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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 13:21

 

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 12:46
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ENTRETIEN | Deux ans après la catastrophe au Japon, nous avons rencontré Kenichi Watanabe, réalisateur du documentaire “Le Monde après Fukushima”, diffusé le mardi 5 mars 2013 sur Arte. [Ce documentaire reste visible sur le site d’Arte pendant une semaine encore.] Documentariste et réalisateur d’origine japonaise, Kenichi Watanabe explore depuis 2009 l’histoire secrète du Japon d’après guerre dans de beaux films engagés et très documentés. Après Le Japon, l’empereur et l’armée, et La Face cachée de Hiroshima (2011), où il revenait notamment sur les secrets et mensonges longtemps entretenus autour de l’irradiation des populations d’Hiroshima et Nagasaki, c’est fort logiquement qu’il s’est penché, dans Le Monde après Fukushima, sur les conséquences de la catastrophe qui a dévasté le Nord du Japon en mars 2011.En tant que producteur, il prépare actuellement deux films, l’un sur le nucléaire français, Au nom de l’atome, pour France 3, l’autre sur une approche scientifique des effets de la radioactivité, Fukushima : laboratoire à ciel ouvert, pour France 5.

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Sophie Bourdais – Dans La Face cachée de Hiroshima, vous établissiez d’emblée un lien entre l’explosion des deux bombes nucléaires à Hiroshima et Nagasaki et celle de la centrale nucléaire de Fukushima, dont les conséquences sont au centre du Monde après Fukushima. Jusqu’à quel point ces deux films sont-ils liés ?

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Kenichi Watanabe – La centrale de Fukushima a explosé alors que je préparais mon documentaire La Face cachée de Hiroshima. Je voulais traiter de l’effet des radiations sur le corps humain pendant et après la fabrication de la bombe, et le tournage à Hiroshima devait commencer le 15 mars 2011. J’ai débarqué au Japon le 10 mars. Le 11 mars, la terre tremblait ! J’ai annulé le tournage, et j’ai vécu une semaine sur place, à Tokyo, au moment du séisme, du tsunami et de l’explosion de la centrale, les journées les plus noires, les plus graves, étant le 14 et le 15 mars.

“Il ne suffit pas d’un film pour en terminer avec Fukushima”

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Les plus noires… que voulez-vous dire ?


Je parle des dysfonctionnement et du désordre qui ont atteint tous les centres de pouvoir. Le séisme est survenu un vendredi après-midi, les gens allaient partir en week-end. Samedi et dimanche, on recevait d’un côté les images diffusées par les grands médias, et, de l’autre côté, des informations complètement contradictoires arrivaient par Internet. On était complètement perturbés.


Il a fallu attendre lundi 14 mars pour obtenir une sorte de position officielle sur ce qui se passait. Ce jour-là, tous les transports publics étaient bloqués, les trains s’étaient arrêtés, les supermarchés n’étaient pas approvisionnés, et on ne pouvait pas accéder à Tokyo. C’était bizarre, parce que, selon les médias, les choses commençaient à s’arranger. Tout était bloqué, on se sentait contrôlé, mais par qui et pourquoi ? C’était la journée du doute, la journée noire du 14 mars, et tout le monde ressentait cette ambiance.


A 11 heures du matin, le deuxième réacteur de la centrale a explosé. J’avais rendez-vous à la NHK [la télévision publique japonaise, ndlr] à midi pour discuter du contenu du film sur Hiroshima, et là-bas non plus, personne ne pouvait me dire ce qui se passait. Maintenant on sait que ce n’était pas juste un ressenti, que cela s’est vraiment produit : le désastre administratif, la confusion, l’absence de l’Etat, sa quasi faillite.


L’idée originale du Monde après Fukushima, en accord avec Arte, c’était de témoigner de ces moments-là, avec une réflexion très subjective sur la civilisation, l’Etat moderne, le système industriel et nucléaire. J’ai essayé de rassembler des archives, et j’ai finalement renoncé, parce qu’on en a diffusé tellement, toujours les mêmes… Les utiliser pour parler de ce jour-là, c’est d’une portée limitée, et ça contribue à tout généraliser.


