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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 12:18

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19 février 2013 

 

Le planning familial de Saint-Brieuc fêtera l'an prochain ses 50 ans. Cinq décennies de lutte et d'engagements en faveur des droits des femmes que nous rappellent trois générations de militantes.

La volonté de ne pas tenir un discours normatif

Certains ont oublié jusqu'à son existence. La plupart ignorent simplement qu'une poignée de militantes tiennent encore des permanences téléphoniques chaque semaine. Oui, le planning familial est toujours bien vivant à Saint-Brieuc, malgré des difficultés de trésorerie et de renouvellement de ses membres. À 78 ans, Annick Lemasson n'a rien oublié du combat engagé au début des années 60. « J'avais 30 ans et un tempérament de militante. À cette époque, les femmes subissaient les maternités. C'était la loterie, raconte-t-elle posément. La sexualité était un sujet totalement tabou. Il y avait des réseaux pour se procurer des diaphragmes en Angleterre et des gels spermicides en Suisse... Nous n'avions pas le droit à la contraception. C'était tout simplement inhumain ».

700 adhérentes en 1970

Nous sommes en 1964. Et c'est donc tout naturellement, malgré les interdits de l'époque, qu'Annick Lemasson choisit l'engagement, pour elle, mais aussi pour toutes les autres femmes. « Il fallait faire quelque chose ». Cela allait tout simplement de soi pour cette mère de deux jeunes enfants, professeur de français née dans un milieu bourgeois et ancrée politiquement à gauche. Lors de la création du Planning familial de Saint-Brieuc par les libres-penseurs Jeanne et Pierre Le Mée, la jeune trentenaire accepte donc sans hésiter de devenir secrétaire de la toute jeune association. « C'était très dangereux à cette époque, reconnaît-elle.

 

Certains voyaient d'un très mauvais oeil notre action et voulaient nous piéger. Ils cherchaient à savoir notamment si nous donnions des adresses de personnes qui pratiquaient des avortements illégaux ». Malgré les fortes oppositions, le succès est rapidement au rendez-vous. En 1967, le Planning familial compte 700 adhérentes dans le département. « La plupart des femmes venaient pour interrompre un cycle de naissances, se souvient encore Annick Lemasson. Elles venaient en baissant les yeux ». Parmi ses souvenirs les plus marquants, elle cite sans hésiter la venue lors d'une permanence d'un père de famille qui voulait convaincre sa fille de recourir à la contraception. Elle évoque aussi la demande d'un ami prêtre qui voulait savoir où il était possible de se procurer des diaphragmes... Mais elle se souvient aussi et surtout de toutes les femmes qu'elle a vu pleurer devant elle... Jusqu'à son départ du planning en 1973.

1974-1978 : l'âge d'or du planning

Les années 70 marquent un tournant dans l'histoire du planning, raconte à son tour Anna Chouat, 69 ans, actuelle présidente de l'association. La loi Neuwirth est passée par là. Les centres de planification, dont celui de Saint-Brieuc, vont se déployer. Une nouvelle génération de militantes prend le relais alors que le planning familial devient un mouvement d'éducation populaire et ouvre des antennes à Lannion, Paimpol, Loudéac et Dinan. « De 1974 à 1978, le planning vit en quelque sorte son âge d'or », raconte encore Anna Chouat qui se souvient, à cette époque, de la présence active d'une cinquantaine de membres. Parmi celles-ci, l'ancienne députée Danielle Bousquet (PS), aujourd'hui présidente du Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes. « Danielle a fait beaucoup pour les femmes », considère la présidente qui était ravie de l'accueillir à l'occasion de l'assemblée générale qui s'est déroulée il y a quelques jours, boulevard Charner. Elle rappelle aussi le rôle et l'implication de médecins militants comme le gynécologue briochin Yves Garnier.

Un sentiment d'inachevé

Et puis l'élan est un peu retombé. Les centres de planification ont pris en quelque sorte le relais. « Ici, dans les Côtes-d'Armor, nous avons refusé de nous professionnaliser. Nous sommes restés dans le militantisme. La contraception n'est pas qu'un acte médical », défend Anna Chouat. « Un long chemin a été parcouru, mais nous considérons qu'il reste encore des choses à défendre. Nous avons toujours le souci des femmes hors délais pour une IVG, explique-t-elle. Nous voulons aussi que la loi soit appliquée, notamment pour que l'éducation sexuelle soit réellement enseignée dans les établissements scolaires ».

