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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:09
Social dimanche 11 novembre 2012

Cinq syndicats prévoient une centaine de manifestations et rassemblements le mardi 14 novembre, dans le cadre de la mobilisation européenne contre l’austérité lancée par la Confédération européenne des syndicats (CES).


Pour la première fois depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, la CGT et la CFDT vont défiler ensemble.

Mais si Bernard Thibault cible la politique menée en France, François Chérèque, lui, ne descend pas dans la rue « contre » le gouvernement. L’enjeu est de « revendiquer une politique qui permette une croissance dans l’ensemble de l’Union européenne », a rappelé Marcel Grignard, de la direction de la CFDT.

 

« Pour l’emploi, la solidarité en Europe et contre l’austérité »

 

A l’appel de l’intersyndicale - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa - des manifestations unitaires sont prévues dans toute la France, en écho au mot d’ordre de la Confédération européenne des syndicats (CES) « pour l’emploi, la solidarité en Europe et contre l’austérité ».

 

Il s’agit avant tout de soutenir les salariés des pays les plus en difficulté, Grèce, Portugal, Espagne, Italie où des grèves sont prévues ce jour. « C’est la première fois dans l’histoire de l’Europe qu’on va avoir une mobilisation d’une telle ampleur simultanément dans nombre de pays », se réjouit Philippe Lattaud, membre de la direction de la CGT.

Une centaine de manifestations en France

 

Les organisations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires ont également appelé à des grèves sectorielles, en particulier dans les services publics, pour cette mobilisation de l’automne social. En France, une centaine de manifestations et de rassemblements sont prévus dans 77 départements, selon un premier décompte de la CGT.

Sans évoquer pour le moment une grève, quatre fédérations de cheminots ont appelé les agents de la SNCF à maintenir un « haut niveau de mobilisation » dans la foulée des arrêts de travail du 25 octobre dernier.

Dans leur déclaration, les syndicats expriment « leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession ».


Première action commune CFDT-CGT depuis le 1er mai


À Paris, le défilé partira en début d’après-midi de Montparnasse vers l’Ecole militaire. Derrière la banderole de tête défileront les leaders des cinq centrales, dont ceux de la CFDT et de la CGT qui vont prochainement passer le témoin à leurs dauphins désignés, François Chérèque fin novembre, Bernard Thibault en mars.

Il s’agit de leur première action commune depuis le 1er mai. Le 9 octobre, la CGT avait organisé seule des manifestations dans plusieurs villes. Mais chaque organisation ira avec ses propres objectifs.


« Faire entendre la voix des salariés »

 

Pour la CGT, cette « euromobilisation » est « le moment de faire entendre la voix des salariés. L’enjeu est d’infléchir les choix du gouvernement de façon à ce qu’il réoriente sa politique en faveur des salariés », alors qu’« aujourd’hui il va dans le sens de ce qu’a exigé le patronat », souligne Philippe Lattaud.

Très remonté contre le pacte de compétitivité de 20 milliards d’euros d’aides aux entreprises, M. Thibault estimait cette semaine que la politique du gouvernement socialiste n’est « pas suffisamment en rupture » avec celle de Nicolas Sarkozy.

 

La journée d’action a lieu au lendemain de la première conférence de presse du président François Hollande et à la veille d’une nouvelle séance de négociation tendue entre patronat et syndicats sur l’emploi, occasion de « faire pression » sur le Medef, affirme M. Lattaud.

 

« Pour une croissance dans l’ensemble de l’Union européenne »


Mais, « pour la CFDT il ne s’agit pas de faire du 14 novembre une manifestation contre le gouvernement français ou sur la question de la compétitivité en France, ce n’est pas l’enjeu », a souligné Marcel Grignard, membre de la direction de la CFDT. L’enjeu pour la centrale cédétiste est de « revendiquer une politique qui permette une croissance dans l’ensemble de l’Union européenne » et « des réformes qui réduisent les concurrences sociales ».

« Une partie des problèmes que connaît la France réside dans le fait que l’ensemble de l’Europe est dans une atonie économique importante », rappelle-t-il. « On demande au gouvernement français d’être porteur de ces enjeux-là » au sein du Conseil européen, ajoute M. Grignard.