D’autre part, et c’est le plus important, quand j’ai fait les repérages, j’ai réalisé que les voix des témoins, des victimes, étaient beaucoup plus fortes que ma subjectivité personnelle. C’était elles qu’il fallait écouter. J’ai donc changé l’orientation du film, mais de toute façon, il ne suffit pas d’un film pour en terminer avec Fukushima, il reste une quantité d’angles à explorer. Depuis le 11 mars, je ne peux plus vivre sans penser à Fukushima !


Vous voulez dire qu’en tant que réalisateur, vous ne pouvez plus travailler sur un autre sujet ?


Oui. Même si je voulais moi-même sortir du nucléaire, faire autre chose, je ne peux pas, je me sens presque contraint de continuer. Fukushima, ce n’est pas théorique, c’est une question qui embrasse la totalité de notre civilisation, il faut trouver comment changer de point de vue sur ce qui fonde notre culture et notre civilisation. Ce film, c’est un point de départ, j’ai voulu y parler de la prise de conscience des victimes, nécessaire pour qu’elles puissent reprendre leur vie. Mais pour moi, le vrai travail commence.

 

* Télérama, 05/03/2013 à 00h00 : http://television.telerama.fr/telev...

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 12:37
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LEGLU Dominique 5 mars 2013
  

« Mon film est poético-politique », affirme le réalisateur Kenichi Watanabe.

 

Ce film, c’est « Le monde après Fukushima », qui passe ce soir sur Arte à 22 :35 [et reste visible une semaine encore sur le site d’Arte]. Essayez d’aller y voir, même si le ton n’a rien de commun avec le documentaire précédent, choisi pour le prime time, qui évoque la politique antiterroriste d’Israël depuis la guerre des Six jours.


Pas facile de raconter « comment les gens peuvent vivre » après (pendant) une catastrophe qui dure – une « catastrophe illimitée, ouverte », selon les termes du sociologue allemand Ulrich Beck, interrogé à cette occasion. Pas facile quand on se heurte, selon les termes de Watanabe, à « l’absurdité ». A une situation «surréaliste de mensonge».


Quand le film a été présenté à la Maison de la culture du Japon à Paris à la mi-février, l’auditorium était plein. Tous ceux qui continuent de s’interroger sur l’évolution des humains en zone contaminée (quelle augmentation des cancers, comment contrôler la nourriture…) étaient manifestement venus. Tous ceux qui s’interrogent aussi sur la meilleure façon de montrer ce que peu veulent réellement voir. Vous, spectateurs, aurez-vous envie de regarder tout cela en face, telle la redoutable tête de Méduse ?


Disons d’emblée que ce film n’est pas un reportage (ou pas « qu’un » reportage) où seraient successivement assénées toutes les mesures en millisieverts permettant de se faire une vision scientifique aussi objective que possible de la radioactivité ambiante.

 

L’important, c’est le subjectif !

 

C’est ce fait de savoir que, de la radioactivité, il y en a partout - sur les arbres dans la forêt, sur les pelouses et aires de jeux des écoles, dans l’océan d’où des pêcheurs remontent du poisson qu’ils rejettent pour tous ces becquerels en trop, et sur ces toits où s’accumule le césium. Dans la campagne ou aux carrefours des routes, des panneaux égrènent de grands chiffres lumineux pour le rappeler. Et on se demande avec les acteurs d’après désastre : comment vais-je vivre avec cela ? Comment continuer à vivre après ? Maintenant... cet éternel après.


