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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:38
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:13

logoNPA22.jpg

 

C’est par un communiqué que le Nouveau parti anticapitaliste des Côtes-d’Armor a annoncé qu’il présentera des candidat-e-s dans chacune des cinq circonscriptions du département. « Et ce, en totale indépendance vis-à-vis du Parti socialiste et de ses alliés nationaux ou locaux ».

 

La liste des cinq candidat-e-s et de leur suppléant (e) en cours de validation sera dévoilée la semaine prochaine.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Legislatives.-Le-Nouveau-parti-anticapitaliste-present-dans-les-cinq-circonscriptions_40771-2074983-pere-bre_filDMA.Htm

 


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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:45
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:51

enfer.jpg

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce document bouleversant (voir ci-dessous), surgi de l'enfer de Buchenwald, témoignage d'un inflexible internationalisme et d'une inébranlable volonté révolutionnaire, est resté longtemps inconnu. (voir nos camarades bretons soulignés en rouge)

 

La partie finale, seulement, a été reproduite en 1946 dans « Neuer Spartakus », premier organe trotskyste allemand après la guerre réalisé en Suisse. C'est après de longues recherches dans plusieurs pays européens qu'une copie du texte intégral vient d'être retrouvée. Diverses explications peuvent être données sur cet état de chose paradoxal. Il n'y a peut-être qu'un ou deux exemplaires qui ont été rapportés du camp, qui sont parvenus en Autriche et en Suisse.


La déclaration a été préparée par deux militants autrichiens, Ernst Federn et Karl Fischer ainsi que par Florent Galloy et Marcel Beaufrère membres des sections belge et française de la IVe Internationale qui formaient au camp une cellule trotskyste internationale. Dans sa formulation politique, elle est le résultat d'un certain compromis entre Fischer et Beaufrère notamment, qui défendaient des opinions très différentes sur le caractère du régime en URSS, par exemple, Karl Fischer était le seul du groupe à maîtriser les deux langues et a sans doute pris une part prépondérante dans le travail de rédaction.


La libération du camp survenue le 11 avril 1945 grâce à l'organisation militaire des concentrationnaires avant même l'arrivée des premiers contingents américains deux jours plus tard, avait d'abord soulevé un immense enthousiasme dans le camp, comme on peut le penser. Mais les prisonniers politiques allemands se sont vite rendu compte de la tournure des événements et ont sombré dans le désespoir. L'armée américaine a expédié d'urgence des chars en renfort et fait désarmer immédiatement les milices fortement armées formées par les détenus. Les réunions politiques étaient interdites. Il n'y avait aucun empressement à rapatrier d'urgence les détenus qui, privés de ravitaillement sur la fin, mourraient en grand nombre.

 

Les sociaux-démocrates, les premiers, publièrent une déclaration reconnaissant devant le monde entier la responsabilité collective de tout le peuple allemand dans les crimes commis par le régime hitlérien.

 

« De vieux communistes allemands sont venus trouver nos camarades trotskystes, témoigne Beaufrère à son retour à Paris, et leur ont dit : l'heure est venue, vous devez vous manifester publiquement et ils ont demandé une discussion politique préalable. Un texte de nos camarades allemands qui se prononçait pour une république allemande des soviets a eu un profond retentissement chez les camarades communistes allemands qui demandèrent à garder le contact avec les trotskystes » (la Vérité, 11 mai 1945). Voilà ce qui nous éclaire un peu sur la genèse du texte.


Un numéro de l'Humanité de Buchenwald, daté du 22 avril, sera bientôt diffusé, d'une tonalité ultra-patriote, certes, comme il se doit : « Le PCF est seul capable de relever la France et de réaliser l'unité des Français. C'est parce que j'aime mon pays que j'adhère au PCF... » Toutefois, au contact des militants allemands, « l'Huma’ » n'accepte pas de confondre l'Allemagne antifasciste avec celle de Hitler et se refuse à permettre la mise en place des conditions draconiennes d'un nouveau traité de Versailles. Il faut dire que le chauvinisme à outrance des membres du PCF avait vivement indisposé les communistes allemands qui étaient plus sensibles, parfois, au langage des trotskystes et cela a eu pour effet de créer des relations tendues.


Le rejet des imputations tendant à renvoyer sur le peuple allemand une co-responsabilité dans les atrocités nazies dont le mouvement ouvrier allemand, a été la première victime, servant de paravent au démantèlement de l'Allemagne, est un des soucis majeurs de la « Déclaration » tout entière axée sur la révolution allemande. Toutes les espérances en la révolution européenne et mondiale qu'avaient les trotskystes en cette période se fondaient sur le rôle moteur qui était dévolu au prolétariat allemand.


Les Alliés, l'URSS incluse, firent tout pour parer à ce danger.