 

Ce sentiment d'inachevé est partagé par Aurélie Gendron, 27 ans. Psychologue de profession, mère d'un enfant, la « petite » dernière de l'association est bien consciente du long chemin parcouru et des nombreux droits acquis grâce à l'engagement de ces femmes et ces hommes aussi. Pour elle, il est également important que subsiste un lieu d'échanges, avec un discours qui ne soit pas « normatif ». Il faut avant tout rester vigilant, considère-t-elle. « J'observe une résignation de certaines femmes. Je sens notamment parfois une fatalité, par rapport au travail notamment. Il y a quelque chose qui se joue dès la petite enfance », analyse celle dont le sujet d'étude universitaire était : « Une femme peut être autre chose qu'une mère ».

  • Anne Burel

http://saint-brieuc.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/ville/planning-familial-50-annees-de-lutte-19-02-2013-2010235.php

MFPF 29

4, rue Ernest Renan 29200 BREST

 

02 98 44 08 14

planningfamilial.brest@gmail.com

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 11:45

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Article L'expansion avec AFP :
http://bit.ly/12FINPn  
 
Le général Hollande va en Inde avec une bonne soixantaine de PDG, les plus pollueurs bien sûr : Dassault, Thales, Veolia, Lafarge, LVMH, Sanofi, EADS, et l'inévitable nucléaire avec Areva et le CEA. Le titre se veut clair : « Hollande en Inde pour finaliser d'importants contrats ». Mais, un peu plus bas, on lit : « il est assuré qu'aucun contrat ne sera signé pendant ce voyage ».

Donc, finalement, Hollande est aussi « efficace » qu'un vulgaire Sarkozy, le plus mauvais VRP du monde qui annonçait lors de chacun de ses déplacement des ventes... qui n'ont en réalité jamais eu lieu (cf par exemple ici http://huff.to/WYJRJ6 ou ici http://bit.ly/d0KWXN ). Et ce d'autant plus que la sacro-sainte croissance semble en forte baisse en Inde ( cf http://bit.ly/XePnbD ), réduisant les possibilités financières du gouvernement du triste sire Manmohan Singh (premier ministre indien qui a magouillé en 2008 avec Bush et Sarkozy pour pouvoir bafouer impunément les règles internationales de non-prolifération, cf http://bit.ly/TJ9hII ).

Hélas pour Areva, si les dirigeants indiens trouvent quand même des milliards pour acheter des « machins » à la France, il semble que ce soit pour des avions de guerre (cf http://bit.ly/V42NsT ) et non pour des réacteurs atomiques. Dans tous les cas, ce n'est pas demain la veille que les « élites » indiennes écouteront la population qui réclame la justice sociale et des énergies renouvelables.
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Source: Observatoire du Nucléaire
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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:54
Manifestations anti-EPR en Inde : http://bit.ly/Yg5GDm
"Anti-Jaitapur Protest During French President's Visit"
Propagande de l'Humanité : http://bit.ly/VYrz8O 
Reportage de BFMTV : http://bit.ly/12kuW0W
L'Humanité, le PCF et la CGT soutiennent les manifestations populaires... sauf quand elles sont opposées à l'atome.
Dans ce cas, la mouvance communiste prend fait et cause pour les PDG et leurs mensonges, pour les dirigeants et leurs troupes "anti-émeutes". Ce fut le cas en France lorsque le pouvoir a imposé par la violence la construction de 58 réacteurs, c'est encore le cas lorsque l'atome hexagonal tente d'exporter ses méfaits.
Par exemple, en Inde, Areva veut imposer la construction de deux EPR à Jaitapur (zone sismique, autrement ce n'est pas marrant). Petit problème, les populations locales sont totalement opposées à ce projet. Alors les "élites" indiennes envoient la police et l'armée pour réprimer les manifestations, et déjà un opposant a été tué, d'autres sont arrêtés ou menacés (rappel, revue de presse n°3 : http://bit.ly/PqIUVO
Curieusement, BFMTV évoque les opposants (même si le titre de l'article, à l'origine "L'EPR en Inde bute sur l'hostilité de la population locale", a ensuite été remplacé par un prudent "Inde : des négociations complexes autour de l'EPR"), mais l'Humanité ne les connait pas, préférant parler PIB, ventes d'avions de guerre et centrale atomiques. Chacun son camp...

 

Source: Observatoire du nucléaire

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:40

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19 février 2013 

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Une trentaine d'agents, issus des directions du travail des quatre départements bretons, se sont rassemblés, hier, à Lorient, devant la sous-préfecture pour manifester contre le plan Sapin.