Les tenants des documentaires démonstratifs en seront pour leurs frais. Poético-politique, dit Watanabe. Ceux qui aiment regarderont le beau cerisier en fleur, quelques brins de riz, des stèles non touchées par le tsunami du 11 mars 2011 et l’arbre vénérable qui clôture le film. Ils se diront qu’on ne peut plus regarder ces fleurs, ces branches comme on l’a toujours fait. Maintenant, beauté rime avec danger. Et la douleur s’est installée. Celle de Mme Sato l’agricultrice, orpheline de sa terre, fait peine à voir. Celles des femmes recommandant à leur fille de ne pas avoir d’enfants aussi. Celle des mères conduisant les enfants effectuer les mesures de radioactivité sur la thyroïde, on ne la souhaite à personne [1].


« J’ai apprécié l’engagement des femmes », dit le docteur Michel Fernex. ancien président de l’organisation Enfants de Tchernobyl Belarus [2]. Ceux qui aiment rêver et s’échapper insensiblement de l’image écouteront le commentaire conçu par l’écrivain Michael Ferrier (auteur du livre « Fukushima » récit d’un désastre, Gallimard, 2012). Ils saisiront peut-être ce que signifie cette expression « Nous sommes entrés dans une ère nouvelle ».

 
Notes:

[1] Lire aussi sur le site de Sciences et Avenir : http://sciencesetavenir.nouvelobs.c... Disponible sur ESSF (article 28026), Le Japon deux ans après : Inquiétude sur la thyroïde des enfants de Fukushima.

[2] Rappelons qu’environ 500 000 enfants vivent sur des territoires qui ont été contaminés après l’explosion de la centrale de Tchernobyl.C’est le physicien Yves Lenoir qui préside aujourd’hui cette association. Il nous a confié, à l’occasion de la projection du film commenté ci-dessus, à quel point il était de plus en plus difficile de financer les missions qui consistent essentiellement à apprendre comment se protéger de la radioactivité.


* http://sciencepourvousetmoi.blogs.s...

* Dominique Leglu est directrice de la rédaction de Sciences et Avenir

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http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28027

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 12:21

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Le NPA tient à exprimer sa solidarité avec le peuple vénézuélien qui est frappé par le décès de son président.

 

Avec Hugo Chavez disparaît celui qui incarnait la révolution bolivarienne.


Il représentait la lutte contre l'impérialisme nord américain et celle pour la souveraineté du Vénézuéla et de toute l'Amérique latine.


Chavez et sa révolution ont fait reculer la misère, développé le système de santé et d'éducation, amélioré le sort de millions de vénézuéliens.

 

Nous avions des désaccords tant dans le domaine de la politique internationale- Il soutenait les dictatures iranienne, de Libye et de Syrie- que dans la nécessité et la manière d'approfondir la lutte contre les classes dominantes du Venezuela, d'organiser la démocratie, véritable, différente d’un régime très personnel.

 

Mais Hugo Chavez restera une référence dans la lutte des peuples latino-américains contre l'injustice, pour leur indépendance contre l'impérialisme.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 11:02

laposte

Social mercredi 06 mars 2013
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Jean-Claude Lessard et Ludovic Jolivet, conseillers régionaux, ainsi qu’Yvonne Guillou et Michel Loussouarn, conseillers généraux, membres de la Commission départementale de la présence postale territoriale (CDPPT), soutiennent les neuf facteurs du bureau de poste de Plogonnec qui contestent leur mutation au futur centre de tri postal douarneniste.

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« Depuis novembre, ces facteurs demandent une véritable concertation dont ils ont été privés par leur direction. La municipalité de Plogonnec déplore aussi cette décision brutale et l’absence de concertation avec les élus locaux […]

 

« Lors de la réunion de la CDPPT lundi, nous avons interpellé la Poste à ce propos et nous nous sommes entendus dire qu’il ne relève pas des attributions de la CDPPT d’évoquer ce dossier alors que la commission a vocation à rendre des avis sur la présence postale dans le département.

 

« Dans l’affaire de Plogonnec, nous regrettons que le volet humain ait été abordé en dernier lieu alors qu’il aurait dû l’être en priorité. Le semblant de concertation amorcée tardivement avec les facteurs se borne à faire entériner une décision qu’ils rejettent.