 

Le chauvinisme délirant des grandes organisations ouvrières contribua, de son côté, à ne laisser entrevoir aucune perspective de rechange aux travailleurs allemands sous l'uniforme et à les souder jusqu'au bout à l'état-major de la Wehrmacht. Il n'en reste pas moins que le prolétariat allemand avait été profondément défait, usé et démoralisé par les horreurs subies pendant les longues années du règne nazi et de la guerre. Le grand sursaut attendu, qu'escomptaient également les cadres communistes allemands dans les camps, ne pouvait se produire dans ces conditions. Les perspectives de la révolution européenne s'en ressentirent grandement.


Il faut retenir, enfin, la reprise dans le texte des principaux thèmes du programme de transition. La lucidité et la fermeté politiques de ces militants réduits à l'état de squelette, menacés encore de succomber à chaque instant est digne du plus grand respect. Reste à mieux connaître ces camarades et leur itinéraire militant; à évoquer aussi les pauvres trotskystes de Buchenwald dont les « quatre » furent en quelque sorte les porte-paroles bien que leurs camarades fussent isolés les uns des autres.


Il n'est pas inutile d'apprendre que Ernst Federn était déjà interné depuis mai 1938 à Dachau d'abord, à Buchenwald ensuite. Quand Beaufrère fera sa connaissance en 1944, il aura l'impression de se trouver en présence d'un vieillard alors qu'ils avaient tous deux 30 ans. Le régime des camps était bien plus féroce au début, avant l'arrivée de la grande masse des déportés étrangers. Federn eut à subir, en outre, la persécution des cadres staliniens autrichiens et allemands responsables de la mort d'un bon nombre de ses compagnons oppositionnels. C'est miracle qu'il en ait réchappé.


Beaufrère, arrêté et inscrit au camp sous le nom de Ferdinand Lestin, se lia dans son « block » avec un militant du SAP allemand (le parti socialiste de gauche) qui lui relata un jour ses missions à Paris où il rencontra aussi Pierre Naville. Beaufrère déclina seulement alors sa qualité de trotskyste - prudence oblige - et l'ami du SAP lui proposa aussitôt de le mettre en contact avec un trotskyste autrichien. C'est ainsi que Beaufrère fit la connaissance de Federn.


Quant à Karl Fischer, il se trouvait déjà en même temps que Federn en prison à Vienne, en novembre 1935. Federn bénéficia d'un non-lieu et fut relâché, tandis que Fischer comparut avec d'autres camarades en août 1937 devant un tribunal en tant que responsable des communistes révolutionnaires et éditeur du journal « Der Bolchewik », bref comme un dangereux agitateur trotskyste. Les inculpés revendiquèrent hautement leur action trotskyste, ce qui leur valut une condamnation à 5 ans de réclusion. Amnistiés à la veille de l'annexion de l'Autriche par Hitler, en février 1938, ils émigrent en Belgique puis en France.


Karl Fischer assiste à la conférence de fondation de la IVe Internationale de septembre 1938, mais son groupe de communistes révolutionnaires défend des positions ultra-gauchistes et mènera, sous l'occupation une activité soutenue, très courageuse, à l'écart du mouvement trotskyste. Arrêté en juin 1944, Karl Fischer retrouve Federn à Buchenwald au bout de six ans.


Militant du PSR, section belge de la IVe Internationale, ouvrier mineur de la région de Charleroi, Florent Galloy avait combattu en Espagne. Il prend une grande part à l'activité clandestine de l'organisation trotskyste dont Charleroi était le principal point d'appui et qui édita en plus de son organe la Voie de Lénine, une feuille imprimée, le Réveil des mineurs, «organe de la Fédération de lutte des mineurs de Charleroi». Le mouvement illégal des délégués mineurs mis en place par nos camarades s'étendit en 1944 à une quinzaine de puits.


L'organisation décide, en prévision des grandes luttes consécutives au débarquement des Alliés sur le continent, que son principal dirigeant Abraham Léon s'établisse entièrement à Charleroi. Il s'installe en juin 44 dans une maison occupée par Galloy et s'y fait prendre dès le premier soir par une patrouille de la Feldgendarmerie qui fait fortuitement irruption dans la maison parce que les lumières sont mal occultées. Galloy et d'autres camarades parviennent à s'éclipser par une seconde porte, mais, recherché activement, il se fera arrêter à son tour le 16 juillet et arrive à Buchenwald le 9 août. Un jeune camarade du groupe trotskyste de Brest fait sa connaissance dans le baraquement belge et le présente à Beaufrère. L'être admirable, le dirigeant prometteur que fut A. Léon acheva sa vie dans les fours crématoires d'Auschwitz.


De son côté, Marcel Beaufrère se trouvait à Buchenwald depuis le 21 janvier 1944 avec une dizaine de jeunes militants de Brest arrêtés les 6-7 octobre 1943 sur dénonciation pour avoir entrepris un travail de désagrégation dans l'armée allemande et constitué une cellule de soldats de la Wehrmacht qui diffusait tracts et journaux en langue allemande. Dirigeant des Jeunesses socialistes révolutionnaires affiliées à la IVe Internationale, Beaufrère avait déjà été emprisonné d'août 1939 à juin 1940. Il œuvre dès sa libération à la reconstruction de l'organisation clandestine aux côtés de Marcel Hic, doit se réfugier à Bordeaux en 1942 pour échapper aux poursuites de la Gestapo et est chargé en septembre 1943 de prendre la direction de la région bretonne et, particulièrement, du « travail allemand » qui était animé à Brest par Robert Cruau.


