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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 13:44

Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.


02.12.2010 | Juan Pedro Quiñonero | ABC


Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.


Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

 

 

    http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration  


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RAPPORT Statstiques INED

L’immigration en France expliquée par François Héran le directeur de l'Institut INEDSelon l’Institut national d’études démographiques (INED), l’immigration a baissé en France depuis les années 1970. Les flux migratoires vers la France ont été importants dans les années 1950 et 1960. L’Hexagone compte une proportion d’étrangers (11 %) comparable à ses voisins : 13 % en                    

Allemagne, 10 % au Royaume-Uni. Parmi les pays européens, l’Espagne est un cas particulier puisque l’immigration y est récente, remontant aux années 1990. Entre 2002 et 2007,
quelque 600 000 migrants sont arrivés chaque année en Espagne, pays qui était lui-même, avant cela, un pays d’émigration. Les Etats-Unis, avec 42,8 millions d’immigrés, soit 13 % de la population, sont le premier pays d’accueil des étrangers à l’échelon mondial.

 

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 13:06

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Par LILIAN ALEMAGNA


 

Pas une seule affiche, à peine une centaine de personnes à la maison de la Chimie ce jeudi soir à Paris pour causer retraites… Le lancement du «programme partagé» du Front de gauche pour 2012 sous forme de «forum» s’est fait dans une ambiance plutôt tristounette. Pour la «dynamique» ou le «bouillonnement» souhaité par le PCF, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon ou la Gauche unitaire de Christian Picquet, il faudra repasser. «C’est un ballon d’essai, un numéro zéro», explique Eric Coquerel du PG. Selon lui, les prochains forums (le 9 décembre sur la VIe République et sept autres initiatives en régions) devraient connaître davantage d’affluence.


Sur la scène, fond noir et fauteuil en velours marron, Jean-Luc Mélenchon est loin du «bruit et de la fureur» traditionnels de ses meetings. Le co-président du Parti de gauche (PG) fait plutôt dans le look du professeur d’université, costume marron, lunettes sur le nez, grattant en permanence des notes en attendant son tour de parole.


Sur les retraites: «Il ne faut pas accepter d’avoir une vision purement comptable de la réforme des retraites. Si on vit plus longtemps, c’est surtout parce qu’on part à la retraite plus tôt!» s’exclame l’ex-socialiste. «On ne peut aujourd’hui se contenter d’attendre 2012», pour faire des propositions sur les retraites, a poursuivi Christian Picquet. Le Front de gauche s’appuie sur celle défendue à l’Assemblée par le PCF et le PG: retraite à 60 ans à taux plein, refus de toute capitalisation ou retraite par points. Et pour financer tout ça, ils proposent de soumettre à cotisation tous les revenus issus du travail, ceux du capital, de développer l’emploi ou encore de charger davantage la part patronale pour les contrats précaires.

Attention à la «machine à perdre»

La mobilisation sur les retraites terminée, le Front de gauche n’est-il pas un peu à contretemps en débutant son programme sur ce thème? «Le problème reste entier! Les retraites, c’est une question témoin, emblématique à gauche», défend le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Soucieux de revenir sur «la portée» de cette série de forum, le successeur de Marie-George Buffet prévient ses troupes et ses partenaires devant une salle à moitié vide: «Si nous ne prenons pas au sérieux le programme partagé, si nous ne sommes pas capables de mobiliser le pays, nous allons assister au spectacle désolant pour la gauche et relancer la machine à perdre face à Sarkozy.»


Mais pour enclencher une dynamique de victoire, le Front de gauche va devoir s’activer. Dans une lettre envoyée fin novembre à ses partenaires, la Gauche unitaire presse ses partenaires de «passer à la vitesse supérieure». «On est un peu dans la routine. On ne se tourne pas assez vers le mouvement social», explique leur responable Christian Picquet. Car question élargissement, le cartel PCF-PG-GU reste loin du «Front populaire du XXIe siècle» tant souhaité.

«Ne nous laissons pas paralyser»

Au congrès du Parti de gauche, mi-novembre au Mans, Clémentine Autain de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase) avait interpellé les trois formations pour y entrer. Mais jeudi soir, les micro-formations autour du Front de gauche (Fase, Alternatifs, République et socialisme, PCOF…) n’avaient pas leur place sur l’estrade. Pour ce qui est des «acteurs du mouvement social», sur les retraites, Marie-José Del Volgo de l’université d’Aix-Marseille, Christiane Marty d’Attac et Henri Sterdyniak du collectif des économistes atterrés sont intervenus à la maison de la Chimie aux côtés des trois chefs de parti et des députés Martine Billard (PG) et Roland Muzeau (PCF).