 

Selon l'intersyndicale CGT-FSU-Sud, qui appelait à une journée de grève nationale, ce projet de restructuration ne répond pas aux attentes. « Ce plan sur trois ans ne permettra qu'à 540 contrôleurs du travail, sur un total de 3.200, de devenir inspecteurs du travail ».

Ces syndicats refusent un plan qui « prive de perspective d'évolution professionnelle les 85 % des contrôleurs restants ainsi que les agents et adjoints de catégorie C ». L'intersyndicale refuse la réforme et dénonce la méthode du ministre du Travail, accusé de vouloir « passer en force sans véritable consultation ».

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/inspection-du-travail-rassemblement-contre-la-reforme-a-lorient-19-02-2013-2009985.php

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-inspecteurs-du-travail-manifestent-a-Lorient_40811-2165353------56121-aud_actu.Htm

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:52

mrmoneybags

 

Dette publique,

crise,austérité…

Comment en sortir ?

Quimper, Halles St François, Vendredi 1ermars, 20h30

 

Créé en 1990, le Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), réseau international, agit contre la dette, l'austérité qu'elle engendre et les institutions financières internationales qui l'organisent. Son combat : abolir la dette pour libérer le développement. Pour ce faire, l'association conduit des audits, construit des alliances, informe et forme pour l'émergence d'un monde plus juste dans le respect de la souveraineté des peuples et de la justice sociale.


Damien Millet a publié de nombreux ouvrages, le plus souvent en co-auteur avec Eric Toussaint, président du CADTM : AAA (Audit, Annulation et Autre politique); La dette ou la vie ; La crise quelles crises ? ; Le système dette. Militant du CAC Loiret (45), il appuie les citoyens et les élus locaux dans leur combat pour un audit des budgets des collectivités locales.

 

Le Collectif Cornouaille pour un Audit Citoyen de la dette publique (CAC) 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 13:40

L'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier, conclu entre le Medef et trois syndicats minoritaires, constitue une nouvelle attaque contre les droits de salariés.

 

Le patronat obtient ce qu'il voulait, une remise en cause du droit du travail en continuité avec les attaques déjà engagées par la droite et Sarkozy, plus de flexibilité, de plus grandes facilités pour licencier. Le gouvernement s'empresse maintenant de transcrire cet accord dans la loi d'ici le mois d'avril.


Il y a urgence à organiser la mobilisation de l'ensemble des salariés pour obliger patronat et gouvernement à reculer et imposer l'abrogation de cet accord.


Pour agir dans ce sens un appel a été signé par de nombreuses personnalités, responsables politiques et associatifs, syndicalistes, chercheurs, universitaires. Il est soutenu par des associations, organisations syndicales, partis politiques.

 

Le NPA en est signataire.


Il sera rendu public lors d'une conférence de presse qui aura lieu le mardi 19 Février 2013, à 11h devant l'Hôtel le Crillon, Place de la Concorde. Ce lieu a été choisi car les salariés de l'Hôtel, propriété d'un multimilliardaire, ont imposé l'annulation d'un plan social qui va à l'opposé de ce que prévoit l'ANI.


Notre démarche s'inscrit dans les mobilisations en cours contre les licenciements et fermetures d'usine, dans le sens de leur convergence et pour faire de la journée du 5 mars appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaires une première étape pour faire reculer le patronat et le gouvernement.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 13:35

Le meurtre du jeune Yassin Aibeche par un policier, dans la nuit de mercredi à jeudi, provoque depuis plusieurs jours l'indignation et la colère des habitants de Felix Pyat et bien au delà.

 

Nos premières pensées vont à sa famille et à ses amis et nous tenons à leur présenter nos plus sincères condoléances.

D'une balle tirée dans le dos, par un policier qui n'était pas en service et sous l'emprise d'alcool, suite à une altercation ridicule au regard de ses conséquences … ce décès mérite apparemment clairement le qualificatif de meurtre.

 

Le procureur lui même a immédiatement remis en cause l'idée de « légitime défense » pour qualifier cet acte odieux.

 

Comment croire que l'on puisse trouver une seule justification à ce crime dans de telles circonstances. La police cherche pourtant à dénigrer, comme à son habitude, le jeune Yassin en le présentant comme défavorablement connu de ses services, souillant encore une fois la mémoire d'un jeune qui comme tant d'autres n'était en fait coupable que de sa condition sociale et de sa couleur de peau.


