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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 12:06

13 mars 2013 

 

Le tribunal des prud'hommes a examiné, hier, les demandes de 70 salariés d'Alkopharm (ex Girex-Mazal) qui réclament le paiement de retenues de salaire. Le jugement sera rendu le 17 septembre.


Après une première audience de conciliation début octobre, à laquelle l'employeur n'avait pas assisté, le tribunal des prud'hommes de Quimper a entendu, hier après-midi, les plaidoiries des deux parties dans le dossier opposant 70 salariés à la direction d'Alkopharm. En raison de conditions de circulation rendues difficiles par la météo, Valéry Monin,
gérant de la holding Pharminvest n'a pu se rendre à Quimper.

Seize demandes de résiliation de contrat

Me Catherine Février du barreau de Quimper, conseil des salariés présents à l'audience, a informé le tribunal que seize salariés sollicitent en cours de procédure la résiliation judiciaire de leur contrat de travail. L'avocat de la partie adverse n'ayant reçu les conclusions qu'en fin de semaine, le tribunal a accepté la disjonction de ces dossiers. Ils seront examinés le 3 septembre en même que d'autres demandes de réévaluation de salaire.

 

Revenant donc sur les demandes originelles, Me Février a rappelé que le litige initial porte sur la décision de la direction courant mai 2012 d'imposer le passage du temps de travail de 34 heures 20 en quatre jours à 36 heures 70 répartis sur cinq jours sans augmentation de salaire. « Considérant qu'il s'agissait là d'une modification de leur contrat de travail, les salariés ont dans un premier temps refusé », souligne l'avocate. Elle évoque les courriers adressés à la direction par l'inspection du travail qui rappelle les procédures à respecter et la jurisprudence selon laquelle cette modification ne pouvait être imposée sans l'accord des salariés.

Retenues sur salaire

Après l'envoi de lettres d'avertissement, la direction a procédé à des retenues de salaires sur les mois de juin et juillet. Sous le poids de la contrainte, les salariés ont fini par accepter de venir travailler cinq jours par semaine. « Il y a eu du chantage à l'emploi, dénonce Me Février, puisque le 19 juillet une lettre nominative de 22 licenciements a circulé dans l'entreprise.

 

Soumis à une pression considérable, les salariés ont décidé de saisir les prud'hommes pour demander le retour à la situation antérieure en vertu de l'accord collectif du temps de travail intervenu en 1999, le paiement des retenues de salaire et des heures supplémentaires effectuées, ainsi que le versement de dommages pour le préjudice moral et financier ». De son côté, Me Olivier Laeri du barreau de Paris, défenseur de la société Alkopharm a rappelé dans quel contexte, Alain Bouaziz, dirigeant du groupe Pharminvest, avait racheté en 2011 la société Girex-Mazal. « Il était, dès le départ, précisé que l'ensemble des contrats repris feraient l'objet de modifications pour s'établir à 38 heures par semaine, réparties sur cinq jours. Le comité d'entreprise, souligne-t-il, s'était positionné en faveur de l'offre de reprise de Pharminvest ».

« Une faute grave »

Il a aussi fait valoir qu'en l'absence d'accord « intervenu dans un délai maximum de quinze mois, c'était le code du travail et la convention collective qui s'appliquaient empêchant ainsi tout retour au temps de travail initial ». Il a également informé le tribunal qu'un premier versement des heures supplémentaires, portant uniquement sur la période allant jusqu'à décembre 2012, avait été effectué en février, le second intervenant en mars. Il a, par contre, demandé au tribunal de débouter les salariés de leur demande de dommage et intérêts et du paiement des retenues de salaire estimant que leur refus de venir travailler un cinquième jour constituait « une faute grave ».

(*) L'ex Girex-Mazal a été séparée en quatre entités réunies par la holding Pharminvest. Il s'agit de Alkopharm, Alkochmi, Pharminvest maintenance et de l'institut de recherche Irqbios.