Reste aussi à trancher entre les deux candidats susceptibles de porter la casaque Front de gauche en 2012. Jean-Luc Mélenchon est toujours le centre d’intérêt des médias et oscille entre 5 et 7% dans les sondages. André Chassaigne, député PCF du Puy-de-dôme sillonne les départements pour défendre son «offre de candidature» et représenter sa «famille politique». «Ne nous laissons pas paralyser par ça», écarte Picquet. Un nom devrait être proposé par les directions des partis au printemps puis soumis aux votes des militants de chaque formation avant juin, date du prochain congrès du PCF.


Mais la semaine dernière, lors du conseil national du PCF, plusieurs voix de responsables communistes se sont élevés contre un soutien de leur parti à une candidature Mélenchon l’estimant «moins rassembleur» ou trop «anti-PS». Pierre Laurent esquive: «C’est une surreprésentation des rapports de forces au sein du parti.»

 

http://www.liberation.fr/politiques/01012306039-article

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 11:29

 

Ah! les suisses! On voit bien que ce sont des étrangers!
On ne s'en méfie pas assez!
Journalistes , humoristes, au Goulag, en Sibérie!
Pour les honnêtes gens de droite,  l'immunité!
Pour la racaille, l'austérité!
Note: pour info: cette vidéo date du 12 septembre, donc nous la découvrons bien tard. Elle pose problème sur un point. Nous on l'a regardée au premier degré.
Selon "Arrêt sur image", le journaliste, annonce qu'elle en  révèle beaucoup sur les moeurs française??? Puis le commentaire dit que "Bettencourt tombe amoureux d'un jeune homme". Elle ne ferait que créer une rumeur malsaine sans fondement. (Sauf que que çà explique le don d'un millard d'euro).

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 08:15


S i l’Europe a des difficultés pour se construire aux niveaux politique et économique, en revanche, sa politique sécuritaire est efficace.

 

Institué en 2002 sous la pression du gouvernement Aznar, le mandat d’arrêt européen (MAE) porte atteinte aux droits de la défense et aux libertés individuelles. Il est dénoncé par les organisations de défense des droits de l’homme qui y voient un moyen de « museler les opposants politiques en instrumentalisant la justice » au nom de la lutte antiterroriste.


Le Pays basque a le triste privilège d’être un laboratoire pour l’application du MAE. Il a déjà été appliqué à des militants originaires du Pays basque Sud (Espagne). Pour la première fois, la cour d’appel de Pau a osé élargir son application en validant le MAE délivré par un juge espagnol à l’encontre d’Aurore Martin, de nationalité française, membre de Batasuna, qui réside au Pays basque Nord (France). La Cour de cassation, saisie, devrait se prononcer avant la fin de l’année. Aurore Martin est poursuivie pour avoir participé à une réunion, un meeting et une conférence de presse de l’autre côté des Pyrénées où Batasuna est une organisation interdite, mais autorisée en France.


Mesurons bien les faits pour lesquels elle risque douze ans dans les geôles espagnoles ; ils entrent dans le domaine des libertés élémentaires que sont les droits de réunion, d’expression, d’opinion. Comprenons bien, également, qu’il s’agit là d’un précédent qui ouvre la voie à l’application du MAE à toutE militantE de Batasuna qu’il ou qu’elle soit originaire d’Espagne, de France ou d’ailleurs. C’est très grave et inacceptable. Aujourd’hui les militantEs basques sont en danger, demain toutE militantE politique, syndical, associatif serait menacéE partout en Europe par l’extension du MAE, si son application était banalisée. Toutes celles et tous ceux attachéEs à la défense des libertés démocratiques sont concernéEs et doivent réagir, dans l’immédiat. Se taire, c’est laisser faire et serait lourd de conséquences possibles : la frontière entre le sécuritaire et le totalitaire est perméable, surtout en période de crise, l’histoire nous l’a montré.