 

Pour Luc Bérille, secrétaire général de l’Unsa, la journée d’action est « d’abord européenne » pour réclamer un « contrat social pour l’Europe, revendication phare de la CES ».

 

De son côté, Jean-Claude Mailly, numéro un de FO, qui habituellement ne participe pas aux défilés unitaires, manifestera à Madrid avec les syndicats espagnols « pour résister à ces rouleaux compresseurs de l’austérité ».

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Syndicats.-Manifestations-contre-l-austerite-mardi-14-novembre_6346-2131217-fils-tous_filDMA.Htm

 

Commentaire:  "Pour la CFDT il ne s’agit pas de faire du 14 novembre une manifestation contre le gouvernement français". Ouf, on respire!  On a vraiment cru que Chérèque allait frapper du poing sur le bureau de Hollande, si si!

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:54

11 novembre 2012 

 

Hier, les Jeunes agriculteurs (JA) sont intervenus sur deux sites, à Saint-Renan et Plouzané, pour alerter sur l'importance de conserver du foncier agricole.


La manifestation d'hier s'inscrivait dans le cadre de la semaine nationale de préservation du foncier agricole, pour pointer du doigt la perte, pour l'agriculture française, de l'équivalent d'un département tous les sept ans. Les Jeunes agricuteurs se sont rendus sur la zone d'activités de Mespaol, à Saint-Renan, pour illustrer leur propos. L'an dernier, ils avaient déjà labouré un terrain innoccupé et planté du blé. Ils ont recommencé, hier. «Sur un demi-hectare, la récolte a représenté l'équivalent de 12.500 baguettes de pain», expliquait une agricultrice. Les Jeunes agriculteurs, qui ont rencontré le préfet, il y a 15 jours, lui ont demandé que les zones d'activités relèvent d'une gestion départementale et non plus des communes.

«Des gaspillages considérables»

«Chacune veut avoir sa Zac et cela entraîne des gaspillages considérables», estiment-ils. Les agriculteurs évoquent des terrains achetés depuis trois ans par des artisans qui ne construisent pas ou des emprises qui pourraient être mieux organisées dans l'espace. «Au lieu de faire au fur et à mesure, on crée un gruyère», expliquent-ils. Ils pointent également un manque de concertation avec les agriculteurs. «En cas de travaux, il faut que ces derniers démarrent après les récoltes», réclame notamment David Louzaouen, trésorier des Jeunes agriculteurs du canton de Saint-Renan et responsable Porc pour le département.

 

Il estime que l'action menée l'an dernier a permis de faire avancer les choses mais que le compte n'y est pas encore. Les agriculteurs se sont rendus également à Plouzané, hier, à Lumina exactement, pas loin du vélodrome, pour y labourer et semer. Il s'agit d'un ancien terrain de foot en friche, avec une salle omnisports attenante, aujourd'hui murée, qui sont propriétés d'EDF. «Voilà un terrain d'un hectare qui ne sert à rien depuis trois, quatre ans et qui pourrit», estime Julien Hindré, agriculteur à Plouzané et président cantonal pour les Jeunes agriculteurs.

Crucial pour les générations futures

Quant à leurs préoccupations, les manifestants ont reçu le soutien de Didier Le Gac, maire de Lampaul-Plouarzel et conseiller général. L'élu explique que, dans sa commune, davantage de maisons se construisent aujourd'hui sur une même surface, en cas de programme d'habitations». «On manque de terres pour installer les jeunes, le problème est crucial pour les générations futures», déclaraient les agriculteurs présents hier.

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/preservation-du-foncier-les-agriculteurs-au-creneau-11-11-2012-1902604.php

 

Commentaire: Ma doué, des khmers verts à la FDSEA! Ils votent pas à gauche quand même!

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Renan.-Les-agriculteurs-sement-au-milieu-des-entreprises_40779-2131608------29019-aud_actu.Htm

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:49

NDDL Vinci dégage !

11 novembre 2012 

 

Parallèlement, d'autres manifestations étaient organisées à Saint-Brieuc, à Guingamp, à Lannion (22) et à Paris où environ 700 personnes, selon la police, ont participé.

 

À Guingamp, près de150 personnes ont répondu àl'appel du Collectif de soutien aux expulsés et de Breizhi-stance et déversé des déchets verts sur des voitures de la gendarmerie.