  • Cathy Tymen

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/alkopharm-les-salaries-fixes-en-septembre-13-03-2013-2033813.php

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-Alkopharm-devant-les-Prud-hommes_40771-2172628-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 11:37

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13 mars 2013 

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La semaine dernière, la CGT avait évoqué la récupération par le conseil général du Finistère d'une somme de 200.000 € non utilisés par le Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille de Quimper (Chic) en 2011 pour le financement de l'aide personnalisée à l'autonomie (Apa).

 

« Les familles des résidants des établissements pour personnes âgées de l'hôpital de Quimper attendent des explications », a réagi, lundi, Joëlle Le Gall, présidente de Bien vieillir ensemble 29. Loin de critiquer le conseil général, elle pointe du doigt la responsabilité de l'hôpital sur la non-utilisation de ces 200.000 €.

 

L'association s'interroge sur le fait que l'hôpital de Quimper qui « accompagne 600 résidants en perte d'autonomie fasse un excédent de 200.000 € en 2011 et 70.000 € en 2012 ». « Ces 200.000 € auraient pu servir à embaucher quinze aides soignantes supplémentaires », précise Joëlle le Gall.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/centre-hospitalier-de-cornouaille-bien-vieillir-29-s-interroge-sur-l-excedent-de-200-000-eur-13-03-2013-2033249.php

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 09:06
Notre ami et blogueur carhaisien de « La Tête au Carhaix » Michel Madec a entamé, Mercredi 6 Mars, une grève de la faim pour obtenir enfin gain de cause dans l'affaire qui l'oppose au Crédit Mutuel de Bretagne/ARKEA et pour pouvoir rester dans son logement.
Il lie à son action personnel un problème qui gangrène les classes populaires : le surendettement chronique et les conseils douteux des banques, y compris « mutualistes », qui sont complices de cet état de fait.
Cette lutte d'un citoyen seul, qui met sa vie en jeu, face à des banquiers tout puissants ne peut nous laisser indifférent même si nous regrettons son choix et eussions préféré un combat collectif. 
Pour s'informer sur la genèse du conflit : http://www.latetocarhaix.org/categorie-11373257.html
Le NPA 29 sera vigilant à la suite que donnera le CMB à cette affaire et souhaite une issue honorable et sans dommages pour notre ami. 
____________________________________________________________

Pour plus d’info, voir les billets sur Médiapart :
Fâché avec le CMB/Arkéa. En grève de la faim illimitée depuis le 6 mars.

et ici:
Blog La Tête au Carhaix ! par Carland (Michel Madec) Catégorie CMB

Enfin, et c’est le plus important, vous trouverez sur le blog de la dame du bois-joli un billet expliquant simplement pourquoi et comment aider Michel
CARLAND, 7° JOUR, GREVE ILLIMITEE DE LA FAIM

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:02
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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:55

Les débats à l’Assemblée Nationale sur la loi d’orientation et de refondation de l’école, présentée par Vincent Peillon, ont commencé.

 

Cette loi se situe dans la stricte continuité de la politique scolaire des gouvernements de Chirac et Sarkozy. Toutes les contre-réformes votées depuis la loi Fillon de 2005 sont ainsi confirmées de la maternelle au baccalauréat. Le socle commun, qui instaure des enseignements au rabais, est même érigé par le gouvernement Hollande/Ayrault en             « principe organisateur » de l’enseignement obligatoire. Derrière cette appellation se trouve la volonté de renforcer une école à deux vitesses, celle pour les élites et celle pour la majorité des jeunes pour qui, l’unique ambition se résumera à la maîtrise des bases scolaires.


Au-delà, avec ce projet de loi d’orientation, le gouvernement pose les bases de nouvelles attaques contre l’enseignement public, les personnels et la jeunesse :


Cette loi s’en prend au cadre national de l’école.

 

Avec les projets éducatifs territoriaux (mesure phare du décret sur les rythmes scolaires) et les contrats d’objectifs tripartites avec les collectivités locales dans le second degré, se dessine une école différenciée suivant les territoires. Ajoutons à cela le nouvel acte de décentralisation, qui prépare le transfert des cartes de formations professionnelles initiales et de l’orientation aux régions, une manière de soumettre l’enseignement et la jeunesse aux besoins des patrons locaux.