Une vingtaine de personnes tombent dans les filets de la Gestapo en octobre, un nombre équivalent de soldats allemands sont arrêtés et probablement fusillés. Parallèlement, une partie de la direction nationale est prise à Paris : Marcel Hic, David Rousset, Philippe Fournie, Roland et Yvonne Filliatre. Les camarades seront longtemps torturés à Rennes et à la rue des Saussaies à Paris. Robert Cruau simula une évasion pour se faire abattre, peu après son arrestation. Il voulait être certain de ne pas parler et était le plus chargé. Une partie des «Bretons » fut bientôt affectée à Dora, les autres restèrent avec Beaufrère.


Filliatre et Hic ne cachant pas leur appartenance à la IVe Internationale, se retrouvèrent également à Dora avec l'assentiment des cadres du PCA qui remplissaient les fonctions administratives dans le camp. Marcel Hic, Georges Berthomé qui secondait Cruau, et Yves Bodenès, ouvrier de l'arsenal de Brest, l'un des responsables régionaux, succombèrent. La solidarité, le soutien mutuel entre détenus trotskystes permirent à d'autres de survivre.

Aux derniers jours de Buchenwald la cellule trotskyste fit échouer un rassemblement des juifs ordonné par les SS qui aurait abouti, à coup sûr, à un vaste massacre et donna la consigne que les « politiques » remettent leurs triangles rouges aux juifs qui doivent se débarrasser de leurs étoiles jaunes pour échapper aux SS. Federn qui ne pouvait pas courir le risque de retourner à Vienne sous l'occupation soviétique put se faire évacuer en Belgique avec l'aide de Galloy.


Fischer avait les mêmes craintes, mais Beaufrère insistait sur son retour en Autriche afin de rétablir le contact interrompu depuis des années avec les organisations trotskystes. Ce retour devait être fatal à Karl Fischer qui fut enlevé le 22 janvier 1947 près de Linz avec la complicité de staliniens autrichiens avant d'être remis aux troupes d'occupation russes. Transporté en URSS il est condamné à 15 ans de travaux forcés en Sibérie pour menées antisoviétiques. Il resta huit ans à Kolyma et à Irkoutsk. Le gouvernement autrichien obtint enfin sa libération en juin 1955. Il vint rendre visite à plusieurs reprises à ses camarades en France, et notamment à Beaufrère. Mort précocement à l'âge de 45 ans, en 1963, il avait passé dix ans en détention.


Nous saluons la mémoire du principal rédacteur de la « Déclaration » et des trotskystes tombés à Buchenwald qui durent, trop souvent, faire face à la barbarie de l'univers SS et en même temps se garder des traquenards staliniens. La mort les guettait des deux côtés.


Critique Communiste, n°25, novembre 1978

 


Déclaration des communistes internationalistes de Buchenwald

1. La situation internationale du capitalisme


Avec l'issue de la Deuxième Guerre mondiale, l'Italie, l'Allemagne et le Japon perdent leur position en tant que grandes puissances impérialistes, alors que la France est gravement ébranlée.


Les contradictions et les conflits impérialistes entre les USA et la Grande Bretagne dominent les zones de tempête de la politique impérialiste mondiale. Dès le début de cette guerre mondiale, la Russie est sortie de son isolement et se trouve actuellement devant le problème de réaliser politiquement et militairement ses succès militaires contre les aspirations des puissances impérialistes victorieuses. La Chine, malgré ses grands efforts, reste l'objet des grandes puissances impérialistes, c'est une conséquence nécessaire de la victoire de la bourgeoisie chinoise sur le prolétariat chinois.


L'unanimité affirmée démonstrativement aux conférences impérialistes internationales de paix doit cacher aux masses les contradictions immanentes des puissances capitalistes. Les intérêts militaires concordants contre l'Allemagne ne peuvent cependant empêcher l'éclatement des contradictions dans le camp allié. A ces contradictions s'ajoutent les crises inévitables et les bouleversements sociaux du mode de production capitaliste en déclin. Une analyse exacte de la situation internationale en appliquant les méthodes du marxismeléninisme est la condition indispensable pour une politique révolutionnaire couronnée de succès.


2. La situation internationale de la classe ouvrière


Cette évolution donne au prolétariat allemand la possibilité de se lever à brève échéance de sa défaite la plus profonde et de se mettre à nouveau à la tête du prolétariat européen dans la lutte pour abattre le capitalisme. La révolution russe, isolée par l'échec de la révolution en Europe, a pris une évolution qui l'a éloignée de plus en plus des intérêts du prolétariat européen et international. La politique du « socialisme dans un seul pays » représentait d'abord les seuls intérêts de la clique bureaucratique dominante et conduit actuellement l'Etat russe à une politique de nationalisme côte à côte avec les puissances impérialistes. Quelle que soit l'évolution en Russie, le prolétariat international doit se libérer de toute illusion concernant cet Etat et arriver par une analyse marxiste claire au constat que la caste de bureaucrates et de militaires actuellement au pouvoir défend exclusivement ses propres intérêts et que la révolution internationale doit renoncer à tout soutien de la part de ce gouvernement.