 

À Saint-Brieuc, après avoir distribué un millier de tracts sur le marché, une vingtaine de personnes, rassemblées au sein du Comité Citoyen NDDL 22, a rebaptisé la rue Notre-Dame «Impasse Notre-Dame-des-Landes».

 

À Lannion, une trentaine de personnes se sont rassemblées devant la mairie. Parailleurs, un covoiturage sera mis en place à Plérin (22) et à Saint-Brieuc, à l'occasion de la manifestation de réoccupation du site de Notre-Dame-des-Landes, samedi prochain.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/manifestations-dans-les-cotes-d-armor-et-a-paris-11-11-2012-1902483.php

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:39

11 novembre 2012 - 

 

Une nouvelle mobilisation contrele projet del'aéroport deNotre-Dame- des-Landes (44) a réuni, hier, à Rennes, entre 800 personnes, selon la police, et plus de 2.000, selon certains organisateurs. Une manifestation qui s'est ouverte par un défilé d'une centaine de tracteurs vers la place de la Mairie.


C'est vers 10h30 que les premiers tracteurs sont arrivés. Environ 70 engins, venus d'Ille-et-Vilaine mais aussi de Loire-Atlantique, se sont regroupés au sud de Rennes et une trentaine aunord. «On est parti de Vigneux-de-Bretagne (44), près de Notre-Dame-des-Landes, ce matin, vers 5h. On a formé un convoi de 25 tracteurs pour rejoindre Rennes après environ 120 km par les petites routes, explique Jean-Luc.

 

J'ai participé à toutes les manifestations depuis 2000. Alors, je devais être là, aujourd'hui aussi». Au cours de leur parcours dans lecentre-ville, les agriculteursont déversé symboliquement de laterre devant leslocaux de Rennes Métropole pour «demander aux élus dudépartement de revoir leur position» sur ce dossier, puis place de la Mairie.

Solidarité

Les paysans présents voulaient, avant tout, mettre en avant leursolidarité avec leurs collègues, directement touchés par leprojet d'aéroport qui devrait s'étendre sur plus de 1.650 hectares. Philippe Bonenfant, agriculteur à Martigné-Ferchaud (35), est venu au volant de son tracteur pour participer à la mobilisation. «On est là en soutien aux gens de là-bas. Cela peut arriver n'importe où.

 

C'est un projet du passé qui participe à la disparition de laterre agricole. Au rythme où l'on va, il n'y en aura bientôt plus. Il y a bien d'autres choses à faire au niveau du transport pour tous. Ce n'est pas une priorité, c'est une aberration». Une solidarité portée également par l'ensemble des manifestants, venus entendre les différents discours dénonçant un projet «inutile et imposé», engageant des «dépenses illégitimes et injustifiables» et aux conséquences environnementales «désastreuses».

Détermination

Les manifestants ont également fustigé «les méthodes employées» pour procéder aux expulsions en cours depuis le16octobre. Au vu de «l'opposition grandissante», certains n'hésitent pas à faire le parallèle avec un «nouveau Larzac» ou encore «un nouveau Plogoff». Ainsi, l'élu de Loire-Atlantique, Gilles Denigot a-t-il déclaré: «Le nucléaire, c'était aussi un grand combat comme à Plogoff (29) et on a gagné. Et nous gagnerons aussi ce combat, tous ensemble. Notre détermination dans la lutte, c'est l'abandon de ce projet d'un autre temps».

Réoccupation de la Zad de N-D-des-Landes

Enfin, les deux associations ayant initié ce rassemblementrennais, le Collectif 35 et Copain 35, soutenu par différents partis et associations de gauche, ont déjà appelé à un nouveau rassemblement de réoccupation de la Zad (zone à défendre), prévue samedi prochain sur le site de Notre-Dame-des-Landes.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rennes-mobilisation-contre-l-aeroport-de-n-d-des-landes-11-11-2012-1902485.php

Rennes. 2 000 manifestants contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Social samedi 10 novembre 2012

Environ 2 000 personnes ont manifesté samedi dans le centre de Rennes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).


Cette manifestation contre le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes entend dénoncer un projet « inutile, coûteux, destructeur de la nature et des terres agricoles », alors que de nouveaux affrontements entre opposants et forces de l'ordre ont encore eu lieu cette semaine en Loire-Atlantique.