Cette loi s’en prend également aux statuts des personnels.

 

C’est notamment le cas pour les conseillers d’orientation, les enseignants des disciplines artistiques, mais également au travers de la création d’un conseil école-collège sans garanties statutaires pour les professeurs concernés.


Il faut le dire, l’inscription dans la loi de la création de 60000 postes d’enseignants est un enfumage, une fiction qui ne résiste pas à l’examen des dotations horaires et cartes scolaires pour la rentrée 2013. De même, il n’y a pas trace d’un embryon de rétablissement de la formation des enseignants, il s’agit plutôt d’un formatage qui s’intègre dans l’objectif de redéfinition des missions et des statuts dans le cadre toujours existant de la « mastérisation ».


Le NPA condamne cette réforme qui renforce les inégalités.

 

Elle ne comporte aucune avancée, sa nocivité ne fait aucun doute.

 

Elle doit être retirée.


Le NPA considère que le décret sur les rythmes scolaires, dont les enseignants exigent l’abrogation en l’état, constitue la première application concrète de la loi d’orientation. Elle en donne un avant-goût.


Le NPA sera aux côtés des enseignants, à commencer par ceux du primaire qui luttent pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, pour une vraie réforme avec les moyens digne de ce nom, pour préparer les mobilisations et les grèves contre la politique scolaire du gouvernement Hollande/Ayrault qui se déploie suivant la même logique de la maternelle à l’université.


La prochaine échéance de mobilisation nationale est un appel à la grève lancé par plusieurs fédérations nationales de l'Education (CGT, FO, SUD, CNT) le jeudi 28 mars : cette journée doit être l'occasion pour tous les personnels d'exprimer leur rejet de la réforme Peillon.

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http://www.npa2009.org/node/36054

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:52

Le gouvernement a présenté son cahier des charges « pour conforter les retraites par répartition ».

 

Marisol Touraine a indiqué que « des efforts seront demandé à tous les français ». Ce qu’il faut traduire par « nouvelles dégradations des retraites programmées et plus d’injustices dans les prélèvements ».


Et bien Non il n'est pas nécessaire d'augmenter la durée de cotisation !


Non il n'est pas nécessaire d'augmenter les prélèvements sur le dos des assurés sociaux !

Non il n'est pas nécessaire de diminuer le niveau des retraites !

Non il n'est pas nécessaire, de reporter l'age de départ à 62 ans !


Au contraire il est possible et nécessaire de faire l'inverse :

 

réinstaurer la retraite à 60 ans, dès 37,5 annuités, une retraite dont le montant doit être la prolongation du meilleur salaire.


C'est possible parce que les patrons s'accaparent les richesses. En 30 ans les profits ont progressé de 10 % au détriment des salaires. Il faut mettre fin aux exonérations des cotisations dont bénéficient les employeurs. C’est ainsi que la commission des comptes de la Sécurité sociale a noté que pour un SMIC, le taux de cotisations patronales de sécurité sociale est passé de 34, 62% du salaire brut en 1980 à 4,38% en 2008 !


Mais pour cela il faut avoir la volonté politique de répartir autrement les richesses, de s’attaquer à la toute puissance du capital et de la loi du profit, et de décider de répondre aux besoins essentiels du plus grand nombre. Juste le contraire de ce que font Hollande Ayrault depuis qu’ils sont aux commandes.

 

http://www.npa2009.org/node/36053

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:17

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Pascal Riché | Redchef Rue89
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Dans une interview musclée au Journal du dimanche, Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, a défendu la politique, musclée elle aussi, de rigueur budgétaire et fiscale : « Sans cet effort, notre pays perdrait le contrôle de ses finances », juge-t-il.