 

« Egalement privés d’informations en amont de ce projet, nous déplorons la désinvolture dont a fait preuve La Poste et demandons instamment que la décision de transfert vers Douarnenez soit ajournée afin que les conditions d’un véritable dialogue soient enfin instaurées. La crédibilité de la Poste est à ce prix ».

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http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Futur-centre-de-tri-postal-de-Douarnenez-des-elus-soutiennent-les-facteurs-de-Plogonnec_40771-2170127-pere-bre_filDMA.Htm

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 10:40
La manif à son arrivée à la sous-préfecture à Brest
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Social mardi 05 mars 2013
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Des milliers de salariés sont descendus dans la rue ce mardi, dans 200 villes de France. À l’appel de quatre syndicats, CGT, FO, FSU, Solidaires, ils ont dénoncé l’accord sur la sécurisation de l’emploi, signé le 11 janvier, juste avant la présentation du projet de loi sur l’emploi, en Conseil des ministres.


BRETAGNE


Rennes

Plus de 2 000 personnes (1 200 selon les forces de l’ordre, plus de 3 000 d’après les syndicats) se sont rassemblées place de la mairie, à Rennes, avant de défiler : salariés (à l’appel de la CGT, de FO, de FSU et Solidaires), mais aussi représentants étudiants de l’UNEF, du Comité de lutte rennais ou encore du mouvement Jeune Bretagne.

 

Redon

Devant la sous-préfecture, ils étaient une cinquantaine mardi soir : beaucoup de délégués syndicaux, de retraités, mais aussi quelques salariés.

 

Saint-Brieuc

Près de 700 personnes ont défilé de la place de la Liberté à la préfecture à Saint-Brieuc pour dire leur opposition à l’accord intervenu le 11 janvier dernier sur la flexibilité, qu’ils considèrent comme « un recul des droits des salariés au bénéfice des employeurs ».

 

Lorient

750 salariés du pays de Lorient ont défilé en ville ce mardi.

 

Brest

Environ 700 personnes se sont réunies pour dénoncer l’accord sur la « sécurisation de l’emploi ». Les manifestants qui dénoncent « l’accord Medef-CFDT » s’apprêtent à prendre part à un défilé qui les conduira vers la permanence de la députée socialiste Patricia Adam.


Quimper

À Quimper, les manifestants étaient 500. La CGT était, de loin, le syndicat le plus représenté. À l’issue de plusieurs prises de parole, un cortège s’est formé. Parmi les slogans repris à cette occasion, celui dénonçant « un accord scélérat au profit du patronat ».


Quimperlé

Près de 150 personnes étaient réunies ce mardi matin sur le parvis du Coat-Kaër, à Quimperlé, pour dire « non aux accords du 11 janvier signés lors des négociations nationales dites de sécurisation de l’emploi ». Après les prises de parole des syndicalistes, SUD, FO et CGT, les manifestants ont quitté la place avant midi, sans manifester en ville.


Morlaix

Quelque 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie de Morlaix ce mardi matin. Après le discours de l’intersyndicale (CGT, Force ouvrière, Solidaires, FSU), les salariés de l’entreprise Gad se sont exprimés.

 

Nantes

Salariés et syndicats ont défilé ce mardi matin, à Nantes. Forte mobilisation du secteur industriel : Airbus, fédération de la métallurgie… Et de nombreuses délégations d’entreprises où l’emploi est menacé : Waterman, Arlux… La manifestation a mobilisé entre 2 000 et 3 000 participants.


Saint-Nazaire

300 à 400 manifestants se sont rassemblés place de l’Amérique latine. Ils avaient prévu de se rendre devant les permanences de la députée PS Marie-Odile Bouillé puis du sénateur PS Yannick Vaugrenard.