Parallèlement, une autre manifestation était organisée à Paris, à laquelle quelque 700 personnes, dont le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé et le député vert Denis Beaupin, ont participé, selon la police.

«Un sujet de désaccord entre les socialistes et nous»


«On est là parce qu'on pense que ce projet est un non-sens complet sur le plan écologique et économique», a déclaré M. Beaupin. «C'est un sujet de désaccord connu, acté entre nous et les socialistes», a-t-il poursuivi, assurant que cela ne remettait pas en cause la solidarité gouvernementale.


Ces deux manifestations étaient organisées avant un nouveau rassemblement, samedi prochain, à Notre-Dame-des-Landes.


A Rennes, tous les organisateurs ont d'ailleurs appelé à une «grande mobilisation» pour cette nouvelle action alors que sur le terrain se multiplient depuis mi-octobre des heurts entre opposants, certains occupant des fermes et des cabanes, et forces de l'ordre.


De la terre déversée devant l'Hôtel de ville


En début d'après-midi, certains manifestants, suivis d'une centaine d'agriculteurs au volant de leurs tracteurs, ont défilé dans le centre de la capitale bretonne et rejoint plusieurs centaines de personnes rassemblées sur le parvis de l'Hôtel de ville.

De nombreux manifestants portaient des tournesols, des drapeaux d'EELV, du Front de gauche ou du NPA notamment.

Symboliquement, de la terre a été déversée sur la place. «C'est de la terre qu'on veut, des gens qui peuvent en vivre, c'est pas du bitume, pas des avions», a commenté une oratrice, perchée sur la benne d'un tracteur.

«Halte au saccage du bocage», «La terre aux paysans», pouvait-on lire sur des banderoles accrochées sur des barrières ou sur des tracteurs. Mais aussi, comme à Paris, «Non à l'Ayraultport».


«La création de cet aéroport est incohérent et irresponsable»


Porté par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, le projet va couvrir «1.650 hectares, avec une surface à bitumer de 750 ha dans un premier temps», a assuré un organisateur.

Encourager la disparition de terres agricoles «par la création de cet aéroport est incohérent et irresponsable», a déclaré Gaëlle Rougier, conseillère régionale EELV à la région Bretagne, qui a fustigé la «destruction du bocage, de la lande, de la forêt et des zones humides».


Pour Patrick Anne, un porte-parole du Collectif 35 contre Notre-Dame-des-Landes, le projet est «inacceptable» dans la mesure où «il y a déjà un aéroport à Nantes, un à Rennes, un à Angers, un à Saint-Nazaire». Appelant à «être nombreux» samedi prochain, Marie et Camille, qui vivent sur place, ont assuré que «tant que nous sommes là, ni les travaux, ni la destruction de la forêt ne pourront commencer».


«Vinci dégage», ont aussi scandé des manifestants. La concession du projet, qui a vocation à remplacer l'actuel aéroport de Nantes en 2017, a été attribuée à ce groupe dans le cadre d'un partenariat public-privé.

Le projet est défendu par l'UMP et le PS majoritaire dans les collectivités locales concernées. S'y opposent, outre des agriculteurs et propriétaires qui refusent leur expropriation, des jeunes occupants anti-capitalistes, EELV, le Modem ou le Parti de gauche.


Le centre-ville de Rennes bloqué


En fin de matinée, 66 tracteurs qui se sont rassemblés à la Bintinais et 34 autres à Betton, convergeaient vers le centre-ville de Rennes et la place de la mairie. La gendarmerie mobile, de son côté, était déjà postée en début de matinée près de la gare de Rennes.


Vers midi, la manifestation et les tracteurs bloquaient la circulation sur l'avenue Janvier et rendaient difficile l'accès aux quais, en plein centre de Rennes. Une centaine de tracteurs ont convergé vers le centre de Rennes. Les manifestants se sont rassemblés place de la Mairie où de la terre a été symboliquement déversée.


Un autre appel à manifester est lancé pour le 17 novembre sur le site de Notre-Dame-des-Landes.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Rennes.-2-000-manifestants-contre-l-aeroport-de-Notre-Dame-des-Landes_40823-2131551_actu.Htm

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 08:53

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Selon un nouveau rapport, le changement climatique, en plus de perturber les équilibres naturels, occasionne chaque année la perte de 1,2 trillion de dollars pour l’économie mondiale et cause la mort de 5 millions de personne.