La complète débâcle militaire, politique et économique de la bourgeoisie allemande ouvre pour le prolétariat allemand la voie de sa libération. Pour empêcher la renaissance de la bourgeoisie allemande favorisée par les contradictions impérialistes, la classe ouvrière doit mener sa lutte révolutionnaire dans chaque pays contre sa propre bourgeoisie. La classe ouvrière a été privée de sa direction révolutionnaire par la politique des deux organisations ouvrières internationales qui avaient combattu activement et saboté la révolution prolétarienne; elles seules auraient pu empêcher cette guerre. La IIe Internationale est un instrument de la bourgeoisie. La III° Internationale est devenue, depuis la mort de Lénine, une agence de la politique étrangère de la bureaucratie russe. Toutes les deux ont participé activement à la préparation et à la conduite de cette guerre impérialiste pour laquelle elles sont coresponsables. Ceux qui rendent responsable ou coresponsable de cette guerre la classe ouvrière continuent simplement à servir la bourgeoisie.


Le prolétariat ne peut réaliser sa tâche historique que sous la direction d'un nouveau parti mondial révolutionnaire. La construction de ce parti est la tâche immédiate de tous les éléments les plus avancés de la classe ouvrière. Dans la lutte contre le capitalisme et ses agents réformistes et staliniens, des cadres révolutionnaires internationaux se sont déjà rassemblés pour la construction de ce parti mondial. Pour réaliser cette tâche difficile, un détour en direction du mot d'ordre conciliateur pour une nouvelle Internationale 2 ½ n'est pas possible. Une telle formation intermédiaire empêche la clarification idéologique nécessaire et freine l'efficacité révolutionnaire.


3. Plus jamais de 9 novembre 1918 !


Dans la période pré-révolutionnaire imminente, il s'agit de mobiliser, les masses travailleuses dans la lutte contre la bourgeoisie et de préparer la construction d'une nouvelle Internationale révolutionnaire qui réalisera l'union de la classe ouvrière dans l'action révolutionnaire.


Toutes les théories et illusions concernant un « Etat populaire », « Démocratie populaire », ont conduit la classe ouvrière au cours des luttes de classes sous la société capitaliste dans les défaites les plus sanglantes. Seule la lutte intransigeante contre l'Etat capitaliste jusqu'à sa destruction et l'instauration de l'Etat des conseils ouvriers et paysans peuvent empêcher d'autres défaites. La bourgeoisie et la petite bourgeoisie déracinée ont porté le fascisme au pouvoir. Le fascisme est une création du capitalisme. Seule l'action indépendante et victorieuse de la classe ouvrière contre le capitalisme peut anéantir le mal du fascisme avec ses racines. Dans cette lutte, la petite bourgeoisie hésitante suivra le prolétariat révolutionnaire dans sa poussée, comme l'histoire des grandes révolutions nous l'a appris.


Pour rester victorieuse dans les luttes de classes à venir, la classe ouvrière allemande doit se battre pour la réalisation des revendications suivantes :

* Liberté d'organisation, de réunion et de presse ! Liberté d'association et rétablissement immédiat de toutes les conquêtes sociales d'avant 1933 !

* Suppression complète de toutes les organisations fascistes ! Saisie de leurs fortunes en faveur des victimes du fascisme ! Tous les représentants de l'Etat fasciste doivent être jugés par des tribunaux populaires librement élus !

* Dissolution de la Wehrmacht et son remplacement par des milices ouvrières !

* Elections immédiates et libres de conseils ouvriers et paysans dans toute l'Allemagne et convocation d'un congrès général des conseils !

* Tout en utilisant toutes les institutions parlementaires de la bourgeoisie pour la propagande révolutionnaire, il faut maintenir et élargir les conseils !

* Expropriation des banques, de l'industrie lourde et des propriétaires fonciers ! Contrôle de la production par les syndicats et les conseils ouvriers !

* Pas un homme, pas un pfennig pour les dettes de guerre et de réparations de la bourgeoisie ! La bourgeoisie doit payer !

* Pour la révolution socialiste dans toute l'Allemagne, contre le démembrement de l'Allemagne !

* Fraternisation révolutionnaire avec les prolétaires des armées d'occupation !

 

Pour une Allemagne des conseils dans une Europe des conseils ! Pour la révolution prolétarienne mondiale !


Les communistes internationalistes de Buchenwald (IV° Internationale), le 20 avril 1945

Pour mémoire : Karl FISCHER, Marcel BAUFRERE, Ernst FEDERN, Florent GALLOY.