Trente ans après la marche pour l'égalité et contre le racisme, qui avait été impulsée suite notamment aux nombreux meurtres de jeunes des quartiers populaires, la situation n'a apparemment pas changée.

 

Plutôt que des citoyens, des (futurs) travailleurs, les jeunes des quartiers sont encore aujourd'hui considérés comme des cibles mouvantes. Il n'y qu'à lire les consignes données aux policiers par leur direction lorsqu'ils agissent dans les « quartiers sensibles », publiées le 09 Février par Médiapart, pour s'en convaincre : les quartiers populaires sont pour l’État sécuritaire et raciste des zones de guerre et dans une guerre, les « bavures » sont de l'ordre de la norme.


Ce nouveau meurtre vient s'ajouter à ceux d'Hakim à Grasse, Wissam à Clermont, Zyed et Bouna à Clichy

 

etc. et alimenter la colère légitime des familles à laquelle nous nous associons. Tout en respectant la procédure judiciaire et la présomption d'innocence, le NPA réclame que justice soit faite pour cette nouvelle vie volée et que si condamnation il y a, elle soit à la hauteur du crime jugé. Il est temps que justice soit faite quant à tous les crimes policiers et qu'enfin une autre police soit pensée, sous contrôle et au service de la population et non destinée à maintenir une terreur sécuritaire et raciste sur la jeunesse, les quartiers, le mouvement social et l'ensemble de la population.


Le NPA ainsi que l'ensemble de ses militant-e-s sont prêts à s'associer à toute action de la famille et des amis du jeune Yassin, s'ils jugent cela utile, et continuera à participer, à leur humble place, à la construction d'une alternative politique pour et par les quartiers populaires.


Communiqué du NPA13

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 13:19

communique des 6

Déclaration Commune CGT, FO, FSU, Solidaires dans le Finistère :

  

« Non à une régression des droits sociaux,

Oui à une véritable sécurisation de l’emploi »

Un accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES réunies le 11 février 2013 affirment que l’accord national interprofessionnel du 11 janvier sur l’emploi, dit « pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés », signé par le patronat et des organisations syndicales minoritaires marque une grave régression des droits sociaux pour tous les salariés du secteur privé et du public. Il s'agit d'un marché de dupes qui vise non pas à sécuriser l'emploi mais à faciliter les licenciements.


Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.


Il généralise le chantage à l’emploi contre la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail. C’est l’esprit même des accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas Sarkozy.

Il organise la mobilité interne forcée, sécurise la délinquance patronale, fragilise le CDI.

Il prévoit le développement du gré à gré, c’est-à-dire la négociation en entreprise, au détriment des accords de branche, des conventions et garanties collectives.

Enfin, cet accord entend faciliter les licenciements collectifs en réduisant les procédures et possibilités de recours, notamment vis à vis des sociétés mères par les syndicats et les salariés sacrifiés des filiales mises en faillite pour des profits boursiers.


Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires du Finistère affirme que la vrai question n’est ni celle de la « productivité » ni celle du » coût du travail » mais celle du « coût du capital ».

La flexibilité existe déjà en France. De nombreux dispositifs, assouplissant le code du travail, ont été mis en place depuis 1986 avec la suppression de l’autorisation administrative de licenciement et plus récemment en 2008 avec la rupture conventionnelle. (Plus de 1 000 000 depuis cette date !). Cet accord sous le faux masque de la sécurisation de l’emploi aggrave la précarité en la généralisant.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.


Le gouvernement sous la dictée du MEDEF annonçant son intention de retranscrire dans la loi ce mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.


Les Unions Départementales appellent leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible pour :


• S’opposer à la mise en application de cet accord

• Empêcher sa transposition dans une loi

Faire en sorte qu’une loi à venir rompe avec la politique précédente et consacre une véritable sécurité de l’emploi pour tous.

Une véritable amélioration de la situation de tous les salariés actif, chômeurs, retraités, malades, handicapés ,

Les Unions Départementales appellent, le 5 mars 2013, à l’organisation d’arrêts de travail partout où cela est possible et à participer massivement aux 4 rassemblements organisés sur le département du Finistère, des préavis de grève publics, privés seront déposés à cet effet :


Des manifestations sont prévus à :

BREST place de la liberté,

MORLAIX place de la mairie,

QUIMPER place de la résistance,

QUIMPERLE espace « Coat Ker »


Les 4 rassemblements auront lieu simultanément à 11h00.


Le 5 Mars 2013 « journée » où les salariés, les demandeurs d’emplois, les retraités doivent exprimer le refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.