Après le rapport Stern, publié en 2006, l’organisation internationale de développement DARA et le Climate Vulnerable Forum a édité un nouveau rapport sur les couts des changements climatiques. Cette étude explique en substance qu’il n’est pas nécessaire de se plonger dans les projections pour constater de gigantesques coûts des changements climatiques et de notre économie basée sur les énergies fossiles.

Parlant du changement climatique comme « d’un mal sans précédent pour la société humaine et le développement économique actuel qui va de plus en plus freiner la croissance », le rapport constate que le changement climatique cause la perte d’1,2 trillion de dollars par an (1 200 000 000 000 $) pour l’économie mondiale (1,6% du PIB mondial) et la mort de 5 millions de personnes par an.

En effet, l’échec à enrayer l’émission de gaz à effet de serre et endiguer les changement climatiques a pour conséquences de lourde pertes humaines : 400 000 personnes meurent chaque année de faim ou de maladies contagieuses aggravées par le changement climatique, et on dénombre 4,5 million de morts résultant de la pollution atmosphérique lié aux à la production et à la consommation d’énergies sales.

Les 50 scientifiques, économistes et les experts politiques qui ont compilé le rapport pour l’organisation de développement DARA et un groupe de 20 pays vulnérables ( Bangladesh, Kiribati, Costa Rica, etc) ont déclaré que prendre des mesures immédiates contre les changements climatiques résulterait de bénéfices instantanés pour l’économie mondiale ainsi que pour les économies des pays industrialisés comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume Uni, la Chine ou l’Inde.

Le rapport dit que si les chefs d’états et les décideurs ne prennent pas rapidement en compte les couts du changement climatique et continuent à repousser l’action, le prix que nous devrons payer pour faire face à des températures plus chaudes et aux pollutions sera égale à 3,2% du PIB mondial d’ici 2030, et le bilan humain se chiffrera à 100 millions de morts.

 

http://www.rac-f.org/L-economie-fossile-coute-1-2

 


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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:56

Oui au libre choix de cotisation du paysan !

Les 12, 13 et 14 novembre 2012 sera jugée devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse la pratique des prélèvements, à la collecte, destinés aux sections spécialisées de la FNSEA (AGPB, AGPM, FOP), après 9 ans de bataille juridique et à la suite de la plainte de la Confédération paysanne.

Le syndicat attend du procès qu'il permette « de révéler le système de financements illégal qui entrave la liberté de choix des paysans ». Il demande que toutes les cotisations soient « totalement volontaires et non dissimulées ». Les paysans doivent pouvoir choisir quelles organisations et quelle politique agricole ils souhaitent.

 
Venez manifester pour que cesse le racket des paysans !!
le lundi 12 novembre, à partir de 10h
Place du Salin à Toulouse
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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:49
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Centrale nucléaire inondée (ici, celle de Fort Calhoun, Nebraska, touchée en 2011 par de fortes inondations).

Plusieurs installations nucléaires se trouvaient sur la route de l’ouragan.

 

Même si aucun problème grave n’est à déplorer, cet épisode démontre leur vulnérabilité à des phénomènes climatiques dont la fréquence risque malheureusement de s’aggraver.

 

À deux doigts de la catastrophe nucléaire


Sandy s’est accompagné de vents violents, de trombes d’eau et de fortes marées qui ont provoqué de graves inondations dans de nombreuses régions, des phénomènes qui peuvent dangereusement mettre à mal le fonctionnement des installations nucléaires.


- En effet, une inondation peut endommager ou arrêter les pompes qui permettent le refroidissement des réacteurs. En particulier, les végétaux et débris charriés par les eaux peuvent obstruer les filtres des pompes.
- Par ailleurs, des vents violents peuvent couper l’alimentation électrique, privant la centrale du courant nécessaire pour assurer ses fonctions vitales et notamment le refroidissement du réacteur et le fonctionnement des pompes. Elle ne peut alors compter que sur des diesels de secours, qui ne peuvent alors se permettre aucune défaillance.


Nul besoin de tsunami ni de tremblement de terre pour retrouver des conditions similaires à celles qui ont mené à l’accident de Fukushima !