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=609:les-trotskystes-de-buchenwald&option=com_content&Itemid=53

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:39

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:25

logoNPA kastellin

Communiqué de presse du Comité NPA de Châteaulin :

C'est une bonne petite claque contre les mauvaises odeurs : Nicolas Sarkozy, le «président des riches»  est bel et bien battu, ce dont nous nous  réjouissons. Son bilan, c’est une lutte des classes menée au service de ses amis du Fouquet’s. Au terme d'une campagne qui a  pris un tour de plus en plus réactionnaire,il a été dégagé et c'est tant mieux.


Hollande est donc élu mais il n’a pas un seul instant montré sa volonté de se situer sur le terrain du monde du travail, celui de la justice sociale pour une autre répartition des richesses, pour de nouveaux droits sociaux; son programme n'est pas la rupture, il ne s'est même pas engagé à défaire les contre-réformes de Sarkozy, à commencer par les retraites.


Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, à fédérer les résistances contre des mesures et des politiques qui ne seront rien d'autre qu'une austérité de gauche, à construire un cadre unitaire pour faire converger les luttes contre cette austérité : c’est ce qu’attendent les millions de personnes qui se sont mobilisées ces dernières années et qui ont porté, au premier tour, leurs suffrages sur les candidatures à la gauche du PS, et même plus largement sur celles qui se revendiquent de la gauche.


 L’objectif du NPA est de construire une véritable opposition à toutes les politiques d’austérité et trouver les voies pour  regrouper les anticapitalistes.


 C’est aussi pour défendre cette perspective que les comités NPA de la 6ème circonscription présenteront un candidat aux élections législatives.


Plus que jamais, il est nécessaire de faire vivre un projet anticapitaliste.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:40

A-dog-barks-at.jpg

 

Résultats des élections législatives grecques du 6 mai 2012
(Résultats portant sur 99,5 % des bulletins dépouillés

 

Forces en présence

Sur 36 partis politiques se présentant, 32 sont in fine autorisés à participer à ces élections par la Cour suprême (un parti devant pour ce faire changer de nom : les « Tyrannicides »). Les principaux partis politiques pressentis pour participer à ces élections sont :

  • La Nouvelle Démocratie (ND) est un parti conservateur qui a dirigé le gouvernement à plusieurs reprises. La ND avait été vaincue par le PASOK en 2009, obtenant 33,5 % des voix et 91 sièges. La ND participe au gouvernement d'union nationale mis en place en novembre 2011 en alliance avec le PASOK et la LAOS. À l'époque, cette participation avait été conditionnée à l'organisation d'élections anticipées.
  • L'Alerte populaire orthodoxe (LAOS) est un parti d'extrême-droite qui avait obtenu 5,6 % des voix et 15 sièges lors des élections de 2009. La LAOS a participé au gouvernement d'union nationale jusqu'au 10 février, quand ses quatre ministres ont remis leur démission pour protester contre les mesures de rigueur proposées au vote des parlementaires.
  • La Gauche démocrate (DIMAR) provient d'une scission du courant modéré de SYRIZA, en désaccord avec l'orientation jugée trop radicale de leur mouvement avec lePASOK. Quatre députés élus en 2009 sur les listes de la SYRIZA en sont membres. La DIMAR a été rejoint au cours de la législature par plusieurs anciens membres du PASOK, portant les effectifs de son groupe parlementaire à 10 membre quelques jours avant les élections.
  • Le Pacte social (KE) est une scission du PASOK menée par neuf députés hostiles au soutien de leur ancien parti aux plans de rigueur.
  • Les Grecs indépendants (ANEL) sont une scission de la ND menée par huit députés hostiles au soutien de leur ancien parti aux plans de rigueur.
  • L'Alliance démocrate (DISY) est une scission de la ND menée par quatre députés hostiles au soutien de leur ancien parti aux plans de rigueur.
  • Les Verts écologistes (OP) sont un parti se réclamant de l'écologie politique qui avait échoué en 2009 à faire son entrée au Parlement en obtenant 2,5 % des voix.
  • L'Aube dorée (XA) est un parti ultranationaliste et néonazi fondé en 1993, qui a connu ses premiers succès électoraux lors des élections municipales de 2010 à Athènes, en obtenant un député au conseil municipal.