Au journaliste qui lui demande « vous ne craignez pas de freiner davantage la croissance ? » il répond sans sourciller :

« Le redressement des comptes, par l’impôt ou les économies, a toujours des conséquences récessives à court terme. Mais à moyen terme, il favorisera la croissance. »

Toute la philosophie des politiques d’austérité suivies en Europe est résumée dans ces quelques lignes. Une philosophie imprégnée d’une morale du sacrifice d’un autre âge : il faut d’abord souffrir pour connaître, un jour (« à moyen terme »), la récompense. Il faut, « à court terme » se serrer la ceinture, chasser la cigale qui est en nous, ne plus vivre au-dessus de nos moyens...

Même le FMI s’en est rendu compte

L’expérience montre pourtant que, lorsque la croissance d’un pays va mal, les politiques d’austérités sont vaines : elles accroissent le chômage sans pour autant réduire les déficits. Car les « conséquences récessives à court terme » évoquées par le ministre se traduisent par des recettes fiscales en moins et des dépenses sociales en plus.

Même le Fonds monétaire international (FMI), qui n’est pas l’institution la plus débridée, s’est rendu compte de l’inanité de ces politiques.

 

 

Le plus sage, montre l’expérience, est de rester coulant sur les dépenses et les impôts quand la croissance est faible, quitte à être très rigoureux quand la croissance revient. C’est le pilotage budgétaire le plus efficace pour lutter contre le chômage et restaurer les comptes publics. C’est ce que font actuellement les Etats-Unis : leur déficit public atteint certes le double du nôtre, mais leur croissance est repartie et leur chômage baisse, ce qui permettra de regonfler les recettes fiscales.

Pourquoi l’Europe s’obstine dans l’erreur

Les dirigeants européens s’obstinent pourtant dans l’erreur de l’austérité depuis trois ans. Pourquoi ?


Première hypothèse, c’est ce qu’exigeraient les marchés financiers : renoncer à l’austérité se paierait très cher en terme de conditions de crédit. Cet argument est fragile : les marchés attendent souvent des pays tout et son contraire, la rigueur et la relance, l’austérité et la paix sociale. Par ailleurs, si effectivement les marchés sont un obstacle à la mise en place de politiques raisonnables, il serait bien plus efficace de les empêcher de nuire.


Deuxième hypothèse : c’est ce que demanderait l’Europe. Certes, nos dirigeants européens sauraient tous que l’austérité est une politique erronée, mais se sentiraient obligés de la mener pour « respecter les engagements ». Si c’est la bonne hypothèse, on serait dans une situation bureaucratique ubuesque. Dont il faudrait sortir au plus vite, quitte à provoquer un grand clash.


Troisième hypothèse : nos dirigeants auraient certes conscience des limites de cette politique d’austérité, mais seraient convaincus que c’est la seule possible, un « mal nécessaire ». C’est ce qui transparaît dans l’interview de Jérôme Cahuzac :

« Il ne s’agit pas de faire plaisir à la Commission européenne ou aux agences de notation mais de recouvrer notre souveraineté, aliénée aux marchés ces dernières années. [...]

Nous devons nous libérer de l’emprise de la dette. Notre politique enraye la spirale de l’endettement de la France. Nous sommes le premier gouvernement à le faire. Cela peut être douloureux mais c’est nécessaire. »

On sait combien l’argument dit « Tina » (« there is no alternative ») a conduit de gouvernements dans le mur. Pierre Laval lui-même l’avait brandi fin 1935, devant la Chambre des députés, pour justifier les couples budgétaires brutales qu’il avait engagées pour sauver, déjà, le Trésor « de la faillite » : « Il est facile de parler des décrets de misère... mais nous n’avons pas trouvé mieux », avait-il lancé. L’aveu même que sa politique déflationniste n’était qu’une stratégie de résignation.


Aujourd’hui, il n’y a pas plus de raisons qu’hier de s’enferrer dans de telles stratégies. Les idées alternatives, pour relancer la machine, ne manquent pas : réduction plus progressive des déficits, modification du rôle de la Banque centrale européenne (BCE), annulation de dettes, meilleure répartition de l’impôt pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages modestes (qui, à la différence des plus riches, consomment entièrement leur revenu), emprunts européens... Encore faudrait-il les explorer, et se battre pour les faire avancer.