Brest, le 12 février 2013

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 13:01
Sophie Caillat | Journaliste Rue89
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En 2009, dans son livre « Bidoche » (éditions Les liens qui libèrent), le journaliste Fabrice Nicolino s’était penché sur les ravages de l’industrialisation de la viande. Aujourd’hui qu’éclate le « Findusgate », ou le « horsegate », comme on préfère, son analyse radicale prend toute sa saveur.

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Le mal semble plus profond que cette histoire de fraude ne veut bien le faire penser : c’est tout notre rapport à la viande qui est à repenser. Pas seulement parce que l’excès de consommation de « produits carnés », comme on dit, nuit à l’environnement et à la santé, mais parce qu’on a perdu le contrôle du système. Cette affaire en est la preuve et devrait logiquement déclencher une prise de conscience des consommateurs : qui peut se satisfaire de manger du minerai de viande, dont « avant, on n’osait pas faire de la bouffe pour chat » ?

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Rue89. Qu’est-ce qui vous frappe dans la crise actuelle ?

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Fabrice Nicolino. La crise n’est pas celle qu’on croit. Arrivant après tant d’autres, elle montre que le système de la viande industrielle est en bout de course. Plus personne n’a confiance, mais aucune autorité n’a et ni n’aura le courage de reconnaître enfin que le roi est nu. La première chose qui m’a frappé, c’est d’entendre Stéphane Le Foll dire à la radio qu’il découvrait « la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne ». Mais quelle hypocrisie ! Ce ministre de l’Agriculture, petit-fils de paysan, titulaire d’un BTS d’agriculture, connaît très bien cet univers pour avoir notamment copiné avec Xavier Beulin, le patron de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA)... alors quand il feint de découvrir la lune, il se moque du monde. Il sait très bien comment ça se passe.

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Pourquoi fait-il cela ?

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Parce que comme tous les acteurs de l’industrie agroalimentaire, il a une trouille bleue de se retrouver face à une crise de l’ampleur de celle de la vache folle. Il a pris des cours de communication de crise, dans le but de calmer le jeu. Et la communication de crise, en cette circonstance, passe par deux trucs vieux comme le monde :

  • désigner un coupable ;
  • et annoncer qu’on va multiplier d’implacables contrôles.

Comme il fallait trouver un bouc émissaire, on a cherché d’abord du côté de la Roumanie, puis de la Hollande, et enfin en France avec Spanghero, au pays basque. Un truand a trahi la confiance, on lui retire l’agrément, et comme on est responsables et efficaces, ça ne se reproduira pas. Tout cela n’a qu’un seul but : calmer l’opinion pour éviter un scandale majeur, qui remettrait en cause des intérêts économiques et financiers gigantesques.


Ce n’est pas une erreur du système mais le cœur du système qui dysfonctionne ?

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Bien sûr car on est passé d’une situation où la viande était issue d’un élevage plus ou moins artisanal, où il y avait un contrôle social étroit sur la manière dont les animaux étaient élevés, à une industrie de la viande, avec des abattoirs modernes, des traders, des Bourses, des régions comme la Bretagne devenues ateliers de viande et de lait...

Aujourd’hui, on peut dire que la viande a atteint la perfection industrielle, c’est une industrie mondialisée, qui appartient souvent à des fonds de pension ou des organismes financiers et qui pose les mêmes problèmes que l’économie financiarisée : la nécessité de dégager des taux de rentabilité de 8 à 10%... Peut-être que Spanghero a été pris à la gorge par ce système. Se plaindre de cela c’est remettre en cause l’ensemble du système industriel.


On va en savoir plus sur cette viande grâce à des tests ADN.

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Mais ce n’est pas le problème de savoir si c’est du bœuf ou du cheval ! Cette question-là est psychologique et non sanitaire. Le vrai scandale est de savoir ce que contient réellement la viande, d’où qu’elle provienne. Faire un test ADN est très facile, mais ce qui changerait tout, ce serait de faire des analyses chimiques complètes, et donc très coûteuses. On se rendrait compte alors que dans l’univers mondialisé, la viande contient quantité de molécules chimiques toxiques, potentiellement dangereuses pour la santé humaine. Tout simplement parce qu’il faut « produire » de la viande le plus vite qu’il est possible, et que les techniques pour y parvenir sont connues : anabolisants, hormones de croissance, antibiotiques qui, dans certains cas, peuvent également doper la croissance des muscles.