 

Nos camarades anticapitalistes d' "Antarsia", ont eu 1,2%, 74 820 voix , en progrès de 0,8% et zéro élu

 

 

 

Parti Votes Sièges
No. +−  No. +−
Nouvelle démocratie (ND) 1 186 658 18,87 % -14,6 108 +17 36,00 %
  Coalition de la gauche radicale (SYRIZA) 1 054 751 16,77 % +12,2 52 +39 17,33 %
  Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) 829 595 13,19 % -30,7 41 -108 13,67 %
  Grecs indépendants 666 900 10,60 % +10,6 33 +33 11,00 %
  Parti communiste de Grèce (KKE) 533 175 8,48 % +0,9 26 +5 8,67 %
  Aube dorée 438 437 6,97 % +6,7 21 +21 7,00 %
  Gauche démocrate (DIMAR) 384 298 6,10 % +6,1 19 +19 6,33 %
  Verts écologistes (OP) 184 478 2,93 % +0,4 0 = 0 %
  Alerte populaire orthodoxe (LAOS) 182 758 2,90 % -2,7 0 -15 0 %
  Autres 13,19 % 0 = 0 %

Anticapitalist Left Cooperation for the Overthrow
21-member committee 74,820 1.2% +0.8
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 12:06
candidatsfr2012 


dimanche 6 mai 2012 Crédit Photo: 
 Photothèque Rouge/MB

Nicolas Sarkozy, le «président des riches» est bel et bien battu et nous nous en réjouissons. Son bilan, c’est une lutte des classes menée au service de ses amis du Fouquet’s.


Ces derniers jours, sa drague honteuse de l'électorat du Front National (retour de l’identité nationale, défense des frontières pour protéger la civilisation européenne, stigmatisation des immigrés, condamnation du prétendu assistanat des chômeurs, et même un contre rassemblement anti-syndical le 1er mai) montre bien la perméabilité de la droite à son programme. Au terme d'une campagne qui a donc pris un tour de plus en plus réactionnaire, celui qui se voulait le «candidat du peuple» a été dégagé et c'est tant mieux.


Hollande est donc élu président, alors qu’il n’a pas un seul instant montré sa volonté de se situer sur le terrain du monde du travail, celui de la justice sociale pour une autre répartition des richesses, pour de nouveaux droits sociaux.


Son programme n'est pas la rupture, pourtant nécessaire, avec l'orientation de son prédécesseur.


Il ne s'est même pas engagé à défaire les contre-réformes de Sarkozy, à commencer par les retraites. Au contraire, s'inscrivant pleinement dans la politique des socialistes européens et de l’Union Européenne, gestionnaires loyaux de la crise, l'élection de Hollande annonce une politique d’austérité pour les catégories populaires, au nom de la rigueur et de l'équilibre budgétaire. Il est d'ailleurs tellement apparu comme garant du système qu'un homme de droite tel que Bayrou ne s'y est pas trompé en votant pour lui.


Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, à fédérer les résistances contre des mesures et des politiques qui ne seront rien d'autre qu'une austérité de gauche.


C’est l’ambition du NPA: nous voulons construire de larges cadres unitaires pour faire converger les luttes contre l’austérité.


Comme nous l’avons fait ces dernières semaines, le NPA lance un appel.


Nous nous adressons à celles et ceux qui se sont reconnuEs dans notre campagne, aux organisations et à celles et ceux qui se sont retrouvéEs dans les campagnes du Front de Gauche ou de Lutte ouvrière, aux militantEs syndicalistes et à l'ensemble du mouvement social.


Dans la suite de la grande mobilisation du 1er mai, réunissons-nous et préparons ensemble dès à présent la riposte dont nous avons besoin.


C’est cela qu’attendent les millions de personnes qui se sont mobilisées ces dernières années et qui ont porté au premier tour leurs suffrages sur les candidatures à la gauche du PS, et même plus largement celles et ceux qui se revendiquent de la gauche...


Dans cette situation l’objectif du NPA est de construire une véritable oppositionà toutes les politiques d’austérité de droite comme de gauche.


Dans cette opposition, nous voulons aussi pour notre part, trouver les voies pour avancer dans le regroupement des anticapitalistes. C’est aussi pour défendre cette perspective que le NPA présentera des candidats, des candidates aux élections législatives. 


Plus que jamais, il est nécessaire de faire vivre un projet anticapitaliste.


Le 6 mai 2012 à 20h.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 10:30

le-projet-de-notre-dame-des-landes-suscite-une-vive-opposit

 

La lutte continue contre le projet mortifère de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La manifestation du 24 mars a rassemblé près de 10 000 manifestants et une grève de la faim d’exploitants agricoles à commencé en plein centre de Nantes.


Nantes a été marqué le 24 mars dernier par une forte mobilisation contre le projet du futur aéroport qui risque de saccager 2 000 hectares de terres agricoles dans le boccage de Loire-Atlantique. Avec la présence de près de 10 000 opposantes et opposants, et plus de 250 tracteurs, la mobilisation a franchi un nouveau cap. La mobilisation du monde agricole contre le projet mortifère de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes repose en grande partie sur la Confédération paysanne depuis que la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA 44) a préféré plier et se soumettre au projet.

Sereins mais déterminés

D’ailleurs, les gestionnaires du projet, avec à leur tête Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, fidèle valet de Vinci et de François Hollande, ont mis des moyens de répression gigantesques et disproportionnés – plus de 1 500 flics et 2 canons à eau – pour anéantir cette manifestation du 24 mars qui s’annonçait festive et familiale. Alternative libertaire a participé à la mobilisation dans le cadre d’un cortège anticapitaliste aux côtés de la Fédération anarchiste, de l’Organisation communiste libertaire, de la Confédération nationale du travail, du SCALP, et de la Zone à défendre (ZAD) regroupant les occupants des terres concernées par le projet et le collectif des habitants expropriés.