Et ne nous y trompons pas. Aurore Martin est condamnée pour son engagement politique. C’est une décision très politique qu’a prise la cour d’appel de Pau, une décision intervenant dans un contexte précis : la répression des États espagnol et français s’accentue et c’est une véritable provocation alors que la gauche radicale s’exprime et agit en faveur d’une résolution politique, démocratique et pacifique du conflit au Pays basque. Au fond, ce que refusent les États espagnol et français, c’est le droit à l’autodétermination du peuple basque. Et ce qu’ils répriment, ce sont les expressions politiques actives en faveur de ce droit que soutient le NPA. Nous ne pouvons accepter la répression envers des miltantEs qui défendent un droit démocratique. Cela aussi nous concerne toutes et tous, quelle que soit notre position à l’égard du droit à l’autodétermination du peuple basque.


Le NPA exprime sa plus entière solidarité avec Aurore Martin, lui apporte son soutien total. Il exige l’arrêt de la procédure à son encontre et la suppression du mandat d’arrêt européen. Il appelle à la mobilisation la plus large et la plus massive pour empêcher l’extradition d’Aurore Martin.

 

Soyons très nombreux-ses à la manifestation de Bayonne, samedi 4 décembre.


Claude Larrieu

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 08:00

Par Nolwenn Weiler (3 décembre 2010)


Ce 2 décembre, les forces de l’ordre ont évacué la Maison de la grève, à Rennes. Ces locaux, appartenant à la Ville, étaient occupés depuis un mois par des salariés, précaires, étudiants, syndiqués ou non. Leur objectif : prolonger le mouvement de résistance contre la réforme des retraites. En faisant vivre, localement, un lieu où s’inventent concrètement d’autres solidarités.

 

Photo : © AGI - Maison de la grève

 

«  Police ! » : c’est le mot d’ordre qui a surpris dans leur sommeil, à 6h jeudi matin, les 13 occupants de la Maison de la Grève, à Rennes. Direction : le poste (pour 4 heures) pour non-présentation de leurs papiers d’identité. La police municipale est arrivée plus tard en renfort. Flanquée des services de la Ville, chargés de nettoyer les lieux. D’ailleurs, ils avaient l’air étonné, les services, de trouver l’endroit plutôt propre et bien tenu.


Inventée dans la foulée du mouvement des retraites, la Maison de la grève est à la fois un lieu et une idée. Celle de poursuivre, coûte que coûte, la lutte sociale. Avec l’envie de rassembler bien plus largement que les seuls syndicats. « Il y a ce désir, cet impératif de croiser les salariés du public et du privé, les précaires, les syndiqués et ceux qui ne le sont pas », explique Gabriel, salarié syndiqué. Lassés de se retrouver dans la rue, les membres de ce collectif autonome et hétéroclite – qui s’est donné le nom d’« Assemblée générale interprofessionnelle » (AGI) – demandent un lieu. Ne l’obtiennent pas. Et décident donc d’en choisir un : l’ancien local de la CFDT, toujours branché sur les réseaux d’eau et d’électricité, et situé non loin du centre-ville. Nous sommes fin octobre.


De grosses pertes matérielles


Un mois plus tard, ils se font virer manu militari, sur ordre du maire PS Daniel Delaveau. Appelés en urgence par les squatteurs, au petit matin, une cinquantaine de soutiens sont venus assister, impuissants, au vidage des lieux. « Ils sont en train de nous appauvrir, grave », se désolent les habitants de la Maison en voyant passer devant eux une énorme benne. « Ils vont en mettre une partie à la déchetterie, et une autre aux objets trouvés. Mais nous n’avons pas de titre de propriété... ça va être difficile de retrouver le matos. » Le matos, c’est notamment la Caisse de grève (1.500 euros), restée sur place. Des vélos, des outils de bricolages, du matériel informatique...


C’est qu’en un mois de squat, les habitants de la Maison n’ont pas chômé. En plus des débats et échanges politiques quotidiens qui animent les lieux, sont installés un atelier vélo, un espace informatique, un espace bricolage, un atelier sérigraphie et... une cuisine ! Une cantine publique, ouverte deux à quatre fois par semaine, accueille une cinquantaine de personnes autour d’un bon repas fait maison. « Des gens très différents, qui ne se seraient jamais croisés, se retrouvaient là, à discuter », témoigne une jeune habituée.