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http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/03/11/jerome-cahuzac-nouveau-barde-de-la-politique-du-sacrifice-240455

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:39
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images
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Que dans les hautes sphères de l’Etat on croit encore à la magie, le « déplacement présidentiel en province » en offre périodiquement l’illustration.

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On peut moquer la pompe du conclave, le ballet pourpre des cardinaux place Saint-Pierre, la République laïque ne fait rien d’autre : offrir une image pieuse – celle du président accessible au peuple – à l’adoration des fidèles. Les images de la première journée de Hollande en Bourgogne auront été totalement réussies, contrastant parfaitement avec celles des escadrons de gendarmerie et des bataillons de CRS qui encadraient les sorties « sur le terrain » du prédécesseur. 


S’y ajoute l’accent mis sur la durée de la visite. Imaginez : deux jours pleins, et une nuit dans une vénérable relique : le lit de Charles de Gaulle. C’est dire si l’immersion aura été complète, le président allant jusqu’à confier le Sommeil Suprême à la nuit bourguignonne.

Loin des contingences politiciennes

Evidemment, une poignée de trublions gueulards ont été prestement évacués, sous l’œil attentif des envoyés spéciaux. On sait d’avance que les JT y consacreront la proportion réglementaire (entre le tiers et la moitié) de leurs reportages du soir. Transmetteurs de l’image magique, les JT doivent garder la crédibilité du messager, qui ne se confond pas avec l’auteur du message. Mais cela vient finalement confirmer, a contrario, que l’on n’avait pas interdit aux trublions d’accéder au cortège.


Le plus notable sur les images, c’est ceux que l’on n’y voit pas : gardes du corps et ministres.

 

Les gardes du corps se cachent, ils savent le faire, ils le faisaient sous Sarkozy (on vous l’avait raconté en détails ici), et ils continuent à le faire sous Hollande.

 

L’absence totale de tout ministre est plus intéressante.


Ainsi l’Elysée tente de dissocier l’image du président, au-dessus des contingences politiciennes, de celle du gouvernement, qui grapille milliard après milliard, écorne les retraites et la protection sociale, enterre promesse après promesse, dans l’application d’une austérité sans fin.

 

Au président les ballons de vin de messe au cassis dans les bistrots dijonnais. A Cahuzac, Montebourg et Moscovici les couacs et l’administration de la douleur. Ça peut marcher un certain temps, si l’on décide de croire à la magie.

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http://www.rue89.com/2013/03/12/le-conclave-de-dijon-240470

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:18

Un nouveau cavalier de l'apocalypse: la dette

Par Nathalie Pédestarres (12 mars 2013)


Depuis 2008, plus de 362 000 foyers espagnols ont été victimes de saisies immobilières, entraînant dans plusieurs cas des suicides…

 

Le gouvernement, en connivence avec les banques, refuse de modifier une loi sur les hypothèques obsolète et inhumaine. Celle-ci permet au créancier, les banques, de gagner sur tous les tableaux et de s’enrichir sur la misère. Les mouvements citoyens s’organisent pour freiner les expulsions et changer la loi.

 

Pendant que le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, lisait son discours sur l’état de la Nation, le 20 février dernier, une femme s’immolait par le feu dans une succursale bancaire de Castelló (région de Valence). Brûlée à 50%, elle serait une victime de plus des cas des saisies immobilières qui se multiplient dans le pays : 362 776 saisies depuis 2008, d’après une étude de la Plateforme des victimes de crédits hypothécaires (PAH), une association citoyenne. L’issue est parfois fatale… Depuis l’été dernier, une quinzaine de personnes se sont défenestrées le jour où elles allaient être expulsées de leur domicile.


Pas un mot, pourtant, du chef du gouvernement sur ce sujet dans son discours. Sauf lorsque les députés de la gauche plurielle (minoritaires) ont insisté sur la nécessité de réformer la loi sur les hypothèques, l’une des plus drastiques et obsolètes – elle date de 1909 – d’Europe. En Espagne, toute personne se retrouvant en défaut de rembourser son crédit immobilier, perd non seulement sa maison mais est condamnée à rembourser le reste du prêt concédé par la banque, prêt qui ne fait qu’augmenter avec les taux d’intérêt variables et les pénalités pour retard de paiement.