 

Ce cortège permit d’exprimer les revendications spécifiquement anticapitalistes, autonomes des partis traditionnels et des combinaisons électorales. Cette initiative unitaire fut un succès et le cortège rassembla jusqu’à 500 personnes. La manifestation se déroula dans une ambiance sereine mais combative, bien loin des rumeurs de guérilla annoncées par la presse. Cependant, les flics ont profité du moindre fait pour écourter la mobilisation. Bien loin d’être un baroud d’honneur, ce rassemblement permit au contraire de renforcer la mobilisation. Celle-ci se poursuit bien évidemment sur place, mais chaque meeting pour Hollande devient en plus l’occasion d’organiser une manifestation hostile au projet d’aéroport et à Jean-Marc Ayrault. Le 11 avril, une nouvelle action vit plusieurs tracteurs débarquer dans le centre de Nantes – Cours des 50 otages – installer un campement et initier le début la grève de la faim de deux agriculteurs.


Le but est de montrer la détermination des opposants au projet et mettre la pression aux partis politiques avant et pendant les élections. Depuis le 17 avril, une élue ex-PS a rejoint la grève de la faim. Cette action rencontre de nombreux soutiens et notamment la présence d’anciens militants de la lutte du plateau du Larzac. Parallèlement, de nombreux recours juridiques sont mis en œuvre pour stopper les expropriations.

La terre face au béton

La mobilisation est plurielle et regroupe des agriculteurs, la Confédération paysanne, les habitants expropriés et ceux de la ZAD qui ont récupéré les terres saisies par l’Etat et Vinci, ainsi que différents groupes plus ou moins radicaux. La cohabitation de l’ensemble des acteurs en lutte n’est pas toujours sans contradictions.


Cependant, cette complémentarité des formes d’actions est la condition nécessaire à la victoire. Mais la mobilisation doit encore s’élargir car si l’hostilité au projet n’est plus à démontrer dans les communes directement concernées, la population nantaise reste en retrait : si elle ne soutient pas le projet, on ne constate en revanche pas une véritable hostilité à son égard.


A nous de mobiliser et d’agir pour démontrer la nocivité écologique et sociale de cette entreprise mortifère.

 

Nous avons les moyens de gagner ce combat mais les prochaines batailles seront tendues : l’État, Vinci et le Parti socialiste ne nous feront pas de cadeau. A nous de rendre les coups : la terre face au béton, nous vaincrons ! Du 7 au 11 juillet, se tiendra le deuxième forum européen contre les grands projets inutiles imposés, à la Pâquelais dans la commune de Vigneux-de-Bretagne en Loire-Atlantique.


Lulu (AL Nantes)

Publié le 5 mai 2012 

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 10:20

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Certains mettent, aujourd’hui, en avant la solution du protectionnisme pour relancer l’économie. Mais le capitalisme forme un tout difficilement séparable, et tenter d’élever des barrières douanières pour sortir de la crise ne mènerait à coup sûr qu’au pire cauchemar réactionnaire et à la guerre.


Le chômage est à son plus haut taux en Europe depuis un bail. Des millions de travailleuses et de travailleurs européens au chômage perçoivent le peu d’indemnités que l’austérité n’a pas encore grignoté, pendant que des millions d’autres n’ont même plus ce droit-là. Face à cette situation, et car il s’agit pour le patronat européen d’en profiter sans vergogne, on voit proliférer les discours sur la remise au travail. En général, ces discours prennent deux aspects. En premier lieu, la réduction des coûts du travail, le prix que paient les patrons pour louer notre capacité à travailler. C’est la rigueur, ou l’austérité, selon le terme qu’utilisent les sortants : si l’ancienne majorité parlait de rigueur, la nouvelle sera austère, ou inversement.


Car en Europe, les majorités changent beaucoup ces derniers temps, lorsqu’elles n’en sont pas arrivées à l’union nationale une fois les deux camps définitivement grillés [1]…

En deuxième lieu vient le thème du protectionnisme européen – voire national pour les plus tourmentés – et l’inflation des prix qui l’accompagne, et qui sous couvert de protéger l’économie, ne revient au final qu’à participer, comme l’austérité, à nous ramener au même prix que les prolétaires chinois ou indiens.

Au début, la hausse des prix

Dans ces cas-là on parle de « populisme » car les tenants de cette ritournelle se flattent d’être plus sympas avec les pauvres, puisqu’ils ne veulent que taxer les produits de consommation, pas baisser les salaires. Résumons le discours des tenants du protectionnisme. Pour que les industries européennes vendent plus, il faut que les gens achètent des produits européens plus chers que leurs équivalents extra- européens. Mais ils ne voudront pas (quel manque de civisme !). Alors il faut taxer les produits pas chers venus d’ailleurs, comme ça, ils coûteront bonbon.