Mais on ne fera pas ces analyses, car on serait sûr de trouver des résultats affolants. On produit de la viande comme on fabrique des bagnoles : il faut aller vite, à la chaîne, en réduisant les coûts intermédiaires.


Comment protéger le consommateur européen ?

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On ne peut pas. On a créé une créature digne de Frankenstein, un système qui a échappé au contrôle social et moral des humains. Les crédits pour le contrôle ne cessent de régresser, les services vétérinaires sont insuffisants. Et puis on ne peut pas contrôler la viande qui circule dans le monde entier. C’est comme pour les billets de banque, on est obligés de faire confiance, or la confiance n’est plus là. Je trouve très éclairant l’exemple du MRSA, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM en français), qui prolifère de manière extraordinaire dans les élevages porcins. Des études aux Etats-Unis montrent que cette bactérie mutante est présente dans la moitié des porcheries.


Une enquête menée aux Pays-Bas prouve sa présence dans 57% des porcheries industrielles et chez 29% des salariés des porcheries. Un article du New York Times, basé sur des chiffres officiels, dit qu’elle a tué 19 000 personnes en 2005 aux Etats-Unis, soit plus que le sida ! C’est une bombe sanitaire autrement angoissante que la viande de cheval roumaine ! Or, on ne cherche pas sa présence de manière active en France aujourd’hui. Pourquoi ? A cause du système verrouillé de cogestion de l’agriculture industrielle, qui mêle depuis cinquante ans ministère de l’Agriculture, FNSEA et industriels ?


Il est nécessaire de sortir de l’élevage industriel, mais je ne connais pas un responsable capable de dire ça. Si Le Foll disait la vérité sur ce système, il sauterait demain matin, bien entendu. Mais je n’oublie pas que les consommateurs réclament un prix extrêmement bas pour leur alimentation (rappelons que la part de l’alimentation dans le budget des familles n’a cessé de baisser depuis un siècle). Les gens préfèrent avoir trois téléphones portables plutôt que de payer le juste prix pour une nourriture qui les maintiendrait pourtant en bonne santé.

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http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/02/16/produit-de-la-viande-comme-fabrique-des-bagnoles-239697

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:39

Par Sophie Chapelle (18 février 2013)

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Huit militants écologistes risquent huit mois de prison pour une action non violente contre la CaixaBank, une des plus importantes banques espagnoles.

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En décembre 2011, ils ont déployé plusieurs banderoles sur la façade du siège de la société CaixaBank à Barcelone (voir les photos). « La Caixa dévaste la planète », « Justice sociale et environnementale » et « Libérez nous de la banque », pouvait-on lire. L’initiative était organisée par Ecologistas en Acción [1].


La société CaixaBank a porté plainte pour « effraction d’un l’établissement ouvert au public ». Le Procureur demande une condamnation à huit mois de prison pour chaque accusé et huit mois d’amende à dix euros par jour. Pour la défense, cette peine est « disproportionnée » alors que les militants ne sont à aucun moment entrés dans le bâtiment. Leur avocate insiste sur le fait qu’ils ont été identifiés sans opposer de résistance. « Dans leurs déclarations, les personnes accusées ont expliqué le but de l’action, à savoir l’objectif politique de rendre visible le rôle que cette société bancaire a eu dans la crise » rappelle le journal El Diario.


Les banques dans le collimateur des désobéissants


Plus de 200 organisations écologistes, syndicales et politiques ont signé une déclaration de soutien. Les signataires se joignent aux revendications qui ont motivé l’action, dénonçant « l’énorme accumulation du pouvoir politique et économique dans le secteur bancaire ». « Ce sont les banques, élément essentiel des marchés, qui dictent aujourd’hui la majeure partie des politiques publiques qu’exécutent les gouvernements », affirme le manifeste. « Pour cela, elles utilisent les chaînes de la dette publique, contractée en grande partie pour renflouer les banques ». Ecologistas en Acción dénonce également la participation financière de CaixaBank à des entreprises transnationales espagnoles qui mènent « des politiques environnementales et sociales très agressives ».


La Cour provinciale de Barcelone doit décider si elle classe, ou non, la plainte. L’avocate de la défense voit dans la réquisition du Procureur, la volonté de donner « un avertissement à ce groupe et à d’autres pour d’éventuelles actions futures ». Critiquer les banques est-il en passe de devenir un délit ?

Notes
 [1] Ecologistas en Acción est une confédération de plus de 300 groupes écologistes dans tout l’État espagnol.

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http://www.bastamag.net/article2943.html

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