Seize réacteurs se trouvaient sur la route de l’ouragan, dans une des régions les plus peuplées du monde et constituant le cœur économique du pays, et les phénomènes redoutés se sont effectivement produit. Le réseau électrique a été endommagé, obligeant à recourir aux diesels, et les débris charriés par les eaux ont obstrué les filtres des pompes du réacteur de Salem 1 [1] (New Jersey). Celui a dû être mis à l’arrêt, ainsi que ceux d’ Indian Point 3 (New York) et Nine Mile Point 1 (New York).


Par ailleurs, le plus vieux réacteur du pays, Oyster Creek [2], a été placé en état d’alerte. Ce dernier était en arrêt pour rechargement du combustible. Une chance, car il semble que ses pompes aient été endommagées ; s’il avait été en fonctionnement, il n’aurait plus été possible de le refroidir. En revanche, il a fallu refroidir à la lance à incendie la piscine de combustible, qui n’était pas équipée de diesels et où l’eau commençait à s’évaporer !


Enfin, les centrales ne constituent pas la seule menace, et toute la chaîne du combustible nucléaire peut être impactée . Ainsi, en 2011, la ville de Virginia Beach évoquait déjà un risque de pollution de l’eau potable si une inondation venait recouvrir les bassins de décantations de la future mine d’uranium de Cole Hill (Virginie) [3]. Par chance, les milliers de mines d’uranium abandonnées qui parsèment le pays ne se trouvaient pas sur le trajet de Sandy [4] ; mais elles n’en sont pas moins vulnérables.


Une technologie hautement vulnérable au changement climatique


L’ouragan Sandy n’a donc pas débouché sur une catastrophe nucléaire, même si les inondations sont susceptibles de provoquer des dommages à long terme sur les installations. Mais Sandy n’est malheureusement pas un phénomène unique : aux États-Unis, pays habitué aux tornades et ouragans, la fréquence et la puissance de dévastation de ces derniers est susceptible de s’accroître avec le changement climatique. Arnie Gundresen, expert nucléaire américain, souligne d’ailleurs que les compagnies électriques ne sont pas prêtes à dépenser des milliards de dollars pour rendre les vieilles centrales moins vulnérables.


La technologie nucléaire est donc loin de présenter une "solution" au changement climatique : au contraire, ses risques alliés à des phénomènes météorologiques extrêmes débouchent sur un cocktail détonnant et ravageur.


À l’inverse, on remarquera que les énergies renouvelables, qui constituent des solutions fiables au changement climatique, sont très peu affectées par ce genre d’événement. Le passage de Sandy n’a déraciné aucune éolienne, et celles-ci ont continué à produire leur énergie non polluante [5].


En France aussi, nous pourrions être concernés


Dans notre pays, les événements climatiques n’atteignent pas l’ampleur de ceux qui touchent les États-Unis. Mais nos centrales ne sont pas pour autant à l’abri.


On se souviendra que lors de la tempête de décembre 1999, la centrale du Blayais [6], inondée, privée de plusieurs systèmes vitaux pour la sûreté et de la moitié de ses pompes, est passée à deux doigts de la catastrophe. Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait même envisagé l’évacuation de sa ville [7].


Les analyses européennes ont montré que nos centrales étaient particulièrement mal prémunies contre le risque d’inondation. Et nombreuses sont celles situées dans des zones à risques ! Pour ne donner que quelques exemples :


- Le Bugey, près de Lyon, pourrait être submergé si un barrage en amont de l’Ain venait à rompre [8].
- Fessenheim, située en contrebas du grand canal d’Alsace, pourrait être menacée en cas de rupture des digues [9]. On ne peut imaginer de travaux de génie civil qui permettraient de rehausser le niveau de la centrale.
- Et que dire de Gravelines, située sur le littoral des Flandres qui a déjà connu en 1953 une très forte remontée de l’eau dans les terres [10] ?


Aux États-Unis comme en France, n’attendons pas l’accident pour décider enfin de la sortie du nucléaire !

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:43

François Hollande ne cesse de rappeler sa promesse électorale de "réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025". Mais que veut dire au juste cette proposition ?

 

Interview de Bernard Laponche


S’agit-il, ou pas, de fermer des réacteurs ? Et quelle trajectoire énergétique la France semble-t-elle prendre au vu des orientations actuelles ? Pour répondre à ces questions, nous avons sollicité le point de vue de Bernard Laponche, expert en politiques de l’énergie et de maîtrise de l’énergie et membre de l’association Global Chance.