Du coup, obligé, il le faut bien, on se remettra à acheter des chaussures italiennes, des soutifs français etc. Le tout relancera les industries, il y aura du boulot en veux-tu – et même si tu n’en veux pas – en voilà. Et hop, on a réglé la question, tant pis pour les Chinois. Ça, c’est dans l’idéal (le leur). Ensuite, il y a l’application, qui s’avère bien plus compliquée…


Tout est dans la mesure : à petite dose, ça ne fera que faire monter les prix. Toujours ça pour les caisses des États, ce qui leur permettra de rembourser un peu plus longtemps leurs dettes immenses. Appliqué avec vigueur, c’est-à-dire, au vu de l’état de l’industrie européenne, jusqu’à une quasi-autarcie, c’est la catastrophe à court terme, la guerre ensuite.

La dernière étape, c’est la guerre

D’abord, sa version la plus énervée : le protectionnisme intégral. Mourir pour Thomson et Nokia ? Certes, il n’est nullement dans l’intérêt des capitalistes d’Europe de soutenir de telles positions, mais allons pour une fois jusqu’au bout de la logique, jusqu’à l’absurde. Suffisamment de gouvernements européens, dont l’axe franco-allemand, basculent en faveur d’un protectionnisme énervé.


Par exemple, pour faire dans la politique-fiction, imaginons l’arrivée au pouvoir de coalitions de gauches amatrices de révolution citoyenne : les frontières douanières montent et les produits non-européens deviennent inabordables [2].


Les mesures de rétorsions surviennent rapidement, rendant les produits européens invendables dans le monde, hormis dans le secteur postcolonial qui reste dans la sphère européenne. Cela nécessite aussi la nationalisation d’une bonne partie des entreprises extra-européennes présentes en Europe et la fin des capitaux européens à l’étranger, saisis eux aussi par mesure de rétorsion. L’ensemble de ces mesures amènent alors à un krach bancaire mondial, car le pognon ne circule plus entre les banques, qui sont donc dans l’impossibilité de se refinancer, et donc de faire face aux échéances quotidiennes. Soit la Banque centrale européenne (BCE) laisse filer, soit elle tente ce qu’elle peut pour l’arrêter, mais dans les deux cas on peut dire adieu à l’Euro.


D’autant que les fonds de la BCE qui garantissent cette monnaie sont libellés essentiellement en dollars, ce qui à ce moment-là de notre petite anticipation est utile à rappeler s’il fallait démontrer que le capitalisme d’aujourd’hui forme un tout difficilement séparable. La dernière étape de ce joli scénario, c’est la guerre. L’industrie de l’armement étant à la fois l’une des seules échappatoires pour relancer une économie à genoux et le meilleur moyen de conquérir de nouveaux marchés pour écouler les produits européens refusés dans le monde entier, la guerre mondiale éclate…


Arrêtons-là la fiction. Elle ne servait qu’à démontrer qu’une politique douanière suffisamment agressive pour permettre la ré-industrialisation réelle de l’Europe, en ces temps de mondialisation des échanges, serait un cauchemar réactionnaire. Peu importe qui porte le projet…

C’est le capitalisme ou nous !

Revenons à la réalité des politiques dites protectionnistes en ces temps d’austérité. Faire monter de quelques points les taxes à l’importation, introduire une TVA dite « sociale », est en revanche parfaitement à l’ordre du jour.


Comme on s’en doute, ces mesures ne rendront pas les produits français ou européens moins chers. Elles ne feront qu’augmenter l’inflation, la cherté de la vie : ce ne sont pas les capitalistes chinois qui paieront la montée des prix des télés en France, et ça il faudra un peu plus que de la rhétorique à deux euros pour nous le faire croire. Les accents protectionnistes ne visent qu’une chose : nous faire croire que nous avons des intérêts communs avec les patrons du sous-continent où nous avons l’insigne honneur d’être exploités par eux. Le pipeau qui accompagne les coups. Le système capitaliste traverse en ce moment une crise, peut-être la pire de son histoire : il ne s’en sortira qu’en nous écrasant.


Pour que l’on coûte moins cher à entretenir, et que l’on génère donc plus de plus-value. C’est l’objectif réel des politiques d’austérigueur, et le discours protectionniste n’en est qu’un aspect camouflé, quand il n’est pas poussé jusqu’aux sommets de délire nationaliste dont nous avons détaillé les conséquences… Pour conclure, rappelons que les perspectives sont ouvertes. À nous de les saisir, et de construire un monde débarrassé des frontières, sans salariat, ni État. C’est le capitalisme ou nous.


Rien n’est joué.


Nico (AL Marseille)

[1] C’est déjà le cas en Irlande, en Italie, en Grèce et même en Allemagne, ou la principale opposition (SPD) sort d’une coalition avec la droite et lui apporte régulièrement son soutien.

[2] L’Europe continentale, évidemment : les intérêts britanniques ne peuvent pas se permettre avec une telle politique, et la Grande Bretagne n’est même pas dans la zone Euro.

Publié le 5 mai 2012

 

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