouvernement n'a jamais eu le projet de limiter la liberté d'installation ».


En se mobilisant, sans hésiter à recourir à la grève et aux manifestations, ces médecins affirment haut et fort qu'ils ne feront aucune concession et qu'ils sont bien décidés à en obtenir du gouvernement. Ils n'ont par contre pas un mot pour protester contre la dégradation du service de santé qui contraint de plus en plus de malades à renoncer à des soins. Ils ne sont pas gênés que la médecine soit réservée d'abord à ceux qui ont les moyens de payer et sont bien décidés à continuer à s'enrichir. Et c'est à tous ceux-là que Marisol Touraine répond que sa porte reste ouverte...


Cédric DUVAL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=14

 

Commentaire: Au fait qui paie pour les études de ces "libéraux"? Et oui, les études de médecine sont gratuites en France? Merci qui?

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:21

14 novembre 2012 à 16h37 - 

 

Des manifestations contre les politiques d'austérité ont lieu aujourd'hui à travers toute l'Europe. Même le FMI a mis en garde les gouvernements contre les conséquences de ces mesures. En Bretagne et dans l'Ouest, plusieurs rassemblements ont eu lieu. Elles ont rassemblé plus d'un millier de personnes. Le dernier rassemblement est attendu à 16H30 à Saint-Brieuc. 


 

Rassemblements dans les Côtes-d'Armor :


Lannion : 400 manifestants... et le successeur de Bernard Thibault
Saint-Brieuc : 150 manifestants

Guingamp : 70 manifestants

Dans le Morbihan


Lorient : entre 300 et 600 manifestants
Vannes : 200 manifestants
Pontivy : 80 manifestants
Belle-Ile : une vingtaine de manifestants bravent le froid

Dans le Finistère


Brest : 300 manifestants
Quimper : plus de 250 participants

Et aussi en Ille-et-Vilaine (Rennes et Saint-Malo) et en Loire-Atlantique (Nantes et Saint-Nazaire).

L'Europe se mobilise aujourd'hui contre l'austérité, au cours d'une journée qui sera marquée par une grève générale en Espagne et au Portugal, deux des pays les plus fragiles de la région, et de nombreuses manifestations. L'Espagne, étranglée par un chômage qui frappe un quart des actifs et par une politique derigueurdraconienne, s'apprête à vivre sa deuxième grève générale en un an. Les grands syndicats appellent à manifester en fin de journée à Madrid, mais aussi, séparément, la mouvance des «indignés», témoin de l'exaspération face à la pauvreté grandissante, aux expulsions de propriétaires surendettés, aux milliards d'euros engloutis dans l'aide aux banques. Le Portugal vivra également au ralenti tandis que manifestations et actions diverses ponctueront la journée dans les pays du Sud frappés par la crise, Italie et Grèce, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en France ou en Pologne.

 

La mise en garde du FMI contre l'austérité

Le principal syndicat italien Cgil a, lui, appelé à une grève de quatre heures, mais plusieurs grands secteurs - comme celui des transports- ne participeront pas au mouvement. Parmi les conséquences prévisibles des actions syndicales, les trains Thalys entre la Belgique et l'Allemagne seront à l'arrêt et des perturbations sont possibles vers Paris et Amsterdam. «Pour l'instant, ce sont avant tout les gens du sud de l'Europe qui pâtissent d'une crise qu'ils n'ont pas engendrée. Mais les conséquences vont très certainement se faire sentir dans le reste de l'Europe», a averti la confédération allemande des syndicatsDGB. Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort (+0,1%) en 2013, selon la Commission européenne, le Fonds monétaire international a lui-même averti que les politiques d'austérité mises en oeuvre par plusieurs pays risquaient de devenir «politiquement et socialement intenables».

 

  • Rédac web
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