 

1. Réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique, ça veut dire quoi exactement ?


L’expression "mix énergétique" (certains disent aussi quelquefois le "bouquet énergétique") est utilisée pour décrire l’ensemble des sources ou des produits énergétiques qui contribuent à une certaine production ou consommation d’énergie, avec la part de chacun.


On peut parler du mix énergétique de la consommation d’énergie primaire d’un pays (sources naturelles à l’origine des produits énergétiques que nous consommons : charbon, gaz fossile dit gaz naturel, pétrole, uranium, biomasse, hydraulique, éolien, solaire photovoltaïque ou thermique, géothermie), ou de sa consommation énergétique finale de gaz, essence, fuel, électricité, bois...(consommation par les utilisateurs finals : industrie hors industries de l’énergie ; transports ; résidentiel, tertiaire, agriculture).

 

Votre question porte en fait sur le mix énergétique de la production d’électricité et elle se réfère à l’engagement du Président de la République de "réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% aujourd’hui à 50% en 2025".


Pour l’année 2010, le mix énergétique de la production brute d’électricité en France est le suivant : 75% nucléaire (électricité produite à partir de la chaleur produite dans le réacteur nucléaire à combustible uranium), 10% fossile (combustion de gaz, charbon, produits pétroliers), 12% hydraulique (barrages), 3% autres énergies renouvelables (éolien, biomasse, photovoltaïque). Ces valeurs sont pour la France métropolitaine, y compris la Corse.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:10

autocollant-gaspare 19-02-2011

Politique vendredi 09 novembre 2012

L’ambiance n’est pas aux échanges d’amabilité à Briec, entre les socialistes et les Verts. Cela chauffe déjà en vue des municipales.


Suite aux déclarations de l’élu Vert Patrick Debaize (Ouest-France du 7 novembre) qui qualifiait, entre autres, la gestion municipale comme, « du gâchis », le maire de Briec Jean-Paul Le Pann a décidé de lui retirer sa délégation au Plan local d’urbanisme (PLU).

 

Défiance


Dans un courrier à l’élu d’Europe-écologie Les-Verts, le maire s’en explique fermement mais en gardant le tutoiement. « Tes récentes déclarations publiques expriment fortement une défiance à mon égard et à l’égard de la plupart des membres du bureau municipal. Elles viennent confirmer tes déclarations publiques précédentes exprimant aussi des désaccords profonds avec l’ensemble des membres de la majorité, et enfin, et surtout, ton refus de voter le précédent budget, ce qui est, comme tu le sais, n’étant pas à ta première expérience municipale, la condition sine qua non d’appartenance à la majorité municipale".

 

(Patrick Debaize s’était en effet abstenu lors de la séance du 5 avril, manière pour lui de redire son opposition au projet de centrale à gaz contre lequel il était farouchement opposé). 

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Municipales.-Cela-chauffe-entre-les-socialistes-et-les-Verts_40820-2131211------29232-aud_actu.Htm

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:01
Social vendredi 09 novembre 2012

Cinq syndicats prévoient une centaine de manifestations et rassemblements le 14 novembre en France dans le cadre de la mobilisation européenne contre l’austérité lancée par la Confédération européenne des syndicats (CES).


Les organisations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires ont également appelé à des grèves sectorielles, en particulier dans les services publics, pour cette mobilisation de l’automne social. « À ce jour, sur 77 départements, nous recensons 100 manifestations et rassemblements », indique la CGT vendredi dans un communiqué.

 

Pas de grève


Sans évoquer pour le moment une grève, quatre fédérations de cheminots ont appelé les agents de la SNCF à maintenir un « haut niveau de mobilisation » dans la foulée des arrêts de travail du 25 octobre dernier. Dans leur déclaration, les syndicats expriment « leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession ».

 

Rejeter une politique d’austérité

 

Ils disent s’appuyer sur la situation dans les pays du sud de l’Europe « pour rejeter l’intérêt d’une politique d’austérité en France ». « Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux », écrivent-ils.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Austerite.-Nombreuses-manifestations-prevues-le-14-novembre_39382-2131217_actu.Htm

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