Une autre façon de vivre ensemble


« C’était très organisé, insiste un jeune homme. Pour la cantine, il y avait un tableau, tous les jours, qui disait qui faisait quoi. Chacun, et tout le monde, passait manger un bon repas pour un prix libre. Pas plus de 3 euros. Les denrées étaient données par les paysans du coin. Ou déposées par des soutiens. » Dans un de leurs communiqués, les habitants de la Maison écrivent que « cette démarche d’entraide participait pleinement à la volonté de créer, dès maintenant, un front politique de contestation, capable d’inventer d’autres relations – aux autres, à la politique, à la subsistance, etc. – et d’aider à penser et rendre désirable un dépassement des rapports purement économiques ». C’est cette force là qui, selon eux, fait peur aux élus rennais.


Qui répondent simplement, dans un communiqué publié ce matin sur le site info35, que « depuis plusieurs semaines, sous l’appellation "Maison de la grève", un groupe occupait illégalement des locaux destinés par la Ville à des associations, liées notamment à l’accompagnement de l’urgence sociale. La Ville de Rennes avait clairement mis ces personnes devant leurs responsabilités. Conformément à l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal de grande instance, la Ville a demandé l’évacuation de ce squat, qui a été opérée par les forces de police ce jeudi matin. » Les activités menées par les occupants (repas bon marché, aide aux chômeurs à faire valoir leurs droits, soutien aux piquets de grèves dans les entreprises alentours, etc.) ne semblent pas avoir retenu l’attention de monsieur le Maire. Quant à l’éventualité d’une opposition durable au sarkozysme... elle semble ne l’avoir pas même effleuré.

Nolwenn Weiler

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 07:33

4 décembre 2010 - Le Télégramme

 

Des associations vont déposer un recours contre l'État qui, un an après sa condamnation par la justice pour la prolifération des algues vertes en Bretagne, ne leur a toujours pas versé les dommages et intérêts accordés. Les quatre associations de défense de l'environnement concernées «vont déposer un recours contre l'État pour demander à être indemnisées dans les plus brefs délais», a déclaré Michel Guillemot, président de Halte aux marées vertes.

«L'État mauvais joueur»

«Nous avons demandé à notre avocat de déposer ce recours et les autres associations font de même», a-t-il précisé. «L'État est mauvais joueur. Il a été condamné et ne s'est toujours pas plié à cette décision de justice (...) Il devrait faire preuve d'un minimum de respect à l'égard d'associations qui sont ses partenaires», a estimé Michel Guillemot, évoquant les réunions régulières avec l'État sur la question des algues vertes. «L'État n'a pas de problème pour financer des projets de méthanisation mais il ne trouve pas quelques milliers d'euros pour indemniser des associations», a-t-il encore souligné.

 

Il y a un an, la cour d'appel administrative de Nantes avait condamné l'État à verser 15.000 € à l'association Eau et Rivières de Bretagne, contre 2.000 € en première instance. La cour avait également attribué 3.000 € aux associations Halte aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor et De la source à la mer. La décision de la cour reconnaît que «le laxisme et les carences des préfets, qui n'ont pas appliqué les réglementations nationale et européenne, ont bel et bien favorisé la prolifération des algues vertes», s'était félicitée Eau et Rivières de Bretagne, qui dénonce notamment «la concentration du cheptel porcin et avicole qui se poursuit en Bretagne avec la bénédiction des préfets».

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 07:21

4 décembre 2010 - 

 

Au terme d'une négociation marathon à Paris, le groupe Navimo, spécialisé dans l'équipement nautique, a confirmé la suppression de 15 à 20 emplois chez Plastimo à Lorient.

 

«C'est un moment difficile à passer. Maintenant j'espère que l'on ne va pas nous rouler dans la farine». Au terme d'une journée et d'une nuit de négociations (17heures!), achevée hier au petit matin, les délégués CGT du personnel de l'entreprise Plastimo de Lorient sont ressortis épuisés et amers du comité central d'entreprise, à Paris. «Notre avis défavorable ne changera rien. Désormais, la seconde phase du plan de restructuration va s'appliquer», rapporte Gilles Le Roch, de la CGT qui parle d'une «claque pour la production», moins de trois mois après la suppression de 20 postes suite au déménagement de la logistique en région lyonnaise.