Business et spéculation sur la misère


Petit exemple pratique pour bien comprendre le « jeu de bonneteau » des banques avec les crédits hypothécaires… Une famille souscrit un prêt immobilier pour acheter une maison, mais se retrouve en défaut de paiement quelques années plus tard. Si aucun accord de refinancement de la dette n’est atteint avec la banque, la propriété est saisie et mise en vente par adjudication judiciaire. La loi espagnole autorise les banques à participer à ces enchères et à racheter les propriétés à un minimum de 60% de leur valeur initiale si elles sont les seules à enchérir. Mais elles ont trouvé une parade pour contourner la loi à leur profit : elles ont créé leurs propres sociétés immobilières qui interviennent aussi dans les enchères comme « tiers » et qui peuvent donc racheter les propriétés à un pourcentage encore plus bas de leur valeur initiale. Tout reste donc dans le patrimoine de la banque ! Résumons : dans le « meilleur » des cas, la banque réussit non seulement à se faire rembourser le prêt majoré des pénalités de retard, mais elle dégagera aussi un bénéfice avec la revente de la propriété.

D’où un projet de loi citoyen – une initiative législative populaire (ILP) – lancé par les victimes de crédits hypothécaires, et soutenu par les députés de gauche. Ce projet demande l’arrêt des expulsions des logements principaux, l’instauration de loyers sociaux, et la possibilité pour les personnes endettées de rembourser leur dette sous le principe de la « dation en paiement », un principe qui permet de payer sa dette en l’échangeant contre un autre bien [1]. L’initiative a obtenu 1,4 million de signatures, soit largement de quoi pouvoir la soumettre au débat parlementaire.


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:08

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Par Sophie Chapelle (12 mars 2013)


10 000 hectares. C’est la surface allouée, pour une durée de 50 ans, à la société suisse Addax Bioenergy dans la région de Makeni, au Sierra Leone, pour une plantation de canne à sucre.

 

L’équivalent de près de 200 exploitations agricoles françaises de taille moyenne ! Le groupe genevois veut y produire 90 000 m3 de bioéthanol par an, destiné essentiellement à l’Union européenne. Démarré en 2008, le projet intègre la construction d’une raffinerie d’éthanol et d’une centrale électrique à biomasse qui devrait alimenter 20 % du réseau national. 2000 personnes seront employées par la compagnie, assure Addax Bioenergy. Présenté par ses promoteurs comme « un projet de développement durable sans précédent associant agriculture et énergie », le projet de Makeni attire pourtant les foudres des ONG.


Silnorf, le réseau de la Sierra Leone pour le droit à l’alimentation, dénonce dans son rapport annuel, le non-respect du consentement libre, préalable et informé des communautés. Et relève des promesses non tenues, mettant en péril la sécurité alimentaire. « Addax Energy avait promis qu’ils ne planteraient pas de canne à sucre sur les terres les plus fertiles, réservées aux rizières, mais seulement sur des terres dégradées », illustre Silnorf. L’ONG locale pointe aussi la destruction et le détournement de certains cours d’eau afin d’irriguer les plantations. Ce travail d’alerte est appuyé en Suisse par l’ONG Pain pour le Prochain, qui estime que « cultiver des aliments pour les réservoirs au lieu de les mettre dans les assiettes ne fait pas sens ».


Alors que 13 000 personnes vivraient sur les terres allouées au groupe suisse, le réseau Silnorf demande que « le droit à la sécurité alimentaire soit effectivement mis en œuvre en Sierra Leone ». Depuis 2007, les entreprises étrangères s’emparent en moyenne de 10 millions d’hectares dans le monde chaque année, rappelle l’association Grain. Dans le cas de la canne à sucre en Sierra Leone comme de l’huile au palme au Libéria (lire notre enquête), l’Union européenne demeure le destinataire final de ces produits alimentaires transformés en carburants.

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