Ancenis

Plus de 250 salariés des entreprises du secteur d’Ancenis (Manitou, Fonderie Bouhyer…) ont répondu à l’appel de Force Ouvrière, la CGT, FSU, Solidaires et Sen. « On veut montrer notre désaccord avec cet accord au rabais », insiste Claude Gaudin, de la CGT, qui fait part d’une volonté commune des syndicats représentés de « faire échouer » l’accord sur la sécurisation de l’emploi.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Accord-sur-l-emploi.-Une-journee-de-manifestations-%5Bvideos%5D_55257-2169847_actu.Htm

 

Commentaire:

 

Nous dénonçons bien évidemment la présence des néo-fascistes de Jeune Bretagne à Rennes. Ceux qui visent la destruction du mouvement ouvrier et l'instauration d'un régime dictatorial n'ont rien à y faire.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 09:48

6 mars 2013

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Entre 850 et un millier de salariés ont battu le bitume, hier matin, à l'appel de quatre syndicats, pour marquer leur vive opposition à l'accord dit de « sécurisation de l'emploi ». Une mobilisation qui a agréablement surpris les organisateurs.

Pas évident de mobiliser en pleine période de vacances scolaires. Plusieurs responsables syndicaux craignaient d'ailleurs que leur appel à manifester ne soit qu'un coup d'épée dans l'eau. Mais, sur le coup de 11 h, leurs craintes étaient dissipées. Météo clémente aidant, plus de 800 personnes étaient déjà regroupées au pied de l'hôtel de ville.

 

CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires ont unis leurs forces pour dire, à l'image du Front de gauche, que « depuis six mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent plus à nos attentes ». Dans le collimateur cette fois, l'accord signé le 11 janvier dernier par le Medef, le CFDT, le CGC et la CFTC sur les négociations nationales dites de « sécurisation de l'emploi ».

 

« Cet accord est d'une extrême gravité pour les salariés », estime Olivier Pichon, pour la CGT.

 

« Les partisans de cet accord veulent nous faire croire qu'il ouvre de nouveaux droits aux salariés. En réalité, il répond aux exigences du patronat qui, d'ailleurs, agit déjà comme si cet accord avait valeur de loi. Un employeur pourra "en cas de nécessité de sauvegarder la compétitivité de l'entreprise", procéder à des dégraissements d'effectifs ou des salaires à moindres frais. Avec ce texte de ce type, le patron de la Sobrena aurait pu licencier l'ensemble des salariés. Et imaginons une loi de ce type entre les mains de Doux ou de Jabil... ».

Craintes dans la fonction publique

Même discours offensif chez Bruno Choine, de FO, qui règle quelques comptes avec l'un des signataires de l'accord : « Des organisations syndicales s'associent à la destruction des droits essentiels des salariés, en violant les règles de base du contrat de travail. Et la CFDT a déjà fait savoir qu'elle voulait transposer cet accord dans la fonction publique ».

 

Une crainte déjà vive au vu des nombreux manifestants issus de l'arsenal ou de l'hôpital, remarqués dans le cortège. « Cet accord, c'est la disparition des socles de garanties collectives, comme si le salarié était à égalité avec son patron », dénonce Olivier Cuzon, pour Solidaires.

 

« Avec 5 millions de chômeurs dans le pays, il faudrait au contraire plus de protection contre les licenciements abusifs ». « On va augmenter les profits des riches, au détriment des salariés déjà touchés par une baisse du pouvoir d'achat », prévoit, de son côté, Jacques Christien, pour la FSU. Après les interventions, le cortège a gravi la rue Jean-Jaurès avant de redescendre « symboliquement » par la rue Branda, lieu du siège de la députée Patricia Adam. Les quelque 900 manifestants ont prolongé jusqu'à la sous-préfecture, lieu de la dislocation, effective vers 12 h 20. « Il y a en aura d'autres », ont déjà prévenu les responsables syndicaux.