Entre 15 et 20 emplois supprimés à Lorient

A la table des négociations, Albert Journo, le P-dg du groupe Navimo, a confirmé la seconde vague de licenciements à Lorient. Les effectifs de Plastimo, répartis dans trois sociétés depuis son rachat (Navimo groupe, Navimo distribution et Plastimo marine), seront amputés de 15 à 20 salariés, tout particulièrement dans le secteur de la production. «Des départs volontaires et des reclassements restent à négocier», assure le délégué CGT qui a fait le décompte dans les services: six emplois supprimés dans l'atelier radeaux, cinq à la couture, deux à l'injection plastique et un au montage. Seul l'atelier de fabrication de compas de navigation (sept emplois) devrait être épargné. Le sort d'une des quatre presses à injecter reste en suspens. «On redoute son transfert vers le site italien», croit savoir la CGT. Avec 180 salariés, Lorient restera le siège social du groupe. C'est l'une des conséquences de la nouvelle stratégie industrielle dévoilée à Paris. «On veut faire de Lorient le centre nerveux de Navimo, argumente Albert Journo, joint hier en marge du Salon nautique à Paris. Le site n'a pas vocation à fabriquer des pièces de manière industrielle mais au contraire à développer de nouveaux prototypes et à produire des courtes séries».

Un site fermé à Hendaye

La structuration des sites en pôles de compétences va se poursuivre dès 2011 avec des unités spécialisées pour l'injection plastique en Italie et la métallurgie à Saint-Herblain, près de Nantes. Cette carte industrielle sera fatale à la société «Dauriac Nautic sécurité» (17 salariés) à Hendaye (64). La filiale du groupe sera fermée dans le courant 2011. A Lorient, l'avenir de Plastimo passera sans doute par le bâtiment K2 de la base des sous-marins, où seront déménagés ses ateliers de production, le temps de rénover les locaux vétustes de la rue Ingénieur-Verrière. Hier, Nobert Métairie, le président de Cap l'Orient, a confirmé la signature d'une proposition de bail au groupe Navimo.

  • Régis Nescop

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/plastimo-15-a-20-emplois-supprimes-a-lorient-04-12-2010-1136557.php

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 07:19

4 décembre 2010 - Le Télégramme

 


QUÉVERT (22).


Suite au non-renouvellement de contrats passés avec Orange, Sagemcom risque de licencier 50% de ses effectifs, sur les sites de Tourcoing (59) et de Quévert (22), près de Dinan, employant à eux deux environ 400 personnes. En 2008, Sagem Communications avait décroché un appel d'offres pour la réparation et le reconditionnement des produits issus des fournisseurs du groupe Orange. Lors du dernier appel d'offres, c'est le groupe Anovo qui a remporté la mise, au détriment de Sagemcom Nethouse Services. Or, ces contrats représentent environ 60% de l'activité du site de Quévert-Dinan. 

«Nous sommes extrêmement préoccupés. La perte du contrat entraînera la suppression de près de 200 emplois en France (50% des effectifs directs), soit près de 10% des effectifs du groupe Sagemcom en France», indique Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC/Unsa de France Télécom Orange, dans un courrier adressé à Delphine Ernotte, directrice exécutive adjointe Orange France.

Quel avenir pour la joint-venture?

Les groupes Sagemcom et CTDI avaient annoncé en janvier dernier un accord de partenariat, donnant naissance à la joint-venture Nethouse Services. «La nouvelle entité, est détenue à 51% par Sagemcom, et à 49% par CTDI. A partir de janvier2011, l'entité sera détenue à 51% par CTDI et à 49% par Sagemcom, pour une durée minimale de quatre ans». Les contrats passés avec Orange constituant le prérequis à la pérennité du partenariat, le groupe CTDI aurait décidé de se désengager de la joint-venture. La direction de Sagemcom n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant.

  • Corentin Le Doujet

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/sagem-200-emplois-menaces-04-12-2010-1136559.php

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 10:51

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 10:00

 

 

Attention: il n'est pas question de boycotter les produits "juifs" ou " kasher" israëliens, comme le prétend le gouvernement.

 

Les produits d'Israël viennent d'ailleurs avec les mêmes droits que des produits européens, étant donné le traitement spécial de ce pays.


Ce qui est boycotté ce sont les produits arrachés illégalement par des firmes israëliennes ou autres dans des colonies de peuplement, privant ainsi les palestiniens de leur terre et de ses revenus.


Il y a aussi un boycott culturel, de refus de relation avec des universités.

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