  • Alain Coquil

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/manifestation-quatre-syndicats-determines-06-03-2013-2026381.php

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:36

Bdapest 1956

( Photo: Budapest 1956)

 

Staline est mort le 5 mars 1953. Voici comment tout à commencé:

I : La réaction thermidorienne

Une réaction politique suivit le prodigieux effort de la révolution et de la guerre civile. [Elle différait essentiellement des phénomènes sociaux qui se développèrent parallèlement dans, les contrées non soviétiques.] C'était une réaction contre la guerre impérialiste et contre ceux qui l'avaient conduite. En Angleterre, elle était dirigée contre Lloyd George et l'isola politiquement jusqu'à la fin de sa vie. Clemenceau, en France, eut un sort semblable.

 

Les prodigieux changements qu'on constatait dans les sentiments des masses après une guerre impérialiste et une guerre civile étaient bien explicables. En Russie, les ouvriers et les paysans étaient profondément convaincus que c'étaient leurs propres intérêts qui étaient en jeu et que la guerre qui leur était imposée était vraiment la leur. Après la victoire remportée sur les Blancs et sur l'Entente, la satisfaction fut immense, et grande la popularité de ceux qui avaient aidé à l'obtenir.

 

Mais les trois années de guerre civile laissèrent une empreinte indélébile sur le gouvernement soviétique lui-même en vertu du fait qu'un très grand nombre de nouveaux administrateurs s'étaient habitués à commander et à exiger une soumission absolue à leurs ordres. Les théoriciens qui essaient de prouver que le présent régime totalitaire de l'U.R.S.S. n'est pas dû à des conditions historiques données, mais à la nature même du bolchévisme oublient que la guerre civile ne découla pas de la nature du bolchévisme mais bien des efforts de la bourgeoisie russe et de la bourgeoisie internationale pour renverser le régime soviétique.

 

Il n'est pas douteux que Staline, comme beaucoup d'autres, ait été modelé par le milieu et les circonstances de la guerre civile, de même que le groupe tout entier qui devait l'aider plus tard à établir sa dictature personnelle - Ordjonikidzé, Vorochilov, Kaganovitch, - et toute une couche d'ouvriers et de paysans hissés à la condition de commandants et d'administrateurs.

 

De plus, dans les cinq années qui suivirent la Révolution d'Octobre plus de 97% de l'effectif du Parti consistaient en membres qui avaient adhéré après la victoire de la Révolution. Cinq années plus tard encore, et l'immense majorité du million de membres du Parti n'avaient qu'une vague conception de ce que le Parti avait été dans la première période de la Révolution, sans parler de la clandestinité pré-révolutionnaire.

 

Il suffira de dire qu'alors les trois quarts au moins du Parti se composaient de membres qui l'avaient rejoint seulement après 1923. Le nombre des membres du Parti adhérents d'avant la Révolution - c'est-à-dire les révolutionnaires de la période illégale - était inférieur à un pour cent. En 1923, le Parti avait été envahi par des masses jeunes et inexpérimentées [rapidement modelées et formées] pour jouer le rôle de figurants pétulants sous l'aiguillon des professionnels de l'appareil. Cette extrême réduction du noyau révolutionnaire du Parti était une nécessité préalable pour les victoires de l'appareil sur le « trotskisme ».

 

En 1923, la situation commença à se stabiliser.

 

La guerre civile, de même que la guerre avec la Pologne, était définitivement close. Les conséquences les plus horribles de la famine avaient été dominées, la Nep avait donné un élan impétueux au réveil de l'économie nationale. Le constant transfert de communistes d'un poste à un autre, d'une sphère d'activité à une autre, devint bientôt l'exception plutôt que la règle, les communistes commencèrent à s'installer dans des situation permanentes, et à diriger d'une manière méthodique les régions ou districts de la vie économique et politique confiés à leur discrétion administrative. La nomination aux emplois fut de plus en plus liée aux problèmes de la vie personnelle, de la vie de famille du fonctionnaire, de sa carrière.

 

C'est alors que Staline apparut avec une prééminence croissante comme l'organisateur, le répartiteur des tâches, le dispensateur d'emplois, l'éducateur et le maître de la bureaucratie. Il choisit ses hommes d'après leur hostilité ou leur indifférence à l'égard de ses adversaires personnels, et particulièrement à l'égard de celui qu'il considérait comme son adversaire principal, le plus grand obstacle sur la voie de son ascension vers le pouvoir absolu. Staline généralisa et classifia sa propre expérience administrative, avant tout l'expérience des manœuvres conduites avec persévérance dans la coulisse, et la mit à la portée de ceux qui lui étaient le plus étroitement associés. Il leur apprit à organiser leurs appareils politiques locaux sur le modèle de son propre appareil : comment recruter les collaborateurs, comment utiliser leurs défaillances, comment dresser des camarades les uns contre les autres, comment faire tourner la machine.

 

 

A mesure que la vie de la bureaucratie croissait en stabilité, elle suscitait un besoin grandissant de confort. Staline prit la tête de ce mouvement spontané, le guidant, l'équipant selon ses propres desseins. Il récompensait ceux dont il était sûr en leur donnant des situations agréables et avantageuses. Il choisit les membres de la Commission de contrôle, développant en eux le besoin de persécuter impitoyablement tous ceux qui s'écarteraient de la ligne politique officielle. En même temps, il les invitait à tourner leurs regards vers le mode de vie exceptionnel, extravagant, de ceux des fonctionnaires qui lui étaient fidèles. Car Staline rapportait chaque situation, chaque circonstance politique, chaque utilisation des individus à lui-même, à sa lutte pour le pouvoir, à son besoin immodéré de dominer les autres.

 

Toute autre considération lui était totalement étrangère. Il excitait l'un contre l'autre ses concurrents les plus dangereux, de son talent à utiliser les antagonismes personnels et de groupes, il fit un art, un art inimitable parce qu'il n'avait fait que développer son instinct presque infaillible pour ce genre d'opérations. Dans toute situation nouvelle, ce qu'il voyait d'abord, et avant tout c'était comment il pourrait en profiter personnellement. Chaque fois que l'intérêt du pays soviétique entrait en conflit avec son intérêt personnel, il n'hésitait jamais à le sacrifier. Dans toutes les occasions et, quel qu'en pût être le résultat, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour créer des difficultés à ceux qui, croyait-il, menaçaient sa toute-puissance. Avec la même constance, il s'efforçait de récompenser chaque acte de loyauté personnelle. Secrètement d'abord, puis plus ouvertement, il se dressa en défenseur de l'inégalité, en défenseur de privilèges spéciaux pour les sommets de la bureaucratie.

 

Dans cette démoralisation délibérée, Staline ne se souciait jamais de perspectives lointaines. Il n'approfondissait pas non plus la signification sociale du processus dans lequel il jouait le rôle principal. Il agissait alors, de même que maintenant, comme l'empirique qu'il fut toujours. Il choisit ceux qui lui sont loyaux et les récompense, il les aide à s'assurer des situations privilégiées, il exige d'eux la répudiation de buts politiques personnels. Il leur enseigne à créer à leur propre usage l'appareil nécessaire pour influencer les masses et les soumettre. Il ne pense pas un seul instant que cette politique va directement à l'encontre de la lutte à laquelle Lénine s'était le plus intéressé durant la dernière année de sa vie - la lutte contre la bureaucratie. Occasionnellement, il parle lui-même de bureaucratie, mais toujours dans les termes les plus abstraits et dénués de réalité. Il ne songe qu'aux petites choses : manque d'attention, formalisme, bureaux mal tenus, etc., mais il est sourd et aveugle à la formation de toute une caste de privilégiés soudés entre eux par un serment d'honneur, comme les voleurs, par leur commun intérêt et par leur éloignement sans cesse croissant du peuple travailleur. Sans s'en douter, Staline organise non seulement une nouvelle machine politique, mais une nouvelle caste.

 

Il n'envisage les questions que du point de vue du choix des cadres, d'améliorer l'appareil, d'assurer sur lui son contrôle personnel, de son propre pouvoir. Il lui apparaît sans aucun doute, pour autant qu'il se soucie de questions d'ordre général, que son appareil donnera au gouvernement plus de force et de stabilité, et garantira ainsi les nouveaux développements du « socialisme dans le pays ». Dans le domaine des généralisations, il ne s'aventure pas plus loin. Que la cristallisation d'une nouvelle couche dirigeante de fonctionnaires installés dans une situation privilégiée, camouflée aux yeux des masses par l'idée du socialisme - que la formation de cette nouvelle couche dirigeante archi-privilégiée et archi-puissante change la structure sociale de l'Etat et dans une mesure sans cesse plus considérable, la décomposition sociale de la nouvelle société - c'est une considération qu'il se refuse à envisager, et toutes les fois qu'elle lui est suggérée, il l'écarte - avec son bras ou avec son revolver.

Ainsi, Staline, l'empirique, sans rompre formellement avec la tradition révolutionnaire, sans répudier le le bolchévisme, devient le destructeur le plus efficace de l'une et de l'autre, en les trahissant tous les deux.

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:01

Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement Hollande-Ayrault accélère la politique d'austérité initiée par Sarkozy.

 

Avec l'ANI, qu'il veut transposer en loi, il livre les droits des salariéEs sur un plateau à la rapacité du patronat. Cette loi de flexibilité sera en effet une nouvelle arme pour tous les patrons. Elle leur donnera la possibilité de licencier plus vite et moins cher. Elle les autorisera à baisser les salaires, à imposer la mobilité, à rallonger le temps de travail. L'objectif est de subordonner la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés aux profits de quelques-uns.

 

D'un bout à l'autre, article après article, ce sont les souhaits du patronat qui se trouvent exaucés et les pseudo nouveaux droits pour les salariéEs sont inexistants.


A l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, une journée d'action et de mobilisation a lieu aujourd'hui.

 

Cette journée doit être une réussite et d'ores et déjà les 170 manifestations montrent que les forces sont disponibles pour un affrontement majeur avec ce gouvernement.


Pour le NPA, une seule journée même réussie ne pourra suffire. Toute la gauche sociale et politique doit s'unir et construire un mouvement dans la durée pour faire reculer ce gouvernement !

Le NPA aura un point fixe à la manifestation parisienne place Saint-Michel.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 14:56

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 184 (28/02/13)

 

Après Tchernobyl en 1986 en Ukraine, le Japon a connu le 11 mars 2011 la triple explosion de Fukushima.

 

L’avidité financière, l’incurie et le cynisme des gestionnaires et des gouvernements, le mépris pour les travailleurs et pour les populations exigent de nouvelles mobilisations pour en finir avec la dictature du nucléaire.


Le nucléaire est une technologie qui n’autorise aucune erreur qui ne soit fatale. C'est aussi la source d’un néo colonialisme qui conduit à la guerre au Mali pour préserver l’approvisionnement en uranium en perpétuant la Françafrique.

 

Sans parler de l’enfouissement des déchets…


Pour exiger l’arrêt du nucléaire, civil et militaire, une transition énergétique immédiate et le choix par les peuples eux- mêmes de leur avenir, la catastrophe de Fukushima sera commémorée par une grande manifestation populaire sous forme de chaîne humaine organisée par les associations et partis politiques membres du Réseau Sortir du nucléaire.

 

Ce 9 mars à Paris, une chaîne humaine va donc encercler les lieux de décision et de pouvoir : Assemblée nationale, ministère des Finances, EDF, Areva…

 

De la Défense à Bercy, sur 35 km, à partir de 14 h va s'étendre une chaîne, suivie à partir de 17 h d’un concert à la Bastille.


Le NPA veut faire le lien entre le mouvement antinucléaire et les salariéEs de la filière qui luttent contre les privatisations, les sous-traitances en cascade et le vieillissement des installations (20 réacteurs ont plus de 30 ans, 20 autres les auront dans les 5 années à venir sur les 58 en activité).

 

Le NPA sera au point de rassemblement de l’Assemblée nationale, autour du thème de la transition énergétique.


CorrespondantEs commission nationale écologie
du NPA

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